Review Express VO – Rebirth Semaine #87

 

Les Coups de Cœur

         Imaginary Fiends #3

Le Top

Doom Patrol #10

Le Flop

Blue Beetle #17

Le froid revient dans nos contrées (enfin la mienne du moins) et nous a permis de passer le week-end au chaud pour faire le plein de lectures qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Et maintenant, il est l’heure de dresser le bilan.

N’hésitez pas à nous livrer votre bilan de lecture à votre tour dans les commentaires !


VERTIGO

IMAGINARY FIENDS #3

review IMAGINARY FIENDS #3

Scénario :Tim Seeley Dessins : Stephen Molnar, Quinton Winter

Les choses se compliquent et l’histoire s’approfondit pour Imaginary Fiends cette semaine. Nous avons droit à plus de précisions sur les IMPs mais également sur l’imaginaire de Melba Li et sur le mystérieux IMP teasé depuis la fin du premier numéro. Nous nous retrouvons avec une histoire dans l’histoire de Melba, la sienne, mais aussi celle de Polly alors que nous avançons aussi sur l’enquête du FBI. Si tout cela peut sembler compliqué, l’écriture de Tim Seeley permet une lecture assez fluide et de s’attacher toujours plus au duo Polly / Melba. On oscille entre entre les moments tendres, les moments tristes et les moments plus agressifs. Cependant, il reste encore bien des mystères à élucider alors que nous avons atteint la moitié de cette mini-série et j’espère qu’on aura réellement une suite.

– Harley Note : 8/10

 BEYOND DC UNIVERSE

BOMBSHELLS UNITED #23

review BOMBSHELLS UNITED #23

Scénario : Marguerite Bennett Dessins :  Sandy Jarrell

Retour cette semaine à Batwoman. Pendant que l’affrontement contre Black Adam bat son plein, elle devra affronter le départ d’un être cher, à nouveau. Et le numéro joue sur les pertes subies par le personnage à travers un fil rouge très touchant. Le final est encore plus touchant sans tomber dans le bouleversant, mais oui, mon coeur de maman a eu mal. Marguerite Bennett sait écrire Batwoman, il n’y a aucun doute là dessus, et même si elle la maltraite et lui fait endurer les pires horreurs, elle le fait en douceur et donne une très belle empathie au lecteur. C’est clairement très agréable comme lecture et comme histoire.

– Harley Note : 7,5/10

 

GOTHAM CITY GARAGE #21

review GOTHAM CITY GARAGE #21

Scénario : Collin Kelly, Jackson Lanzing Dessins : Darick Robertson, Trish Mulvihill

On quitte quelques instants le Garage afin de se concentrer sur Mercy Graves/Catwoman alors que le personnage nous permet d’en savoir plus sur la personnalité complètement tordue de Lex Luthor. Ce dernier devenu tyran est prêt à sacrifier tous ses soldats qui sont des héros / vilains reconditionnés pour anéantir le Garage. Si cela ne promet rien de bon pour la suite, le travail sur Graves est à la fois intéressant et détestable. On retrouve un peu le côté lâche que l’on connait d’ordinaire chez Kara et le côté de l’aventurière. Je suis assez perplexe quant au travail du coup sur ce personnage. Comme si on nous teasait quelque chose de très important alors qu’au final, rien de bien intéressant n’en ressort mis à part la mise en exposition de la faiblesse de Luthor. Honnêtement, j’aurais aimé un numéro bien plus fou pour permettre à Darick Robertson de s’amuser.

