Suite à une apparition de l’éditeur au Hellfest puis la parution d’un premier tome peu engageant, Urban Comics a rapidement enchaîné avec la publication du deuxième tome de l’event Batman Metal. Nous retrouvons dans ce tome la suite de l’histoire sur un numéro, mais surtout la pléiade de one-shots dédiés aux Dark Knights, ces entités sombres, ces Batman du Dark Multiverse, les sbires de Barbatos. Mais la question qui se pose est assez simple, que valent ces origines stories ? Qui sont ces grands vilains ?
La Tour de Babel version Dark Multiverse
Ce qui transpire majoritairement de ce tome est une ambiance de répétition assez lourde. Malheureusement l’enchaînement de tous les one-shots dédiés aux Dark Knights laisse une impression indigeste. Les constructions des numéros restent assez identiques, et nous avons donc les différentes itérations de Bruce/Bryce Wayne voué-e-s à devenir des Dark Knights. Bien entendu certains sont intéressants voire touchant comme le Drawnbreaker qui puise sa force dans les ténèbres et non pas la lumière, l’Impitoyable (Merciless) qui résulte pas vraiment d’une vengeance absurde mais d’une histoire logique et touchante. D’autres histoires sont bien plus décevante comme par exemple le Batman qui rit qui, malgré un esthétique complètement démente et une histoire qui pourrait être intéressante, reste malgré tout vide et tombe dans la facilité.
A côté de tout ça, et malgré les auteurs divers rencontrés au fil du tome, il s’en dégage comme un déjà-vu du récit La Tour de Babel. Batman a toujours un coup d’avance sur les personnages emblématiques et s’il reste assez soft dans le récit de Mark Waid, il va jusqu’au bout dans ces one-shots pour se débarrasser définitivement de ses ennemis. Du coup, si vous n’êtes pas friands de ce Batman qui sait toujours tout à l’avance, le Batman qui est traité comme le serait un Dieu, passez votre chemin pour éviter l’overdose.
Une inégalité de récit totale
Malgré tout, en dehors de ces one-shots, on retrouve la suite de Dark Knights : Metal pour un numéro toujours aussi lourd malgré des bonnes intentions toujours présentes. Et là où c’est impressionnant, c’est lorsqu’on lit ce numéro, les one-shots Dark Knights et Batman : Lost. Ce numéro qui rend un hommage à toutes les histoires emblématiques de Batman. Ce récit est d’une justesse folle, on retrouve par exemple Detective Comics #27, la première enquête de Batman. L’hommage au personnage mais aussi au récit de Grant Morrison et à sa continuité est bien présente et les lecteurs de longue date seront ravis de trouver ces éléments mieux développés que dans la mini-série principale. Par contre les nouveaux lecteurs pourraient bien avoir du mal à avoir la même lecture.
Ce tome reste toujours dans la lignée de son prédécesseur, pourtant, il nous livre de jolies surprises par ci et par là. C’est sûr que c’est original, c’est assez fun de voir ce que pourrait donner des méchants Batmen venus du Dark Multiverse, mais dans la pratique, c’est un peu trop lourd. Aller, plus qu’un tome…
Whoauh ! C’était rapide la suite ! Bon boulot pour la rapidité de la review des 2 tomes.
Sinon par « – Des personnages trop fades ou grossiers » tu parle des Dark Knights ou des persos de DCU présent dans ce tome ?
Des Dark Knights en général