Revenga #1 – Crisis on Earth X : Mannequins contre Nazis

Revenga, c’est la nouvelle chronique, sans construction précise, qui rentre dans le tas. Plus question d’éviter de froisser, ne lisez pas si vous appréciez le sujet. Considérez ça comme de la mauvaise foi si ça peut vous rassurer, c’est une invitation dans mon défouloir, et tout est gratuit. Revenga c’est l’endroit toujours en bordel, des joints par terre, des mégots au plafond, où j’amène un sujet qui m’a fait péter les plombs. Le genre de réaction où la haine a été emmagasinée et doit se décharger. Trop vaste pour une Humeur du lundi, trop enragé pour être une Review, vous comprenez maintenant où se situe Revenga. Vu le premier sujet, et puisque dès qu’une adaptation est évoquée dans un article, les commentaires partent en sucette, à quoi bon jouer la prévention : Faites vous plaisir !

La CW c’est un sale cahier des charges à brûler, une convention pour plaire à un grand public, les codes de la lobotomie télévisuelle. Des productions tellement propres qu’elles en deviennent sales et malsaines pour le spectateur. Des scénarios tirés par les poils du cul, aux incohérences plus nombreuses encore que celles du DCEU. Je suis le premier à savoir que je ne regarde pas la série régulièrement. Mais dans le bénéfice du doute, face à des retours encourageants, j’ai fait la connerie de me lancer. Et deux choses sont à retenir : rien n’a changé depuis la première saison, et les codes sont identiques. Cette semaine la CW a diffusé le « Crossover estival » qui a « enjaillé » son public jusqu’à les vider de tout liquide corporel. Si vous êtes en manque d’effets spéciaux de merde, d’acteurs sans talents, et que vous vous demandez ce qu’un cameraman ne doit pas faire, vous trouverez peut-être votre compte. Mais en ce qui me concerne, la torture a été longue.

Et il y aura des spoilers, mais comme c’est de la daube, on s’en fout.

Cadavres exquis sur son lit de niaiseries. Bon appétit !

Commençons par résumer la première partie de crossover, focalisée sur le mariage de Barry et Iris. Au départ tu te dis « Ok, c’est cool, un mariage ». C’est limite normal dans un épisode de la CW. Mais c’est ça le lien entre toutes les séries ? Arrow est très proche de Barry, donc l’idée du carton d’invitation, ça passe. Mais merde, Legends of Tomorrow, c’est quoi cette discussion en pleine bagarre contre des chevaliers anglais ? Comme si l’importance de ce mariage dépassait les limites temporelles. Le tout sur fond de musique pop pour faire cool (cf. Guardians of the Galaxy). C’est tout ce qu’ils ont trouvé pour donner un semblant d’importance à l’événement ? Mais non ! Nous avons le droit aux discussions entre hommes devant le miroir lors de l’essai de costume. Un instant très viril, avec un Stephen Amell qui parle tout bas ; non pas à cause de son angine, mais pour avoir l’air dur ! Pour avoir l’air D4RK ! On est encore loin du manque de subtilité habituel. La série va miser sur l’opposition des caractères avec un Grant Gustin blagueur. Blagues qui tombent à l’eau et ne procurent que moments gênants sur moments gênants (et je ne parle pas encore de Felicity ou Heatwave). Qui a dit que l’univers DC n’avait pas d’humour ? Question similaire à : Qui a dit qu’il y avait une différence entre DC et Marvel ?

(Parenthèse #1 – Un petit acteur sur une grande scène)

Parce que ce premier épisode présente déjà tous les défauts des acteurs présents dans le crossover, et au delà. Cette scène de dialogue brève mais suffisante entre Oliver Queen et Barry. Grant Gustin sourit et acquiesce en permanence, aucune expression faciale. Le cas le plus intéressant est Stephen Amell. Son regard est quasi-identique à l’expression vide de George Clooney dans Batman & Robin. Je dis bien « quasi », car il possède non pas un jeu d’acteur, mais un jeu de sourcils ! Un talent unique pour un acteur, mais très répandu du côté des Youtubeurs. Oliver semble avoir des difficultés à regarder la personne en face. Tout le long du crossover lors des « phases de dialogues » il détourne le regard.