– Harley Note : 5/10

 

THE RUFF AND REDDY SHOW #4

review THE RUFF AND REDDY SHOW #4

Scénario : Howard Chaykin Dessins :  Mathew Reynolds

Ruff and Reddy, c’est l’appropriation par Howard Chaykin d’un classique parmi la multitude de cartoons produits. Et le passage de Howard Chaykin c’est aussi remarqué qu’une bétonneuse qui traverse une centre commercial. Le scénariste claque de la critique qu’il a généralisé violemment avec The Divided States of Hysteria. Une critique médiatique qui tend à s’approfondir. Howard Chaykin réussit à rendre son univers de plus en plus solide et rendre ses relations crédibles. On ne peut reprocher que certains éléments. L’humour cinglant ne fontionne pas forcément et ne répondra qu’à un certain type de public. Ce qui n’est pas un réel défaut, contrairement à une mise en page répétitive. Si l’univers fictif possède de bonnes constructions la mise en page est comme déjà réalisée, où Mathew Reynolds doit juste trouver un moyen de rendre lisible l’action à travers des cases définies. Un schéma qui tient la place ou de défi entre les deux artistes ou de chemin tout tracé à la forme que prend le titre. Ces répétitions à travers l’écran, les cases rectangulaires, puis verticales pouvaient plaires. Mais une monotonie se créé et le titre perd en surprise, celles-ci se limitant aux références plus ou moins subtiles apparaissant dans tel numéro. Et ce ne sera pas la première fois que je dis que ce n’est pas parce qu’on place de bonnes références qu’on fait un bon comics. Pour autant, The Ruff and Reddy Show reste une lecture à recommander malgré ces quelques petits défauts.

– Watchful Note : 6/10

 

INJUSTICE 2 #42

review INJUSTICE 2 #42

Scénario : Tom Taylor Dessins : Daniel Sampere, Mike S. Miller

Nouvel épisode pour Injustice 2, qui s’intéresse cette semaine aux bad guys. On a droit à une petite altercation entre Killer Croc et Deadshot, et l’on ira ensuite voir ce qui se passe du côté de Gorilla City, ville visitée par le nouveau Nightwing, Damian Wayne. Comme toujours, on a droit à un numéro fort réussi, qui arrive à mêler humour, tension et action avec brio. Tout peut arriver dans cet univers impitoyable, et l’on peut s’attendre à tout. Le scénariste a su construire une intrigue bien plus fine que ce que nous laisse voir le jeu lui-même, et l’on ne peut qu’apprécier son travail. Certes, l’intrigue principale n’avance pas dans le numéro, mais des pistes nous sont livrées et l’on a hâte de connaître la suite. Ajoutez à cela des dessins d’un qualité tout à fait satisfaisante, et vous avez un titre qui mérite de figurer dans votre bibliothèque numérique. Comme toujours, je ne peux que vous recommander cette lecture.

– Zeppeli

Note : 7/10


                         DC UNIVERSE

ACTION COMICS #996

Review Express VO – Rebirth Semaine #87 13

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Will Conrad

Il y a toujours dans cet arc une symétrie frappante dans le récit. Cette fois, Lois arrive sur la terre ferme (avec Jon pour veiller en douce sur sa mère et découvrir son grand-père Sam Lane) alors que Superman tente de connaître la vérité sur son père Jor-el et Krypton. Dan Jurgens a fini d’expliquer la backstory de Booster Gold et l’action peut reprendre avec notamment la rencontre avec un nouveau personnage familier de Zod. L’arc d’Action Comics poursuit donc sa trame familiale, de transmission et de revanche  (voir numéro précédent). En plus des dessins assez remarquables de Will Conrad et la buddy comedy avec du voyage dans le temps, Action Comics reste solide.

– Twelve

Note : 8/10

BATGIRL #19

review BATGIRL #19

Scénario : Hope Larson Dessins : Chris Wildgoose

Nouveau numéro et c’est toujours pareil… C’est joli mais c’est écrit avec la subtilité d’un bulldozer. Que ceux qui se plaignent d’un manque de subtilité dans l’écriture de Scott Snyder aillent lire quelques numéros de Batgirl. C’est juste fou ce manichéisme invraisemblable, ces tacles mal écrits, ces caractérisations trop lisses. Le propos politique est totalement aux fraises et ça en fait un comics juste mauvais. N’empêche, ça reste joli, ce qui remonte la note..

