Quand on en vient à parler de Wonder Woman, impossible de ne pas évoquer son créateur : William Moulton Marston, qui est mis en avant dans le film Professor Marston and the Wonder Women, sorti il y a quelques jours aux Etats-Unis. Sa petite-fille, Christie Marston, a tenu à donner son avis sur ce biopic, ainsi que sur le film Wonder Woman sorti au mois de juin.
Des éloges pour Wonder Woman
Commençons donc avec le positif : dans une interview donnée à BigFanBoy, Christie Marston a révélé qu’elle avait adoré le film de Patty Jenkins, qui est selon elle la meilleure chose qui soit arrivée au personnage depuis l’adaptation dans les années 70 incarnée par Lynda Carter. Elle assure également que Jenkins a très bien compris le personnage, et l’a impressionné avec ses capacités de réalisatrice. Elle finit en déclarant : « Wonder Woman a à nouveau de l’éthique ! ».
Le mensonge de Professor Marston and the Wonder Women
Le sentiment de l’héritière est à l’inverse très négatif sur le film retraçant l’histoire de ses grand-parents et la création de l’héroïne. Elle indique en effet qu’elle ne fut jamais consulter par la réalisatrice Angela Robinson, qui avait déclaré en interview qu’elle voulait donner sa propre interprétation de cette histoire, incorporant alors des éléments créés de toute pièce selon Christie Marston. Elle cite à titre d’exemple la relation qu’entretenaient William Marston, sa femme Elizabeth, et Olive Byrne, qui a été dans le film grandement sexualisée et imaginée comme un triangle amoureux, en se basant sur le fait que sa grand-mère Elizabeth lui parlait de tout avec une grande ouverture. Une scène du film symbolise cela : celle où Olive Byrne revêt la tenue de Wonder Woman, ce que Christie Marston décrit comme une pure fantaisie d’Hollywood.
L’héritière a donc choisi de révéler ce qu’elle considère comme ce grand mensonge à travers les réseaux sociaux, et notamment Twitter, où elle déclare que le but de ce biopic est simplement de surfer sur le succès du film de Patty Jenkins, reprenant même jusqu’à l’esthétique promotionnelle. Avec le hashtag #LassoOfTruth, elle est notamment soutenue par deux interprètes de Wonder Woman : Lynda Carter, et Susan Eisenberg, qui donne sa voix au personnage dans les séries et films animés. Selon Christie Marston, la véritable histoire est bien plus intéressante, et un projet de film sur celle-ci serait actuellement dans les cartons.
This is SO wrong. Wonder Woman should be about Truth! pic.twitter.com/u5MxYiNLqt
— Christie Marston (@ChristieMarston) October 13, 2017
#LassoTheTruth pic.twitter.com/w29UcFqUfC
— Christie Marston (@ChristieMarston) October 14, 2017
Cela me rend perplexe et dubitatif quand à ma volonté de le regarder.
Elle a juste été dégoutée de ne pas avoir été consultée du coup elle se venge
« le film de Patty Jenkins est la meilleure chose qui soit arrivée au personnage depuis l’adaptation dans les années 70 » Qu’est ce qu’il faut pas entendre… Faut se renseigner un minimum avant d’affirmer des choses pareilles, et surtout avoir compris le personnage de son papy. À mon humble avis, le Earth One de Morrison ou encore la nomination comme ambassadrice à l’ONU sont deux plus bels hommages à la WW de Marston que ne le sera jamais le film.
Quant au documentaire, je ne l’ai pas encore vu, mais c’est pas très encourageant tout ça.
Ambassadrice à l’ONU, bonne blague, alors une ambassadrice pour les femmes, ok je suis pour, mais pourquoi pas une vraie femme, c’est plus représentatif que un personnage qui lui risque de pas dire grand chose… au contraire je trouve cela facile et petit… au moins elle risque pas de se plaindre, donc quelque part la femme garde sa place (remarque cynique et non machiste)… puis secondement … l’ONU… lol l’assemblée dont quasiment jamais rien ne ressort de bon et ou les accords s’arrache a coup d’engueulade… en gros : un personnage de comics ambassadrice chez les gens dont tout le monde se fou et que personne n’écoute…. ROYAL !!!!
Ok c’est peu être pas le top du top le film de Jenkins, mais au moins elle glisse dedans deux trois idées sur le respect des femmes… c’est déjà bien à notre époque… et surement mieux que ambassadrice a l’ONU, ok c’est joli sur le papier, mais a y regarder de plus prêt ça sent la farce…
Mais il y avait bien un triangle « amoureux » entre Marston, Byrne et sa femme.
Elle dit cela dans le sens où il n’y avait rien de sexuel entre les deux femmes, qui étaient plutôt comme des sœurs.