C for Crossover #35 : World of Warcraft (Jeux Vidéo 22/22 Final)

C for Crossover #35 : World of Warcraft

– Aghnrlghrlghlgghghhhh !
– Un… Un murloc ?!!
– Non mais continuez, c’est vraiment hilarant ! Vous deux, vous dépassez toutes mes espérances !
– La ferme, Kessler !
– Bon, allez, je vous laisse 15 secondes, après, je passe à l’offensive. La plaisanterie a assez duré !
– Blue, un plan ? De préférence, un qui nous permette de pas nous faire tuer !
– Je réfléchis, Joanie !
– 13 secondes !
– Dépêche !
– Laisse-moi le temps de penser !
– 11 secondes !
– Pense plus vite !
– Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec un murlo… À moins que…
– À moins que quoi ?!!
– Jeremy, tu as programmé le virus, c’est toi qui lui as donné une forme de clé USB, mais je ne vois aucun port prévu à cet effet sur la console principale.
* En vérité, ce n’est que par commodité. Il suffit qu’il touche le panneau de commande pour qu’il fasse effet et que je puisse entrer dans le système. *
– Parfait !
*Où est-ce que tu veux en venir ?*
– 4 secondes !
– Change sa forme, en quelque chose de comestible ?
*Pardon ? Genre, un steak ?*
– DO IT !
– Et… 0 ! Je passe à l’attaq…
*Fais, un steak cuit à point, pour la table 4 !*
– Aghnrlghrlghlgghghhhh !
– Lâche cette clé, et reviens ici sale bête ! Je vais te foudroyer sur place !
– Ahhhhhh… Azeroth m’a manqué !


Plusieurs fois abordée dans cette série de chroniques, revenons aujourd’hui sur une des rares entreprises à avoir sa propre convention : Blizzard. Créée en 1991, Sillicon and Synapse commence par offrir aux autres sociétés des services de portage de jeux d’une console à l’autre, avec par exemple Lord of the Rings sur Amiga, puis décide de modifier les statuts de l’entreprise en changeant son nom en Chaos Studios. Afin d’éviter d’être confondu avec la marque Chaos,  le développeur est forcé de se renommer Blizzard Entertainment, et pour frapper un grand coup, la même année, celui-ci sort Warcraft: Orcs & Humans, un jeu de stratégie en temps réel. En plus de la qualité globale du titre, reprenant les mécaniques de Dune II, Warcraft débarque sur le marché sans concurrents –Command and Conquer ne sortira qu’un an plus tard-, et rencontre un succès inespéré, sauvant financièrement Blizzard. Continuant à réaliser des portages, notamment en collaboration avec DC Comics, les équipes remettent le couvert pour une suite à leur jeu phare Warcraft II: Tides of Darkness en 1995, et commencent réellement à faire grossir l’univers d’Azeroth, le déclinant en une gamme de produits divers et variés allant des livres aux jeux de plateau. Alors que l’extension de Warcraft II sort l’année suivante, suivent trois autre succès pour la firme : Diablo, toujours en 1996, StarCraft en 1998, et de nouveau Diablo, mais le numéro deux cette fois, en 2000. Il faudra donc attendre 2002, soit six ans pour qu’un nouveau jeu Warcraft soit commercialisé. Réalisant plus de 50 millions de dollars au fil des années, et toujours joué aujourd’hui,  les cinq campagnes proposées augmentent considérablement le lore de la série (l’histoire d’un univers de fiction ne constituant pas l’intrigue principale d’une œuvre). Comme à l’accoutumée, un DLC vient compléter l’aventure dès l’année suivante, The Frozen Throne, se vendant à plus d’un million de copies, et suivant l’épopée d’Arthas, futur Roi Liche, en plus d’introduire les Draeneïs.

