Review Express VO – Rebirth Semaine #77

Les Coups de Cœur

         Bombshells United #13, The American Way : Those Above and Those Below #4

Le Top

Aquaman #30

Le Flop

Superman #33

Vous connaissez la chanson, nouvelle semaine signifie nouvelles reviews. Amusez-vous bien, et n’oubliez pas de nous laisser votre avis !


VERTIGO

AMERICAN WAY : THOSE ABOVE AND THOSE BELOW #4

review EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #11

Scénario : John Riley
Dessins : George Jeanty

Après plusieurs semaines où le numéro s’est vu repoussé, le résultat est plus que satisfaisant. Le scénariste s’attaque à la caractérisation des personnages jusqu’ici mis de côtés, dans des scènes fortes, qui pouvaient nous laisser craindre le pire. Comme pour le reste du titre, l’action est présente, mais ne régit pas la tension présente dans ce numéro. Les dialogues sont intelligents, les rebondissements parfaitements maîtrisés. Cependant, plus on avance dans cette série, moins les nouveaux lecteurs seront amenés à comprendre malgré quelques petits flashbacks et détails insuffisants. George Jeanty réalise son meilleur travail sur les quatre numéros qui composent actuellement la série. Rappelez-vous les premiers numéros qui témoignaient d’une certaine irrégularité. Ces planches-ci sont surprenantes, et bénéficient d’une colorisation parfaitement maîtrisée. The American Way est un titre engagé, auquel on peut toujours reprocher de ne pas frapper assez fort du poing sur table pour un titre Vertigo, de même pour son aspect assez “lumineux” qui peut s’expliquer par l’insertion de super-héros dans le titre. Il n’en reste pas moins un travail impressionnant et un réel plaisir à la lecture.

– Watchful

Note : 8/10


BEYOND DC UNIVERSE

BOMBSHELLS UNITED #13

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Marguerite Bennett Dessins :  Richard Ortiz, J. Nanjan

En voilà un beau numéro. Nous revenons ici sur l’histoire de Batwoman (oui encore, Marguerite Bennett est très accrochée à l’histoire du personnage comme dans sa propre série), à travers à la fois une intervention radio, mais aussi son propre discours. Et si vous croyez que tout est joyeux, détrompez-vous. C’est avec plaisir que je me suis plongée dans ce numéro aux planches intérieures très belles, relatant les combats de l’Espagne sous Franco, le petit basque recueilli (qui a touché mon coeur du pays mais côté français avec son petit béret rouge), la tragédie, la montée en puissance d’un autre dictateur. En plus de l’histoire qui nous entraîne gentiment avec elle jusqu’à la dernière case, nous retrouvons des personnages comme Renee Montoya ou encore Jaime Corrigan dans une discussion qui fera plaisir aux fans de 52. Personnellement, juste cette bulle m’a fait décrocher un immense sourire. Ce titre permet réellement de garder les personnages fidèles à eux-mêmes, tout en livrant un univers d’une très grande richesse pour les fans de longue date. Je trouve dommage que ce titre n’ait pas une portée plus vaste et que l’on en entende pas plus parler.

– Harley Note : 8/10

 

GOTHAM CITY GARAGE #11

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Collin Kelly, Jackson Lanzing Dessins : Carmen Carmero, Trish Mulvihill

Et bah c’était pas trop tôt. Teasée depuis le début de la série, l’un des personnages les plus importants ne fait son arrivée qu’en cliffhanger d’un numéro de lynchage gratuit suite à une nouvelle mise en retrait de Kara. Ce personnage est clairement trop versatile, devenant un héros sur un numéro pour devenir, on peut le dire, une mauviette qui se terre dans un coin sur l’autre. C’est d’un dommage. La caractérisation de ce personnage me laisse clairement dubitative, et je ne sais pas où veulent nous amener les auteurs. Enfin, si c’est pour détester Kara, le but est atteint pour ma part. Car, tout faire pour sauver sa sœur pour finalement laisser tout le monde se prendre une raclée, sa sœur y compris en restant dans son coin telle une petite souris voulant disparaître, ça ne prend pas, et ça m’énerve. Mais bon, voyons voir ce que donne la suite.

