L’aventure continue à travers les strings des univers. La mère et la fille continue leur traque pour retrouver le fils, en évoquant le passé. Ce passé nous est livré soit sous forme de dialogue, soit sous forme de flashbacks à travers la ville de T. La mère a un développement somme toute cliché de la star en quête de renouveau de célébrité en utilisant ses propres enfants, mais elle en reste tout de même attachante. Cette bonne vieille femme qui n’est pas si inutile au scénario. L’auteur continue de se faire plaisir en incluant toute sorte de créature, des touches d’humour, un peu de violence. Le tout sur fond de planète et univers différents.

Et si l’auteur parvient à maintenir de l’intérêt chez le lecteur, c’est aussi en grande partie grâce à l’artiste qui livre des planches de très bonne qualité. Le coloriste est aussi de la partie avec des couleurs assez éclatantes qui donnent du punch au scénario. Si ce numéro est un peu de dessous du précédent, je resterai quand même fidèle à cette mini-série.

La fin approche pour la mini-série Imaginary Fiends. Plus on avance plus les mystères ne s’épaississent pas mais l’attachement aux personnages grandit. Tim Seeley délivre des pistes, ou même des éléments clés des diverses histoires au fil des pages, que ce soit lors du combat des IMPs, du côté de Fraidy Cat, de l’agent Crock. Le tout présente un rythme qui se tient bien, qui reste fidèle à l’impression assez forte que m’avait fait le premier numéro. C’est assez sombre, un peu enfantin, mais macabrement. Les IMPs sont des créatures avec leur propre histoire, et celle de Polly est clairement touchante. Même si c’est un être qui se nourrit des peurs, c’est aussi un être capable d’émotion. C’est un tournant assez étonnant, surtout lorsqu’on confronte ses actes avec les révélations de Fraidy Cat pour Melba. Ceci remet leur relation en cause et apporte de la profondeur à l’histoire qui n’est pas juste un être transdimensionnel gourmand.

C’est vrai que les différentes histoires peuvent sembler brouillon, mais je suis très satisfaite par cette mini-série pour l’instant. De là à dire qu’il s’agit d’un bon récit Vertigo, je ne sais pas, il manquerait une touche encore un peu plus sombre. Le final peut s’annoncer très surprenant car le grand méchant se met en distance lui même un peu comme un héros à sa manière.

La guerre entre les personnages hypnotisés ou non continue avec Waylon au milieu. La dynamique entre les divers personnages fonctionne toujours et il s’en dégage un petit côté hommage au folklore dans certains passage, comme les affrontements de comptines, ou tout simplement Enchantress mignonne à souhait dans son costume traditionnel de sorcière, surtout se baladant dans les airs sur un pied de micro au lieu d’un balai.

Maintenant, j’ai un peu plus de mal avec les planches. Parfois la construction est étrange avec des premiers et seconds plans qui ne semblent pas vraiment logiques ou des personnages au faciès un peu bizarre. C’est dommage, mais pas terrible pour autant puisque la lecture n’en est pas tellement impactée et se poursuit tout aussi fluidement.

Holywood, derrière les strass et les paillettes, est un sacré enfer, les derniers mois et les diverses affaires ayant éclatées ces dernières années en sont la preuve. Autant dire que malgré l’émerveillement en salle par des milliers de spectateurs, tout ce qui se trame derrière est loin d’être joyeux. Mais dire ça et le répéter constamment serait enfoncer des portes ouvertes. Pourtant, la série écrite par Cheykin réussit son pari d’apporter un regard cynique et amusant tous les mois sur cette industrie. Très référencé, le numéro sorti cette semaine arrive à convaincre mais repose énormément sur la connaissance télévisuelle du lecteur. On notera par exemple une parodie inattendue de South Park et de son épisode sur le Panda du Harcèlement Sexuel. Aux dessins, le tout reste solide bien qu’une erreur au niveau d’un visage en arrière plan soit visible, un texte écrit sur un mur empiétant comme par magie sur la figure d’une top-model.

