Dossier – L’Univers Batman : Arkham et ses comics

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics
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Les jeux Batman : Arkham, ce sont ces jeux qui ont donnés ses lettres de noblesse au personnage de Batman dans le monde du jeu vidéo et prouve la capacité aux licences d’apporter au monde vidéo-ludique. C’est le studio britannique Rocksteady qui a réussi ce coup de poker. Fondé sur les cendres du groupe Argonauts, Rocksteady livre son premier jeu avec la licence Urban Chaos sur PS2, Xbox et PC. Un jeu qui soulève déjà les quelques problèmes récurrents dans leur trilogie Arkham.

Plus qu’une simple utilisation de licence, Batman Arkham est le développement d’un univers complet. Un univers originalement inspiré du récit de Grant Morrison, le design s’accorde à une adaptation au média. Batman bénéficie d’un nouveau costume, de gadgets adaptés à certaines situations, à certains ennemis. Un design qui s’accorde à un ton sombre, glauque, sur fond d’architectures gothiques rappelant la série animée éponyme. On ne perd rien de Batman, malgré cette imagerie singulière, ce qui fait son succès. Il n’y a rien d’étonnant à ce que ces personnages au design particulier signé David Hego (directeur artistique chez Rocksteady) se retrouve décliné à travers diverses statuettes, consacrées même à des costumes alternatifs. Issue de comics, c’est cette adaptation qui se retrouvera rapidement sujet à un développement de son univers en comics digitaux, puis sous format papier. Ce dossier est consacré à l’exploitation de cet univers originaire du monde des jeux vidéos revenu vers les comics, et consiste à dresser à la fois un guide de lecture pour compléter de manière chronologique l’expérience des jeux, et vous présenter un avis rapide, après une présentation de chaque titre.

Présentation de l’univers et direction artistique

Réécriture(s) vidéo-ludiques

L’univers d’Arkham est à première vue d’une fidélité surprenante au comics d’origine, en témoigne la cinématique d’introduction avec l’arrivée à l’Asile du Joker conduit par Batman. Par un premier volet très linéaire, cet univers possède diverses inspirations du monde du jeu-vidéo (Silent Hill, Metroid, Zelda), et apporte un nouveau regard sur le personnage de Batman. Cet univers a été conçu dans un contexte aussi favorable que risqué pour Rocksteady.

Lors de la conception du jeu, qui a duré quatre ans, les studios ont été racheté par Square Enix, et sont entrés en collaboration avec la Warner – dont les studios de Montréal produiront Arkham Origins. Nous sommes en 2009, et la Warner était alors en pleine production de la trilogie Batman par Christopher Nolan. La mode était au sombre, au gadget, et le jeu Batman Begins présentait un potentiel à développer sur la nouvelle génération de console (un jeu The Dark Knight était en prévision). Mais le jeu Rocksteady, déjà sur les chapeaux de roues, s’inscrivait dans un contexte plus libre qu’une adaptation de film.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 18Le scénario de Paul Dini nous dirige vers un contexte où l’Asile domine Gotham . Gotham est constamment menacée. La menace est coupée de la ville par la mise à l’écart de l’Asile, qui prendra de plus en plus de place en Gotham (Arkham City, puis Arkham Knight). Batman se fait protecteur, s’oppose à ses ennemis à l’image de Gotham livrant bataille contre l’invasion de l’Asile en ses rues. La représentation de la ville, des rues, possèdent une dimension gothique évoquant non seulement l’image « classique » de Gotham, associé à l’image d’Arkham par Dave McKean, et une influence anglaise/victorienne des level designer. Une Gotham en opposition avec la Gotham moderne de l’époque : 2008/2009.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 19Plus que la présentation d’un scénario agissant sur la représentation du décor, les personnages se doivent d’apparaître différemment de la version des comics, en témoigne le prochain jeu Spider-man. David Hego présente le collaboration avec artistes de DC Comics qui a influencé la direction artistique prise par Rocksteady – dont Carlos D’Anda qui développera le concept d’armure pour le personnage. Ce sont les développeurs qui ont souhaité conserver une apparence fidèle aux comics dans le rendu général du personnage principal. Les personnages secondaires vacillent entre redéfinition (Celui de Harley Quinn est la superposition de l’image de la psychiatre et le costume de Harley Quinn) et classique intouchable (Joker).