Phase : chacun des états successifs d’un phénomène en évolution – Larousse

Phase : remplissage venant compléter un autre remplissage pour donner l’illusion d’une évolution et d’une consistance à un ensemble – CW

Il ne tient jamais le dialogue en face à face. Alors si l’ancien catcheur a le gabarit pour mettre à mal Grant Gustin, son partenaire exerce une certaine domination sur le bonhomme. Et ça le fait sourire !

Ce sont des détails, mais les enchaîner prendrait un temps fou. Alors je ris bien des jugements sur le jeu d’acteurs. D’un rire d’incompréhension, puisque à mes yeux le seul moyen d’avoir un jugement positif serait de comparer avec les épisodes précédents. Mais un acteur qui joue très mal, même s’il s’améliore par la suite, joue toujours mal, et c’est le cas depuis un paquet d’années ! Les acteurs tombent toujours dans l’excès, et l’écriture n’arrange rien. Le drama devient pathos, et le pathos devient ridicule. On ne peut s’attacher à rien tant les expressions faciales sont risibles. Les acteurs ne sont pas aidés par le cadre posé autour d’eux. Je tape sur les acteurs, mais il faut se dire aussi que la direction ne doit rien arranger. Parce qu’au final l’un des plus gros défauts de la CW, c’est le manque d’exigence.

(Fin de parenthèse)

Reprenons notre histoire. Oliver et Barry sont contents de se retrouver, mais Oliver est triste car Felicity n’a pas voulu de son anneau. Notez un certain souci d’émotivité chez Oliver. Ils veulent en parler, mais la discussion ne mène à rien (parler pour ne rien dire est le seul art que la CW est capable de manier). Du côté de la gente féminine, le trio de super-copines Iris, Felicity, et Kara se font une manucure pour le mariage. Admirez la représentation la plus clichée des personnages féminins, auquel s’ajoute le point topo sur la situation de couple de chaque personnage avec le point « confidence sur les problèmes amoureux » de chacune. Sans vous parler de la scène coupe de champagne avec des « Cheers ! » et des « Yess ! » tout mielleux avec des voyelles rallongées dignes des stars Instagram américaines. Un pur bonheur ! On enchaîne avec des dialogues sans fin et sans intérêt, pour arriver à une soirée, réunion de famille. Tout le monde est content, Alexandra Denvers et Sara Lance se bourrent la gueule pour au final passer une nuit ensemble… mais qu’est ce que ça vient foutre là ? Quel apport pour les séries ?Les fils rouges se multiplient ensuite à travers les personnages des différentes séries pour créer un semblant de cohésion. Sauf que l’absence de sens ne fait que rendre ça encore plus improbable.

Qui dit mariage entre deux amis, vus comme « le meilleur mariage de tous les temps » par le public, dit huile sur le feu pour le couple Oliver/Felicity. Le mariage a lieu, tout le monde est content et des nazis arrivent pour l’interrompre. Surpris ? Non. Puisque pour n’en avoir habituellement rien à foutre de la CW, j’ai tout de même réussi à être au courant de tout ce qui allait se passer dans ce premier épisode et, à partir de là, prédire la fin de ce crossover. Les acteurs aussi puisqu’ils n’ont pas plus l’air surpris que ça de voir le prêtre se faire désintégrer. Un groupe de nazis armé tir dans une église, et une seule victime à déplorer : le prêtre. Personne ne l’a pleuré, personne sous le choc, une seule question revient : « Qui sont les méchants ? » Et une réponse revient de nombreuses fois : « Je hais les nazis. » Il faudrait sérieusement arrêter d’écrire ces personnages à la truelle, ou au moins leur donner de vrais dialogues.

n.b. : « Mais tu n’as pas le droit ! C’est une référence à Indiana Jones ! » Référence ou non, c’est tellement martelé que rien de positif s’en dégage. Et si c’est cette lecture référentielle que vous aimez chez la CW, il vous en faut vraiment peu pour apprécier quelque chose, et j’en déduis que vous adorez mes articles.