Nouvel épisode pour Injustice 2, qui nous dévoile une situation bien délicate pour nos deux équipes antagonistes : il faut oublier la lutte intestine entre les anciens membres de la ligue de justice pour le moment puisque le robot Amazo est en train de semer la pagaille. Les héros sont acculés et Batman lui-même n’est plus en état de combattre. Les deux camps se mettent donc à la recherche d’une solution. Comme toujours, Tom Taylor maîtrise son sujet et nous propose un épisode au rythme soutenu, qui fait la part belle à l’action et parvient à nous tenir en haleine. C’est efficace et l’on ne peut que reconnaître le talent du scénariste. On regrettera cependant le fait que l’on ne nous propose pas vraiment de développement des personnages, en raison d’un manque de place, mais la caractérisation des différents héros est tout de même réussie et on ne se pose pas trop de questions à ce sujet. Les dessins sont réussis et l’on reconnaît une fois de plus que ce titre est l’un des plus intéressants de la gamme digital first.

Voilà, nous y sommes. C’est la fin de l’arc sur la collaboration entre Superman et Booster Gold. Si le numéro est réussi autant d’un point de vue graphique (avec un bon travail de Will Conrad sur les effets) que scénaristique. Mais ce dernier numéro d’Action Comics permet aussi de se rendre compte d’une chose. L’arc Booster Gold, c’était un peu comme une série Netflix. C’est souvent bon, mais à la fin tu te rends compte que c’était vraiment à rallonge, et que l’arc aurait gagné à être plus contenu. Mais malgré tout, cette conclusion est agréable, et même plus. Booster Gold reste intéressant. Et l’émotion de Superman est touchante. Le numéro contient suffisamment d’action, et de sentiments. Et une fois de plus, Action Comics est un bon mélange entre le voyage dans le temps et les affaires de famille – et surtout les conséquences de l’un sur l’autre. Le tout est bien mis en scène par Will Conrad – avec quelques réserves sur le visage de Superman par moment, mais tout le reste est plutôt très sympa. Juste dommage que l’arc soit autant étiré.

Suite et fin du mini-arc sur le Pingouin. Batgirl continue d’enquêter sur l’étrange changement météorologique dont est victime Burnside. C’est un numéro un peu plus convaincant que le précédent. Le gros point fort reste les dessins de Basri. Vraiment jolis, ils permettent de lire le numéro sans être vraiment gêné par l’écriture encore maladroite par moments. Mais pour parler plus généralement de la série, Batgirl reste un titre qui est anecdotique quand il pourrait proposer plus. Il y a parfois un petit côté feel good qui se dégage, mais c’est trop souvent noyé dans l’écriture d’une ville trop caricaturale pour être vraiment crédible. C’est beaucoup trop lisse. Je reste persuadé que cette Barbara Gordon n’est pas faite pour être Batgirl. Pourquoi ne pas revenir à une Oracle, absente depuis des années et proposer autre chose avec Stephanie Brown ou Cassandra Cain dans une Gotham City moins lisse que ne l’est Burnside. Parce que là, ça finit par tourner en rond sans proposer quelque chose malgré les quelques tentatives de réflexions sur le temps qui passe…

Le scénario développé au départ par Jurgens s’étoffe en ramenant plusieurs personnages de la série animée, donnant l’impression au titre de s’éloigner de plus en plus de son allure post-Future Ends et d’aller dans une vraie continuité du DCAU, avec quelques pistes plutot intéressantes à retrouver au fil des planches sur le devenir de certains personnages – et un autre qui reste encore un mystère. D’avoir Phil Hester aux dessins aide aussi à verser dans cette ambiance animée, où l’action reste assez présente visuellement, sans trop se charger. En somme, pour les fans de l’univers, on s’y plait plutot bien, à défaut d’avoir un titre véritablement renversant.

