Le Coup de Cœur The Snagglepuss Chronicles : Exit Stage Left #5 |
Le Top Nightwing #44 |
Le Flop Cyborg #22 |
Centième semaine de REVO depuis Rebirth. Si nous avons fait du chemin, certains titres eux ne changent pas. Par contre cette semaine, nous avons droit à des numéros spéciaux comme le numéro de teasing DC Nation #0, le Action Comics Special #1 ou encore Harley Quinn: Harley loves Joker (première partie d’un dyptique qui sera traité dans son ensemble).
N’hésitez pas à partager vos coups de coeur, vos déceptions et vos surprises dans les commentaires !
- DC Nation #0
- Action Comics Special #1 (à venir)
BEYOND DC UNIVERSE
BOMBSHELLS UNITED #37
La semaine passée, le twist de fin de numéro apportait un nouvel intérêt pour cette conclusion approchant. Mais malheureusement, le tout est plié en deux/trois pages pour avoir sur tout le reste des accolades et des câlins de réconfort de fin de guerre. C’est clairement dommage d’avoir une fin bâclée de la sorte. Je suis pour l’instant très déçue. C’est vrai que le tout reste très optimiste mais au fond, c’est un peu faible pour ce que j’attendais.
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INJUSTICE 2 #56
Hal: « This is Starro the conqueror? »
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SUICIDE SQUAD : HELL TO PAY #7
Je ne sais plus trop quoi en penser, d’un côté, faire revenir James Craddock en antagoniste est cool -j’aime les perso de troisième zone-, de l’autre, eh bien… Le mec qui tire ses pouvoirs de sa forme animale reste ainsi alors qu’ils sont attaqués par des fantômes, par conséquent, leur couverture est grillée. Waller a un flingue visiblement anti-fantômes. Les lunettes 3D rouges/bleues permettent de voir les spectre. Etrigan fait un caméo juste pour donner des lunettes et n’utilise pas ses pouvoirs. L’action est confuse. En pleine mission consistant à se dissimuler dans la foule, Harley est là seule en tenue bikini dans un parc public. Les dessins sont pas géniaux. L’encreur a foutu du noir partout, même où il ne fallait pas. Par un autre scénariste, le récit aurait pu se trouver au même endroit en trois numéros.
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BATMAN: SINS OF THE FATHER #7
On continue et après avoir eu les investigations sur Lawton de la part de Bruce, c’est le concerné qui nous raconte son histoire. Mais le format ne lui permet pas de le faire en un bloc, donc c’est avec espoir qu’on ait de l’empathie pour Lawton que l’auteur nous laisse en suspens à la fin. Et en réalité, ça marche assez. Je reviens sur un détail remis ici mais déjà abordé dans le précédent, Thomas Wayne qui laisse sortir des « fous » pour récupérer un bien. J’aime cette idée qui montre encore plus l’horreur du personnage. Il ne rend pas juste fous des gens pour obtenir leur bien mais aussi laisse libre des fous pour la même raison. C’est encore plus « sans cœur ». Par contre l’épisode va souffrir d’un défaut qui vient avec l’adaptation d’un jeu à multiple choix, celui de dépeindre un mauvais choix. Dans le jeu déjà voir Bruce s’énerver après avoir confronté un ennemi comme s’il était l’enquêteur, c’est bizarre, mais là avec l’absence de choix qui s’offre à nous, ça nous sort du livre et nous fait nous poser des questions sur la logique du choix. Au moins, dans le jeu l’on peut faire face à nos mauvais choix. Mais l’auteur arrive à créer une empathie sur la jeunesse de Lawton qui remet dans le récit. Curieux de voir comment cela va évoluer entre les deux riches… et je n’ai rien à ajouter sur les dessins que je n’ai déjà dit. Maintenant c’est la marque de la série. Faudrait pas les changer par contre.
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EXIT STAGE LEFT: THE SNAGGLEPUSS CHRONICLES #5
Un nouveau héros se dresse suite aux diverses manipulations et pressions subies. Snagglepuss prend son envol pour se dresser contre la politique, contre l’oppression. Ce titre est toujours un grand coup de coeur. Les personnages sont touchants, très réalistes et illustrent bien des mentalités toujours présentes aujourd’hui. C’est une belle critique de ce qui a été, ce qui fait notre société.
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DC UNIVERSE
BATMAN #46
La suite de l’arc avec Booster Gold débarque. Ce dernier fait évader Catwoman d’Arkham dans l’espoir de retrouver une situation normale. Mais tout ne se passe pas comme prévu… Avec ce numéro, King se lâche un peu et l’arc se révèle plus intéressant qu’il n’y paraît. C’est drôle, pas mal écrit et toujours beau. C’est un elseworld où on peut s’attendre à tout, avec un sous-texte plutôt intrigant. C’est un peu mieux que le dernier numéro. En espérant que le prochain soit encore mieux.
