Le Coup de Cœur Mother Panic Gotham AD #2 |
Le Top Doom Patrol #11 |
Le Flop Wonder Woman #45 |
On approche à grands pas de la centième semaine, et on réalise le chemin parcouru jusque là. Quel coup de vieux… Enfin, pas pour moi, pour vous, perso, je suis toujours jeune et magnifique !
VERTIGO
IMAGINARY FIENDS #6
Clap de fin pour Imaginary Fiends. La réelle personnalité de Melba Li est exposée au grand jour, ce qui signifie aussi un retour en force de Polly Peachpit dans une relation qui oscille toujours entre la peur, la violence et la tendresse. Malheureusement le tout est un peu décousu, et on ne ressent pas vraiment l’attention d’un dernier numéro. L’intention de l’auteur n’est autre que présenter son duo principal pour faire grandir Melba Li, et le méchant est rapidement expédié, dans une histoire qui pourrait être touchante mais qui n’engendre aucune empathie. Il y a un très grand potentiel pour le duo et la suite de leurs aventures dont Tim Seeley a déjà tracé les grandes lignes. Et je continuerai avec plaisir à les retrouver si le titre revient à nouveau. Je retiendrai aussi les différentes parties artistiques qui divisent le numéro et apporte une petite touche originale dans un récit somme toute banal. Imaginary Fiends est probablement un titre qui gagnerait à être lu d’une traite en format collecté, mais ce dernier numéro est décevant pris en lui-même.
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MOTHERLANDS #4
Le duo mère / fille continue son enquête, et nous avons droit à des parallèles entre le passé et le présent avec une inversion de rôles très intéressante. Si Spurrier est un auteur très surprenant, il est capable du pire (Suicide Squad) et de livrer un récit tout à fait prenant, rythmé et avec des personnages attachants. L’univers de chasseurs de tête dans l’espace et l’univers est une idée qui m’a toujours plu et je retrouve dans ce titre cet esprit que j’aime. C’est en plus hyper coloré, et les planches permettent de donner encore plus de richesse et de puissance au récit. Le tout se lit très bien et le lecteur se laisse porter au fil des états d’âme des personnages, de l’avancé de l’enquête, des manipulations, des surprises. Le cliffhanger est assez simple, mais j’ose penser qu’on aura droit à de nouvelles surprises aux prochains numéros en évitant de tomber dans le pleurnichant familial.
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BEYOND DC UNIVERSE
BOMBSHELLS UNITED #36
Cette quatrième partie oscille entre conclusion, suite et nouveau départ. C’est tout à fait agréable, l’écriture est assez fluide, mais malgré tout, on tourne un peu en rond. On revient quasiment toujours sur les mêmes morales. Et le twist final apporte un peu d’intérêt, mais on est loin des meilleurs arcs déjà délivrés par la série.
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INJUSTICE 2 #55
Hal Jordan se déteste, ce n’est pas nouveau, et quand les Red Lanterns débarquent, la réunion risque très sérieusement de dégénérer. Peu de choses à développer ici. Les dessins sont propres, les bastons bien chorégraphiées, et les personnages bien caractérisés. Ainsi, à part vous dire que ce numéro est un bon numéro, je n’ai que peu à développer à l’exception du fait que le Red Hal crée de nouvelles pistes intrigantes pour la suite.
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SUICIDE SQUAD : HELL TO PAY #6
Eh bien, c’était pas mal… Graphiquement, c’est toujours assez à la ramasse, mais nos héros ont enfin quitté le bateau maudit et le type à la colorisation semble avoir décidé de lâcher son pot de peinture bleue. Parker continue de réunir les Secret Six et revient enfin à l’intrigue présentée dans le premier numéro de la série. Le come-back de Deadshot fait plaisir à voir, et le retour d’Etrigan ainsi que celui du Spectre ajoute une tonalité magique de bon aloi. Pour le reste, il faudra attendre de voir ce que l’auteur a prévu pour la suite, mais la voie suivie ici est la bonne.
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DC UNIVERSE
BATGIRL #22
Eh bien, c’est une petite surprise ! C’est un numéro très satisfaisant, qui lance une petite histoire qui durera au moins sur deux numéros, qu’on a eu cette semaine. Ce n’est pas non plus brillant mais ça se laisse lire et ça se laisse apprécié. Barbara est sympathiquement caractérisée, on est curieux de connaître la suite et les dessins de Minkyu Jung sont très jolis. Alors, c’est assez prévisible, c’est même encore maladroit par moments, mais il serait malhonnête de ne pas dire du bien de ce numéro. Well done.