Blue Beetle, c’est vraiment le titre qui ne veut pas mourir. C’est pas faute de lui avoir jeté des parpaings. Ce qui semble enfin, être le dernier souffle du titre se résume à un one-shot d’action idiote, où Jaime se retrouve tout de même à montrer une vidéo YouTube à une intelligence artificielle. Un concept brillant d’originalité, capable de tuer la version zombie de George Orwell. Jaime, comme tout super-héros, va tenter de résoudre un conflit amoureux en plus de sa petite bataille dans le labo et tout ça en moins de trente pages. Si ce n’est pas du talent, je dirais que c’est de la merde, mais ce serait sans doute réducteur.

James Tynion IV profite de ce numéro d’interlude avant son grand final pour se poser et disserter en profondeur sur les conséquences du terrible acte de Batwoman. Au travers d’une longue réunion de bat-famille, présentée comme un procès officieux, l’auteur peint une conversation franchement intéressante, donnant voix à chaque personnage de façon juste. Il remonte aux origines même de son run, de là où tout a commencé, et le sentiment d’arriver vers le bout d’un très long chemin s’accompagne d’un sentiment d’accomplissement fort à la lecture. De plus, de retrouver le duo Martinez/Fernandez est un réel bonheur, le dessin précis et quali’ occupant des double pages où les artistes étalent leur science du découpage, de la disposition des personnages et des cadres pour une lecture fluide et entraînante. On ne le répètera jamais assez, il faut lire Detective Comics, c’est tout.

Ce nouveau numéro n’apporte pas grand chose au déroulement du récit. Une équipe est créée pour aller secourir Hal Jordan, mais elle arrive à peine sur la planète de Zod que le numéro est déjà terminé. Si je suis heureux de voir que d’autres Lanterns sont un peu utilisés, et en premier lieu Guy Gardner, il est décevant de voir que les Gardiens sont toujours aussi exécrables malgré le changement vécu lors de l’arc précédent. Quant au comportement de Kyle dû à l’anneau de Hal, ça peut être amusant une seconde, mais perd vite de son intérêt, surtout si c’est pour lire des punchlines médiocres. Le numéro reste joli, mais l’intérêt de l’histoire reste minime.

L’équipe se reconstruit après les dégâts causés par la Reine des Fables. Un nouveau membre s’y ajoute de la plus modeste des manières, le statut de Lobo est remis en question, et bien d’autres éléments discrets, comme si Steve Orlando cherchait à soulever les nouveaux sujets et préparer les nouvelles évolutions que subira l’équipe après cet arc. Un arc qui tient le chapeau de conclusion d’une ère formatrice et qui signera la formation complète et officielle de l’équipe qui pourra (enfin) prendre son envole et tenir son identité propre. Un arc aux allures de “Tout était prévu” qui joue avec bien des éléments très peu connus de l’univers DC. Le scénariste joue, encore une fois, avec le passif de l’univers, joue avec les références et met en avant des personnages presque plus intéressants sous l’angle qu’il leur fournit ici que le souvenir conservé de tel ou tel personnage.

Toujours est-il que l’engagement de Batman dans la lutte, désormais en cours, reste troublante. Mais l’histoire est prenante et on tient ce Batman rarement (bien) utilisé qui use du dialogue comme arme, un personnage manipulateur, et bigrement malin. Un ensemble très appréciable, malgré quelques ficelles qui restent perceptibles. Peut-être volontairement, d’où cette intention habituelle à vouloir présenter ses quelques idées pour la suite de la série. Chaque effet est réussi. L’histoire impressionne, attire, et possède une large richesse, malgré un rythme un peu trop rapide. Ce numéro spécial regroupe tout ce qui pourrait me plaire au plus au point, en plus de tenir des artistes surprenants issus de productions indépendantes, mais je tiens à placer une petite réserve. Steve Orlando a toujours su présenter son arc, et si les exemples derniers prouvent qu’il est capable de très bonnes choses, l’arc du Microverse a été difficile dans son système narratif cliché, gâchant le gros potentiel de l’univers en lui-même. Alors restons aux aguets, et attendons la suite pour partir, peut-être, dans une certaine euphorie pour ce qui s’annonce être phénoménale.

