C for Crossover #6 : Catwoman/Vampirella – The Furies (Comics Code Authority)

– Sauvés !
– B…Blue, tu… tu es sûr que Joanie ne nous a pas suivi ? Elle avait l’air furax !
– Ça te rassurerait que je t’explique que c’est impossible ?
– Ça… Ça l’est ? 
– Non, deal with it ! En attendant, mets ces boulettes de coton dans ton nez !
– Que… Quoi ?
– Dépêche, on n’a pas toute la journée !
– NON, JE REFUSE ! Je ne sais même pas ce que nous faisons ici !
– Nous sommes en mission. La rédac chef de DCP m’a demandé de vérifier si tout allait bien dans ce secteur du multiverse.
– Tu… Tu m’avais pas dit que c’était toi le rédac chef de DCP ? Vu que tu as créé le site, ça semblait logique.
– Alors premièrement, je n’ai jamais dit que…
– « Enregistrement du 21 janvier 2017 à 15h : Moi Blue, rédac chef de DCP et fondateur du si… »
– C’est totalement sorti de son contexte !  Ces propos ont été tenus à la fête de l’hydromel organisée par les sept Eternels, et…
– « Considéré par certain comme le véritable empereur d’Akopolips, je suis… »
– Bon, ça suffit, passe-moi cette cassette tout de suite et mets ce coton dans tes narines.  
– NON, JE NE LE FERAI PAS !
– Salutation Blue !
– Oh Vampy, je venais justement te voir !
– Que c’est gentil de ta part ! Tu ne me présentes pas à ton mignon petit compagnon de voyage ?
– Oh, j’allais presque oublier ! Billy, je te présente Vampirella. Dis bonjour à la dame.
– B…B…Bon…
– Oh, qu’il est mignon ! Par contre, est-t il normal que sur ta Terre, les jeunes hommes aient le visage si écarlate ? Allez, viens par là mon chou, je ne vais pas te manger, laisse-moi te prendre dans mes bras !
– Arghhh…
– Que lui arrive-t il Blue ? Pourquoi  du sang coule-t il de ses narines ?
– Laisse tomber, ça lui apprendra à ne pas écouter les consignes !


                                                Comics Code Authority
Censure, bien-pensance, créativité bridée, laissez-moi vous parler de la Comics Code Authority, ou CCA pour les intimes.  En 1948, un certains nombre d’éditeurs américains se réunissaient afin de débattre de la question de la censure dans le monde des comics.  Malheureusement pour la petite équipe de moralisateurs, douze sur les trente-quatre présents adhérèrent au projet, et l’idée fut très vite abandonnée, causant la séparation du groupe deux ans plus tard. Tout est bien qui finit bien me direz-vous. Mais voilà, en 1954, le monde va mal, et alors que le sujet principal de tous les articles de presse aurait pu être d’avoir promu un ancien nazi, créateur des V2, directeur d’une des branches de la NASA, les journalistes préfèrent consacrer leurs unes à la délinquance juvénile. Pourquoi ?  « Seduction of the Innocent »,  écrit par le contestataire psychiatre Fredric Wertham qui accuse les comics de pervertir la jeunesse du pays et d’être responsable de la montée de la violence dans les rues, s’offre au grand public. Cette polémique tombe à pic pour le gouvernement en pleine crise politique, ce dernier ayant tout de même en une année, perdu une bombe H dans les Iles Tybee pendant un exercice militaire, manqué de voir le président Nixon lapidé à Caracas, et vu une émancipation de Castro et de ses guérilleros après une prise de pouvoir éclair à Cuba. De ce fait, les comics et leur dangerosité font l’objet d’une commission sénatoriale dont les conclusion se rapprochent plus que fortement des travaux de Wertham. Sentant une censure et une contrôle quasi-tyrannique de l’état, un certain nombre d’éditeurs préfèrent prendre les devants et créent la Comics Magazine Association of America, qui forme ensuite à son tour la Comics Code Authority. Il en découle très rapidement un texte d’auto-régulation contrôlé par la Comics Code Authority : le Comics Code. Un texte qui, bien qu’il n’ait officiellement aucune valeur législative, prend une telle ampleur qu’aucun membre de l’industrie, siégeant ou non à la CCA, ne peut le contourner.

