C for Crossover #10 : Django Unchained/Zorro (Tarantino)

– Il faut que je sorte d’ici ! Billy, il faut que je sorte d’ici !!!
– B…Blue, ça… ça va aller ?
– Non ! Quand je commence à me parler à moi-même, c’est très mauvais signe !
– C’est… C’est toi qui a accepté d’être accompagnateur pour ma sortie scolaire au musée, tu te souviens ?
– J’ai rien accepté du tout ! Joanie a mis mon nom sur le papier et a imité ma signature, c’est tout !
– Mais… Mais… Pourtant, c’est un musée, et c’est toi qui m’a dit que c’était bien d’y aller de temps en temps pour se cultiver…
– Billy, c’est le musée du tabouret bordel, tu crois vraiment qu’on en a quelque chose à foutre ?
– Euh…
– Monsieur Blue, Billy, un peu de silence s’il vous plait ! Les enfants, nous arrivons maintenant à une œuvre incroyable, un tabouret à cinq pieds, unique en son genre !
– Ok, lui je me le fais ! Agitateur d’intestins activé !
– Stop ! Arrête ! Tu peux pas faire ça !
– D’accord, mais dans ce cas, on se tire d’ici, et SURTOUT, pas un mot à Joanie !
– Où… Où est-ce qu’on va ? Voir un film ? Manger une glace ? Un laser game ?
– En fait, t’as pas du tout envie de rester non plus…
– Eh bien, pas… pas vraiment…
– Parfait ! Professeur Summers ?
– Oui, Monsieur Blue ?
– Billy doit aller aux toilettes, est-ce que je peux…
– Faites donc, faites donc, mais revenez vite, vous allez rater la partie sur le Tabouret de l’infinité !
– Je n’y manquerai pas ! Mais comment un mec aussi naze peut avoir des femmes comme Jean et Emma, ça me dépasse…
– Bon… Du… Du coup, on va où ?
– Le Far West, ça te dit ?  Deux héros solitaires en action, mais se battant cette fois côte à côte ! Portal Gun activé !

Eh oui, pour cette reprise, ce n’est pas un, mais deux héros qu’il convient de présenter. Ainsi, appliquons les règles de la bienséance et présentons d’abord l’invité.

Zorro est arrivé, le grand Zorro, avec son ch’val et son grand chapeau !

Zorro, c’est un peu l’ancien poids lourd de l’industrie rédactionnelle. Une figure de l’Ouest qui du haut de sa centaine de nouvelles, dont la majorité de la plume de son créateur, et de sa cinquantaine d’itérations cinématographiques, a su marquer la culture populaire et entrer dans l’imaginaire collectif. Néanmoins peu connaissent ses origines. Le personnage de Don Diego de la Vega, créé par l’écrivain Johnston McCulley en 1919, est inspiré de sources bien plus anciennes, dont la principale est Mouron Rouge (The Scarlet Pimpernel). Ce titre, qui sonne comme un programme classé confidentiel de la Guerre Froide, n’est autre que le nom d’un roman d’Emma Orczy publié en 1903. Dans ce dernier, un justicier anglais portant une cape, Sir Percy Blakeney, sauve des aristocrates et des civils français de la guillotine pendant la période de la Terreur, époque où le pays a enfin réalisé qu’un gouvernement révolutionnaire ne valait pas mieux que la royauté, à plus forte raison si malgré une liberté d’expression renouvelée, tout individu émettant des réserves se faisait décapiter. Il est nécessaire de comprendre qu’en plus d’être écrite par une femme, ce qui, à l’époque, n’était pas la chose la plus rependue surtout dans un registre autre que romantique –Georges Sand (XVIIIème), Jane Austen (XVIIème) – , cette histoire était assez révolutionnaire, au sens propre comme au figuré, Orczy faisant partie de la noblesse, ayant hérité de son père son titre de baronne. À noter que près d’un siècle plus tard, en 1998, Mike W. Barr, s’inspirera de Mouron Rouge et des similitudes entre Zorro et Batman pour créer Batman : Reign of Terror, elseworld où le chevalier noir part affronter Robespierre et sa clique de joyeux lurons.