Le personnage de Mera a enfin droit à son propre titre. Cette héroïne forte, puissante et douce. Cette amazone de l’océan. J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour ce personnage et nous la retrouvons ici dans une situation très délicate. J’aime le fait que l’auteur lie l’histoire à celle d’Aquaman pour ne pas nous sortir une histoire qui vient de nulle part. Mera est coincée sur Terre alors que la guerre civile a éclaté à Atlantis. On retrouve alors un récit qui n’est pas sans faire penser à Wonder Woman avec de la diplomatie et des menaces propres au personnage.

Le développement de Orm est également agréable et ce premier numéro m’a clairement attiré pour lire la suite. J’ai un peu plus de mal avec les planches intérieures qui livre parfois des personnages un peu douteux, mais pour un premier numéro, c’est une réussite.

On retrouve cette semaine Raven qui doit faire front à ses obligations civiles comme être auprès de son amie en période de crise, sans pouvoir user de ses capacités d’empathe, et ses obligations d’héroïne très curieuse face à un personnage mystérieux. Marv Wolfman livre quelques petits éléments pour nous donner envie de continuer sans trop en faire. Il prend son temps mais n’hésite pas à mettre Raven en position délicate. Le personnage n’étant pas une simple héroïne fragile nous montre de quoi elle peut être capable tout en se contenant pour ne pas faire honneur à son père en cédant à des pulsions mortelles.

La famille reste un sujet sensible pour le personnage et ses proches. C’est un côté que j’aime beaucoup. L’entourage du personnage n’est pas là pour faire joli et décorer les pages. Dans la mini-série précédente la tante de Raven avait déjà un rôle important, et il semblerait qu’ici elle soit prête à remettre le couvert. Je reste confiante pour la suite.

Honnêtement, on sent que Rob Williams ne sait plus quoi inventer pour Suicide Squad. Après avoir fait revenir Hack en grande méchante de l’arc en cours, histoire d’implanter le personnage de The Wall dans le futur, il livre une histoire qui ne tient pas debout. Belle Reve est plus que surveillé, elle a accès à tous les fichiers, mais ne voit toujours pas qui l’a tuée. Donc elle reste en mode furie activé et veut s’en prendre à tous pour découvrir la vérité. Franchement, ça peut être un peu joli, mais c’est juste une histoire vide et plate. Et ce n’est pas le prochain numéro qui nous prouvera le contraire à moins d’une grande surprise. Maintenant que tout le monde est sous les décombres de Belle Reve, on peut changer d’équipe créative et d’équipes de personnages ou non pas encore ?

Allez hop hop hop, les Teen Titans se sont fait dégager de leur tour, que va-t’il leur arriver maintenant ? Ce numéro réussit à démontrer un fait qui n’était plus si évident ces dernières années : Il est possible de faire autre chose que de l’humour avec Beast Boy. Ce dernier, toujours hanté par la mort de ses parents décident de s’éloigner du groupe et faire cavalier seul, rencontrant au passage un mystérieux nouveau personnage. De l’autre côté de la ville, l’équipe est occupée tout du long de cette vingtaine de planches à secourir un bus, et bien que cette trame scénaristique soit secondaire, force est de constater qu’elle manque quand même très clairement d’enjeux. En effet, faire les malins en déployant le plein de capacité pour impressionner la galerie est amusant, mais le tout aurait pu être réglé seulement en envoyant Starfire attraper le bus, et puis c’est tout… La partie graphique et notamment la colorisation font toujours le café, rien à redire.

Pour une fois, Andrew Constant livre un scénario assez calme. Malgré un peu d’action, nous avons surtout ici un numéro qui travaille sur la psyché de Jason Blood mais aussi celle d’Etrigan. Bien que l’aspect blagueur d’Etrigan ne m’ait pas vraiment séduit, le travail sur Blood, l’évocation des Demon Knights, et sa manière de se redresser sont assez intéressantes. On ne tombe pas dans l’ennui total, mais sans trop en faire non plus. L’auteur livre le strict minimum avant que la bagarre générale commence. Visuellement c’est beau, narrativement c’est correct. Maintenant, j’aimerais par la suite voir un développement de Lucifer, aux côtés d’Etrigan, mais surtout de Blood pour reprendre le contrôle de l’Enfer d’une manière fine et pas juste du règlement de compte familial. Malheureusement, c’est bien parti pour être une partie de pignes de père en fils.