– Harley Note : 5/10

 

FUTURE QUESTS PRESENTS #4

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Jeff Parker Dessins : Ron Randall

Nouvel arc, toujours dans la veine de la bonne vieille S-F Classique. Ce numéro est un premier team-up entre Space Ghost (toujours) et le Galaxy Trio. Non, ce n’est pas un nouveau Samsung mais bien une petite équipe de trois êtres aux super-pouvoirs. Vapor Man, Meteor Man et une Medusa aux pouvoirs télékinésiques donnent l’étrange sensation de faire face à une branche extérieure à la légion des super-héros dans le ton, comme dans les pouvoirs qui leurs sont conférés et les noms. Ce numéro va nous présenter ces personnages que je ne connaissais absolument pas, dans une intrigue assez confuse pour peu de choses, qui trouve sa conclusion très rapidement pour le bien du cliffhanger. De plus, ces personnages, même si amusants, n’ont décidément rien d’attachant, alors qu’on sent que ces personnages ont un potentiel. Le tout est dû à une caractérisation classique, ne rendant rien de personnel ou de particulier chez aucun d’entre eux. Seul une once d’inquiétude se manifestera à la toute fin du numéro, ce qui est bien dommage. Quelques petits défauts, laissant à redire, auxquels s’ajoute une écriture classique de l’histoire de science fiction, mais surtout beaucoup de dialogues dont on pourrait se passer. Un numéro très lourd en informations à intégrer qui va être très rapide tout du long, et conclure sur une ellipse qui résume une grande quantité d’informations en une seule page. D’autant plus que ces informations auraient méritées un numéro supplémentaire.

On appréciera la capacité de Jeff Parker à construire son univers partagé, en créant quelques liens avec les événements de Future Quest de manière subtile, et avec l’univers de Space Ghost. Des détails qui ne sont pas à négliger, car ils créent un sens au fil des lectures et pourrait mener à un nouvel événement futur (ceci n’est que spéculation). Le rapport avec Futur Quest n’est que plus fort avec le retour de Ron Randall aux dessins. Un artiste qui a pu (et su) remplacer Doc Shaner l’année dernière. De belles couleurs, des représentations très classiques pour ce qui est de la représentation de races aliennes, néanmoins très variées. Une fois n’est pas coutume, Future Quest Presents se relève avec un numéro de science-fiction des plus classiques, mais promet une aventure bien plus intéressante que la précédente. Et malgré un numéro d’une lourdeur un peu gênante, ce quatrième numéro est LE point d’accès pour tout amateur de l’univers cosmique Hanna-Barbera ou lecteurs en quête d’une aventure spatiale old-school.

– Watchful Note : 6,5/10

 

INJUSTICE 2 #32

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Tom Taylor Dessins : Juan Albarran, Daniel Sampere

Injustice 2 s’éloigne de son intrigue principale et laisse de côté notre amie Kara Zor-El pour se concentrer sur un personnage intéressant, qui reste cependant assez secondaire dans l’univers de ce titre, j’ai nommé Barry Allen. On retrouve ici le speedster sur le chemin de sa rédemption, puisqu’il regrette de s’être rangé du côté de Superman lors des événements de la première “saison”. On a alors droit à l’introspection d’un héros complexe, qui cherche à retrouver la voie de la justice. Le numéro est bien écrit et l’on a droit à une petite histoire fort efficace qui nous permet de comprendre le personnage, ce qui nous permet de l’apprécier réellement, alors qu’il n’était que réduit à un simple rôle de sidekick jusqu’à présent. Les dessins sont de bonne facture et l’on se retrouve avec un épisode réussi, qui fait honneur à la réputation de ce titre, qui a le mérite d’être le fer de lance de la gamme Digital First.

– Zeppeli

Note : 7/10

 

WONDER WOMAN/ CONAN #3

review INJUSTICE 2 #13

Scénario : Gail Simone Dessins : Aaron Lopresti, Matt Ryan, Wendy Broome

Décidément, Gail Simone aime bien surprendre avec son titre Wonder Woman / Conan. Alors que depuis le début j’ai peur d’une romance injustifiée, elle poursuit son histoire tranquillement en alternant présent, passé, révélation, et combats puissants. Le tout est très bien accompagné par le travail d’Aaron Lopresti, Matt Ryan et Wendy Broome qui gère bien la palette de couleurs entre les différentes scènes présentées. Plus les pages avançaient, plus je sentais l’évidence, et la bêtise arriver, sauf que non, Gail Simone joue avec ses lecteurs en ne dévoilant l’histoire de Diana via celle de Conan qu’au compte-goutte.