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CYBORG #22
Quoi dire ? La série va être annulée et on sait pourquoi. Si Wolfman veut se taper un trip un peu con au Japon, qu’il s’amuse et j’en suis content pour lui. Pour le reste, autant regarder Real Steel avec Hugh Jackman, parce que 1) Hugh Jackman, et que 2) le film n’est pas un chef d’oeuvre, mais n’est pas mauvais non plus, où alors allez mater Pacific Rim. Ce numéro n’est que la fusion des deux. Il est proposé à Cyborg de monter dans des mecha géants et d’affronter d’autres mechas dans une arène. La première planche tente visuellement quelque chose. Il y aussi un vieux maître japonais accompagné d’une sorte de sexbot surement ninja vu comme le tout est parti. Euh… voilà. A dans un mois…
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DEATHSTROKE #31
Bon la suite de l’arc est là et c’est un véritable plaisir. Narrativement c’est solide et Priest commence ici à réellement complexifier l’histoire si bien qu’on est sans problème pris dedans. Les personnages sont bien caractérisés et on appréciera la place laissé à Bruce Wayne. Deathstroke vs. Batman. Oui mais pas aux poings. On a deux personnages qui s’affrontent sur un plan stratégique et c’est clairement réussi. Surtout avec ces dessins très satisfaisants qui sauront plaire à quasiment n’importe qui.
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GREEN ARROW #40
La seconde et dernière partie de cet arc de Green Arrow suit un déroulement très classique, que ce soit dans le dénouement ou dans le développement des personnages avec un miroir de la Justice League et des changements d’opinion faciles. Il n’y avait certes pas la place de faire grand chose de plus, mais on a vraiment droit qu’au strict minimum scénaristiquement, le plus marquant restant la réflexion sur la place de Green Arrow dans un conflit qui n’est pas le sien. Les dessins de Takara sont corrects mais ne sont pas assez efficaces pour que ce numéro dépasse la moyenne.
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GREEN LANTERNS #46
Autant je n’avais pas été convaincu par le début de cet arc, autant la donne est améliorée sur ce numéro. Jessica Cruz doit faire face au traumatisme de son passé qui l’a rendue peureuse comme tout – et dans la représentation qui en est faite, le moment est en effet fort dans sa narration. A côté de ce bel effort, et des conséquences qui y sont amenées, on suit Simon Baz lui aussi en train d’explorer ce curieux univers dans lequel les deux Lanterns sont coincés, et le tout se montre assez divertissant, quoique Seeley en oublie un peu d’utiliser Constatine et le reste de la League pourtant bien présents dans l’histoire. On souffle le chaud et le froid comme toujours avec V Ken Marion. Non pas que le bonhomme dessine mal mais son style est daté et l’étiquette 90’s ne colle pas vraiment au titre et à ce qu’il raconte. Et c’est dommage, car en terme de mise en scène et de cadrage, l’artiste se débrouille assez bien.
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NIGHTWING #44
Beaucoup d’humours, un peu de quatrième mur brisé, bien écrit et bien dessiné, très bonne lecture.. En une phrase ce que ça vaut. Les dialogues sont très bons, la continuité est respectée. Nightwing apparaît comme un homme à l’ancien qui aime le rétro, l’âge qu’il dit pour plaisanter et véritablement le sien. Du coup, le style du dessinateur qui fait penser à du Blueberry ou du Largo Winch donne un côté vieillot qui colle avec l’angle d’écriture sans pour autant négliger la qualité. C’est vraiment bien dessiné, proche d’un Romita mais en mieux. Et je ne parle pas de l’encrage et de la couleur qui claquent bien avec cette ambiance analogique qui contre le côté numérique. Le scénario, malgré les teasers, reste surprenant car pour l’instant il ne parle pas de DarkWeb mais pour le coup, il m’a bien happé. Ce qui peut gêner au premier abord c’est le choix d’un personnage jeune pour ce type de scénario, mais c’est assez bien justifié par les pensées et les dialogues de Dick. Les dialogues sont vraiment bons. Bref un très bon épisode à lire et relire. En plus, cameo de Barbara.
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– Blue a raison, comme toujours ! Bordel, qu’est-ce que j’aime cet homme. Et le pire, c’est qu’il se paye le luxe d’être physiquement sublime. Je sais, je sais Billy, pas la peine de le crier sur tous les toits !
– Mais… Mais j’ai rien dit !
– Pas la peine de te justifier, je comprends.
– Arrête de faire ça !
– N’empêche, 100 semaines, on l’a fait mon grand, on aura tenu jusque là, qui l’aurait cru ?
– Pas moi…
– Attends, quoi ?!! Sale traître !!!
Ta commencé a faire des rivious express quand ? Avant Rebirth ou pas ?
Totalement d’accord avec Arno sur Green Lanterns, quant à Batman, je trouve que l’avis de Bat est globalement bon, même si je le trouve plus enthousiasme que moi là-dessus. Logique : il a aimé le précédent numéro et moi non. Mais on sera d’accord sur le fait que ce numéro remonte l’arc en terme de qualité.
Je suis complètement d’accord pour le Nightwing #44, ça a vraiment été une très bonne lecture, je suis bien emballé pour la suite de ce nouveau run !