Le combat des Flash contre Grodd continue cette semaine, même s’il ne s’agit pour l’instant que d’établir une stratégie tout en sauvant les civils. Cependant, si le numéro se lit plutôt bien, notamment grâce aux protagonistes, et que c’est bien dessiné par un Carlos D’Anda qu’on ne voit que trop peu ces derniers temps, ce Flash #41 pose un gros problème. Il est plausible que l’auteur prépare quelque chose lié aux pouvoirs mentaux de Grodd pour expliquer ce qui va suivre, mais Barry est vraiment hors de son personnage. Certes, la perte de sa vitesse peut le chambouler, mais ne peut pas excuser à elle seule son comportement, surtout que Flash n’est clairement pas qu’un homme très rapide. J’espère qu’il y aura une explication dans la suite du récit, mais je doute de Williamson qui a déjà mal écrit Barry par le passé en le rendant moins sympathique. On se réconfortera sur le fait que Wally est plus mis en avant, et à moindre mesure le duo Wally bis/Avery.

Numéro riche, mais assez confus, il est difficile de comprendre où l’auteur veut nous emmener. Utilisant une partie du bestiaire de Constantine, ramenant Nergal sur le devant de la scène, le scénario avance petit à petit et se permet une critique sociale de la jeunesse londonienne assez déconcertante. Le numéro se perd par moment dans un certain trop plein d’expositions, mais captive en dépit d’une partie graphique pas toujours au top, en particulier au niveau des visages. L’écriture est efficace, l’auteur faisant le choix à la fois intrigant et totalement inattendu d’introduire Huntress dans cet arc, un des derniers personnages auquel il était possible de s’attendre. Néanmoins, Seeley semble savoir où il va, et j’ai hâte de lire la suite.

Nous savons que cette série s’inscrit dans l’univers DC et que notre héroïne est confrontée à Talia Al Ghul et Léviathan mais elle n’entre pas dans les détails à parler du reste du DC Universe, à l’image de séries de la concurrence sur Netflix.  Nous connaissons maintenant l’héroïne et nous découvrons son univers. Les auteurs présentent ce monde underground qui rappelle John Wick dans ses meilleurs points. Ici, l’héroïne va tout faire pour nettoyer le bordel et protéger sa vie et sa famille. Quitte à aller négocier avec le grand chef pour mettre un point final. Mais soyons franc aussi bien écrit que ce soit, c’est prévisible.

 L’univers est bien décrit autant par l’image que le texte qui nous présente ce que l’héroïne sait à la sauce film noir.  Je ne pensais pas prendre un tel plaisir à lire cette série. Vous me retrouverez avec plaisir le mois prochain pour continuer à parler de nouveau. Mais je vois mal cette série s’éterniser sur ce thème. Ça ressemble surtout à une mini série. Les dessins ne se présentent plus. Romita.

Bah… C’est parti pour un nouvel arc ? C’est plus précisément la même histoire que poursuit ici James Robinson, et on pourra au moins lui accorder de prévoir sur le long terme avec Darkseid. Au-delà de ça, c’est comme d’habitude, c’est à dire plutôt risible. Le pire, c’est que là où Robinson écrivait plutôt correctement Diana, il en fait ici un personnage qui met ses ennemis dans le coma parce qu’elle est troublée. Et ça passe comme une lettre à la poste, oklm comme disent les jeunes. Mais comme tout est relativement insipide dans ce run, ça ne choque pas le lecteur plus que ça non plus. Les dessins sont par contre toujours au niveau. Bref, ce n’est pas une aberration non plus, mais il y a bien mieux à lire.