Du coup, on reste facilement captivé par la série pour connaître toute l’histoire et le lien qui existe entre les deux personnages. Mais je regrette que la partie concernant les antagonistes soient si faible. L’autrice met le paquet sur l’histoire entre les héros nous livrant des vilains somme toute assez lambdas, qui veulent juste un peu de fun. Même si l’avenir d’une ville est maintenant en jeu, cela reste quand même sans gros enjeu pour le titre et c’est dommage.

– Harley Note : 7/10

DC UNIVERSE

AQUAMAN #30

Review Express VO – Rebirth Semaine #77 18

Scénario : Dan Abnett Dessins : Stjepan Sejic

Aquaman continue de combattre la tyrannie du King Rath dans ce trentième numéro à la hauteur des précédents. Dan Abnett, de nouveau à son meilleur, continue d’agrandir le lore d’Atlantis en rajoutant des personnages à un casting devenu conséquent avec le récit « Underworld » toujours aussi excellent. L’histoire est bien rythmée entre tous les arcs narratifs, la tension continue de monter et tous les belligérants de ce conflit ont une personnalité et une profondeur très agréables. Cela rend d’autant plus palpitant l’avancée de la révolte qu’Aquaman va enfin prendre en main d’une manière inattendue, ce qui pourra mener vers un statu quo nouveau et intrigant, sans parler des événements de la partie qui suit Mera qui nous dirige droit vers la mini-série dont elle sera l’héroïne en février. Si ce récit plein de conflits, d’introspection et de géopolitique n’était pas suffisant, Stjepan Sejic nous offre encore des pages magnifiques et une mise en scène très dynamique, rendant cette lecture pourtant assez chargé en texte très agréable. De plus, c’est bien coloré et l’ambiance d’Atlantis est réussie (il ne manquerait plus qu’elle soit légèrement différente pour chaque Tride). Malheureusement, l’artiste signe ici son dernier numéro sur le titre, mais – dans un tout autre style – le relève est tout aussi enthousiasmante, alors que la révolution va prendre une toute autre ampleur dans la cité d’Atlantis. Bref, Aquaman est la série que je préfère lire depuis cet été, et son équipe continue d’exploiter l’énorme potentiel de cet arc avec brio.

– Sledgy7

Note : 9/10

BATMAN #35

review BATMAN #26

Scénario : Tom King Dessins : Joëlle Jones

Fin de la première partie de l’arc. Le numéro est divisé en deux parties qui s’entrecroisent. D’un côté, on a le combat entre Selina et Talia. Et de l’autre, une conversation entre Dick et Damian. Si la première partie est assez anecdotique, la seconde est bien plus intéressante. C’est l’occasion de développer davantage Batman, et c’est assez touchant finalement. Que dire de Damian, merveilleusement écrit par King qui arrive à le rendre attachant  malgré son caractère. Même si c’est ce dernier qui bénéficie le plus de l’écriture du scénariste, les autres personnages ne sont pas en reste. Écrit avec beaucoup de justesse, Dick est quelqu’un de réfléchi, mêlant humour et pédagogie dans ce qu’il transmet à Damian. Véritable coup de cœur pour ce duo que j’espère revoir plus souvent sous la plume de l’auteur. Quant aux dessins, c’est Joëlle Jones, donc c’est forcément très beau. Il n’y a rien à redire. De plus, la colorisation de Jordie Bellaire, d’une sobriété et d’une justesse irréprochable, ne fait que sublimer les crayonnés et l’encrage de Jones. Non vraiment, Batman c’est du très bon.

– The Bat

Note : 8/10

BATWOMAN #9

review CYBORG #14

Scénario : Marguerite Bennett Dessins :  Fernando Blanco, John Rauch

Quelle beauté ! Ce numéro qui se déroule dans un laboratoire complètement revisité façon pays des merveilles, enfin plutôt des cauchemars, offre clairement un terrain de jeu génial pour l’équipe artistique qui s’en donne à coeur joie. Et c’est beau. C’est malsainement beau (ça se dit ça ? non, tant pis). Et alors que les planches vont crescendo, le scénario aussi. Plus les pages se font grandioses, plus Batwoman s’affirme dans des dernières pages toutes sublimes.

Imaginez, Batwoman mêlée à l’univers de Lewis Caroll et son pays de merveilles version Scarecrow, qui se finit par un duel de créatures, sur fond d’histoire de famille torturée, brisée, et de rappel de toute l’histoire de Kate Kane. Alors, il est vrai qu’à force on peut avoir l’impression d’un cycle qui se répète à toujours revenir sur l’histoire de Kate, mais pourtant ça passe quand même très bien. Un grand coup de coeur.