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BATMAN AND THE SIGNAL #3
La fin de cette histoire reste quand même assez rapide. J’apprécie le caractère de Duke par épisode, qui ne se laisse pas influencer, mais au final, cela reste beaucoup de bruit pour rien. Ce troisième numéro permet d’évoquer une nouvelle fois les événements de Metal, sans pour autant nous apporter un lien solide et intéressant. En fait, Batman & The Signal, c’est juste là pour donner un intérêt inexistant pour le personnage qui officie de jour et lui donner de l’importance dans la Bat-family déjà bien nombreuse. Cette lecture sur fond d’histoire familiale, de méta-humains en pleine Gotham de jour est juste un truc posé là, qui n’apporte rien de bien riche au reste de l’univers.
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BATMAN BEYOND #19
Conclusion d’arc et s’il fallait forcément s’attendre à ce que Terry sorte vainqueur de ce difficile affrontement contre Payback, tout l’intérêt du numéro réside dans ce qui est amené pour Matt. Une action mitigée dans ce semblant de one-shot, mais on imagine que Jurgens a de la suite dans les idées. En l’état, le nouveau Dynamic Duo a un peu de mal à fonctionner pour un premier essai, mais ce qui est intéressant reste de voir comment Bruce Wayne, malgré son âge, continue de répéter les mêmes schémas auprès de ces jeunes garçons en les emmenant bien gré mal gré dans une croisade contre le mal, quitte à mettre la vie de ces derniers en danger. Il y a aura forcément des conséquences, on attend de les voir pour le moment. Graphiquement, Phil Hester continue d’assurer le boulot qu’on lui donne avec le style qu’on lui connaît bien, bien qu’une partie des planches sentent un peu la finition en vitesse.
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DETECTIVE COMICS #979
Il faudra avouer que l’arc en cours, et qui marque le final du run de James Tynion IV, a pris une direction quelque peu surprenante. Le retour de Brother Eye flirte bon avec le Infinite Crisis, et l’on retrouverait même un clin d’oeil à Futures End dans la thématique, somme toute classique. L’auteur pose Ulysses en vilain plus intéressant qu’à ses débuts, et le conflit interne géré avec Tim Drake est plutôt bien mis en scène. En revanche, on pourra regretter ce trop plein d’O.M.A.C. et une fin un poil démesurée, mais c’est la construction du climax qui veut ça. En revanche, on regrette un peu les espagnols Alvarez/Martinez sur le titre, bien que Briones se surpasse sur ce numéro dans la composition de ses planches, inventives à de nombreux niveaux, la colorisation aidant aussi à retranscrire une ambiance qui lorgne vers le futuriste. En somme, un numéro pas désagréable, mais on est en droit d’attendre mieux pour la fin.
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DOOM PATROL #11
Si vous n’avez pas encore entendu parler de la Doom Patrol, ce n’est pas normal. Gerard Way approche de la conclusion de son deuxième arc, et ce numéro est en quelque sorte un climax saisissant. Où les lecteurs s’attendaient à une certaine redite de cette approche méta, Gerard Way parvient à creuser encore la chose sans tomber dans la lourdeur de l’exagération. On glisse sur du Morrison alternatif, qui supprime l’effet de boucle que répète ce dernier. Bien plus fluide que l’événement Milk Wars – dont on pensait en percevoir les conséquences ici – l’univers surprenant de la Doom Patrol ne fait que se développer, s’étendre sans réellement se complexifier. On sent une certaine habitude à intégrer de nouveaux éléments farfelus et suivre une certaine logique qui n’en est pas une. On associe un élément et son contraire pour mieux l’accepter. Et puis donnez donc un Eisner Awards à Nick Derington !
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HAL JORDAN AND THE GREEN LANTERN CORPS #43
Jusque là, le récit est bien moins bête que l’on aurait pu le penser, à vrai dire il n’y a pas vraiment de combat dans ce numéro. À la place, l’auteur propose de développer les motivations des Darkstars en plus de les imposer comme une vraie grosse puissance et les rendant ainsi plus légitimes. Le dilemme qui découle de leurs idéaux est très classique, mais la peine de mort est un débat important et qui ne se terminera jamais, et il est pour l’instant bien utilisé en prime. Par contre, la réaction des Green Lanterns sera sûrement discutable et risque vite de devenir la foire des personnages cosmiques de DC. On pourra toujours se réjouir alors que l’énorme bataille à venir sera bien dessinée puisque Venditti s’entoure toujours bien à ce niveau-là, et ici c’est Rafa Sandoval qui s’y colle et fait bien son travail, sans pour autant nous offrir ce qu’il a fait de mieux. Hal Jordan and the Green Lantern Corps est donc redevenu un bon divertissement avec l’arrivée des Darkstars, mais risque de ne pas marquer les mémoires.