(Parenthèse #2 : Olishity)

Tout le long du crossover, le couple a droit à des scènes de dialogues censées faire progresser le couple. C’était sans compter sur le talent des dialoguistes made in CW. Sans avoir eu à subir les épisodes précédents des différentes séries (j’en serais certainement mort), je perçois bien les dialogues qui tournent en rond. La pseudo-réponse/explication de Felicity amène Stephen Amell à réfléchir sur sa carrière. Le bougre regarde ailleurs, non pas par la demande du réalisateur mais bien par l’ennui d’entendre un énième fois le même discours rabâché par le même personnage. Ces dialogues sont signés d’une plume de prestige, à peine destinés à l’adolescente lambda en quête d’un effet cathartique lui présentant les canons édulcorés des problèmes amoureux. Va lire du Flaubert et tu en sortiras grandie ! Les dialogues tournent en rond, et ne font que passer d’un lieu commun à un autre. Certains dialogues peuvent voir leurs phrases s’interchanger que le dialogue ne perdrait pas plus de sens. Il semble y avoir une réponse par l’échange, mais au final, personne ne répond à personne, et on termine toujours par un « Je t’aime  » tellement convaincant que si Felicity massacrait le CW-verse avec une tronçonneuse ensuite, ça ne me choquerait pas.

Le dialogue n’a pas d’autre objectif que celui de résumer ce qu’il s’est passé l’épisode précédent. Ils font ça sur l’ensemble du crossover, parfois en variant les couples, mais dont la fonction reste la même ! Felicity va tenter de trouver un rôle efficace (ce qu’elle cherche, les scénaristes avec, depuis la création du personnage), mais ne fera que montrer son inutilité dans le CW-verse (… depuis la création du personnage, je vous dis).

(Fin de parenthèse)

(Parenthèse #3 : Eobard ne sera pas élu )

Stephen Amell n’est pas le seul à avoir perdu sa voix. Matt Letscher (Reverse-Flash) n’est pas sorti couvert en ces mois d’hiver. Et ce certainement pour accentuer son côté machiavélique. Une théorie qui se tient dans le sens où le personnage fait tout pour montrer qu’il peut être méchant, qu’il peut tuer, mais au final n’exécute rien de ce qu’il entreprend.

Listing de tout ce qu’il foire : il essaie de détruire le couple nazi Supergirl/Oliver, de se venger de Barry, d’envahir la Terre-1, de cuisiner le cœur de Supergirl pour le donner à Supergirl (et ça par la faute du méchant Oliver, tellement méchant qu’il ne paie pas ses factures d’électricité), de recommencer cette opération, de tuer Felicity (et même ça il n’en est pas capable). Il ne réussi qu’à fuir, grâce à Barry mais comme Eobard, malgré sa voix, est un peu gentil au fond, il n’en profite pas pour attaquer et s’en va. De toute façon, il faut bien garder le personnage pour faire vivre la série quelques saisons de plus. Mais on va dire que c’est de l’ambition et du respect pour le personnage. L’ambition est bien la seule excuse de ces séries. Et cette excuse, tout ce qu’il en reste.

(Fin de parenthèse)

L’univers partagé de la CW a cette particularité de tout exagérer. Ce qui provoque autant de gêne que d’éclats de rire. Une flèche normale, tirée par un humain (enfin, non, c’est Stephen Amell), est capable de faire traverser un mec, humain, à travers un mur, alors que les coups de poing de Supergirl font à peine glisser les ennemis sur un carrelage savonné deux minutes avant le tournage. Je ne sais pas vraiment comment interpréter cette action, mais vu comment évolue la série Supergirl et ses audiences, je pense que le réalisateur nous envoie un signal d’alerte subtil concernant le futur de la série qui pour le coup, patine ! (éclats de rire dans la salle)