– Harley

Note : 8/10

 

BUG! : THE ADVENTURES OF FORAGER #5

review CYBORG #14

Scénario : Lee Allred, Michael Allred
Dessins : Lee Allred, Michael Allred

De la bonne vieille SF avec une recherche graphique de qualité permettant, en plus de suivre une histoire assez fournie, d’avoir un dépaysement et un émerveillement à chaque page. La mythologie de Earth-AD est bien utilisée et permet à un profane de comprendre les enjeux, qu’il connaisse ou non le Docteur Skuba, OMAC, ou le reste du roster. Néanmoins, malgré une trame cohérente, le titre doit aussi se lire comme le trip halluciné qu’il est, sans forcément l’analyser et l’intellectualiser, mais seulement en se laissant porter par la narration. Et ça, c’est assez rafraîchissant. D’ailleurs, le twist final semble clairement pointer dans cette direction avec une New Genesis façon Donjons et Dragons. L’humour est aussi présent, mais certaines références peuvent être assez difficiles à saisir pour un lectorat francophone, notamment lorsque celles-ci sont musicales, comme la reprise de la comptine What Are Little Boys Made Of? connue dans nos contrée pour ses paroles réutilisées au début du générique des Super Nanas.

– Blue Note : 8,5/10

 

GREEN LANTERNS #35

review GREEN ARROW #26

Scénario : Tim Seeley Dessins : Carlo Barberi

Ca aurait pu mal se finir au vu du démarrage, mais ce 35e numéro de Green Lanterns se rattrape au fil des pages. Partant au départ sur le retour de Bolphunga the Unrelenting, sorte de truand extra-terrestre à bon fond créé à la base par Alan Moore et Dave Gibbons (ça commence à date), on glisse à la fois dans une sorte d’enquête policière d’un côté, et d’une situation assez compliquée de l’autre, avec une dette à payer à un prix lourd. Difficile d’en dire plus sans tout spoiler, mais le script de Tim Seeley a un petit quelque chose qui fait qu’on se risquera à poursuivre la lecture de cet arc, bien qu’on se retrouve encore dans une histoire sans grande envergure, qui fait regretter les grandes épopées cosmiques d’un côté, ou simplement d’avoir un peu plus de profondeur dans le traitement des personnages de l’autre. Car hélas, ce sont encore les mêmes ressorts qu’on nous donne pour Cruz, et le développement de Baz est ici minimal. Aux dessins, Carlo Barberi a un style propre et qui convient à ce qu’on a pu voir dans les numéros de la série, avec une colorisation parfois un peu trop vive qui accentue le côté artificiel du rendu final. Un numéro que les fans hardcore de Green Lanterns pourront lire sans souci. Pour les autres, c’est vraiment si vous avez 4$ de trop.

– Arnokikoo

Note : 6/10

 

JUSTICE LEAGUE #33

review JUSTICE LEAGUE #24

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Tyler Kirkham, Mikel Janin, Arif Prianto, Jeromy Fox

Il y a des numéros comme ça où tout semble se mélanger. Les héros ne sont plus des héros, les ratés deviennent des héros, les méchants se font avoir pour finalement ne pas se faire avoir, et au milieu, on livre plein d’informations comme dans un fourre-tout histoire de faire avancer l’intrigue plus vite. C’est donc compliqué d’en parler. Autant Joshua Williamson a de bonnes idées, autant l’exécution et le format ne sont ici pas adaptés. À mon goût, il aurait fallu développer ce numéro en deux numéros. On aurait peut-être eu quelques longueurs, mais cela aurait été plus digeste. Et puis, bon, Cyborg qui se sent pousser des ailes en dix secondes en entendant la voix douce de LUDMILA? ouais bon voilà, ça passe pour un titre lambda, mais nous sommes dans un event qui touche le multiverse. J’aurais aimé plus de recherche de ce côté là. Même si le final nous dévoile que deS nouvelles surprises nous attendent.

L’autre point qui me chagrine est la construction au sein de l’event. On se retrouve encore une fois sur du classique, l’équipe s’éparpille, se fait prendre au piège, se rassemble, puis s’éparpille à nouveau, comme si les plus grands héros n’apprenaient jamais d’aucune de leurs aventures. C’est clairement pénible. Aussi pénible que les vannes foireuses lâchées en plein milieu sans crier gare.  