Retour vers les comics du pèlerinage vidéo-ludique

Le retour aux comics signe l’apport du média vidéo-ludique au monde des comics. Il ne s’agit pas uniquement de l’exploitation d’une licence, mais aussi, et surtout, de l’appropriation d’un personnage dont la saga Arkham a présenté une vision légèrement différente du personnage. Fidèle aux caractères majeurs du personnage de Batman, l’univers Arkham agit sur lui comme un milieu influant sur le caractère classique. Son design est repensé pour le bien d’un gameplay justifiant les gadgets au travers d’un costume qui s’est toujours voulu évolutif.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 20A contrario, les comics présentent Batman dans des costumes plus en lien avec le ton donné/recherché pour le récit ou le personnage. L’univers Arkham présente une  recherche de l’optimisation technologique du personnage et de son costume, où les comics exploitent le regard d’un scénariste. Le retour aux comics n’est donc pas si surprenant. Rocksteady a su saisir une poignée d’idées inédites à propos du personnage, à propos d’un gameplay devenu presque un classique du jeu vidéo d’action/aventure moderne. L’éditeur DC Comics n’aurait jamais pu introduire ce personnage et ce contexte dans la continuité, et ce même si No Man’s Land pourrait être en quelque sorte comparée à Arkham City ou Arkham Knight.

DC Comics profite donc pleinement de cette vision unique du personnage à travers l’exploitation de l’exploitation d’une licence DC Comics. On pourrait croire que le serpent se mord la queue. Mais il ne s’agit pas tant d’un retour aux sources du format initial pour le personnage de Batman, sinon de l’intérêt du changement ayant opéré sur les consoles. Et malgré une profonde inspiration des comics (Arkham Asylum, le personnage de Red Hood, Oracle et Azrael entre autres) les comics dérivés de l’univers Arkham ne tiendront jamais le titre de redite des aventures dont il s’inspire grandement.

Il s’agit de réécritures pour la reprise des codes et éléments centraux, s’accorder à l’idée d’une fidélité envers l’histoire des personnages. Mais bien souvent, les histoires de ces diverses séries relèvent de créations originales, d’idées plus ou moins bonnes et a su révéler certains artistes talentueux lorsque l’éditeur ne plaçait pas un certain espoir sur cet univers – ce qui explique un nombre aussi important de séries différentes.

L’univers Arkham, une histoire de chronologie : Adaptations et apports

Batman : Arkham Asylum

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 21Arkham Asylum n’a pas de comics en rapport, ni de titre lui étant consacré. Et c’est certainement une qualité, sachant que le jeu est en quelque sorte une adaptation (assez libre) du Graphic Novel du même nom. Sorti avec le premier jeu en 2009 et possédant le titre de The Road to Arkham, il s’agit d’un simple numéro introductif. Pleinement superficielles, ces quelques pages de comics dévoilent les quelques instants ayant lieu avant l’arrivée de Batman et du Joker à Arkham. Aucune narration n’est définie. On passe d’une scène introduisant un personnage de l’aventure à un autre : Gordon attend, Harley va libérer Bane, etc.

La réalisation de ce numéro est pourtant soignée. Alan Burnett se retrouve au scénario, et intègre parfaitement ce mince extrait à l’introduction du jeu. De l’autre côté, Carlos D’Anda réalise de superbes illustrations et présente un style qui suivra l’adaptation du jeu en comics, avant de prendre une toute autre direction.

Batman : Arkham City

Carlos D’Anda va définir le style même de l’adaptation d’Arkham City. Le comics Arkham City créé un lien entre le premier et le second jeu. Désormais plus étendu au vu du succès du premier jeu, la licence s’octroie un prélude complet pour assister la sortie en grandes pompes d’Arkham City en octobre 2011. Carlos D’Anda dessine le premier numéro, avant de laisser d’autres artistes copier son style et poursuivre la mini-série. Tout comme Paul Dini va présenter les pistes à suivre pour raccorder les deux jeux. Ce titre est un apport non-négligeable au jeu. Contrairement au prélude précédent, il s’agit d’une mini-série en six parties publiées chez Urban Comics.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 22Le raccord au jeu est toujours aussi soigné. L’histoire est particulièrement rapide et se voit obligée d’intégrer des ellipses, ce qui ruine certains aspects comme l’ascension de Hugo Strange à des faits concrets plutôt qu’à une réalisation développée. Les ellipses ne nuisent cependant pas à la cohérence de l’univers, qui semble être le point le plus soigné de toute la gamme Arkham. Car c’est bien la gestion d’un univers complet qui fait l’objet de la série et marque dores et déjà la séparation des différents clans : Double-Face, Joker, le Pingouin. Bien plus qu’un prélude réalisé à des fins commerciales, Arkham City trouve son comics possédant des aspirations plus grandes, présentant un potentiel à travers un développement de cet univers.