– The Bat

Note : 3/10

BATMAN BEYOND #16

review BATMAN BEYOND #16

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Phil Hester

Un numéro clairement orienté sur l’action, Batman se mesurant à un Stalker prêt à tout pour ramener le justicier chez lui. Si les motivations explicitent pourquoi le personnage est redevenu un ennemi du Chevalier Noir (par rapport à sa dernière apparition dans le dessin animé), Jurgens nous emmène dans un combat rudement dynamique et franchement haletant, qui se montre très prenant à suivre, au-delà du simple aspect action. L’auteur réussit à rendre cet antagoniste vraiment dangereux, et le style de Phil Hester contribue, comme c’est le cas depuis plusieurs numéros, à ramener une ambiance proche de la série d’animation. Pour qui aime ladite série, ce nouvel arc s’en rapproche, et si le tout ne restera pas dans les mémoires, on est dans la catégorie du “bon divertissement”, sans sous-entendu négatif.

– Arnokikoo

Note : 7/10

BLUE BEETLE #17 – Dernier numéro

review BLUE BEETLE #17

Scénario :  Christopher Sebela Dessins :  Scott Kollins

Un dernier numéro dans la même veine que la série depuis ses débuts : ennuyeux et exaspérant. On aurait pu imaginer la volonté de finir en apothéose, de relever un peu le niveau et montrer de quoi peut être capable le titre, mais on continue à accumuler les clichés les plus ridicules et placer des scènes déjà vues des centaines de fois. Imaginez vous bien que le lecture procure une impression d’incompréhension de l’action (erreur difficilement pardonnable), non pas que l’histoire soit complexe, mais seulement que certaines actions sont si peu logiques qu’il en devient difficile de comprendre comment telle chose à pu se passer, ou telle autre, se mettre en place. Blue Beetle est un personnage possédant un énorme potentiel, et il est bien triste de constater que personne en plus de cinq ans n’a su écrire correctement des aventures du personnages. Quoiqu’il en soit, nous ne pouvons que nous réjouir de l’arrêt de cette série, signant la fin d’un massacre.

– Watchful

Note : 2/10

 

DETECTIVE COMICS #973

review DETECTIVE COMICS #973

Scénario :  James Tynion IV Dessins :  Jesus Merino

Même si ce numéro est présenté comme le final de l’arc en cours, le cliffhanger indique d’autre déroulés à venir immédiatement. Et le final en question propose un changement à priori radical pour l’équipe, et pour l’un de ses membres en particulier. C’est plutôt osé, si les promesses sont tenues, et ces quelques pages se lisent assez bien. La montée de tension vers l’irréversible se ressent, chaque personnage essayant de se rendre utile, mais le mystère de la First Victim commence à s’étaler sur la durée, et il serait temps pour Tynion de ranger cet acte pour mieux faire avancer la suite. Côté dessins, Detective Comics a connu mieux et le trait de Jesus Merino n’est peut-être pas le plus adapté pour ce style d’histoire. On l’a vu plus en forme il y a quelques années, mais l’ensemble n’est pas pour autant vilain.

– Arnokikoo

Note : 7/10

 

DOOM PATROL #10

review DOOM PATROL #10

Scénario : Gerard Way Dessins :  Nick Derington

On savait ce titre déjà fou, complétement barré avec les numéros précédents. On ne peut pas dire de ce numéro que Gerard Way finit en apothéose, ni son titre, ni son arc, mais quel pied ! Sa Doom Patrol est délirante au plus haut point et bouleverse tout autre comic-book méta utilisant ce quatrième mur. Ce titre transcende les lois de l’univers partagé, rend tout cohérent malgré sa folie constante. Doom Patrol pourrait se perdre et nous perdre à tout moment. Mais Gerard Way trouve cet équilibre parfait pour nous faire profiter de ce monde extravagant tout en y instaurant certaines règles. L’illusion est totale, les effets font mouches et cet exécution se limitant au final à un schéma de cause/conséquence n’est pas perçu une seconde tant l’action est continue et entrainante. Le futur de DC Comics est là, espérons que l’éditeur ne fera pas n’importe quoi avec un artiste aussi talentueux. Et quitte à parler d’artiste talentueux, Nick Derington donne du sens au retard pris sur les numéros. L’artiste soigne ses planches, et la volonté de bien faire se fait sentir entre toutes ces couleurs, ces détails et par dessus tout une mise en page excellente. Doom Patrol fait parti de ces comics qui portent haut les valeurs artistiques du genre. On tient assurément ici un futur classique !