Par contre. Par contre. Les planches sont d’une beauté complètement dingues ! The Batman Who Laughs est absolument magnifique, surtout sur les cases en plans rapprochés, et on distingue assez bien les points les plus importants à retenir. Bon, j’ai du mal avec l’aspect très jeune de Wonder Woman, je dois l’avouer, mais dans l’ensemble c’est sublime. Ah ! Et j’ai parlé de l’hypertime ? Voilà, j’en parle. Nous y sommes, l’hypertime est clairement présent après avoir été teasé dans Batman : Lost #1 et ça, ça c’est une très bonne nouvelle.

– Harley

Note : 7/10

NIGHTWING #33

review NIGHTWING #24

Scénario : Tim Seeley Dessins : Javier Fernandez

Dans ce numéro, Nightwing va se retrouver à faire équipe avec Blockbuster pour affronter l’armée de Blockbusters créée par Raptor. L’histoire avance bien dans sa dernière ligne droite.
Les dialogues de Seeley sont impeccables entre les deux ennemis/alliés temporaires.
Après un épisode de joutes verbales, ici, place à l’action. Les Runoff ne seront pas en reste et leur enquête va finalement croiser celle de Nightwing. Et si le Piège de Crystal inversé se transforme en chasse à l’Alien, c’est pour nous faire monter la pression jusqu’au cliffhanger. Les symboles sont là et ça promet du lourd. Le personnage de Desmond est un peu plus approfondi et en devient encore plus intéressant.
Les dessins de Javier Fernandez oscillent entre le trop rapide et le parfait, nous offrant des scènes d’actions qui font plaisir à relire. La mise sous tension est palpable dans ses planches.
Un petit plaisir. Un bon comics. Un bon Nightwing.

– James Edge Grayson

Note : 8,5/10

SUPER SONS #10

review SHADE, THE CHANGING GIRLS #11

Scénario : Peter J. Tomasi
Dessins : José Luis

Introduction et bouleversement d’un status quo qui tendait à s’essouffler, pour mener à un nouvel arc. Teasers et moments perdus d’une enfance partie se retrouvent comme toujours dans le titre. Peter Tomasi marque un nouveau pas dans l’évolution de l’équipe et des personnages, ce qui procure au titre un retour au ton léger et apprécié duquel le titre s’était quelque peu détourné au profit d’aventures extérieures. Le ton reste le même, mais pourrait bien lui aussi évoluer par la suite à la vue des éléments en jeu. Peter Tomasi utilise une version alternative, à la fois inattendue et connue de tous, dans une histoire qui s’annonce plus qu’intéressante. José Luis est aux dessins, avec un style s’accordant à merveille avec l’esprit de ce numéro. Calme, joyeux, coloré, et aux multiples références, un artiste au rendu old-school qui trouve parfaitement sa place. De plus, il prouve sa capacité à passer d’un ton à un autre de manière très convaincante dans cet Interlude. Super Sons reprend du poil de la bête pour notre plus grand plaisir !

– Watchful Note : 7,5/10

SUPERMAN #35

review HARLEY QUINN #23

Scénario : Peter Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Travis Moore, Art Thiebert, Stephen Segovia

Vous souvenez vous ? Il y a deux semaines, j’ai laissé supposer le fait qu’Imperius Lex s’annonçait comme un arc maladroit, mais intéressant. Oubliez tout ça. Imperius Lex prend une route qu’on ne pouvait imaginer et se perd. Un mélange étrange, comme si les scénaristes venaient de lire All-Star Batman par Scott Snyder, et s’étaient dit qu’ils allaient mélanger ce ton de second degré, déjà mélangé à de la série Z. Le tout dans une série fortement liée à l’avenir de l’univers DC et dans une histoire en rapport avec le fil rouge amorcé depuis Darkseid War. Alors bien sûr, Peter Tomasi et Patrick Gleason ont rendu la famille attachante, ont fait de Jon un personnage qui a su trouver rapidement sa place, mais depuis quelques mois, le titre ne fait qu’aller de plus en plus mal et atteint ici un stade critique. Que ce soit dans les relations entre Superman et Lex Luthor (que Dan Jurgens maitrisait bien mieux dans Action Comics) ou dans la caractérisation de personnages tel que Lois Lane, Jon, ou encore Granny Goodness. On ne peut que relever un effet de gradation jusqu’à un cliffhanger ridicule. Le numéro ne fait que vaciller maladroitement entre scènes se voulant épiques, kitsch, amusantes, attendrissantes, et ce sans jamais y parvenir. La partie graphique laisse aussi à désirer, malgré des premières pages respectables, c’est à partir de la moitié du numéro que tout se gâte. Les personnages se retrouvent parfois sans visage, et on sent la volonté de cacher les nombreux défauts par quelques effets. La légende raconte qu’on chercherait encore les décors dans les bureaux de DC Comics.