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JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #29
La Justice League of America est une fois de plus en mauvaise posture. Steve Orlando parvient à donner à Chronos une puissance inédite. Cette conclusion fait pâle figure en comparaison à l’arc précédent qui relevait bien plus de la dimension épique. Steve Orlando réussit à tirer profit d’une situation critique. La tension est présente mais la sensation de l’acte héroïque maîtrisé précédemment par le scénariste tombe dans une certaine forme de ridicule. Un ridicule qui fait sens avec la définition de voleur de Chronos, dont le puissance ne dépend que de peu de chose. Ce ridicule se résume à une résolution trop facile. Il faut dire que l’ennemi était bien trop fort pour l’équipe et cette échelle de puissance désorientée faisait qu’on pouvait s’attendre à cette facilité. Le numéro nous fait rapidement oublier ce défaut en présentant une nouvelle facette de l’équipe qui pourrait bien continuer d’évoluer vers une identité perdue de la JLA. C’est encore une fois un numéro plein d’espoirs, pour un titre très lent, mais dont on prend toujours plaisir à lire.
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MERA: QUEEN OF ATLANTIS #3
Le troisième numéro de cette mini-série est plus orienté psychologie qu’action, bien qu’il y en ait une dernière partie intéressante. Les personnages utilisent leur passé pour expliquer comment ils en sont arrivés là. Les moments entre Orm et Mera, la différence entre le monde aquatique et terrestre est très bien utilisée, tout comme les différences de relations entre les habitants des deux mondes. Si le numéro est un peu mou, le tout reste intéressant et les personnages sont bien développés. J’aime le fait qu’Aquaman soit toujours mis en retrait laissant le premier plan à Mera et Orm. Le problème reste quand même une trame assez prévisible. Connaissant les personnages et leur développement actuel, on se doute bien de la suite et c’est dommage. Nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise, mais malheureusement, je n’y compte pas trop.
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MOTHER PANIC: GOTHAM A.D. #2
L’univers de ce nouveau Gotham se construit peu à peu et il est très plaisant de rencontrer des revisites de personnages connus. Si lors de la première phase l’apparition de membres de la Bat-family semblait forcée, ici on retrouve des personnages que j’affectionne dans des situations parfois familières parfois surprenantes. Ce numéro a totalement reboosté mon intérêt pour la série. Bien sûr, quand on connaît la mythologie du DCverse, on peut anticiper certains twists mais le tout suit une bonne logique. Le personnage de Gala (la méchante de la première vague) elle aussi a droit à son petit pimp pour se retrouver chef de projet sordide, enfin, artistique à Arkham. L’écriture de Jody Houser renoue avec les débuts de la série et c’est un grand plaisir. Les planches superbes de Ibrahim Moustafa parviennent à rendre le récit assez sombre.
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RAVEN: DAUGHTER OF DARKNESS #4
Le cliché était très très proche lorsqu’un personnage familier a fait son retour dans cette mini-série. Cependant, le développement reste intéressant et peu grossier. Bien entendu, on s’y attend un peu, mais cela reste correct. La menace se dévoile doucement, et les pièces se mettent en place toujours doucement. Il y a assez peu de grandes révélations marquantes, et pourtant l’intérêt du lecteur est maintenu au fil des pages. En plus, les planches sont plutôt belles ce qui maintient aussi la qualité globale du numéro. On approche de la fin et le tout reste bien mystérieux, il serait temps de l’auteur passe la seconde pour finir son histoire à temps sans rusher le dernier numéro.
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SUICIDE SQUAD #40
Je craignais une catastrophe, et au final, ce n’est pas mauvais du tout. Centrer le récit sur le personnage de Waller est original et permet d’aborder le personnage autrement que par son côté glacial et sans pitié, souvent proche de la caricature selon les scénaristes. Killer Croc réussit à être touchant et le voir pleurer surprend et humanise le personnage d’une belle manière. Bien entendu, tout n’est pas rose non plus, avec certains passages un peu niais, et un méchant qui aurait bien besoin d’injections concentrées de charisme, mais l’ensemble s’avère convaincant, la partie graphique bien que peu folichonne faisant le café. A voir ce que le titre proposera par la suite, néanmoins, ce dernier se détache progressivement de l’ambiance bas du front et blockbusteresque du début pour servir au lecteur une histoire plus proche de ce que l’équipe était à l’origine, faisant un bon point d’entrée au cas où Azzarello reprendrait effectivement le titre.