– Watchful

Note : 10/10

DOOMSDAY CLOCK #3

review DOOMSDAY CLOCK #3

Scénario : Geoff Johns Dessins : Gary Frank

Nouvel épisode pour cette maxi-série événement qui voit Geoff Johns et Gary Frank s’attaquer à un mythe, j’ai nommé Watchmen, comic-book légendaire signé Alan Moore et Dave Gibbons. Après deux numéros qui servaient d’exposition à l’intrigue, dont on ne sait toujours pas grand chose, l’équipe créative a la lourde tâche d’essayer de captiver ses lecteurs sans passer pour une bande d’hérétiques qui osent profaner l’oeuvre des autres. Est-ce réussi ? Eh bien je peux simplement vous dire que ce n’est pas raté, mais que l’effet n’est pas le même que celui que nous fait la première lecture de l’oeuvre originale. Ceci étant dit, le numéro reste tout à fait intéressant et il est assez plaisant de voir le nouveau Rorschach tenter d’entraîner Batman dans son enquête, et la caractérisation des personnages est plus que réussie (on tient probablement le meilleur Batman de Geoff Johns, mais certains diront que ce n’est pas bien difficile…). On regrettera toutefois que l’écriture soit extrêmement décompressée, ce qui nous donne l’impression que le scénario stagne et que les quelques planches qui nous sont livrées ne fassent pas avancer l’histoire. Mais ne boudons pas notre plaisir, Gary Frank nous livre des pages d’une remarquable finesse et l’on ne peut qu’apprécier le fait qu’il se montre tout à fait respectueux de la façon de faire de Moore et Gibbons. Malgré tout ça, le titre reste polémique et le retour d’un personnage présumé disparu risque de faire hurler les puristes, et je ne peux que reconnaître que ce comic-book reste tout à fait dispensable, même s’il nous fait passer un moment plutôt agréable.

– Zeppeli

Note : 6,5/10

HAL JORDAN AND THE GREEN LANTERN CORPS #37

review HAL JORDAN AND THE GREEN LANTERN CORPS #37

Scénario :Robert Venditti Dessins : Rafa Sandoval

Venditti et Sandoval commencent leur nouvel arc sur Hal Jordan and the Green Lantern Corps qui promet d’être dans la lignée des précédents, c’est à dire très bas du front, mais efficace d’une certaine façon. Ils ouvrent pourtant avec une scène qui pose la nouvelle dynamique du GL Corps avec le retour des Guardians en dirigeants, alors qu’ils souffrent d’une réputation de tyrans que nos héros ne tolèrent plus, il sera donc intéressant de voir les Lanterns dans une position de force dans cette sorte de lutte des classes. Cependant, le centre de ce récit ne fait pas dans la finesse : Kyle et Hal arrivent sur une planète, croisent Zod et s’attaquent directement à lui, ce qui n’est pas très intelligent ni éthique, et c’est le début d’une grosse baston qui s’annonce. Heureusement, ce numéro est très bien dessiné par Sandoval, qui livre un travail à la fois beau, dynamique et bien découpé. C’est simple mais bien mis en scène, ce qui est raisonnable pour le premier numéro d’un arc dont le but est un combat entre une armée et quatre Kryptoniens maléfiques, des adversaires pour le moins prometteurs. Ça vole pas haut, mais c’est fun et j’espère un grand Guy Gardner pour la suite.

– Sledgy7

Note : 6/10

NIGHTWING: THE NEW ORDER #6

review NIGHTWING: THE NEW ORDER #6

Scénario :  Kyle Higgins
Dessins : Trevor McCarthy

Le final tant attendu. Le chemin parcouru était très agréable et nous espérons un final à sa hauteur. Et c’est là que nous allons tomber.

