C’est demain que DC lance sa maxi-série événement Doomsday Clock, l’aboutissement de l’intrigue Rebirth lancée par Geoff Johns, qui se charge de la conclure en compagnie de Gary Frank aux dessins.
Doomsday Clock : les premiers retours
Le défi est de taille puisqu’il s’agit ici de mélanger l’univers des Watchmen à l’univers DC. Un pari que l’équipe créative semble avoir relevé avec un certain talent si l’on en croit ces premiers retours :
IGN
Le numéro #1 est similaire au Réveil de la Force (Star Wars) dans sa continuation ambitieuse. Le but est moins de raconter une histoire révolutionnaire et choquante que de rassurer les fans : la franchise est entre de bonnes mains. Johns et Frank concentrent énormément d’attention dans ces pages à introduire l’histoire et capturer le ton et la voix distinctive de l’oeuvre originale. Ils réalisent ici un super travail. Je ne sais pas si quelqu’un confondra la prose de Johns avec celle de Moore, mais son script est vraiment fidèle au matériau original d’une façon que les différents Before Watchmen n’ont pas toujours réussis à atteindre.
Polygon
Il y a trente ans, Watchmen proposait un miroir sombre à l’idée des super-héros. En réponse, le genre s’est jeté pendant plusieurs décennies dans une relation amoureuse avec les anti-héros sans concession. Avec Doomsday Clock, Johns utilise l’univers DC pour proposer un miroir à Watchmen, et en cela, défend peut-être même le cœur optimiste et ambitieux du genre.
Newsarama
Là où Johns surpasse Moore est dans sa capacité à livrer un numéro qui tient en haleine. Watchmen récompensait les lecteurs lents et minutieux à chaque case, mais ne parvenait jamais à un point où les lecteurs se retrouvaient à dévorer rapidement ses numéros. Doomsday Clock #1 est rempli de dialogue et de narration, mais la capacité de Johns à concevoir un spectacle est inégalé dans l’âge moderne des comics. Ce n’est pas une histoire à mystère et ce n’est pas parfait, mais comme troisième acte d’une histoire épique qui commençait avec Rebirth et se poursuivait avec The Button, il est difficile de ne pas avoir de frissons au commencement de ce comics blockbuster.
Den of Geek
L’une des clés qui fait de Doomsday Clock une complète extension organique de la série origine est l’art de Gary Frank et les couleurs de Brad Anderson. Frank, depuis longtemps estimé pour le remarquable réalisme qu’il apporte aux super-héros sans sacrifier leurs éléments dynamiques, livre possiblement ici le meilleur travail de sa carrière.
Bad Manta
Je dirai simplement que l’histoire présentée ici par cette exceptionnelle équipe créatrice est bonne, mais est condamnée à déclencher la controverse entre les fans. Mais c’est une bonne chose. Après avoir lu ce numéro plusieurs fois, je peux dire avec assurance que Doomsday Clock #1 établit cette série comme une histoire critique pour les lecteurs modernes. Ce n’est pas juste un mélange entre Watchmen et DC. C’est une histoire qui devrait amener chaque lecteur à une honnête et inconfortable introspection, mais la simple et malheureuse vérité est que certaines personnes ne le veulent juste pas.
Comicosity
Les parallèles entre Watchmen et l’état de l’Amérique restent pertinent, c’est une part du génie du travail de Moore et Gibbons qui dépasse la lutte existentielle à un degrés tel qu’il continue à résonner qu’importe les spécificités ou notre bourbier politique. Mais dans une tentative de modernisation de sa narration, Johns perd un peu de la complexité qui rendu la campagne originale d’Ozymandias si traîtresse, horrible, héroïque et compréhensive.
Batman News
Johns effectue un travail admirable ici, si ce n’est pour aucune autre raison que le fait qu’il écrit effectivement une suite à une histoire qui n’en avait pas besoin. Il y a certains moments où il essaye peut-être trop de ressembler à Moore quitte à devenir maladroit, mais c’est une histoire globalement bien écrite. Elle est plutôt lente car elle a beaucoup de terrain à couvrir afin de nous ramener dans ce monde : les choses ont progressés de manière cohérente par rapport à la conclusion de Watchmen, même si la narration fait un peu trop de va-et-vient au début.
Il ne reste donc plus qu’à découvrir le résultat par nous-même ! Soyez sûrs que DC Planet vous livrera son avis détaillé sur ce premier numéro très attendu.
Je me disais que j’allais attendre la VF dans loooooongtemps mais là, ça va être dur! ^^
Cool…qu ils en profitent pour coller ca a Flashpoint dans deux ans.
On me souffle dans l oreillette que Uwe Boll reve d en commettre l adaption cinematographique.
KevinTsujihara approve this comment.
???
Merci pour cet article. Bon boulot.
Merci à toi, ce genre de commentaire fait plaisir !
Je pense que même si l’event est bon, il y aura toujours des puristes pour cracher dessus, mais ce n’est pas spécifique aux comics donc bon. En tout cas ça fait quand même plaisir et ça donne envie de lire ce numéro 1 avec les premiers retours!!!!
Apparemment ça annonce du bon tout ça. Avez-vous prévu de faire une review comme vous le faites habituellement (avec un seul reviewer), ou alors une review avec plusieurs avis des membres du site ?
Non, un seul suffira je pense