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Alors que Mad devient au fil des années le représentant de la lutte anti-censure,  la majorité des distributeurs et marchands de journaux refusent de publier des comics n’ayant pas reçu l’approbation du CCA. Aussi étrange que cela puisse être, l’apparition du mouvement hippie arrive à sauver un pan entier de l’industrie de comics, devenue alors underground, les numéros censurés étant vendus dans des head shops –sortes de bars à cannabis. De ce fait, pour une maison d’édition telle que Warren Publishing, possédant un catalogue composé majoritairement de comics horrifiques – Dracula ou Famous Monster of Filmland pour ne citer qu’eux-  le Code sonne le glas de la stabilité financière. Les ventes s’écroulent, les actionnaires quittent la boîte, les talents ne pouvant plus travailler aussi, et près de dix ans plus tard, la société est en faillite. C’est là que James Warren a une idée, une idée qui va le sauver de la ruine : Vampirella.

                                                         Vampirella
En 1969, la puissance du CCA commence à progressivement s’effriter après la découverte de diverses affirmations erronées et mensongères contenues dans « Seduction of the Innocent ». James Warren demande à Frank Frazetta, Tom Sutton et Forrest J Ackerman, avec qui il a déjà collaboré par le passé, d’écrire et dessiner les aventures d’un nouveau personnage qu’il a lui-même créé, et fait publier le tout dans un tout nouveau magasine : Vampirella. Bien entendu, l’avertissement du CCA ne se fait pas attendre. Mais Warren est malin. Warren a étudié la grammaire et a, dix ans auparavant, lancé sa société avec After Hours, un comics à caractère pornographique. Il connait la limite. De ce fait, voici ce qu’il répond à la menace du comité de censure.

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La CCA se prend alors une baffe monumentale, d’autant qu’en plus d’être un succès commercial immédiat et de se continuer sur plus d’une centaine de numéros, la série inspire d’autres maisons d’éditions qui commencent à adopter cette technique. De nombreux grands noms se succèdent sur le titre tel Archie Goodwin (deux Eisner Awards). En 1988, Vampirella change d’éditeur et arrive entre les mains de Harris Comics qui comprend que face à la concurrence, le format ongoing ne peut perdurer. Ainsi, la société choisit la voie du minimalisme avec de nombreuses mini-séries écrites par des grands noms du milieu – Kurt Busiek, Mark Millar, et Grant Morrison pour ne citer qu’eux -, et ce n’est qu’en 2010 que la belle vampire rejoindra le catalogue de Dynamite aux côtés de Red Sonja, Jungle Girl, et d’autres guerrières un chouïa dénudées. Un an plus tard, la Comics Code Authority est dissoute et toutes ses archives sont confiées au département juridique de DC Comics. Amusante ou triste ironie ? À vous de juger.

 Mais alors Vampirella, de quoi ça parle, outre l’enrobage coquin ?

A l’origine, Vampirella était une habitante de la planète Drakulon, planète sur laquelle vivait la race des vampires qui se nourrissaient grâce aux rivières de sang présentes sur place –et bon appétit bien sûr. Alors qu’un des deux soleils entourant Drakulon était en train de mourir, condamnant de ce fait l’espèce, un vaisseau humain s’écrasa tout près de Vampirella. Cette dernière monta dans la navette et partit en direction de la Terre afin de découvrir notre monde. Mais ça, comme dirait Krys, c’était avant. Eh oui, parce qu’après la reprise du titre par Harris Production, Kurt Busiek décide de totalement modifier les origines du personnage. Vampirella devient la fille de Lilith, la première femme d’Adam –oui celui qui a mangé la pomme, tout ça tout ça. Lilith refuse de se soumettre au premier homme, et se fait expulser du Jardin d’Eden par Dieu.  Ses deux autres enfants lavent la mémoire de Vampirella afin de lui faire croire qu’elle vient effectivement de la planète Drakulon et ainsi, le lien avec la première série est fait –Busiek, cet amoureux de la continuité.  Récemment, les scénaristes ont décidé de faire réellement exister la planète des  vampires, en faisant une zone de l’enfer à part entière. À voir où s’arrêteront les retcons. Dans tous les cas, la vampire est une ardente combattante des forces du mal dont le but et de faire disparaître ces dernières de la surface de la Terre.