Si Higgins a su décrire un univers intéressant, qu’on aimerait découvrir davantage même, c’est dans son message qu’il va un peu décevoir. Tous les personnages ont choisi un camp et tous on leur avis sur Dick, soit il est le héros de personnages dépeints comme des « méchants » soit l’ennemi pour d’autres dépeints comme les « héros » dont Superman qui fidèle à lui-même n’en veut pas à Dick. Mais le lecteur comme moi va se retrouver perdu. Même si ce sera au narrateur de nous dire noir sur blanc que le personnage est compliqué, l’auteur lui n’aura de cesse de nous bassiner avec Dick criant corps et âme « tu ne sais pas tout! ». Mais je ne veux pas spoiler ou quoi que ce soit ici, j’en conclurai par ceci :

Sachez que dans son écriture l’épisode est correct, avec une mise en image magnifique de McCarthy, mais c’est dans le fond et dans la promesse que cet épisode pêche. Lecture plaisante qui m’a laissé à la fin avec un « c’est tout? Tout ça juste pour ça? ».

– James Edge Grayson Note : 7/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #21

review JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #21

Scénario :  Steve Orlando Dessins : Neil Edwards

L’information a fuité, et pourtant, même si c’était bien difficile de passer à côté ou d’y croire, Promethea est bien présente. Ceci dit, il ne s’agit que d’un cliffhanger. Il est donc impossible de porter tel jugement sur la chose, sinon prendre position pour ou contre l’intégration du personnage. Et sur ce point, DC est une entreprise qui usera, tout comme Marvel, de l’ensemble de ses droits/personnages et qui a vu en son univers partagé un moyen simple et peu coûteux de vendre et utiliser ses droits sur les créations achetées. Ce nouveau numéro présente ce lien entre Killer Frost et Tsaritsa (Queen of Fables) plutôt bien trouvé et procure un rapport aux fables et conte par une dimension merveilleuse. Comme toujours, le tout est comme enfermé dans une sphère rappelant les comics classiques, mais joue sur un aspect original. On se plait à passer de Ray à Caitlyn sur fond de tension quant au destin du monde des mortels. Les dialogues sont au coeur du récit et le servent avec intelligence. On y trouve un équilibre entre informations essentielles et non-essentielles qui ont pourtant un rôle à jouer dans les relations entre les personnages. Steve Orlando évolue avec son titre, et sait parfaitement gérer ici le changement de statut de chaque personnage, les faire progresser ensemble à travers des étapes dans un récit d’aventure fantastiques. De son côté, Neil Edwards manque de fantaisies et de singularité, mais réalise un travail tout à fait satisfaisant. Qu’on soit pour ou contre l’arrivée de Promethea dans l’univers DC, il ne faut pas oublier que le personnage peut n’y faire qu’une courte apparition, et qu’il n’enlève rien au fait que Justice League of America est un titre de qualité. Ceci dit, lisez Promethea.

– Watchful

Note : 7/10

SUICIDE SQUAD #34

review SUICIDE SQUAD #34

Scénario : Si Spurrier Dessins :Fernando Pasarin, Sean Parsons, Blond

Seconde partie de l’histoire à propos d’un personnage qui passe ton temps à hurler son nom que l’on ne retiendra jamais. Pourquoi ? Car il fait partie d’une nouvelle manipulation de la part de Waller. Que ça ne tient pas debout. Que c’est n’importe quoi. Que ça n’apporte rien du tout à la série en général. En gros, deux numéros qui ne servent à rien si ce n’est remplir un vide entre deux histoires plus importantes. Et franchement, c’est pas glorieux du tout. Même le grand vilain pourrait faire hurler de rire.

