Pour ceux qui pensaient que Metal n’avait déjà plus aucun effet sur l’univers DC, l’éditeur persiste. Les derniers titres sortent au compte-goutte. Steve Orlando et Ryan Sook s’associent pour présenter une nouvelle équipe très secondaire, comme le reste, issu de l’événement Metal.
The Boring Life of Firebrand
Ce titre assez peu aguicheur présente tout d’abord Firebrand, à travers un profil bref et à la forme peu soignée, très similaire aux fiches mémo du film Suicide Squad. C’est à dire, le nom du personnage mis en évidence avec une fiche mémo des capacités du personnage suivi d’un résumé superficiel de l’histoire du personnage et de son (très) mince portrait. Un personnage si tôt présenté, si tôt oublié, alors qu’il restera présent le long de ce premier numéro.
Tout comme la plupart des titres de la gamme, le scénario enchaîne les éléments scénaristiques sous la forme de pseudo-rebondissements. Aucun effet n’est créé, mais l’absence d’informations concernant ces éléments/personnages fait que nous nous y intéressons pour comprendre le fonctionnement du titre. L’histoire ne relève d’aucune logique. Ses personnages sont vides d’informations et de caractère, mais permettent le maintien d’une interrogation. Ils ne relèvent d’aucun passif dans l’univers DC.
The Unexpected Supreme Sorcerer
Le titre possède certaines particularités. La première est le final du numéro. Il s’ouvre vers un espoir de découvrir le Dark Multiverse, de s’y aventurer réellement. Et ce, au travers de personnages neufs, en danger constant, dont l’exploration pourrait nous en faire découvrir les peurs et le passé au travers des figures inexploitées de l’univers. Derrière une première déception concernant ce numéro envers Steve Orlando, on peut lui accorder le bénéfice du doute pour les prochains numéros.
Le second facteur est le design de cette nouvelle équipe. Penchant entre le mauvais goût d’une conception heroic-fantasy à court d’idée, le leader de l’équipe, Neon, possède un charisme réel derrière ses faux airs de Doctor Strange bon marché. Ryan Sook présente une équipe à première vue classique, mais à laquelle on pourrait bien s’accrocher si celle-ci se trouve développée. A contrario, on a vu Ryan Sook réaliser de bien meilleurs travaux – comme les autres artistes présents sur la gamme – ce qui la fout un peu mal pour qui veut mettre les artistes en avant.
Très loin d’être recommandable, le nouveau titre DC a de la route à faire avant de trouver son lectorat. Firebrand n’était pas le meilleur choix pour réaliser une attache entre l’univers DC, le lecteur et la nouvelle équipe à peine introduite ici. Peut-être le prochain numéro saura-t-il changer la donne et mettre en avant ces personnages farfelus. Mais The Unexpected réalise un faux départ, et réduit grandement ses chances de toucher un possible public.
C’est marrant d’avoir autant de points positifs alors que la review ne cesse de clamer « ne lisez pas ça ?! Pourquoi je lis ça moi déjà ? » …
Courage Watchy, on t’aime !
Je pense que tu remarques bien le contraste complet du numéro. Ca entasse tous les défauts de la gamme, mais il y a quelques détails qui font qu’on a envie d’y croire, tout en se rappelant que l’éditeur a de grandes chances de l’étouffer dans un coin avec le reste du New Age.