Mais, le justicier de Orczy n’est pas la seule source d’inspiration de l’adversaire du Sergent Garcia. Remontons encore en arrière. En 1854, John Rollin Ridge publie The Life and Adventures of Joaquín Murieta: The Celebrated California Bandit, retraçant, comme son nom l’indique, la vie de de Joaquìn Murieta, un autre justicier, qui défendait les mineurs-mexicains contre les envahisseurs venus des quatre coins du monde. Au fil des années, l’homme est devenu une telle légende que son existence même a été soumise à débat par certains individus ne voulant pas voir apparaitre un risque de révolte potentielle chez les travailleurs. Enfin, au XVIIème siècle, William Lamport, dernier né d’une famille de nobles catholiques irlandais et devenu contrebandier, se fait un nom à la pointe de l’épée. Escrimeur de grand talent, il parcourt le monde et signe ses victimes d’un Z. Pourquoi un Z ? No idea.

Notamment grâce au cinéma, Zorro a réussi à s’imposer comme un des héros les plus bankable de l’histoire, et nul doute qu’une prochaine itération cinématographique de ses aventures sera d’ici peu annoncée. En attendant, depuis 2008, les aventures de Don Diego de la Vega sont publiées par Dynamite avec Matt Wagner au scénario pour les premiers numéros.

Django Unchained – Johnny Cash

« Tarantino, c’est un peu le gosse à qui tu laisses tout faire, sous prétexte que c’est bien ! » disait Math se fait des films durant une de ses chroniques sur Kill Bill. Et je dois bien avouer que je suis plutôt d’accord avec lui. Quentin Tarantino, c’est le réalisateur que plus personne ne présente car tout le monde a au moins vu un de ses films, mais chez C for Crossover, on va quand même le faire parce qu’on est payés au nombre de mots parce que nous sommes sensibles à notre devoir professionnel. C’est en 1992 que Tarantino se fait connaitre avec Reservoir Dogs, et après quelques séjours en prison pour des problèmes financiers, cette réussite, en plus de le sauver, le propulse assez rapidement dans les hautes sphères hollywoodiennes. La sortie de Pulp Fiction, deux ans plus tard, le maintenant dans cette position confortable. Par la suite, il enchaine les succès et les studios lui accordent de plus en plus de budget. À noter qu’un de ses films méconnus, Jackie Brown, est une adaptation du roman Rum Punch d’Elmor Leonard, roman pour lequel Tarantino se fera arrêter à 18 ans après en avoir volé un exemplaire. Les bénéfices de Jackie Brown s’élèvent à la sortie du film à soixante-dix millions de dollars. Pour la morale, on repassera. En 2012, le réalisateur obtient son plus gros budget, cent millions de dollars, avec lequel il se lance dans le tournage de son prochain film, Django Unchained, l’histoire d’un esclave cherchant à retrouver sa femme de laquelle il a été séparé par ses tortionnaires. Christopher Waltz, Jamie Foxx, Di Caprio, Samuel L. Jackson, casting superstar au service d’une réalisation de talent, à moins d’une intervention divine pour saborder le projet, le film ne pouvait que marcher.

 En février 2013, après l’énorme succès du film, ayant rapporté un peu plus de quatre fois son budget initial, un partenariat entre DC Comics et Tarantino est trouvé dans le but d’une adaptation en comics sous le label Vertigo. Ainsi, l’année suivante, quand l’idée d’un crossover avec Zorro est mise sur le tapis, c’est le créateur de Django qui est tout de suite pressenti pour écrire le scénario, et accompagné de Matt Wagner, scénariste de la série Zorro, ils se lancent dans ce projet.