– Harley Note : 3/10

TEEN TITANS #16

review TEEN TITANS #16

Scénario : Marv Wolfman Dessins : Tom Derenick

Au tour de Starfire d’être sous les projecteurs de Marv Wolfman. Ce numéro présente une menace express pour Starfire faisant écho à son passé et impliquant quelques doutes quant à sa place dans l’équipe. On mélange donc explosion de puissance et doute personnel pour un numéro qui n’a pas réellement d’enjeu si ce n’est faire plaisir à l’auteur en le laissant écrire ce qu’il veut. Ce numéro est très sympathique, rythmé, et les planches de Tom Derenick sont superbes, mais j’en attendais plus. Je trouve que le tout reste assez léger et cela est bien dommage.

– Harley Note : 5/10

 

THE DEMON: HELL IS EARTH #3

review THE DEMON: HELL IS EARTH #3

Scénario : Andrew Constant Dessins : Brad Walker, Andrew Hennessy, Chris Sotomayor

Andrew Constant livre pour ce troisième numéro une explication complète à l’histoire en cours via un personnage venu de l’enfer. La première partie de la mini-série servait d’introduction au duo Etrigan / Jason Blood, ce numéro sert de charnière, et la suite s’annonce comme une plongée en enfer version blockbuster avec équipe de choc pour aller dégommer du papa démoniaque alias Belial. Ce qui est intéressant ici est l’apparition du demi-frère magique alias Merlin ou encore la position délicate de Lucifer. Les notions sont très subtiles et les évocations de personnages ne sont pas anodines dans un DCDream fait des apparitions aux côtés de Batman, et où Etrigan finira aux côtés de Wonder Woman après l’event No Justice. Tout est lié. Mais ce n’est pas pour autant que c’est un blast absolu. Ça se lit bien, c’est beau, mais le tout reste toujours un peu trop gros, et cliché.

– Harley Note : 6/10

 

THE FLASH #39

review THE FLASH #39

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Carmine Di Giandomenico

Williamson commence un nouvel arc sur Flash qui commence à recouper tout ce qu’il a apporté au personnage depuis le début du Rebirth et le tout menant au retour de Gorilla Grodd. Pour ce premier numéro, l’auteur prend son temps en s’occupant surtout de la relation tendue entre Barry et Iris, qui commencent doucement à se réconcilier. Notre héros lui propose de vivre en quelque sorte une journée dans la peau de Flash en lui montrant ce qu’est vraiment son quotidien et ainsi lui expliquer son comportement distant. Depuis ce postulat, Williamson arrive à amener Grodd d’une belle manière, mais accélère d’un coup les événements en faisant apparaître quatre super-vilains en quelques pages seulement, dans un récit déjà bien rempli niveau personnages (et certains dont on avait oublié l’existence, il faut l’avouer). Cependant, difficile de pas être hypé par l’apparition de Grodd en fin de numéro et par cet arc qui a cette sensation de finalité pour toute une partie de l’histoire que l’auteur a écrit sur Flash. Quant aux dessins, Di Giandomenico est de retour, et en forme. Les planches sont jolies, il y a une bonne utilisation d’effets digitaux et les couleurs d’Ivan Plascencia retranscrivent bien les différentes ambiances du récit.

– Sledgy7 Note : 7/10

 

THE HELLBLAZER #18

review THE HELLBLAZER #18

Scénario : Richard Kadrey Dessins : Davide Fabbri

It’s time to leave San Francisco. Nous retrouvons Constantine en mauvaise posture, une nouvelle fois à moitié mort, ce qui est une habitude chez lui. Mais grâce à quelques tours de manipulation et de grande gueule, le voilà qu’il parvient à clore cette histoire de rivalité qui n’avait rien de joyeux. Ce final n’est pas explosif, reste somme tout assez banal sur bien des aspects d’ailleurs. Hormis un langage voulu vulgaire et donc censuré, je ne retrouve toujours pas la verve du personnage et j’ai l’impression qu’il manque quelque chose à chaque numéro.

Maintenant, Tim Seeley revient pour le prochain numéro et j’espère que le niveau remontera un peu plus. Par contre, la référence à Billy Idol est toujours bonne à prendre.