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Concurremment au développement de Warcraft III, explose la mode des MMORPG menée par EverQuest. Blizzard, fort d’un univers riche et de plus en plus étendu, saute sur l’occasion pour proposer son propre projet de rpg multijoueur. Ainsi, en 2004, face au second volet d’EverQuest, se tient World of Warcraft, qui remporte largement le duel, et s’empare au fil du temps d’une bonne partie de la communauté de l’ancien leader. Enfin, dans un premier temps, seulement en Amérique du Nord, Asie et Europe, l’Afrique, l’Amérique latine, et la Russie devant attendre 2008 pour voir le titre arriver chez eux. Proposant plusieurs modes de jeu sous la forme de divers serveurs, PVP (joueur contre joueur), PVE (joueur contre environnement), et le moins utilisé RP (roleplay, où le joueur incarne pleinement son personnage), Word of Warcraft introduit  huit races, avec une quête principale et une zone de départ propre à chacune –à l’exception des trolls et des orcs partageant la même-. Les joueurs sont aussi nécessairement répartis dans deux factions, la Horde (orcs, trolls, morts-vivants, taurens)  et l’Alliance (humains, elfes, nains, gnomes). A l’origine capés à 60, le nombre de niveaux atteignables par le joueur augmente à chaque extension, de nouvelles quêtes, races, et régions, étant ajoutées par la même occasion. Trois années après la sortie du jeu original, en 2007, sort Burning Crusade, permettant d’incarner deux races supplémentaires –Draeneïs/Elfes de sang- et créant une nouvelle arène PvP ainsi que la région de l’Outreterre, suivie en 2008 de Wrath of the Lich King, laissant la possibilité au joueur d’explorer le Norfendre, et de devenir un chevalier de la mort. Tandis que les deux premières extensions reçoivent un très bon accueil critique, les deux suivantes auront un peu plus de mal à convaincre. Avec Cataclysm, sorti en 2010, certains fans ayant déjà progressé jusqu’au niveau 80 se sentent un peu délaissés lorsqu’il est annoncé que seulement cinq niveaux en plus seraient déblocables. S’ajoute à cela que le deux nouvelles races introduites, worgens et gobelins, arrivent moins à convaincre, et en dépit d’une refonte totale de la carte, l’attention de Blizzard est largement plus portée sur les niveaux inférieurs à soixante, qui bénéficient de nouvelles quêtes. Mais c’est surtout avec Mists of Pandaria, la région kung fu panda d’Azeroth -parce que oui, c’est exactement ça- que le développeur prendra un certain coup dans les gencives. En effet, alors que le nombre d’abonnés était jusque là stabilisé à 12 millions, en 2012, année de lancement de l’extension, les joueurs présents sur le jeu diminueront de plus de quatre millions. Pourtant, chose étonnante, même si certains sont rebutés par l’univers asiatique de cette nouvelle aventure, cette dernière a pour elle pas mal de qualités. Le problème, est que le développeur a mal géré sa communication. En effet, alors que les joueurs haut-niveau l’avaient déjà mauvaise, les trailers ne semblaient mettre en avant que la nouvelle race jouable, et surtout, les combats de mascottes. Rien de rassurant pour eux en somme. Blizzard est donc forcé de réagir, et revient donc avec Warlords of Draenor en 2014 pour corriger le tir, entraînant les aventuriers dans un voyage à travers le temps. La bande-annonce est dingue, tout le monde est hypé, mais les choses vont rapidement se corser. Alors que la presse spécialisée accorde de bonnes notes, il n’en va pas de même du côté des joueurs. Comment l’expliquer ? Avec les contraintes du marché, les journalistes ne disposent que d’un temps limité pour tester un jeu. De ce fait, à ce titre, les débuts de l’extension sont vraiment de bonne facture, mais sur la durée, cette qualité ne perdure pas. Ainsi, alors que le nombre d’abonnements avait remonté, certains recommencent à délaisser le jeu. Il faudra donc attendre Legion, sorti deux ans plus tard, et permettant d’incarner un chasseur de démons, disciple d’Illidan, boss final de Burning Crusade, pour que Blizzard fasse à nouveau l’unanimité et termine sa traversée du désert. Le 14 août 2018, sort Battle for Azeroth, avec laquelle l’éditeur entend bien revenir au fondamentaux : l’opposition entre la Horde et l’Alliance. L’introduction du système de races alliées, demandant aux joueurs de conclure des pactes avec elles avant de pouvoir les incarner, est assez solide pour offrir des heures de contenu, et il faudra maintenant attendre pour savoir si BfA a tenu toutes ses promesses. En effet, une partie de l’extension, non disponible dès la sortie, se dévoilera par la suite comme par exemple le raid Uldir, disponible le 5 septembre. Depuis, l’univers de Warcraft a été adapté en tout ce qui pouvait l’être, allant des comics aux porte clés, en passant par le cinéma et les jeux de cartes, dont Hearthstone, ayant remporté un succès retentissant.

