Uncharted doit être l’une des plus grosses licences Sony. Il faut dire que leurs studios ont tout de même livré une licence qui a su trébucher avec son premier volet et se relever avec un second qui surpris un grand nombre de joueurs. C’est créer la surprise, mais surtout, créer des situations explosives. Et des explosions, ce n’est pas ce qui va manquer à cette mini-série Uncharted scénarisée par Joshua Williamson, qui s’occupait du titre Rebirth : The Flash.
Numéros promotionnels payants
Une équipe créative de choc avec la personne de Joshua Williamson au stylo et Sergio Sandoval aux pinceaux. Nathan Drake se retrouvera, deux fois n’est pas coutume, à chercher un trésor, tout en se mettant dans de sales draps. Une histoire d’aventure qui fera voyager nos protagonistes comme dans les deux premiers volets de la licence vidéo-ludique. En effet, cette mini-série était un titre promotionnel, fier du succès de la licence et soutenait la sortie de Uncharted 3 : L’illusion de Drake. Vous pourrez y retrouver son background habituel, Chloé et Victor, conçus pour tenter d’associer la licence à la représentation de toute une génération en mettant en avant celui de Nathan.
C’est une aventure sans surprise qui vous attend. Joshua Williamson reprend les grands traits qui ont fait le succès de Uncharted 2 et use des mêmes scènes pour éveiller les souvenirs de jeux. Ce qui évoque également les problèmes des faits marquants de Uncharted, n’étant pas une expérience de jeu mais bien des scènes dites « spectaculaires ». Et autant ces scènes pouvaient fonctionner à travers le jeu, autant en comics, l’effet de redite fonctionne, mais de mauvaise façon. Ces scènes reprises ont un effet néfaste sur le comics qui perd le peu d’originalité qu’il avait. N’en résulte en somme qu’une scène d’action finale bien trop grosse pour être crédible.
Action à foison
On ne pourra, sur ce plan, que se rattraper une caractérisation correcte des personnages secondaires. Et seulement les secondaires, puisque Nathan Drake voit son côté blagueur lourd accentué et presque dérangeant. Si vous vous souvenez, Nathan Drake est cet Indiana Jones des temps modernes, aventurier dragueur et à l’humour piquant. Un condensé de clichés mineurs qui vont s’effacer ici pour surgir de temps à autre, un par un et donner comme une série de personnalités incompatibles chez Nathan Drake.
Rien de bien élogieux jusqu’ici, puisque la grosse qualité, l’unique raison d’achat (si vous tenez vraiment à vous procurer le titre) sont les dessins de Sergio Sandoval qui livre un travail appréciable. Ses planches sont colorées, composées de traits souples représentant parfaitement les personnages. L’artiste réussit à retranscrire les ambiances des scènes référencées, rendre les lieux familiers, et créer un dynamisme constant, mais reste assez éloigné du style pour lequel on le connaît aujourd’hui.
Illogique, bas du front, il ne faudra pas vous attendre à être emporté dans une aventure développée, mais plus dans un élan d’action extrême aux quatre coins du monde où l’exploration est expédiée au profit de scènes dignes d’Expendables. Entre des avions dans un volcan en éruption et des chutes de plus dix mètres de haut qui font l’effet d’une marche d’escalier ratée, Uncharted est un titre d’action massif destiné uniquement aux intéressés et fans de la licence.
Autant j’aime Uncharted pour avoir terminé les 4 jeux, autant je ne comprend pas le lien entre Uncharted et DCPlanet…
Créé par des artistes de chez DC Comics, publié chez DC Comics. On va s’occuper de toutes les licences ayant eu recours à DC Comics pour éditer des comics dérivés de jeux vidéos.
On va avoir God of War ??
Wait and See ^^