Cette semaine, peu de lectures nous ont marqué. Comme d’habitude, The Man of Steel de Brian Bendis finit dans les déceptions. Par contre Harley Quinn semble s’orienter vers un ton un peu moins niais que d’ordinaire, il s’agira donc d’une affaire à suivre.
Pour le reste, quel est votre bilan de lecture ?
LES COUPS DE CŒUR
HARLEY QUINN #45
Premièrement, n’allez pas croire que ce numéro est une perle, une véritable pépite. Mais pourtant, ces quelques pages ont su attiser ma curiosité. Après le diptyque tout inutile de Christopher Sebela, Sam Humphries nous envoie Harley Quinn sur Apokolips pour qu’elle devienne une Fury. Le pourquoi du comment est vague et douteux, mais cela nous permet une nouvelle aventure assez originale. J’aurais aimé la retrouver au milieu des autres Furies de Granny Goodness, mais on doit pour l’instant de se contenter d’une introduction à sa présence sur Apokolips. Son côté crétin ressort beaucoup moins les situations de Sam Humphries étant moins ridicules que celles des auteurs précédents. Ce n’est donc pas un énorme coup de coeur, mais un petit qui m’inspire un peu d’espoir et d’aventures. – Harley |
NIGHTWING #46
Avec les 2 grosses sorties de la semaine liée au mariage de l’année, c’est toujours avec grande considération qu’il faut lire Nightwing. Le run avait déjà très bien commencé et cet épisode va totalement où presque transformer l’essai. Le presque, les dessins. Exceptées des cases de toutes beautés avec Nightwing dans des positions héroïques badass, c’est clairement en dessous des précédents, j’ai même eu l’impression d’avoir un autre dessinateur et je ne parle pas de l’artiste remplaçant. J’ai repris l’ancien numéro pour vérifier. Ou alors c’est d’avoir lu Batman avant qui a fait que ma rétine a trop regardé le soleil… néanmoins on retrouve le style légèrement rétro qui colle bien à la mentalité de Dick et les acrobaties passent toujours aussi bien. Ajoutés à cela la présence de Batgirl, ses répliques références assez méta et la variant cover de toute beauté par Ben Oliver, et vous avez un très bon comics. Un véritable plaisir de lecture. Un coup de cœur ou … ? – James Edge Grayson |
LES VALEURS SÛRES
GREEN ARROW #42
Il ne s’agit d’un grand comic book, mais ce Green Arrow #42 a pour lui quelque chose d’assez rare finalement, puisqu’il pose un débat social. C’était le héros parfait pour ça et en plus l’équipe créative met bien en scène le combat contre Parasite tout en y ajoutant le problème de la maltraitance de ces « monstres » en prison, ce personnage gagnant alors beaucoup d’humanité à nos yeux. Là où l’auteur réussit son débat, c’est qu’il n’y a pas de réel coupable. Le Parasite a peur et le geôlier, qui est un rôle souvent tourné comme un tortionnaire maléfique qui adore faire souffrir les gens, a également une raison pour expliquer les mauvaises conditions des prisonniers aussi difficiles à enfermer et à entretenir : l’argent. Les prisons sous-financées, les super-vilains maltraités et le héros (et le lecteur) qui prend conscience de ce qu’il se passe après les aventures que l’on a l’habitude de lire, toutes les problématiques sont posées et c’est à nous d’y répondre, mais l’auteur dérape un peu sur la fin avec un dialogue qui rend Ollie condescendant, alors qu’il aurait pu se taire et simplement tenter d’aider financièrement l’établissement. Ça ne gâchera pas vraiment le message pour autant, et j’aime voir ce genre de questionnement. – Sledgy7 |
GREEN LANTERNS #50
Avec ce cinquantième numéro, Dan Jurgens et Mike Perkins prennent la relève du titre qui était jusque là très moyen, mais vous l’aurez compris, un nouvel espoir s’ouvre timidement avec cet arc. L’ambiance spatiale est très réussie par Perkins, qui nous livre des dessins sombres mais qu’ils contrastent bien avec le vert des héros, ce qui marche moins bien pour les scènes sur Terre, du coup. On sera content de retrouver tous les Lanterns connus à l’exception de Hal Jordan (il faudra attendre la fin de son titre éponyme pour comprendre pourquoi), découpés en petits groupes aidant au bon rythme du numéro. Du point de vue du scénario, l’auteur essaie de nous accrocher à plusieurs moments, dont une confrontation avec un antagoniste qui n’a rien de particulier à part sa ressemblance avec Sentry. Par contre, j’ai beaucoup plus été intrigué par les parties où l’anneau semble désobéir à son porteur, surtout dans un moment bien critique, ce qui est quelque chose d’aussi simple que très fort puisqu’il a toujours été fiable et que les Green Lanterns en sont devenus très dépendants. Tout le mystère autour de la défaillance de la Lanterne va donc me pousser à lire la suite, en espérant que le titre tienne le coup contrairement aux runs précédents. – Sledgy7 |
LES DÉCEPTIONS
THE MAN OF STEEL #6 – DERNIER NUMERO
The Man of Steel restera une déception dans sa globalité, même si le numéro de cette semaine, le dernier de cette mini-série, est meilleur que les précédents. On doit surtout ce sursaut à Jason Fabok qui nous livre de très beaux dessins et qui arrive, contrairement à Bendis, à nous faire ressentir une émotion, notamment lors d’une page sans dialogue. Quant à l’auteur, il cherche juste à se débarrasser de tous les alliés de Superman pour pouvoir installer ses propres petites idées à la place, le problème est qu’il galère à trouver des excuses pour les faire partir, d’autant plus que Jon Kent était le meilleur atout du Superverse ces dernières années. La résolution du conflit avec Rogol Zaar est hyper facile, celle avec Jor-El également et je ne parle même pas de ce vieux cliffhanger tout pété, mais votre amour ou votre répulsion envers The Man of Steel se fera beaucoup sur ce choix de laisser Superman seul en enlevant sa famille de l’équation. Ça peut être intéressant compte tenu de l’importance de Lois et Jon pour Clark et que c’est un statu quo assez rare, mais l’auteur a déclaré que cette absence ne durerait même pas un numéro, ce qui fait me poser la question de l’utilité de toute cette aventure. De toute façon, quand on voit le manque de justesse avec lequel Bendis a écrit Superman depuis son arrivée, il n’y aurait pas eu de quoi se réjouir. – Sledgy7 |
Man of Steel a oscillé entre le médiocre et le passable tout le long des 6 numéros, c’est indigne d’un projet aussi mis en avant et ce qui en ressort est extrêmement décevant. Surtout que ce n’est pas une vraie mini-série : c’est clairement intégré dans le run de Bendis, il n’y a ni début ni fin dans ce projet, on termine avec un sixième numéro mais sans avoir le sentiment d’aucune réelle mini-fin, même pas celle d’un chapitre. J’ai rarement vu pareille escroquerie.
Sinon le numéro de Nightwing a-t-il un intérêt pour la relation Barbara/Dick ?
Pour Nightwing t’attend pas à un retour de la romance (je pense), ils se font quelques vannes sur le temps passé ensemble mais sinon ils paraissent plus comme des amis proches.
Je pense pas que DC veuille les remettre ensemble pour le moment.
Pourtant je ne sais plus dans quelle article j’ai vu ça, mais c’est prévu que la romance reprenne entre Nightwing et Batgirl