On termine l’épisode dans un complexe où les héros réfléchissent, mais viennent à peine de comprendre qu’ils sont tellement poncés au papier de verre que leur caractérisation ne peut avoir la moindre profondeur. Après cinq dialogues inutiles aux discours entrecoupés pour donner un semblant d’émotion dans la voix, alors que l’acteur ne pense qu’à se tirer chez lui et mater Netflix. Après des tas de « I’m sorry.« , « I’m really sorry !« , « I’m so sorry » et des « I know ! » (La CW vient bouleverser ton vocabulaire en anglais niveau A1), Stephen Amell va voir un ennemi qu’ils ont réussi à capturer. Tragédie ! L’homme capturé n’est autre que Merlyn qui est mort sur Terre-1, qui est devenu Prometheus, qui se suicide, mais révèle qu’il vient d’une autre Terre et qu’être gentil c’est méchant, mais a des sentiments pour Stephen Amell – comme les trois quarts des spectateurs ! Ce qui est certain c’est qu’avec la CW, on ne touchera jamais à une conclusion problématique, ni à des propos nuancés. La subtilité est rein chez eux, je vous le dis.

« Mais je te jure, c’est comme les BD là ! Genre, le Silver Age, et tout ! »

Je ne comprends pas qu’on puisse accepter ce genre de production. Ce crossover joue le surplus pour cacher la misère des décors, du peu de figurants (masques), des effets spéciaux (Metallo, le Dominator, l’envol de Supergirl encore plus sale que Tom Welling dans Smallville). Il y a une règle d’or à respecter : quand tu n’as pas les moyens de montrer quelque chose, tu ne le montres pas. Alors expliquez moi ce que ce Metallo fout là ! Ils ne peuvent pas l’animer correctement et n’a de Metallo que la kryptonite ! A côté de ça, Zentrix était bien plus profond que ce personnage ne possédant pas la moindre ligne de dialogue, ni même une raison justifiant sa présence.

La CW est la chaîne des séries super-héroïques à l’aspect nanar qui fait sourire. N’allez pas me dire que l’idée des doppleganger nazis est chose originale. Alors oui, ça veut piocher dans la collection de comics de tonton, mais c’est pas parce que tu te bases sur un aspect généralement apprécié, et typique du genre, que ça en fait une bonne adaptation. Exemple type : Green Lantern. Le film s’est basé sur les comics de Geoff Johns, où on retrouve l’univers en général, mais le film est une daube. Et bien la CW c’est le Green Lantern des séries télé. Je crois qu’on tient la comparaison la plus pertinente sur le sujet (oui je me jette des fleurs, mais c’est ma chronique).

Les séries CW sont les séries de l’économie. Ça va des bruitages rappelant Walker Texas Ranger, les doux dimanches en début d’après-midi, aux ennemis plus polis encore que ceux d’Arkham Asylum qui attendent pour frapper chacun leur tour. Les nazis-CW sont les nazis les mieux élevés du multivers. Ils attendent de se faire frapper pour réagir. Et même ! White Canary se permet de faire une petite pirouette devant eux (le respect se perd). Je ne sais pas si ce sont les effets de l’alcool ingurgité sur le moment, mais je pense que le soldat en face d’elle a applaudi avant de se faire casser la gueule. Je pense qu’on est d’accord pour dire que l’arme qu’ils ont entre les mains ne leur sert strictement à rien. C’est un peu comme le bruit des coups de feux alors qu’aucune balle n’est visible à l’écran ni même la flamme du canon.  Ce qui laisse penser que les figurants ont des problèmes avec leur masque. Les scènes d’affrontement reprennent l’exposé classique super-héroïque d’Avengers, c’est à dire un plan général exposant un foutoir où on ne comprend rien. Un ingénieur pourrait au fond prendre un café à la machine que les effets dégueulasses de flamme et de rayons givrants ne le rendraient pas visible.