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– Mais tu vas crever, oui ?
– Comment cette chose peut être aussi agile ? Elle esquive tous les éclairs depuis tout à l’heure !
– En tout cas, Joanie, Kessler ne se soucie plus de nous et il n’est toujours pas en possession du virus !
– Oui, mais nous non plus. Le murloc ne lâchera pas son steak comme ça.
– Mais j’espère bien !
– Pardon ?
– Tu es prête à faire la chose la plus stupide de ta vie ?
– Me remettre avec toi ?
– Très drôle…
*Concentrez-vous !*
– Bref, quel est le plan ?
– Tu étais dans l’équipe de foot féminin à l’université, non ?
– Oui, mais quel rappo… Tu n’es pas sérieux ? Et toi ? Qu’est-ce que tu vas faire ?
– Improviser. Eh Kessler !  Alors, ça veut envahir le monde réel, mais ce n’est pas foutu de terrasser une grenouille ? Pas très glorieux ça !
– Putain, Blue, t’es mort !
– Joanie, maintenant ! Shoot dans le murloc ! Vas-y !
– Aghnrlghrlghlgghghhhh !
– En plein dans le mille !
*J’y suis ! C’est bon !*
– NOOOOOOOOOOOOOOOOON !
– Allez, adios Kessler !
– Je vais te… Arrgghhh !
*Terminé !*
– Blue, il a disparu !
– Il est retourné dans son univers. On l’a fait, on… on a gagné ! ON A GAGNÉ !!! Les mondes défusionnent et les temporalités  de chacun d’entre eux reviennent à la normale. Regarde ce mirroir, c’est Varian, et celui là, c’est Ashbringer !


Maintenant, passons à la partie qui peut facilement rendre dingue, avec ses sept séries. Nous essayerons  donc d’être concis, et surtout clairs pour ceux n’ayant pas la foi de se taper un livre de 2000 pages pour comprendre qui est qui, et surtout de quoi ça parle.

Commençons donc avec la principale, World of Warcraft publiée sous le label Wildstorm, et comptant pas moins de vingt-six numéros. Varian Wrynn, en gros, le héros par excellence de l’Alliance, est  enlevé et emprisonné. Réussissant à s’échapper, il souffre d’amnésie et se retrouve à errer dans la zone de Durotar, territoire de la Horde, où il est trouvé par Rehgar Earthfury, entraineur de gladiateurs à la peau verte. Ce dernier, voyant le jeune homme affronter un crocolisk, est impressionné par sa combativité, décide de lui sauver la vie, de le capturer, et de le faire combattre dans son arène sous le nom de Croc-Bait, ignorant tout de la véritable identité de Varian. Durant le périple jusqu’à Orgrimmar, la capitale, Rehgar le met dans une cage avec une elfe de sang, Valeera, et un elfe de la nuit, Broll, qui le met dans un état de transe afin de lui faire retrouver progressivement ses souvenirs. Au fil des combats que les trois sont forcés de mener, le héros de l’Alliance commence à avoir de plus en plus de flashbacks, tandis qu’ils enchainent les victoires. Remportant le tournoi, Varian reçoit le surnom de Lo’Gosh, soit Le Loup fantôme, et avec Broll, il est emmené à Pitons-du-Tonnerre, capitale des taurens, pour recevoir un rituel de purification. Alors qu’il est plongé dans l’eau sacré, un élemental explose les murs de la caverne, forçant nos héros à l’affronter et à le vaincre pour sauver leur peau. Suite à cela, ils sont emmenés auprès de Hamuul Runetotem, plus ancien druide de la ville, qui, tenant à les remercier, leur remet une plume d’hippogryphe. Broll use de ses pouvoirs, et se sert du présent pour appeler Sharptalon, le propriétaire de la rémige, et l’oiseau vient les libérer, les amenant à Darnassus, capitale des elfes de la nuit, où ils sont invités à la table de Tyrande Whisperwind, haute prêtresse de la Lune. Valeera réussit  elle aussi à les rejoindre, et les trois amis se rendent au Port de Menethil, dans lequel ils se font attaquer, tandis qu’à Hurlevent, un autre Varian débarque, arrogant, dépensier, et détestable, ce qui alerte un peu son fils, Anduin.

