Review VF : Harley Quinn – Little Black Book

Alors que nous nous repartissions les sorties à reviewer, un tome en particulier n’a jamais trouvé preneur, et un mois après sa sortie, nous sommes toujours dans la même situation. Eh bien laissez-moi vous dire que je comprends pourquoi. Little Black Book est une sorte de recueil de crossovers entre Harley Quinn et d’autres héros de l’univers DC, scénarisé par le duo en charge de la série principale : Connor et Palmiotti. Et normalement, pour ceux s’étant déjà laissés tenter, vous sentez déjà venir le problème. Par soucis de clareté, les diverses histoires étant très inégales, chacun des numéros aura droit à sa mini-review, d’autant qu’à un numéro près, le tout aurait très bien pu être regroupé dans un kiosque.   

Harley Queen Elizabeth II (Wonder Woman)

Ce numéro servant d’introduction voit Harley assommer et dérober la tenue de Wonder Woman dont elle est la fan numéro. Bien que l’humour ne vole pas haut et soit assez lourd à la longue, il est surtout regrettable que la bande accompagnant l’ancienne psy d’Arkham soit si insipide et pleine de clichés entre le gros béta un peu gauche, et la fille vulgaire et badass qui ne peut passer une case sans jurer –mention spéciale à la réplique «Si tu aimes tant Batman, va à Gotham et #@%&$-lui la #@%&$ ! »-.  Bien qu’une certaine sexualisation des personnages soit présente, cela n’est pas aussi dérangeant que cela le sera plus tard dans le tome. Néanmoins, un goût assez amer reste en bouche après avoir vu passer quelques idées originales qu’il aurait été de bon aloie de creuser, comme une agression scolaire perpétré par la jeune Quinzel déguisée en son idole.

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Celebrimbor et la Montagne du Lait de Soja (Green Lantern)

John Timms aux dessins fait le taff, mais le scénario lui donne du fil à retordre, les auteurs ne sachant pas trop où ils vont plus l’intrigue avance. Un vaisseau alien se crache sur Terre, libérant deux anneaux de pouvoir. Deux jeunes les récupèrent, et, renversant du lait dessus, les babioles fusionnent –el famoso TGCM que les rôlistes connaissent si bien-.  Du coup, après une vente aux enchères, Harley achète l’artefact et tout dégénère. Que vous soyez amateur de l’humour de Conner et Palmiotti ou non, et excepté le chara-design un chouïa douteux de notre héroïne, le scénario ne s’avère que peu passionnant. Certains faux raccords visibles sont même présents, une scène se déroulant plus ou moins proche du sol terrestre selon les cases afin de permettre à Harley de respirer sans l’anneau, et je ne parle même pas du fait que Hall conserve son costume sans avoir besoin de porter le symbole des gardiens d’Oa au doigt.

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Sex and the Gotham City (Zatanna)

Il y a des fantômes, une malédiction, des démons, mais ne vous emballez pas non plus, si c’est ce que vous recherchez, lisez Justice League Dark ou du Hellblazer. Pour ce numéro, le duo démoniaque a fait appel pour la partie graphique à Joseph Michael Linsner, dessinateur dont un des fonds de commerce est l’érotisme comicsbookien, et en profitent donc pour jouer la carte de la sexualisation en plus d’une intrigue peu entrainante. Que Quinzel soit sexualisée n’est pas un problème, elle l’a même toujours été –lisez Mad Love-, ainsi même l’humour le plus bas du front peut passer, mais lorsque la résolution finale tourne plus ou moins autour d’une promesse de sexe pour convaincre l’antagoniste de briser la malédiction, il y a peut être de quoi commencer à se dire que tout cela va un peu loin.

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Wolfenstein : The New Joker (DC Bombshells)

Clairement le meilleur numéro du lot. Harley traverse un portail dimensionnel alors qu’elle est aux toilettes, et se retrouve en pleine guerre mondiale où elle va devoir collaborer avec son doppleganger ainsi qu’avec les autres opposantes au régime nazi. L’intrigue fonctionne ici étonnement bien, et l’ambiance années 40 réussit à Connor et Palmiotti qui se restreignent et évitent d’en faire des tonnes niveau humour, retranscrivant correctement la période de l’occupation. Sans être vulgaires, ils se permettent par ailleurs quelques blagues très acides et trash qui dénotent un peu avec le reste. La bonne idée vient surtout de la partie graphique avec des planches peintes à la main durant la majorité du numéro.

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Mohammed Ali VS Harley Quinn (Superman)

Demander à Neal Adams d’aider à faire une parodie de sa fameuse histoire Superman contre Mohammed Ali aurait été une bonne idée si premièrement, Neal Adams était toujours à son niveau, mais Deadman en est témoin, le monsieur a grandement perdu de sa superbe et cela se ressent sur certaines planches, et secondement, si le scénario avait eu quelque chose à apporter. Pour être honnête, l’histoire élaborée quarante années plus tôt arrivait à être plus cohérente, sans parler d’une dernière partie qui ne sait plus comment se conclure.

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Les Czarniens de la Galaxie (Lobo)

Ce n’est pas possible… Bien que le style de Simon Bisley puisse diviser, je n’arrive pas à me résoudre au fait qu’il puisse être le dessinateur de ce numéro. Vous pouvez trouver des fan-fiction dont la partie graphique est largement meilleure que ça. Et pour ce qui est de l’intrigue, cette dernière est à peine digne d’un film porno. Envoyez Connor et Palmiotti chez Avatar Press si c’est ce à quoi ils aspirent. En résumé : Lobo sauver toi. Harley perdre son haut. Sexe. Monstre. Tuer Monstre. Sexe. Tuer Mercenaire. Sexe.

Review VF : Harley Quinn – Little Black Book 18

Le titre Harley Quinn Rebirth n’est pas un bon titre, et même si il est concevable que certains puissent aimer l’humour de Connor et Palmiotti, les autres passeront leur chemin. Bien que le premier numéro reste dans l’ensemble passable, c’est le numéro Bombshells qui vient clairement sauver ce tome et peut vous encourager à l’acheter. Néanmoins, l’impression d’assister à une suite de fan-fictions souvent assez mal dessinées, Lobo en tête de liste, vous fera comprendre que malgré toute l’affection que vous pouvez porter à notre chère Quinzel, la vingtaine d’euros que ce livre coûte sera mieux dépensée ailleurs.

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ArnoKikoo
6 années il y a

Une horreur ce truc, tout à la suite ça tient du défi pour poursuivre la lecture.

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