J’espère que vous admirerez la superbe couverture de Mikel Janin avant d’ouvrir cet ouvrage pour y découvrir son contenu avec justement la première partie du crossover « Le badge » qui trouve sa suite et conclusion dans le Justice League Rebirth #11 de ce mois. Et si vous attendez nos avis pour vous procurer les ouvrages, je vous ai mis la couverte en image de l’article. Il s’agit de la version qu’a envoyée Mikel Janin à DC Comics avant de savoir qu’il s’agissait d’une couverture pour Flash et non Batman. Pour la petite histoire, il s’agit aussi de la Variant Edition européen vu que le fameux Badge est protégé par un droit d’auteur dans nos contrées. D’ailleurs, Urban Comics nous permet d’avoir une version retouchée de la Variant Edition internationale pour une somme toute négligeable de 9,90€ par Jason Fabok. Vous devinerez mon choix. Fini de parler de la couverture, et voyons ce que l’intérieur nous réserve.
Disponible depuis le 6 avril et toujours pour le prix de 5,90€ ou 9,9€ pour la « collector ». Bonne lecture !
Numéro précédent : Batman Rebirth #10 | La suite dans : Batman Rebirth #12 |
The Badge 1/2 : Batman #21 et The Flash #21
- Scénario :Tom King, Joshua WIlliamson – Dessins : Jason Fabok, Howard Porter – Colorisation: Brad Anderson, Hi-Fie
Premier épisode hommage à l’introduction de Watchmen dans le découpage et dans les décomptes du temps qui rappelle le passage à tabac du Comédien. Une mise en image sublime de Jason Fabok qui nous éblouit à chaque case. Une tension bien menée par l’auteur qui finit sur un cliffhanger qui amène le second épisode. Second épisode qui rappelle un épisode classique de Flash avec enquête. L’auteur met justement en parallèle le point commun entre les deux héros, la police scientifique. Howard Porter, différent de Fabok, nous offre des pages détaillées et très belles rendant hommage à la vitesse de Flash.
Dans les deux épisodes, les décors sont magnifiés. On en prend vraiment plein les yeux. Le suspens est maintenu, on reste en haleine et les deux cliffhangers nous laissent en suspend quant à la conclusion qui je vous rappelle se trouve dans Justice League Rebirth de ce mois d’avril. Et j’écris ces lignes sans avoir lu la fin. Et je peux dire que ces deux premières parties sont sans faute, j’ai hâte de lire la suite.
James Edge Grayson | Note : 10/10 |
Detective Comics #955 et #956
- Scénario : James Tynion IV, Christopher Sebela Dessins : Marcio Takara, Carmen Carnero – Colorisation: Marcelo Maiolo, Javier Mena
Autant évoquer la partie graphique de ce numéro de Detective Comics et dire que Marcio Takara est plutôt à la hauteur de cette “conclusion” avec notamment un Ra’s Al Ghul à l’image de sa grande légende, le tout dans une mise en page toujours intéressante à suivre. Mais le nec plus ultra de Detective Comics est l’importance attachée aux personnages qui prendront ainsi tous la parole dans cet épilogue de League of Shadows. James Tynion IV leur donne tous les moyens d’exister de Cassandra à Clayface. Le scénariste nous tient en haleine jusqu’à la dernière page avec un petit teasing qui devrait s’avérer sympathique même si les plus avides des récits noteront forcément que cette fin un peu rushée n’est pas une conclusion.
Et là, Spoiler. Non, restez. On parle de Spoiler, le personnage de Stephanie Brown. Si la thématique autour de l’héroïsme reste intéressante, Spoiler qui est pourtant au centre du récit ne raconte pas grand chose de nouveau ou de déjà abordé par ailleurs depuis qu’elle en veut à Batman. L’action n’est pas non plus très présente, et il faut dire que Spoiler parle beaucoup, et que la redondance se fait donc sentir. On gardera donc les dessins qui certes classiques font le travail pour un fill-in, et la fin sans doute.
James Edge Grayson | Note : 7,5/10 |
Nightwing #20 et #21
- Scénario : Tim Seeley , Michael McMillian – Dessins : Javier Fernandez, Christian Duce- Colorisation: Chris Sotomayor
Conclusion de Nightwing doit mourir. Et j’avais oublié à quel point l’épisode était beau, et bien. Nightwing hallucine suite à ce que lui a fait Hurt et l’effet artistique choisi pour cette hallucination est du plus bel effet. L’épisode est rempli d’émotion. Entre Damian et Dick, qui nous donnent envie de les voir associés pour le meilleur et le pire en Batman et Robin. Et entre Shawn et Dick mais ça finit par rester en vol, dira-t-on. Surtout lorsqu’on voit ce qu’il se passe dans l’épisode suivant. Mais en ce qui concerne le plan de Hurt, ce n’est pas très clair. Des réponses seront trouvées dans un autre évent mais je tâcherai de vous faire un rappel à ce moment. Mais la lame qui a blessé Dick au front y sera mentionnée.
L’épisode suivant fait intervenir un autre super duo impliquant Nightwing, celui-ci avec Wally West. Duo qu’on attend depuis le retour de ce dernier. Et comme ils partent en virée entre potes, la question du couple Shawn/Dick va se faire ressentir comme étant en stand by… il faut aussi savoir que le scénariste est différent et il se peut qu’il ait écrit en ayant une ligne directrice de l’éditeur. On vérifiera ça dans les mois qui suivent. L’histoire est plutôt amusante et remplie d’humour qu’on appréciera après l’épisode plus dur.
Deux épisodes, deux styles graphiques différents. Autant le premier n’est pas une surprise et nous satisfera comme dit plus haut. Le second est plus mainstream et contient plus de défaut sans pour autant être moche. Pour un stand alone, c’est pas mal du tout. J’ai juste du mal avec la page où Flash et Nightwing sont en mouvement en même temps… c’est pas logique.
James Edge Grayson | Note : 8/10 |
All Star Batman #9 et Back-Up
- Scénario : Scott Snyder – Dessins : Jock, Francesco Francavilla – Colorisation: Lee Loughfridge
Tout le travail de Scott Snyder sur All Star Batman est à l’image de ce numéro : le maître des illusions. Il nous fait croire qu’il va se passer quelque chose d’incroyable mais en fait non, avec un bon gros teasing (auquel on ne croit plus) qui tâche en fin d’histoire. Mais j’ai bien l’impression que Scott Snyder ne fait plus illusion, au moins en ces lieux. Batman avait tout prévu, jusqu’à la moindre réplique de son opposant du démon, Ra’s Al Ghul qui a pris trop au sérieux les recherches malthusiennes sur la surpopulation. Alors si la qualité graphique des dessins de Jock est largement au-dessus de la moyenne, avec une patte assez reconnaissable, le récit ne suit pas. Pareil pour Francavilla même si le back-up avec Duke n’aura pas trouvé mon intérêt. Comme toute l’histoire de fin du monde, cela dit. Pas merci monsieur Scott Snyder.
Twelveamz | Note : 4/10 |
« Doit-on encore parler de Scott Snyder? » Sérieux ??
Ouais grave, vous avez pas fini d’en bouffer du Snyder !!
C’est peut-être mal tourné mais c’est juste que c’est le point négatif du mag depuis un moment