[Review Express VO] Semaine #64

Le Coup de Coeur de la semaine :

• Justice League #14
  

Le Top de la semaine :

• Batwoman #14

Le Flop de la semaine :

• Green Lantern New Guardians #14

Il fallait oser, mais le duo J.H.Williams III / W. Haden Blackman l’a fait : faire venir Medusa et une hydre à Gotham. Un numéro qui installe doucement la trame finale de l’arc avec Medusa, une coopération entre Wonder Woman et Batwoman, même si dans ce numéro Batwoman est quand même un peu plus en avant. La première partie du numéro nous laisse entrevoir la méchanceté de Falchion fils de Medusa qui en a fait baver et a torturé son frère pour trahison. Un début plutôt sombre qui nous mènera à la ville la plus sombre où se terre Medusa : Gotham. A Gotham, toute l’équipe de police de Maggie se retrouve face à Medusa et ses sbires qui relacheront une hydre, ce qui promet de beaux combats.
Tout ceci illustré à merveille par J.H. Williams qui nous livre que des doubles pages et des fresques sublimes dans ce numéro.

– Harley

Note : 8,5/10

Nous retrouvons nos Birds au Japon à la recherche de l’épée de Katana (qui rappelons le contiendrait l’âme de son défunt mari). Nous faisons la rencontre de Condor, qui possède certaines pouvoirs télékinésiques dont il fera une démonstration pour accueillir Black Canary, Starling, Katana et Batgirl. Cependant les Daggers ne sont pas bien loin et nous avons droit à une petite bagarre puisque Black Canary utilisera son cri pour les envoyer valser et fuir. Cependant Condor n’est pas celui qu’il prétend être et se retournera contre Black Canary, qui commence à se retrouver en difficulté.

C’est pas très folichon comme scénario de la part de Duane Swierczynski. Les illustrations de Romano Molenaar sont un peu baclées dans ce numéro et manquent de finesse. Un petite déception, espérons que le prochain sera meilleur.

– Harley

Note : 5,5/10

Jaime Reyes et son nouvel acolyte arrivent enfin sur Scarabworld (oui je sais ce n’est pas vraiment sexy ni badass comme nom) et sont plus ou moins prêts à mettre y mettre le souk. L’armure gagne au passage quelques fonctions supplémentaires qui risquent d’être très utiles pour la mission à venir et le parasite est toujours aussi collant ! Un peu de combat, un peu d’humour, un peu de cosmique et une scène très starwarsienne, voici le cocktail de ce Blue Beetle #14. Divertissant sans être une bombe, les aventures de Jaime Reyes me font passer un agréable moment. En plus les dessins d’Ig Guara sont tout aussi plaisants que le récit de Tony Bedard.

– Nathko

Note : 6,5/10

Quand le Joker déboule dans un numéro c’est pas pour jouer aux cartes, quoi que…..

Dans Catwoman #14, il mettra le paquet pour ouvrir les yeux d’une certaine façon à la féline sur son rôle à jouer auprès de Batman, un mariage dans l’air ? Après tout après l’union physique il n’y a qu’un pas ! Il sait tout sur elle, et souhaite lui faire jouer un rôle encore plus important dans la vie de la chauve souris, mais version Joker bien sûr sinon c’est pas assez drôle. Au fond il est généreux, après l’avoir maltraité, il lui offre une nouvelle tenue, et lui laisse des petits cadeaux, il est attentionné ce Joker !

L’histoire est chouette, un beau numéro « Jokerisé », bien scénarisé par Ann Nocenti, même si Catwoman est un peu molle ici et là, le Joker sauve cette « mollesse » d’ailleurs. Les dessins de Rafael Sandoval sont très sensuels, il aime beaucoup les seins de Catwoman et ça se voit clairement, de plus il aime aussi la mettre dans des positions qui sont également ultra sensuelles. Le Joker est peut être un poil pas assez texturisé au niveau du visage mais ça se laisse quand même regarder.

– Harley

Note : 6/10

Une de plus. Une histoire de plus du côté magique de DCnU. Blue Devil et Black Lightning semblent vouloir nous faire explorer les coins sombres de pans démoniaques de cet univers. Dans ce second numéro de nos héros en noir et bleu nous en apprenons un peu plus sur les liens qui existent entre eux mais également sur la famille mystérieuse de l’un d’eux. Rien de bien transcendant mais relativement engageant. Le gros monsieur méchant de l’histoire passe un pacte avec devinez-qui.  Cela reste malheureusement bien trop classique pour réellement vous retenir.

– Nathko

Note : 5,5/10

Première chose à dire, c’est que que Green Lantern New Guardians mérite mieux. Je veux dire, même si ce #14 n’est vraiment pas bon, les dessins sont une catastrophe. Kyle et bien d’autres ne ressemblent à rien, son yellow costume non plus…L’histoire n’a également rien de convaincant. Ce numéro est vide de toute substance alors que normalement on devrait jouer sur l’émotion de la peur…pour le coup c’est raté. Il devrait y avoir un Grey Lantern Corps, celui de l’ennui et de l’inintérêt. Passez votre chemin il n’y a rien à voir de ce côté ce mois-ci.