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 Alors que le roi nain, Magni Barbe-de-Bronze, vient à la capitale pour réclamer des troupes, le faux Varian refuse de l’aider, et alors qu’il repart bredouille, ou broucouille comme on dit dans la Forêt d’Elwynn, le fils Wrynn lui révèle ses doutes à propos de son paternel. Ses doutes se confirment lorsque Lo’Gosh arrive à la capitale naine, Forge-Fer, où il rencontre le roi. Magni et nos héros discutent, mais son attaqués par un mystérieux étranger qui finit par s’enfuir, reprenant sa forme originale, un dragon noir. Se rendant à Hurlevent bien décidés à en découdre avec l’imposteur, une fois sur place, Katrana Prestor, conseillère royale, ordonne leur arrestation. Varian comprend la supercherie, révèle la véritable identité de la noble, le dragon Onyxia, et un combat s’engage. Le monstre réussit à s’échapper, emportant au passage Anduin, et les deux Varian s’allient afin de le récupérer. Montant une équipe pour arriver à leurs fins, ils apprennent qu’ils sont tous les deux issus du Varian original, ayant été enlevé et séparé par un sort du dragon s’étant  mal déroulé.  Durant le combat, les deux hommes finissent par refusionner suite à un attaque magique lancée par Onyxia. Cette dernière tente d’incinérer le héros de l’Alliance, qui esquive, et lui enfonce sa nouvelle épée, Shalamayne, en plein crane. De retour à Hurlevent, il convie Thrall, chef de la Horde, sur l’ile de Theramore afin de trouver une solution pacifique au conflit qui les oppose.

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Et puis viennent les autres comics. World of Warcraft: Ashbringer, sorti en 2008, compte l’histoire de la création d’AshbringerPorte-Cendres-, une épée qui deviendra légendaire au fil des années, portée à la ceinture par Alexandros Morgaine, avec laquelle le général décimera de nombreuse troupes mortes-vivantes du Roi-Liche, avant d’être trahi et tué par son propre fils. Avec World of Warcraft Special, sorti en 2010, les auteurs trouvent une façon originale de combler certains vides dans l’histoire de la série originale, usant d’un être omniscient comme narrateur, Algalon L’Observateur, un boss secret  d’Ulduar. Dans World of Warcraft : Bloodsworn, sorti en 2013, après le Cataclysm, Garrosh décide de réunir les meilleurs guerriers de la Horde afin de lutter contre la nouvelle menace et protéger le territoire. Ainsi, plusieurs héros se rassembleront, issus de toutes les races de la coalition créée par les orcs. La même année est aussi marquée par un autre comics, toujours publié par DC, World of Warcraft: Dark Riders. Les Dark Riders, d’anciens marchant plus ou moins criminels, dérobent un artefact en quête duquel se met un mage. Malheureusement pour lui, il apprend que son fils est accusé de meurtre et va être condamné à mort. Il sera rejoint dans sa quête par un prêtre, enquêtant sur un mystérieux culte des loups, et un worgen –un loup-garou-. Mais avant ce comics, les lycanthropes  avaient déjà eu droit à leur propre aventure papier avec World of Warcraft: Curse of the Worgen, en 2011. À Gilneas, un des sept royaumes humains, une série de meurtres brutaux survient. Un détective est envoyé sur place pour comprendre la situation, et autant dire qu’il n’est pas au bout de ses peines. Enfin, en 2012, est publié World of Warcraft: Pearl of Pandaria, mettant en scène Li Li, jeune étudiante pandaren, dont le rêve est de quitter le dos de la tortue géante où elle vit pour découvrir le monde. Aujourd’hui, Blizzard semble plus décidée à privilégier un autre éditeur que DC, Dark Horse Comics, comme en témoigne les récents comics Overwatch.