(Parenthèse #4 : Défilé de poses iconiques)

(Fin de parenthèse)

Final Scream

Grey meurt (c’était du spoil ?), non pas parce que les scénaristes l’ont décidé, mais c’est pas chez la CW que ta carrière va décoller. Dans tous les cas, on tombe dans un pathos ridicule avec les expressions les plus forcées du monde du cinéma/série. La mort est comme le mariage. Elle s’étale, et le mec veut pas casser sa pipe ! Ça tire en longueur, jusqu’au moment où il boit son sirop au cassis et au revoir bonhomme. Evidemment, la mort est facteur de motivation pour les troupes (cf. Avengers et Coulson). Les héros gagnent – c’est pas comme si il y avait un semblant de tension entre les deux camps. Par ailleurs, les troupes, parlons-en. Ça faisait un moment que je n’avais pas jeté un coup d’œil aux nouveautés de Legends of Tomorrow et autant Steel était assez.. ah, non c’était Colossus ; autant Mr. Terrefic a l’air d’attendre un micro pour nous chanter Marly-Gomont – pour un épisode musical peut-être ?

Il faut avouer que la CW a un certain charme. La seule chaîne à oser incruster une musique pop… Ah, non, Justice League l’a fait avec son générique d’ouverture. La CW n’a même plus le monopole du mauvais goût. On ne peut enlever à la chaîne le talent de réussir à filmer avec le pied de la caméra pour cacher le ridicule de la scène et donner la sensation qu’il se passe des choses incroyables en filmant les genoux de ses acteurs. Galipettes sur galipettes, de la première à la dernière partie de ce crossover, les cascadeurs se donnent du mal pour rien. Saluons les chorégraphes, et qui vous voulez, le résultat est pitoyable. Amateurs de séries d’action tournez vous enfin vers une série convenable. Ce n’est pas comme si on manquait d’exemples : Banshee, 24, Sons of Anarchy,…

Ce n’est pas tout, Iris et Barry finissent par se marier, tout est bien qui finit bien, sauf toi. Non, toi tu t’es tapé quatre épisodes de merde et tu as perdu plus de trois heures. Ton cerveau est en compote et tu finis par essayer d’oublier par tous les moyens. Et tu te dis « Hey ! Je vais en faire une chronique dégueulasse pour déchaîner ma haine ! »

(Parenthèse 4 : Sale coup de pute pour un carquois)

Un héros tue sans chercher d’autre solution, alors que Barry laisse s’échapper un ennemi bien plus puissant. Que tirer de ces scènes ? Oliver est un assassin, et Barry l’exemple du héros ? Ou Oliver fait ce qui est juste et Barry est complètement con ? Au final on se trouve dans une interprétation problématique, non ? Non, c’est juste que rien n’est clair. On ne peut rien tirer d’un ennemi comme le doppelgänger d’Oliver dont la caractérisation se limitait à « Je suis nazi ! Je veux conquérir des planètes avec un arc et des flèches ! »

La mise à mort est au moins surprenante. J’espère que ceux qui ont gueulé à propos de Batman V Superman ne vont pas trop défoncer le crossover. « Oui, mais c’est différent, Arrow c’est pas vraiment un héros ! » C’est ça, et Thanos c’est le vendeur de Pawn Shop (Oh wait ! ). Green Arrow peut tuer, blesser gravement, selon le caractère qui lui est donné. Le problème reste le même : cet Oliver Queen est aussi lisse que le torse épilé de l’acteur qui l’interprète.

(Fin de parenthèse)

Encore une fois, beaucoup de bruits pour rien. Les sites à clique ont pu entrer en extase et livrer leurs avis ô combien pertinents pour plaire à un public déjà accro à cette fosse sceptique télévisuelle. Mais ouvrez les yeux et vous verrez qu’il n’y a pas de quoi s’emballer pour deux étincelles et des effets photoshop. Si on aime ces personnages on lit des comics, et des bons. Pour ce qui est de série entre super-héros et nazis, tournez vous vers la série animée Justice League avec « Le Règne de Vandal Savage ». J’en viens à citer un grand homme à poils (et non « à poil ») avec qui je partage ce conseil divin : « Lisez, lisez… et lisez ! »

(n.b.) Avant de m’assaillir de jurons et de planter vos aiguilles dans une poupée vaudou à mon image (mon relecteur, le talentueux James Edge Grayson s´en est chargé), je vous propose de jeter un coup d’œil, tout de même, aux produits de notre sponsor, la CW qui met en vente de superbes thermomètres d’un futur alternatif !