– Watchful Note : 3/10

TRINITY #15

review HARLEY QUINN #23

Scénario : Rob Williams Dessins : V Ken Marion

Tout dépend de ce que vous attendez de ce numéro. Si vous cherchez une conclusion poétique et intimiste comme le premier arc avait pu nous le proposer, vous ne pourrez apprécier cette conclusion. Si progressivement vous avez réalisé que cette nouvelle aventure passait d’une ambiance sombre et magique à un blockbuster un peu nanardesque, alors ce dernier numéro vous amusera sans doute. Il est triste de voir que Trinity est devenue une série assez lambda dans le paysage Rebirth, là où il aurait été facile de proposer de bons développements de personnages, d’autant que le roster était assez original, avec un bon team-up d’ennemis Dommage, vraiment dommage, d’autant que la partie graphique et notamment la colorisation jouant sur les tonalités de violet apportait un plus non négligeable à cette histoire.

– Blue Note : 4,5/10

 

THE WILDSTORM #9

review HARLEY QUINN #23

Scénario : Warren Ellis Dessins : John Davis-Hunt

Hey, vous connaissez Afro Samurai ? Si oui, vous avez une idée de ce que ce nouveau numéro vous propose. Le découpage de Davis-Hunt est un des gros points forts ici, permettant un dynamisme assez saisissant dans les combats, jouant avec les couleur sans jamais trop en faire, et reprenant certains codes visuels propres à la culture cinématographique asiatique et au mangas. Quelques twists sont aussi présents, augurant du meilleur pour la suite, avec des retournements de situation laissant entrevoir un prochain numéro assez verbeux afin de justifier tout ça. Pour résumer, comme d’habitude, c’est toujours aussi bien.

– Blue Note : 8/10

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6 Commentaires
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6 années il y a

J’aurais quand même apprécié que Sejic termine l’arc, surtout vu la dernière planche :(

Cielo
6 années il y a

Je trouve ça tellement dommage qu’Aquaman ne sort qu’un fois par mois, à chaque fois je suis excité de lire la suite, sûrement ma série préféré des Rebirth avec Nighwing et Deathstroke

Vittorini
6 années il y a
Répondre à  Cielo

L’artiste ne tiendrait probablement pas le rythme et laisser souffler Abnett n’est pas une mauvaise chose. Mais, ouai, c’est vraiment un must ce titre.

Cielo
6 années il y a
Répondre à  Vittorini

C’est sûr que je préfère ça à une parution bi-mensuel, mais avec une qualité moindre.

mavhoc
6 années il y a

Sympa la review de Justice League ! Retour de l’hypertime ? Donc ça confirme déjà les propos de Detective Comics.
Sinon pour les numéros reviewé je trouve que The Bat est très généreux avec Batman, c’est pas mauvais mais c’est vraiment pas exceptionnel non plus. La relation Damian/Dick est le seul truc bien et encore ça n’est pas assez développé.
Green Lanterns, comme le dit Arno, évite d’être mauvais mais ne parvient pas à offrir non plus l’intro d’arc du siècle. Même si je n’aurai pas mis la même note que Watchy sur Superman, je suis d’accord avec lui : c’est une belle déception que cet arc, qui va de mal en pis et me fait hésiter à continuer la série … Heureusement, il y a Supersons qui, pour le coup, est peut être le meilleur comics de la semaine avec une dynamique aussi excellente que la caractérisation des personnages ! Grandiose !

Herbefol
6 années il y a

Je trouve que la partie Selina/Talia du numéro de Batman n’est pas anecdotique. On sent que la question de la relation amoureuse (de façon générale) est un thème cher à King. Et ce que dit Selina sur Bruce me laisse penser qu’elle a non seulement bien cerné le personnage mais surtout qu’elle a décidé de l’accepter comme il est (et ça n’est pas rien).

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