– Woaw… Ce… Ce qu’il fait chaud !
– Yep, ça tape. Allez, suis-moi, il y a une maison là bas à côté de la falaise.
– Où est-ce qu’on est exactement ?
– Le Portal Gun indique Beecher’s Hope. Connais pas. Tape à la porte !
– Per… Personne ! Ah, il y a quelque chose écrit sur la boite aux lettres : Mr. John Marston. Tu le connais ?
– Ouaip, malheureusement, il ne reviendra pas… Montons sur le toit, on devrait être bien placés pour regarder le spectacle en contrebas !
– Mais…
– Chut ! Prends les jumelles et observe !  

Il était une fois dans l’ouest, Django faisait du stop en plein milieu de la pampa. Sortie de nulle part, une diligence avance et s’arrête à sa hauteur. Le chauffeur est muet, mais le propriétaire, un noble d’un âge assez avancé, fait signe au pistolero de monter. Son nom : Don Diego de la Vega. Soudain, le carrosse hippomobile –qui dit ça ?- s’arrête. Des bandits bloquent le passage.

Bien entendu, les balles pleuvent et l’ancien esclave leur règle leur compte en l’espace d’un instant.  Voyant cela, le vieil homme décide de l’engager comme garde du corps temporaire jusqu’à Phoenix où il a été invité. Le lendemain matin, le groupe fait halte à Yuma, petite ville en apparence tranquille, mais soumise à quelques malfrats. Alors que certains tentent de s’en prendre à ses amis, sortant sa canne épée, Don Diego défait ses adversaires et les marque à la pointe de son épée. Une fois des provisions récupérées et les chevaux reposés, nos héros se remettent en route, et le noble escrimeur décide de raconter à son nouvel ami l’histoire de la personne chez qui ils sont censés se rendre à Phoenix : L’Archiduc d’Arizona.

L’Archiduc d’Arizona ne fut pas toujours couvert de richesses et de terres. Après la mort de sa femme, laissant son fils et sa fille plus ou moins adoptive dans une école jusqu’à leur majorité, il partit sur les routes afin de dénicher un document attestant  d’un potentiel titre de noblesse parmi ses ancêtres. Voyant que ses recherches ne menaient nulle part, il entreprit de créer lui-même son titre de toutes pièces. Fabriquant de faux documents, il se fit par la suite passer pour un pauvre cherchant refuge et voulant entrer dans les ordres afin d’intégrer le monastère de Cordou (Espagne) où étaient entreposés tous les traités et décrets royaux. Tuant le prêtre en charge du lieu, celui-ci l’ayant pris la main dans le sac, en train de modifier des documents, il fit croire qu’il ne pouvait supporter la mort de ce guide spirituel et retourna en Amérique. Sur place, il retrouva son fils, majeur, accompagné d’une jolie mexicaine, sa fille plus ou moins adoptive, et utilisa les décrets modifiés et les faux documents historiques sur sa lignée et celle de la jeune femme afin de se faire attribuer une grande part de l’Arizona. Ne s’arrêtant pas là, en dépit de la connaissance de l’amour de son fils pour la jeune femme avec qui il avait grandit, il décida d’épouser cette dernière. Un bon gars, en somme.