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TEEN TITANS #19
L’arc se conclue enfin, d’une bonne manière, en dépit d’une méchante un peu faiblarde. Beast Boy est toujours possédé et l’équipe va devoir l’arrêter. La relation entre Raven et Kid Flash prend enfin sens, et les deux arrêtent de jouer au chat et la souris. On regrettera malheureusement que Starfire ne soit, comme depuis le début de la série, qu’une potiche n’apparaissant qu’en arrière plan. Néanmoins, étant habitué, cela n’est pas spécialement choquant. Les combats sont assez bien trouvés et le final se révélera assez satisfaisant. Enfin… Jusqu’à l’annonce de No Justice où il est possible de se demander en quoi Brainiac viendrait les voir eux. Cette équipe avait du potentiel, mais la série dans sa généralité se contentera d’être moyennement bonne.
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THE DEMON: HELL IS EARTH #6
C’est la fin. C’est l’heure du renouveau. Un roi tombe. En voici un nouveau. La famille éclate. D’autres se rapprochent. C’est plutôt très gros, et je cherche l’impact que cela aura pour la suite, voire pour le DCverse, mais je n’y arrive pas. C’est très gros. Le paysage de l’Enfer se retrouve complètement modifié, un personnage de la mythologie disparaît en faisant l’une des probables plus grosses erreurs de sa vie. C’est hyper cool à lire, mais en pensant plus loin, je suis perplexe. Surtout sachant que Etrigan se retrouvera embarqué dans l’event New Justice. Vraiment je ne sais pas. La mini-série était bien en elle-même, une petite aventure bien sympathique, mais de là à donner autant de conséquences possibles à une mini-série qui ne sera pas énormément lue, c’est un sacré coup de poker, sauf si elle est effacée dans le futur.
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THE FLASH #45
Maintenant que Grodd est hors d’état de nuire, l’histoire de Flash peut revenir aux retrouvailles d’Iris et Wally en nous amenant doucement vers cette fameuse Flash War qu’on nous tease depuis plusieurs mois. Ce numéro prend donc la forme d’un épilogue à l’arc précédent tout en faisant la transition avec le prochain et on y retrouve donc tous les personnages de la Flash Family pour nous montrer leur nouvelle direction. La trame principale reste concentrée sur Barry et Iris qui discutent à nouveau de la révélation de sa double identité et du symbole que représente Flash, ce qui donne un dialogue touchant et réconciliant l’un des couples phares de DC Comics. Le récit l’est d’autant plus quand débarque Wally, qui arrive encore une fois à nous émouvoir par son caractère et son lien avec sa tante. La scène où elle se remémore son existence est certes sortie de nulle part et exigerait plus d’explications (comme toute la fin en fait), mais reste très attendrissante pour ceux qui suivent Flash depuis longtemps. Le numéro accueille pour cette fois Christian Duce aux dessins qui apporte un style différent mais rafraîchissant au titre, il arrive en tout cas à bien retranscrire les émotions des personnages. Ce Flash #45 est donc rempli de bons sentiments et replacent bien ses différents protagonistes, excusant cette fin en teasing quelque peu étrange.
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THE HELLBLAZER #21
Très verbeux, mais pour pas grand chose. Au final, le numéro cumule les clichés, entre des méchants en mode “ah grougrou, on est les méchants”, Huntress qui passe son temps à tabasser tout ce qui bouge sans se calmer ni expliquer ses motivations précises, et Constantine qui subit plus l’action qu’il n’en est acteur, le résultat n’est pas des plus folichons. Même graphiquement Fabbri ne pond pas un taff d’une grande qualité. Du coup, plus qu’à attendre le retour du britannique chez Vertigo, en espérant que cela relance le titre.
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THE SILENCER #4
Nouvel arc qui va se passer sur deux timelines qui vont nous montrer ce qui a engendré les problèmes dans lesquels se trouve notre héroïne. Entre sa vie de tueuse et sa vie normale, les auteurs jonglent plutôt bien. J’apprécie tout particulièrement les moments normaux qui entrecoupent l’action avec de bonnes répliques donnant la part belle à Blake. Mais la partie surprenante ce sont les dessins. Je ne connaissais pas ce dessinateur mais ce n’est pas du Romita. Du coup, pour ceux qui ont du mal avec Romita, vous serez comblés. De plus, si vous aimez le style de Greg Capullo, et bien vous aimerez. Pour moi, ce fut une agréable surprise. J’aime beaucoup ce style graphique. Bizarrement, Honor paraît moins typée et plus féminine. Ce qui m’a posé problème au début. Mais je m’y suis fait. J’aimais déjà l’histoire mais là j’aime encore plus avec le dessin.