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C’est bon ?! J’ai votre attention ?! Maintenant allez réellement lire cet article au lieu de juste regarder les photos ! PS : 1) l’image est issue de la page 3 du premier numéro. 2) Ce n’est pas de l’eau mais du sang.

Pour se faire, elle est accompagnée d’Adam Van Helsing, fils de Conrad Van Helsing, un chasseur de vampire et par conséquent, ancien ennemi. Alors que son père était attaché à détruire la fille de Lilith, Adam s’avère être un ami loyal, mais aussi, parce qu’il en faut bien un, l’amant de notre héroïne. De plus, il n’est pas le seul allié de la vampire puisque Pendragon, vieux sorcier alcoolique et sorte de parent de substitution l’accompagne aussi dans ses aventures. Pour l’anecdote, dans le projet cinématographique avorté de 1976, le vieux sage devait être incarné par le grand Peter Cushing.

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– B…Blue ?
– Enfin réveillé ? C’est pas trop tôt !
– Que… Que s’est-t il passé ? Où est la femme en bikini ?
– En fait, c’est une tenue de guerre de la planète Drakul… Ok, c’est un bikini !
– Et où..où est-elle ?
– Si tu avais écouté, tu saurais qu’un monstre sévit à Gotham depuis peu, voyons si elle arrive à le débusquer ?
– On… On va se battre contre un monstre ?
– Nous ? Evidemment que non. On va rester bien sagement sur ce toit et admirer le spectacle. Je suis allé chercher des Bat-sodas à la supérette du coin, sers-toi !
– Des Bat-sodas ?
– Ils ont juste mis un logo de chauve-souris dessus et quadruplé les taux de sucre pour rendre les gosses dépendants.
– Je ne vais pas boire ça !
– Chochotte…
– Mais…
– Chut, ça commence !


Dans son manoir,  Van der Meer, armé d’un fusil à canon scié et de son plus beau peignoir, se ballade dans les allées de sa collection privée. Soudain, sortie de nulle part, une femme à la silhouette féline l’agresse.

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Lorsque la police et les secours arrivent, le vieil homme est toujours en vie, et n’a qu’un nom à la bouche : Catwoman. Après un inventaire rapide des pièces de la gallerie, Bullock et Montoya découvrent alors qu’une pièce manque à l’appel, et par n’importe laquelle : une statue de chat en or massif. Alors qu’Harvey est plus enclin à mettre en examen Selina, Renée refuse de se laisser aller à des conclusions hâtives malgré les indices se multipliant.

De l’autre côté de la ville, Pendragon est retenu prisonnier par une secte assez décidée à faire de lui une offrande sacrificielle. Heureusement, Vampirella arrive au dernier moment afin de le libérer,  et mets en déroute la bande d’illuminés voulant s’en prendre à son ami. Après être tombée sur un article de journal relatant l’apparition d’un monstre à Gotham, la vampire se met en chasse de sa prochaine cible.

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Le secret d’une bonne relation de couple ? Savoir se taire quand il le faut !