Arkham City connaît une nouvelle extension, à travers des chapitres digitaux. Sans aucune importance, cet apport se présente comme associé au jeu, inscrit lors du déroulement du scénario. Si on reconnaît plus ou moins les scènes, ces chapitres manquent de pertinence et de soin. Ils ne tiennent que le rôle de contenu supplémentaire, comme pour faire patienter les amateurs. Un faux pas vers une exploitation maladroite de l’univers, et ne possédant aucune pertinence pour plusieurs raisons : les personnages engagés sont très secondaires, ceci imposé par le choix d’inscrire l’action dans le même temps que celle du jeu.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 23D’une autre manière, après le prologue, Arkham City : Endgame présente l’épilogue. Après la mort du Joker, Derek Fridolfs écrit une histoire faisant le lien entre la mort du Joker et sa relation avec Batman. Un ajout tout sauf nécessaire, qui a le mérite d’exploiter une part infime du jeu pour proposer de la matière. Seulement, cette matière ne va pas quitter le personnage du Joker et jouer de jeux classiques liés à des clichés du monde des comics. Le lien avec les comics n’est pas négligé. Jason Shawn Alexander présente un nouveau style. Au risque de s’attirer les foudres des fans et des néophytes du neuvième art, il représente le Joker au travers d’un style graphique brouillon, aux traits tremblants et répétés, faisant écho avec l’oeuvre Arkham Asylum, dans un jeu de couleurs aquarelles limitées au noir et quelques nuances de marron. Un retour à un style brutal assez maladroit, même si compréhensible. De ce fait, il est assez difficile d’inclure ce récit à la continuité de l’univers Arkham, d’autant plus qu’il n’apporte aucun élément canonique.

Arkham : Développer son univers

Batman : Arkham Unhinged

Review VO – Batman : Arkham Unhinged Vol.1 – Vol.2

Après ses comics digitaux Arkham City : End Game, Derek Fridolfs se voit confié une série régulière consacrée à l’univers Arkham lancée en 2012 sous le nom de Batman : Arkham Unhinged. Présenté comme tiré du jeu, le concept du titre reste très libre et voit passer de nombreux auteurs/dessinateurs (Derek Fridolfs est le scénariste le plus actif) pour des histoires brèves se déroulant dans l’univers Arkham, tantôt en rapport à Arkham City, tantôt extérieur aux événements des jeux. Des noms connus sont à relever : Paul Dini, Pete Woods, Mike S. Miller, Darick Robertson ou encore Jorge Jimenez.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 24On note que certains jouent avec la relation de l’univers DC et l’univers Arkham, faisant ainsi apparaître les Gotham City Sirens, ou jouent sur les représentations de Batman, faisant de ses différentes représentations dans les comics, une image post-traumatique des patients de l’asile. À savoir, Arkham City : End Game a ensuite été inclu dans la série régulière Arkham Unhinged, comme histoire annexe de l’univers Arkham.

Après 58 chapitres digitaux, une réédition en singles (26 au total) regroupés ensuite en quatre volumes reliés, la série s’arrête en janvier 2013 pour laisser place au prochain jeu : Arkham Origins. Le succès du titre a entretenu et grossi une communauté de fans de l’univers Arkham, menant les joueurs vers le monde des comics, tout en développant, sous ce média l’univers du jeu vidéo. L’intérêt de ce titre ne se limite pas à cette conséquence, pourtant majeure. Le succès du titre (et du jeu Arkham City) a donné suffisamment confiance en l’éditeur pour développer la branche d’adaptation comics concernant le volet suivant.

Batman : Arkham Origins

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 25Ce volet, déjà à part dans la saga, car développé par Warner Bros Games et non Rocksteady, apparaît tout autant dans son adaptation en comics. Bien plus discret, les artistes sont restreints à une adaptation plus ou moins libre des origines d’un Batman opposé à des sous-fifres, ayant comme lien un rapport avec Black Mask – antagoniste principal du jeu. Cette adaptation dénote. Carlos D’Anda s’est pleinement écarté des adaptations, le design reposant désormais uniquement entre les mains de Rocksteady.

C’est à Christian Duce à qui revient la tâche d’illustrer cette nouvelle adaptation/prologue. Après la publication de Unhinged, Arkham n’a plus réellement de dessinateur, ni de style propre et peut se permettre cet écart. D’autant plus qu’il s’agit d’un prologue à un jeu servant de prologue à la licence. Le florilège de scénaristes, mené par Adam Beechen (Batgirl, Batman Beyond), est donc assez libre. Une liberté qui peut être contraignante, puisque aucune situation initiale ne leur est donnée. Ils s’appuient alors sur les intrigues majeures du jeu et prolongent les premiers pas de Batman, sans avoir l’audace de réécrire pour le studio les origines de leur Batman.

