On revient une nouvelle fois avec un petit bilan de lecture. Cette fois-ci, c’est un retour sur les sorties qui nous ont marqué du 26 septembre. Une semaine somme toute correcte mais qui a permis de lancer deux séries qui ont eu droit à leur petite review à part.
LES COUPS DE CŒUR
Justice League Dark devient est très vite devenu une de mes lectures mensuelles préférées et James Tynion IV et Alvaro Martinez proposent encore une fois un numéro très réussi cette semaine. Nous avons droit ici au premier combat contre la grande menace de la série, l’Upside Down Man, représentant toute une partie obscure de la magie qui s’est ouverte à nous après les événements de No Justice. On en apprend plus sur cet autre monde, qui vient reprendre ses droits sur la magie que nous leur avons arraché il y a longtemps. Elle devient alors une sorte de feu de Prométhée et l’auteur réussit à changer notre vision de tout ce pan du DC Universe avec brio. Ce nouvel ennemi amène vraiment un côté horrifique très plaisant et nos héros semblent impuissants face à lui, ce qui est là encore bien prenant, la seule opportunité de le vaincre étant le potentiel découvert chez Wonder Woman, qui a droit à une scène assez badass qui légitimise sa présence dans l’équipe en tant que leader. Bref, c’est une très bonne fin d’arc d’introduction pour cette Justice League Dark et j’attends le crossover The Witching Hour avec impatience.
– Sledgy7
Nous entrons avec ce numéro #7 dans la seconde moitié de Doomsday Clock, et cela se fait ressentir. Doctor Manhattan entre dans le game après un teasing long de deux ans, et c’est sous sa narration si particulière que se déroule ce numéro. Autant dire que le plaisir est immense. Comme promis, des réponses sont apportées et commencent à faire le lien entre chaque sous-intrigue, mais comme depuis le départ, Johns distribue ses cartes de façon réfléchie, construite. Ainsi, même si le numéro est ici plus frontal, il n’en fait jamais trop, reste sobre. Les figures de style continuent de pleuvoir et de dévoiler la richesse d’un récit particulièrement réfléchi et faisant appel à la richesse de l’éditeur. Doomsday Clock recèle encore d’un beau lot de mystères, et l’excitation est ici à son comble.
– Mocassin
LES VALEURS SÛRES
C’est plus mitigé que pour les numéros précédents que j’ai terminé ma lecture d’Action Comics cette semaine. Bendis continue d’aller dans des directions intéressantes avec ce titre (plus qu’avec Superman), toute la scène de la kryptonite au Daily Planet avait par exemple un suspense bien maîtrisé et le mystère autour de ce groupe criminel est correctement entretenu. Cependant, le Red Cloud apparaît dans ce numéro sans trop de raison apparente et – ce qui est le principal frein de mon appréciation – je n’aime pas la façon dont Bendis écrit Batman. Les dialogues qu’il lui donne sonnent faux, en tout cas ils ne vont pas avec ma perception du Chevalier Noir que j’imagine avec plus de réflexion que ce que l’on voit ici. Le cliffhanger reste très intéressant et Action Comics reste une bonne lecture jusque là.
– Sledgy7
James Robinson confirme la première impression laissée avec une enquête au contenu de plus en plus étoffée. Dans l’ombre de Tom King, le scénariste use de traitements similaires avec ses Fireflys. Il développe ces personnages, méchants au plus bas de l’échelle, comme conscients de leur statut, à l’allure désespérée. On retrouve, au coeur de l’enquête, le thème de l’identité, presque attendu de la part de James Robinson. L’allure classique du numéro est très plaisante, de par le scénario, comme le dessin de Stephen Segovia, rappelant son ancienne collaboration avec Leonard Kirk. Plutôt qu’un effet de déjà vu, c’est un effet nostalgique qui s’en empare, au travers d’une histoire inédite. La notion d’enquête remise en avant, la vision primaire de Batman revient sur le devant de la scène, démontrant que ce héros n’a pas besoin d’être continuellement torturé pour convaincre et plaire. James Robinson rappelle que tout ne repose pas sur un personnage principal. Il s’agit d’un traitement de Gotham et son esprit, sa folie. Outre un cliffhanger nous laissant perspicace, Detective Comics répond à toutes nos attentes et au delà.
– Watchful
LES DÉCEPTIONS
Si les précédents numéros étaient intéressants, celui-ci tient plus de la déception qu’autre chose. Le Baron Winters continue à former ses Titans Dark en récupérant les arcanes pendant que Raven se retrouve là au milieu. Le point intéressant reste l’inclusion de Klarion qui est un personnage que j’aime beaucoup, mais pour le reste, le Baron Winters manigance derrière le dos de tout le monde pour se faire son histoire à la Amanda Waller, et les arcanes tentent de s’en sortir les uns les autres. Pour le coup, Marv Wolfman se lance dans quelque chose qui semble peut-être hors sujet pour la série mais qui aurait pu être intéressant dans une série à part sur une équipe en devenir.
– Harley
Beaucoup aimé JLD aussi. Dommage que ça enchaîne aussi vite sur un crossover, ‘font chier :/
C’est dommage, mais si ça se trouve le crossover sera sympathique vu que c’est Tynion qui s’occupera du scénario pour tous le cross.
Coup de cœur également pour JL Dark que ce soit scénario, dessins et team up !!!
J’aurais également donner un coup de pouce à Damage qui en est à son numéro 9 et un annual revenant sur ses origines. C’est pas original ni foufou mais c’est le genre d’ongoing sympathique à suivre.