La nuit suivante, Catwoman s’introduit dans un des immeubles les plus huppés de la ville la plus dangereuse des USA -pas Memphis, l’autre. Après avoir trouvé le coffre, les lumières s’allument et la jeune femme se retrouve entourée par des agents de police. Réussissant à s’échapper en volant à travers les trajectoires combinées d’une demi-douzaine de flingues –sans doute en scénarium-, la femme-chat comprend qu’elle va avoir fort à faire lorsqu’elle aperçoit l’ombre d’une chauve-souris foncer sur elle.  De leur côté, les inspecteurs apprennent qu’une attaque d’un monstre a été signalé au moment où ceux-ci tentaient d’arrêter Catwoman, rayant définitivement Selina de la liste des suspects. Bon, elle a quand même essayé de voler la noblesse gothamienne,  agressé des agents, refusé d’obtempérer, et s’est enfuie en brisant une fenêtre… Rien d’incriminant en somme. Pendant ce temps là, deux femmes sont en train de lutter sur les hauteurs de la ville.

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Vampirella, suite à quelques passes échangées avec Miss Kyle, se rend compte de son erreur –après avoir détruit deux trois monuments historiques tout de même. Pendant que les deux héroïnes décident d’enfin parler au lieu de se taper dessus, ce qui est toujours un progrès en soit, Montoya découvre sur la nouvelle scène de crime des billets sur lesquels sont imprimés des chats noirs, des billets provenant de Rheelasia -petite auto-référence de l’auteur à une des premières histoires des Birds of Prey, groupe qu’il a créé, et dont Catwoman fait partie.

C for Crossover #6 : Catwoman/Vampirella - The Furies (Comics Code Authority) 25Alors que Bullock s’apprête à interroger la victime, un avocat arrive aussitôt, ordonnant à son client de ne pas répondre. Darwin Carruthers, car tel est son nom, se révèle être aussi l’avocat d’un certain Oswald Cobblepot.  Coïncidence ?  Evidemment que non, puisque de leur côté, les deux femmes, cherchant des infos et passant à tabac la plupart des malfrats de la ville, suivent une piste qui les conduit elles aussi en plein cœur de l’antre du Pingouin.

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L’oiseau arctique leur apprend qu’un masque de chat en porcelaine vient d’arriver à Gotham, et qu’il est fortement probable que le monstre cherche à le retrouver. Dans le bureau de Montoya, l’enquête patine tandis que la police reçoit les résultats ADN des tissus retrouvés sur la première scène du crime, ceux d’une panthère.

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Sur ces entre-faits,  nos deux héroïnes arrivent à la collection privée dans laquelle est entreposé le fameux masque en porcelaine. Elles remarquent des masques accrochés sur les murs mais ne réalisent que trop  tard où elles ont mis les pieds : le repère de Black Mask. Des hommes de mains les encerclent et commencent à ouvrir le feu, leur laissant à peine  le temps de se réfugier derrière le mobilier. Soudain, alors que tout semble perdu pour elles, une créature brise la baie vitrée et s’en prend aux criminels, les massacrant jusqu’au dernier.

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« Slipknot massacré par un monstre démoniaque », image d’archives

Le monstre est là, nos héros aussi,  let’s fight ! Le monstre se transforme en panthère et se jette sur la vampire tandis que dans un premier temps, Selina, dépassée, tente de sauver sa peau. Se rendant compte que plus personne ne surveille le masque en porcelaine qui a miraculeusement survécu. Non, sérieusement ? Tout le mobilier est éclaté, la maison est en ruine, mais le masque en porcelaine de Chine est sauf ? Bref, hésitant une seconde, elle choisit tout de même d’aller aider sa nouvelle amie plutôt que de partir avec  le trésor, et heureusement.  En effet, alors que la créature fait mine de se rendre, reprenant forme humaine, elle enfonce une branche dans le flanc droit de la fille de Lilith. Catwoman intervient et force son adversaire à prendre la fuite. Malheureusement, Vampirella est mal-en-point et les traitements classiques ne  peuvent rien pour elle. Comme tout vampire, elle n’a besoin que d’une chose, du sang. Afin de l’aider à se remettre, sa camarade lui tend son bras, et les dents de l’habitante de Drakulon s’enfoncent dans la chair.