– Harley Note : 5/10

 

THE WILDSTORM #11

review THE WILDSTORM #11

Scénario : Warren Ellis Dessins : Jon Davis-Hunt

Comme toujours, difficile de se retrouver dans le titre The Wild Storm. Et si ce n’était pas suffisant de tenir un livre complet pour réussir à suivre le titre dans le présent, Warren Ellis commence à jouer sur des flashbacks. Outre la masse d’informations à gérer, on ne peut que reconnaître ce talent d’associer un rythme lent au profit d’une esthétique (très) soignée, tout en apportant du contenu à chaque case. The Wild Storm, c’est le comics basique à l’envers. Là où on peut retirer les trois quarts des dialogues, The Wild Storm perdrait de son contenu à chaque bulle. L’histoire et l’univers reste très complexe mais tend à se clarifier par l’habitude prise à rencontrer tout ces personnages, les reconnaître et les situer, se souvenir de quel rôle joue tel personnage et quel lien il entretient avec le reste de l’univers. Loin d’être un point d’entrée simple d’accès, The Wild Storm fera bouillir votre crâne tout en vous bouleversant (comme à chaque numéro) et en vous en mettant plein les yeux. De quoi satisfaire tout passionné de bande-dessinée.

– Watchful Note : 8/10

 

WONDER WOMAN #39

review WONDER WOMAN #39

Scénario : James Robinson Dessins : Emanuela Lupacchino, Carmen Carnero

Maintenant que Robinson a introduit en “douceur” son nouveau personnage et les (maigres) enjeux, il peut se lâcher sur l’action, qui compose majoritairement ce numéro. Les dessins de Lupacchino et Carnero permettent de faire passer un bon moment à ce niveau, mais au delà de ça, les propos de la vilaine sont caricaturaux au possible et inintéressants. Un vilain aussi vite introduit qu’il sera oublié. A côté de cela, on retrouve Darkseid et Grail, qui continuent à mettre en place leur plan de grande ampleur. Rien de très intéressant à l’horizon, si ce n’est que Robinson prend tout de même la peine de faire un lien au titre Superman dans lequel on pouvait voir des luttes de pouvoir sur Apokolips. On sent un léger potentiel de ce côté, mais il semble peu probable que l’auteur s’y attarde réellement.

– Mocassin Note : 4/10

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Harley

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Vittorini
6 années il y a

Concernant New Order, je me demande tout simplement si Higgins ne s’est pas laissé quelques ouvertures pour une éventuelle suite : Quid de Luthor ? Est-ce que son plan a vraiment échoué ? Que s’est-il passé pendant les 5 ans avant la (re)légalisation des méta-humains ?

Mais oui, la fin est très abrupte. Il n’empêche, l’argument ultime de Jake pour convaincre son père était vraiment bien trouvé.

mavhoc
6 années il y a

Je trouve que les reviewers sont très gentils cette semaine !
Harley met 5/10 à un Teen Titans superficiel, sans intérêt, scénaristiquement plat et passant de cliché en cliché, clairement 4$ de gâché avec ce numéro !
De même si Arno a raison, selon moi, dans les qualités de Batman Beyond, ça reste là encore un numéro de remplissage pas foufou du tout, même pour un fan de l’univers.
Twelve me surprend avec sa très gentille note et critique sur Action Comics, un arc qui s’enfonce loin de Oz Effect pour nous donner de la baston morne, une écriture typiquement 90’s et facile et un Superman à la limite du out of characters … Trop sanguin, trop superficiel, trop violent sans passion … Même Booster a du mal à sauver le tout.

Finalement Zepp’ a sûrement raison pour Doomsday Clock même si a trop pensés aux puristes, on en oublierait la qualité même de l’écriture tout le long de ce troisième numéro, dispensable peut être, dans l’absolu, mais quel plaisir dans la lecture !

Twelve
6 années il y a
Répondre à  mavhoc

Thème familial (même si traité en surface) qui m’est cher, dessins pas si mal, et un petit faible pour Booster Gold, ça donne une note sans doute trop élevée par rapport à ce que ça vaut vraiment – donc je conçois largement que tu trouves que je sur-note :)

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