Le groupe arrive finalement à Phoenix, mais Django n’est pas autorisé à entrer dans le bâtiment du fait de sa couleur de peau. Il ne faut pas abuser non plus, les mexicains à la limite, mais les noirs non. L’Archiduc présente alors son projet à Don Diego : la construction d’une voie de chemin de fer reliant  le Golfe du Mexique à la Californie. Le repas se prolonge, les verres s’enchainent, et plus le temps passe, plus le maître de Bernardo se rend compte de la tyrannie imposée par son hôte. Il finit donc par poliment se retirer avant de rejoindre ses amis dans la cour. Après un résumé de la situation, un nom retient l’attention de Django, celui de Spartacus Lequint, un homme qu’il a déjà rencontré par le passé. Un homme de peu de foi qu’il conviendrait d’écarter du projet de voie ferrée afin que celle-ci ne se fasse pas, évitant l’exploitation de milliers d’indiens. L’employeur de Django l’empêche de dégainer son pistolet pour résoudre cette situation dans le sang, et lui explique que le descendre n’arrangera rien. À la nuit tombée, l’ancien esclave, peu convaincu, compte bien en découdre avec Lequint. Escaladant la façade du manoir de l’Archiduc, il tombe en regardant par la fenêtre sur un spectacle déroutant. Un homme drapé de noir et armé d’un fleuret tient sa lame juste sous la gorge de la cible qu’il était venu abattre.  Le justicier, sommant sa victime de partir sur le champ, lui imprime un Z sur le cou.

Au petit matin, l’Archiduc reçoit une lettre de Lequint lui expliquant qu’il a du partir pendant la nuit en urgence et retourner au Mississipi. Fou de rage, le méchant ne se laisse pas démonter et décide d’aller montrer l’avancée de son projet au reste de ses collaborateurs. Voyant les divers accidents survenant durant la journée, Django retourne sur le chantier une fois le soleil couché afin de discuter avec les ouvriers. Comme de juste, l’exploitation est terrible et seul l’alcool leur permet de tenir dans cette vie difficile au bas de l’échelle sociale – tout parallèle à la vie d’étudiant et purement fortuit-. Ainsi, au bout de quelques verres, les indiens s’amusent à se jeter des bâtons de dynamite. Avant que les choses ne dégénèrent sérieusement, un fouet fend l’air et Zorro attrape la bombe à retardement afin de la jeter au loin. Puis, le libérateur leur tient un discours pour les encourager à tenir et résister. Django reconnait le cheval sur lequel le Batman du Far West se tient et réalise que le justicier n’est autre que son employeur. Les esclavagistes se réveillent mais Tornado s’élance sur eux, son cavalier distribuant les coups d’épée avant de s’enfuir.

Au petit matin, Don Diego annonce son plan à son garde du corps. Les terres dont l’Archiduc a hérité reposent sur une inscription gravée dans la pierre d’une colline, et faisant office de décret. De par cette déclaration, il est admis que la vallée revient de droit à une duchesse aujourd’hui décédée, mais dont l’héritière directe et sa femme. Vous l’avez ?  Il avait donc prévu d’épouser la jeune femme depuis le début et a par conséquent aussi construit à cette dernière un faux arbre généalogique la reliant à la duchesse. « Habile !» comme dirait OSS 117. Se rendant sur place, les deux hommes réalisent qu’il est impossible que ce texte soit officiel. Malheureusement, sur le chemin du retour, ils sont interceptés par un lieutenant ayant pour ordre de faire prisonnier Django. Le ton monte, la rencontre dégénère, et le seigneur De la Vega est blessé au bras. Afin de discréditer l’Archiduc d’Arizona, le duo imagine un plan. Don Diego rencontrera l’archiduc et montrera une volonté sans faille d’aider à la réalisation du projet de chemin de fer, tandis que Django s’habillera en Zorro et s’introduira dans la maison afin de récupérer des preuves incriminantes.

Le plan réussit, non sans assommer l’Archiduc, et le justicier masqué arrive à s’enfuir. Quelques minutes de course effrénée plus tard, Django tombe face à un arbre aux pendus sur lequel il reconnait certains des esclaves croisés le jour précédent. En gros : Ça va chier ! Usant de ses flingues, il abat un à un les hommes à ses trousses, mais à son retour, le véritable Zorro est furieux que son masque ait été utilisé pour exécuter et non simplement effrayer et mettre en prison. Le duo se sépare alors. De retour en ville, les documents volés ont fait leur travail et le faux lien entre la duchesse et l’héritage des terres a été démontré. Alors que Bernardo retourne à l’intérieur de la chambre qu’il a prise à Yuma, la petite ville du début, le méchant l’y attend et l’abat froidement avant de faire prisonnier son maitre. Pendant ce temps là, Django est bien décidé à faire évader les esclaves, et pour ce faire, utilise la fameuse voie ferrée en cours de construction pour envoyer en plein milieu du camp de ses adversaires une locomotive bardée de dynamite.