– Nathko

Note : 3,5/10

Le nouvel arc de Justice League a définitivement une saveur différente du précédent. Je ne sais pas si c’est à cause (ou grâce) à la relation Superman / Wonder Woman mais lorsque je le lis, j’ai l’impression qu’il y a ce sentiment de nostalgie qui se dégage de certaines pages et qui imprègne le reste. C’est comme si une Justice League vieillissante racontait ses jeunes aventures. Que ce soit totalement personnel ou pas, il est vrai que j’apprécie plus Justice League depuis cet arc. Cheetah est vraiment intéressante, les relations entre les différents membres de la League le sont également même si pour moi il y quelques incohérences ou « trous » qui doivent être comblés. Le fait que Cheetah ne soit qu’une distraction est bien palpable mais reste totalement crédible comme menace. De nouvelles questions sont également soulevées dans les dernières pages. Tony S. Daniel est vraiment très bon (sa Wonder Woman est somptueuse, son Superman beaucoup moins) mais la colorisation donne de drôles de choses (Superman avec du rouge à lèvres ?)

La back-up s’occupe de Black Adam, de son retour, montre quelques-uns de ses traits de caractère (il n’a pas vraiment changé, toujours aussi froidement cool) et se met en route pour refaire le monde à son image. Gary Frank a toujours autant de classe même s’il est vrai que les têtes de certains personnages sont trop similaires.

– Nathko

Note : 8,5/10

Ok, je n’ai carrément pas aimé ce numéro. Pourquoi avoir mis Tom De Falco en guest sur ce Nightwing ? Il est en train de tuer des titres comme Superboy et on lui demande de remplacer Kyggins pour ce numéro #14, du coup on se retrouve à lire quelque chose de très plat. Ce mini arc avec Lady Shiva est inutile, je m’attendais à beaucoup mieux pour cette « epic battle » à coup de sabre. Les planches sont bonnes à certains endroits même si on a l’impression que Richard Grayson a 15 ans, là aussi, on regrette amèrement Eddy Barrows.

Mais bon, ne boudons pas le plaisir, le titre Nightwing rejoint le crossover Death of The Family dès le mois prochain, ça risque d’être bien saignant, d’ailleurs j’ai ajouté un demi point pour la dernière page qui introduit le Joker.

– Edge

Note : 4/10

Vraiment pas mauvais ce numéro. La troupe de Red Hood retourne enfin sur Terre grâce au vaisseau de Starfire. Superman intercepte l’équipe, souhaitant dialoguer avec Starfire, mais tout ce complique, sinon ça ne serait pas drôle et la discussion part en vrille.

La grosse surprise sur ce numéro vient des dessins du français Pascal Alixe, doublé par Blond the Colorist. J’ai rarement vu un Superman aussi bien fait et Red Hood transpire la classe.

L’écriture n’est pas folichonne mais la deuxième partie de l’histoire est vraiment intéressante. Le Joker est adroitement introduit et la suite promet de belles choses.

– Edge

Note : 7/10

Même si visuellement Supergirl #14 est en berne et que H’el est un bien trop gros parleur, il faut bien saluer le fait que ces dialogues ont le mérite de, a) donner plus de relief à H’el que ce que ne le laissait supposer Superboy #14 et b) de sortir Kara de son inlassable fuite à coup de poing. Cette apparition n’est pas un prélude mais signe bel et bien le début du crossover H’el On Earth. Ça commence doucement certes, mais comme je n’en attends rien, c’est plutôt agréable qu’au final il n’y ait pas de fight dans ce numéro. Toutefois, le début du numéro me laisse perplexe quant aux modifications apportés par Superman #13 et les interactions avec Supergirl que cela induit.

– Nathko

Note : 7/10

Amethyst c’est un peu comme les Barbies pour les filles, on ne sait pas pourquoi, mais elles ne peuvent pas s’en passer (en tout cas pour la majorité). Ici c’est pareil, c’est un mon petit péché. C’est loin d’être le comic du siècle, ni même le meilleur titre des NEW 52 mais pourtant je ne peux m’empêcher d’apprécier l’aventure. C’est sans doute cette combinaison de conte pour enfant à l’ancienne et cette modernité (des blondes bien faites qui se battent) dans le récit qui fait que j’accroche. Pour ne rien gâcher c’est toujours aussi beau à regarder.

Faut dire aussi, que l’autre histoire présente dans Sword Of Sorcery me plait vraiment aussi. Plus sombre qu’Amethyst, ces deux histoires s’équilibrent particulièrement bien. L’histoire entre Grendel et Beowolf prend une nouvelle tournure. Le gros défaut ici c’est simplement que l’histoire (très courte) ne se concentre que sur un combat et que visuellement, ce n’est pas des plus dynamiques. J’aime le style de Jesus Saiz mais je ne peux m’empêcher d’imaginer Andrea Sorrentino dessiner une série comme celle-ci.

– Nathko

Note : 7,5/10

Nous en apprenons plus sur le géant sorti de la glace, le fameux premier homme dans ce numéro et ses origines sont plutôt inattendues, enfin si un peu mais pas tant que ça. Nous retrouvons également Wonder Woman en compagnie de Siracca, sa demi-soeur, qui après avoir raconté son histoire (qui est très touchante, et ses réactions en deviennent réalistes sur le coup) se raliera à la cause de Diana. Rassembler tous les enfants « impurs » de Zeus, poursuivis et maudits par Hera afin de sauver l’enfant de Zola. En parallèle, nous suivons également la petite réunion des méchants de l’Olympe (dans cette histoire) autout d’une piscine penthouse aux côtés de War.

Les dessins de Tony Akins correspondent bien à l’ambiance de la série. Mention spéciale pour certaines expressions des personnages. Cependant trop d’histoires peuvent perdre l’histoire principale et vivement que tout s’assemble car au final du Wonder Woman on en a pas beaucoup avec ce scénario signé par Brian Azzarello.

– Harley

Note : 6,5 /10