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THE TERRIFICS #3
Les Terrifics se retrouvent coincés ensemble. Et c’est dans une association entre les Quatre Fanstiques et les Defenders que le titre va évoluer. Ce troisième numéro bénéficie de petites idées et moments amusants. Lemire creuse légèrement le personnage de Metamorpho, mais continue à se restreindre dans une sorte de modèle de comics grand public dont il ne peut vraiment sortir. Le scénariste pourrait tirer bien plus parti de l’équipe. Les personnages sont fidèles à eux même, ce qui est déjà un atout pour le titre. Ceci dit, l’intrigue reste très floue. On ne sait toujours pas quels enjeux seront lancés dans le numéro suivant, et on peut craindre tout un arc dans cette situation de départ. Le numéro ne fait pas que brasser du vent et présente des pistes, les envies des personnages. L’équipe paraîtra attachante pour tout intéressé de certains membres. Concernant le départ de Ivan Reis, Joe Bennett tente de le remplacer et se perd un peu dans les styles adoptés. Les premières pages rappellent Guillem March, et tend de plus en plus à ressembler à du Ivan Reis alors que la colorisation présente de nouvelles teintes plus classiques pour le titre. Joe Bennett aurait mieux fait de faire du Joe Bennett et affirmer son arrivé, même si courte, pour la série. Loin d’être mauvais, The Terrifics peine à trouver sa route et devrait sortir des rangs du titre de comics lambda.
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TITANS ANNUAL #2
Comment dire. Surprise! Je n’avais pas vu sa sollicitation et il s’agit de la fin de l’arc en cours avant tout le grand chambardement. Le pouvoir de l’amitié et des excuses auront raison de l’esprit le plus puissant de l’univers. Pas que c’est mauvais mais à trop pousser, la résolution en devient bête. Et parce qu’ils sauvent le monde une fois, je ne fais pas les comptes mais je parle de cette fois-ci, les Titans justifient qu’ils ont raison d’être ensemble en oubliant qu’une montre cassée donne la bonne heure deux fois par jours. Bref, c’est pas terrible et s’éternise un peu. Volonté de clôturer avant la suite, c’est dommage. Et en plus, les dessins vont du pas terrible avec quelques beaux visages aux pas bons avec Derenick. Et je n’aime toujours pas ce gars. Je le connais depuis le début des années 2000 et déjà là il remplaçait pour faire vite et gâchait des épisodes (final de Ultimate X Men Retour à l’arme X, pour ceux qui veulent savoir). Bref, le chemin était intéressant mais pas l’arrivée. Vivement cet été.
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TRINITY #22
Alors c’est ainsi que se termine cet arc et par la même occasion le titre Trinity… Dommage. La série a fin son petit bout de chemin, mais ne nous mentons pas, passé le premier arc vraiment réussi, et un second plus joli qu’efficace scénaristiquement, le départ de Manapul a fini d’enterrer le tout. La série avait du potentiel, mais les divers auteurs ont préféré le blockbuster à l’onirisme, et ont profité de l’isolement du titre par rapport à la continuité pour tenter tout et n’importe quoi. Et cette histoire en est un parfait exemple. Une bonne idée de départ, puis un défouloir un peu con, et surtout assez ridicule qui a vu s’enchaîner quelques très bonnes scènes, court-circuitées par des idées d’une stupidité aberrantes digne d’un Transformers comme des chiens robots géants. L’idée d’un Steve Trevor transformé en monstre passe toujours mal et la conclusion à coups de grosses mandales contre un sorcier s’avère trop simpliste pour être appréciée. Néanmoins, le numéro reste plaisant à lire quoique laissant un goût amer en bouche.
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WONDER WOMAN #45
C’est la fin d’une longue construction menée par Robinson que nous propose ce numéro. Au rendez-vous, de la bataille, du Deux Ex Machina, et de la fausse émotion. Et oui, toujours malgré des idées intéressantes, c’est écrit sans aucune subtilité au point que ça en devient risible, que ce soit dans l’utilisation de l’amour de Diana ou des retrouvailles entre Jason et sa mère. Néanmoins, on ne pourra s’empêcher d’apprécier le devenir de Grail, qui utilise ce qu’avait construit Rucka et pourrait s’avérer intéressant si un autre auteur que Robinson se charge de la suite. Fatalement, ce numéro prépare également le terrain pour les plans de Scott Snyder, et plus précisément la Justice League Odyssey, en plus du Panthéon Noir que l’on découvrira dans deux semaines à priori.
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