Malheureusement pour lui, l’explosion l’assomme aussi et le héros se fait capturer. Néanmoins, c’était sans compter sur l’aide des indiens qui voient en cette situation une parfaite occasion de se rebeller. Massacrant leurs tortionnaires avec l’aide de leur sauveur, ils se ruent ensuite sur le palais où se situe le pouvoir en place. La forteresse voit se dérouler en ses murs un autre affrontement, celui de l’Archiduc et de Don Diego. En effet, le méchant à fait une grossière erreur, celle de ne pas retirer sa canne-épée au vieil homme. Alors que le méchant tente de fuir et se retranche dans sa chambre suite à l’arrivée de la rébellion armée des esclaves, il trouve son fils au lit avec sa femme. De rage, il le tue, et alors qu’il s’avance vers sa conjointe, cette dernière lui tire une balle en pleine tête. La guerre est finie. Quelques heures plus tard, Django et De la Vega se retrouvent afin d’enterrer Bernardo, puis se disent adieu.

– C’ÉTAIT TROP COOL !!!
– Et le moment où il a roulé sur le côté pour lui mettre deux balles en plein tête ! T’as vu ça Billy ? T’as vu ça ?!!
– ET APRÈS LE TRAIN A EXPLOSÉ ! BOOM !
– Et quand il a sorti son épée et qu’il a foncé sur l’Archiduc !
– Hum-hum… Ça va les garçons, je ne vous dérange pas ?
– Joanie ?!! Qu’est-ce que tu fais là ?
– C’est bien, pour une fois Blue, tu n’essayes même pas de me sortir d’excuses bidons, tu t’améliores… Vous avez disparu près de deux heures. Le professeur Summers a rameuté la police puis m’a appelé !
– Merde… Comment tu nous as trouvé ?
– J’ai mis un traqueur dans ton Portal Gun, crétin…
– Re-merde…
– Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Billy n’a même pas dix ans ! Il a besoin d’aller en cours, étudier, faire des sorties avec des jeunes de son âge, avoir une enfance normale !
– Allez au musée du tabouret ? C’est ça la normalité pour toi ?
– Attends, quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?
– Tu regardes ce que tu signes au moins, en mon nom qui plus est ? Billy, tu fais une tête bizarre…
– Dé… Désolé… Hier, j’ai laissé la fenêtre de la maison ouverte, et tous les documents sur le bureau se sont envolés. J’ai… J’ai essayé rapidement de tout remettre en place mais…
– QUOI ?!! On aurait pu éviter d’aller à cette sortie de m… Enfin, ce qui est fait est fait, je suppose que nous avons tous une part de responsabilité dans cette histoire et que nous allons devoir en assumer les conséquences. Vous êtes d’accords ?
– Oui.
– D’a…D’accord !
– Ou alors,  on pourrait utiliser des preuves compromettantes sur le Directeur Charles Xavier pour qu’il efface la mémoire de la police, de Summers, et des autres élèves et qui plus est, Billy ne sera en rien inquiété !
– Carrément !
– Coo… Cool !
– Blue, qu’est-ce que tu peux bien avoir contre Xavier ?
– Des photos, juste quelques photos… Tiens, regarde !
– OH BORDEL !!!

Grosse, grosse chronique, merci à ceux qui en sont venus à bout. N’hésitez pas à laisser votre avis en commentaire, ça fait toujours plaisir. Lisez des comics, allez voir des films, et on se retrouve le mois prochain pour de nouvelles aventures !