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*Vous avez réussi. Je… Je ne pensais pas que nous y arriverions. Billy vous félicite aussi ! *
– Il a osé douter de nous, c’est presque vexant tu ne penses pas, Joanie ?
– C’est vrai que je me sens un tantinet offensée !
*À la surface, les bugs ont cessé, XANA est vaincu. Tout est de nouveau stable.*
– Parfai… Woaw, Le décor vient de changer !
*Vous êtes au cœur du réseau. Tous les univers viennent de se séparer, et de repartir dans leur coin. Ici, vous êtes seuls. *
– Et pour ce coffre qui vient d’apparaitre ?
*Votre porte de sortie à tous les deux. Touchez-le est vous serez de retour parmi nous. Je coupe la communication, on se retrouve de l’autre côté. Jeremy, terminé.*
– Alors nous y voilà, la fin du voyage.
– Il semblerait, Blue. Encore une fois, dès que je me retrouve avec toi, je manque d’y passer…
– Il est un peu tard pour me le reprocher, tu ne crois pas ? Tu as toujours su dans quoi tu t’engageais. 
– Tu ne comprends vraiment rien à rien…
– De quoi ?
– Je n’ai pas peur de vivre de grandes aventures aussi dangereuses soient-elles, je veux juste y être conviée. Regarde, cette fois-ci, je n’ai appris qu’à la toute fin, presque par hasard, où vous étiez. Sans l’appel de Jeremy, vous étiez finis !
– Mais, nous n’étions plus ensemble, je n’allais pas t’appeler !
– Arrête un peu, Blue, sans parler de ton problème d’égo, c’était pareil avant ! Tu disparaissais pendant des mois avec Billy pour voyager dans l’univers, et j’attendais… J’attendais, parfois sans avoir de nouvelles, jusqu’à ce que vous vous décidiez enfin à rentrer. 
– Merde… 
– Je ne suis pas un petit être fragile, ni une potiche, il faudrait que tu le comprennes ! Mais bon, ce qui est fait est fait, à toi de voir maintenant ce que tu décides. La balle est dans ton camp.
– Et si je me posais quelques temps ?
– Te poser ?
– Une vie rangée pendant un moment. Toi, moi, Billy. Le gamin doit aussi aller à l’école, se faire des amis, avoir une vie normale.
– Toi ? Nous ? Une vie normale.
– Pourquoi pas ? Je me trouverais un travail, nous disparaîtrions des radars quelques temps.
– Tu ferais ça ? Et l’univers ?

– L’univers peut bien attendre un petit peu.
– Nous avons vendu la maison.
– Si j’ai bien calculé, Jeremy va lancer un retour vers le passé qui nous ramènera juste avant que les choses dégénèrent avec XANA, sauf que ce dernier aura déjà été exterminé. Seuls nous, pourrons nous souvenir de ce qu’il s’est passé.
– Et ?
– À cette époque, nous étions toujours ensemble, donc nous aurons encore la maison. Nous n’aurons qu’à la vendre et partir nous installer où nous le souhaitons. Peut être même sur une autre Terre si cela nous en dit. Alors, on réessaye ?
– Et c’est reparti pour gagner une nouvelle fois la palme du couple le plus dysfonctionnel de l’année ! Yeahhh !
– Il faut toujours que tu exagères…
– En fait non, on a vraiment gagné cette coupe lors de nos vacances sur Omicron Persei 8, et le niveau était élevé, crois-moi.
– Putain… Enfin bref, inutile de ressasser le passé !  Si j’ai bien compris, il suffit de poser sa main sur ce coffre pour remonter à la surface. Ensemble ?

– J’espérais que tu dises ça.
– Non, je rigole, preums !
– Crétin !


Le mot de la fin : Vingt-deux chroniques, mais qu’est-ce qu’il m’a pris…. Un mois à faire du 8h-17h non stop entre le travail de recherche, le test du jeu, la lecture des comics, et la rédaction de la chronique. Je croyais ne plus en voir le bout, mais j’ai tenu, et je ne remercierai jamais assez Watchful, Sledgy7, et Claygan de m’avoir épaulé, et aidé à porter cet event, que ce soit par leurs tests ou leurs dossiers. Au travers de cette série, j’ai tenu à vous partager et vous faire découvrir une autre de mes passions, et pour ceux ayant pris la peine de lire au moins une chronique, même en diagonale, j’espère qu’elle vous aura permis d’en apprendre un peu plus sur cet art, qui peine à être reconnu comme tel par une certaine intelligentsia. Maintenant, après vous avoir accompagné pendant l’intégralité de ces vacances d’été, il est temps pour nous de nous quitter. Merci à tous, ce fut un plaisir de partager cette expérience avec vous, et comme disait un grand homme qui a contribué à me transmettre cette passion : « Faites pas les fous, faites pas les folles, prenez soin de vous, et surtout, prenez bien soin du Rock N Roll ! »

 

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3 Commentaires
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urbanvspanini10
urbanvspanini10
5 années il y a

Eh bien bravo, effectivement ça devait être un sacré boulot, GG, félicitations pour toutes ces chroniques qui permette d’apprendre quelque trucs en plus pour le fan que je suis de certains de ces jeux.

Par curiosité tu a joué à certains de ces jeux ?

Mocassin
Éditeur
5 années il y a

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