Après quelques mois d’attentes nous parvient le second tome des Super Sons, le nouveau duo de Rebirth qui convainc (quasiment) tout le monde. Après un excellent premier tome mené par une dynamique des plus rafraîchissantes, le défi est maintenant de parvenir à prolonger la magie et donner au duo des histoires pertinentes et à la hauteur. Pari réussi ?
Le classicisme au service du récit
Le schéma de l’histoire proposée dans ce volume est des plus classique : Jon et Damian vivent leur petite vie, combattent le crime, et se retrouvent propulsés dans une grande aventure. Mais pourquoi faire plus compliqué quand ce schéma fonctionne si bien ? La grande différence par rapport au premier tome, c’est qu’ici, suite à ce dernier, les Super Sons ont le droit de travailler ensemble, ils ont la bénédiction de leurs parents. Bien évidemment, la différence d’éducation des deux héros est mise en avant, que ce soit par leur caractère ou la surveillance portée par Superman et Lois, bien plus rapprochée que celle de Batman. C’est notamment l’objet du dernier numéro proposé, qui voit le World’s Finest récompenser les Super Sons en leur octroyant leur propre base, signe de leur confiance, symbole d’un accomplissement, d’une nouvelle étape dans leur parcours.
De la création d’un nouveau duo vient une certaine difficulté : quid des ennemis ? Dans le premier tome, Peter Tomasi avait l’intelligence de rebondir sur un événement s’étant déroulé pendant les New 52 pour établir une nouvelle menace au niveau des Super Sons, c’est-à-dire puissante mais insoupçonnée. Ici, l’auteur part d’une page complètement blanche pour établir sa propre création : un vieil homme vivant souhaitant sortir de l’ombre et marquer l’histoire avant de disparaître.
Les Super Sons : Des gens qui s’investissent
Une histoire très terrienne qui envoie finalement nos deux héros dans une autre dimension où ils devront se débrouiller par eux-mêmes, sans figure d’autorité, sans repère. C’est pour eux l’opportunité de défendre leurs couleurs, de créer leur propre héritage et d’inspirer à leur tour. A travers cette simple histoire, on rencontrera les Teen Titans, l’équipe de Damian Wayne dont Jon se voit exclu par ce dernier à cause de son âge. De par la force des choses, Robin se verra contraint d’accepter l’aide de Superboy, qui créera ainsi une certaine dynamique avec l’équipe de jeunes héros. Voir le personnage évoluer au sein d’adolescents fait ainsi réaliser au lecteur tout l’innocence du personnage, visible à travers une simple bouille réjouie après avoir été accepté par ses pairs.
Et oui, comme pour le premier tome, la partie graphique est de très haut niveau, en grande partie grâce au fidèle Jorge Jiménez. On pourra regretter un dernier numéro moins vif et dynamique signé José Luis, mais là où le bas blesse le plus, c’est en plein milieu de l’avant dernier numéro. Carmine Di Giandomenico épaule Jiménez le temps de quelques pages, et bien qu’il soit un bon dessinateur, son style ne s’accorde vraiment pas avec celui de son compère. Regrettable, mais relativement insignifiant finalement. Malgré le classicisme de l’histoire, des moments forts s’en démarquent facilement, que ce soit graphiquement ou textuellement. Tomasi se montre en effet inspiré, que ce soit dans l’humour ou les répliques d’héroïsme qu’on appellera « banal ». Je pense particulièrement à « Les gens bien s’investissent » ou encore « faire de son mieux ».
Cette critique peut finalement se résumer en une phrase : si vous avez aimé le premier tome, vous aimerez celui-ci. Les Super Sons restent fidèles à eux-mêmes et participent à des aventures qui les font grandir, qui développent leur relation si unique et réussie. Ce second tome est donc à nouveau sans prétention, mais c’est justement ce qui fait son charme et range ce titre au rang des meilleurs de Rebirth.
A noter que Urban a eu des soucies avec son imprimeur et que la version sortie est sur papier mat, contraient aux autres publications rebirth. Un nouveau tirage est prévu cette fois sur papier brillant.
Alors moi le rendu mat ne me dérange pas, je trouve même que ca a son charme. Ms je suis l’un des seuls vu les remarques sur Facebook.
Ah je me disais bien que ce n’était pas le papier habituel. Je pense que pour ce genre de récit, le papier brillant est plus adapté parce que c’est dynamique et très coloré, mais ça passe bien quand même.
Ah merci pour l’info !
J’avoue que cela m’a beaucoup titillé durant l’achat ><
Merci j’avais remarqué aussi ce changement de papier, je trouve que ça lui donne un style unique à ce Tome 2 ^^ le plus dure je trouve, c’est de trouver des Tome qui ne sont pas abimé . j’ai de plus en plus de mal . et si vous achetez sur Amazon c’est une catastrophe , ils sont envoyé dans une enveloppe cartonné , du coup dite au revoir au coin du livre, et bonjour les frottements bien marqué sur la couverture matte :'( (pour les Kiosque, la fnac est bon pour l’instant)
Tu soulèves un gros problème de plus en plus fréquent, quand le tome est trop abîmé je fais la gueule et je repart sans.
Je me demandais: quel âge ont Damian et Jon au juste ?
13 ans pour Damian et 10 ans pour Jon il me semble :)
Merci ^^
Acheté durant le batman day et je ne suis pas déçue !
J’adore toujours autant le travail de Tomasi et Jiménez! Ils font un très bon duo :)