Batman : Arkham Knight

Review VF – Batman : Arkham Knight Tome 1

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 26L’adaptation du troisième volet est la consécration de l’univers Arkham. L’éditeur va tenter de lui apporter une allure similaire au titre Batman de l’époque réalisé par le duo Snyder/Capullo. L’éditeur confie la tache à Peter Tomasi qui va réaliser le lien entre Arkham City et Arkham Knight par des aventures variées. À la manière d’une réécriture de l’univers de Batman dans une série régulière, le comics Arkham Knight va présenter Batman, parfois accompagné, faisant face à des ennemis de l’univers DC, parfois apparus ou non dans l’univers Arkham.

Le scénariste s’octroie de nombreuses libertés. Il y fait apparaître Metamorpho, forme une Suicide Squad. Tim Seeley signe quelques numéros spéciaux, et écrit les origines de Batgirl. Avoir des auteurs familiers à l’écriture de comics réguliers à succès permet de rapprocher l’univers Arkham du système des comics et des titres réguliers, ce qui permet une réelle exploitation de l’univers. Il ne s’attache pas à l’objectif d’offrir un point plus ou moins superficiel vers le prochain jeu. On pourrait également lui reprocher le fait de ne pas s’intéresser concrètement aux relations entre les deux jeux.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 27L’univers Arkham se trouve une nouvelle identité graphique à travers Viktor Bogdanovic. Entre le style cartoon pour ses traits souples et courbés, et son dynamisme mettant en avant une violence brute, l’artiste s’écarte de la quête de vraisemblance (pour ne pas dire réaliste) du jeu, mais conserve, on ne sait comment, l’esprit du jeu et reste fidèle à l’univers. Apogée de la licence en comics, Arkham Knight permet de donner une vie pleine à l’univers Arkham dans des histoires variées, imparfaites, à l’image d’une série régulière.

Dossier - L'Univers Batman : Arkham et ses comics 28Cet écart des objectifs premiers d’un prélude/prequel a entraîné la création d’une mini-série en six parties : Arkham Knight : Genesis. Celle-ci se concentre sur le personnage du Chevalier d’Arkham, ses origines et ses motivations. Elle attaque un prisme important de l’univers du chevalier noir dans l’univers Arkham. Toujours scénarisé par Peter Tomasi, la mini-série suit un découpage scénaristique dynamique, mais parfois légèrement confus, la faute à un rythme effréné, aussi efficace pour les sensations provoquées que maladroit dans la disposition de certains éléments et certaines révélations.

Conclusion

Les comics Arkham ont été un atout considérable et une surprise pour Rocksteady. Un appui commercial pour les jeux, une publicité, a alimenté la gamme Urban Games en France, mais surtout, a permis à des artistes d’être découvert. On pense notamment à Victor Bogdanovic.

Arkham a su plaire dès son premier volet. Il a été la collaboration entre un studio consciencieux et des artistes du milieu des comics. L’univers Arkham ne possède pas que des qualités, et reste très secondaire au sein des publications DC. Il témoigne néanmoins d’un intérêt d’une communauté de fans pour cet univers à part. Un miroir de l’univers canonique et partagé DC assure une liberté étendue pour les artistes. Si celui-ci pourrait bien ne plus revenir sur nos écrans, les comics seraient désormais le refuge de l’univers Arkham.

En guise de conséquence générale, l’univers Arkham et ses divers comics ont ouvert les yeux à l’éditeur. Il a vu en ces productions, à travers les jeux vidéos, une branche externe à l’univers DC sur laquelle miser. Ainsi, à partir de 2011, on relève de nombreux essais de la part de l’éditeur d’user des comics comme d’un support publicitaire actif, permettant de faire vivre son univers dès le premier contact avec le lecteur. DC s’est lancé dans une ongoing DC Universe Legends, Mortal Kombat X, mais surtout a connu un grand succès avec les comics Injustice qui ont révélés Tom Taylor. Le comics dérivé d’un jeu vidéo n’est plus destiné qu’aux joueurs, mais permet à un novice de découvrir cet univers par le comics, par la lecture.

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Watchful

Watchful

Rédacteur depuis 2015, j'écris dans le but de partager ma passion pour les comics et entretenir ce sentiment de découverte. Bercé par Batman, mon cœur se dirige toujours vers l'éditeur aux deux lettres capitales.
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Witchdoctorseuss
Witchdoctorseuss
5 années il y a

Merci pour ce dossier, c’est vachement utile et ça donne envie de se relancer dans cet univers

kasongo
5 années il y a

Très bon dossier !

mavhoc
5 années il y a

Dossier agréable à lire :) Merci pour le boulot Watchy.

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