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Après une petite pause bien méritée, nos héroïnes retournent demander des comptes au Pingouin pour les avoir envoyé sans avertissement dans le QG de Black Mask.  Pendant que Cobblepot sort une belle explication pour se dédouaner, la femme à son bras mute progressivement. Sa peau devient violacée, des crocs poussent dans sa bouche, et sa perruque blonde tombe, laissant apparaître des cheveux noirs de jais. Vous l’aurez deviné, il s’agit bel et bien de la panthère meurtrière. Vampirella ordonne à Pendragon, sorti de nulle part, de neutraliser le monstre grâce à des fléchettes anesthésiantes, mais comme à son habitude, le vieil homme rate son tir. Catwoman se charge de la bête alors que son amie et projetée à travers la pièce. L’animal leur apprend que le Pingouin a revendu au marché noir les différentes reliques liées aux félins, et qu’elle a donc infiltré son organisation dans le but d’obtenir les noms des différents acheteurs.

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Si vous avez les deux références, vous gagnez 1 point

Par chance, la vampire arrive à se saisir d’un anesthésiant et l’enfonce dans le cou de la bête qui reprend forme humaine, redevenant une femme du nom de Shari Parker. Cette dernière révèle qu’elle est, non pas la présidente d’une association visant à promouvoir les droits des albinos comme son doppelganger de Earth-Prime, mais une détective privée à la solde du propriétaire original des reliques volées par le Pingouin.  Possédée par une sorte de démon, l’entité s’est servie de l’esprit de loyauté de l’enquêtrice envers son client afin de la manipuler et de la faire partir en croisade contre les différents acheteurs –bien que tout cela ne puisse être que déduit des dialogues des différents protagonistes.  Au loin, Cobblepot entend les sirènes de police, annonciatrices d’un aller simple à Blackgate, se rapprocher. Pendragon amène Pantha en lieu sûr pour l’aider à se remettre, tandis que les deux femmes se disent au revoir, l’une repartant en guerre contre les forces du mal, l’autre décidant d’aller chercher les dernières reliques en forme de chat. Il n’y a pas de petits profits, n’est-ce pas ?

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– Je savais bien que quelqu’un nous observait de loin…
– Salut Cat !
– Qu’est ce que tu deviens ?
– Oh, tu sais, je sauve l’univers, bosse pour le site, manque de mourir deux fois par semaine, la routine…
– Et avec Joanie ?
– Je le savais, elle t’a appelé !
– Non, tu sais aussi bien que moi qu’elle ne m’apprécie pas des masses, et que si elle te savait avec une de ses dopplegangers, elle ferait une crise de jalousie.
– Mais bien sûr, elle t’appelle trois fois par semaine mais vous vous détestez ? Tu me prends pour le dernier des derniers ?
– Tu ne peux pas passer ton temps à courir vers l’avant sans te retourner.
– B…Blue, je dois rentrer maintenant, j’ai école demain.
– Bon, il semblerait que je doive te laisser.
– BLUE ! REVIENS, NOUS N’AVONS PAS FINI CETTE DISCUSSION !
– Super la diversion Billy !
– Mais… Mais c’était pas une diversion ! J’ai vraiment école dem…
– C’est ça oui… Allez tchao Selina !
– NON ! JE TE PREVIENS QUE…
– Et voilà, enfin tranquille !
– Où… Où sommes-nous ?
– De retour là où toutes nos aventures ont commencé : Amalgam-Earth !

A SUIVRE 

Enfin fini, et je dois dire que m’attaquer à ce sujet et tenter de faire changer
l’a priori général qu’ont les gens sur Vampirella n’a pas été une mince affaire, m’obligeant à écrire le C for Crossover le plus long jamais écrit, et cela pour longtemps. Par chance, ce comics est de bonne facture, évitant la facilité qu’offrait de prime abord deux canons sur la couverture, ce qui me facilite la tâche. Contrairement à un Batman/Punisher, il est bon de voir Chuck Dixon réellement impliqué dans ce projet, essayant en quarante pages de parler à la fois aux fans de la Vampire, mais aussi à ceux de Catwoman. Bien entendu, ne vous attendez pas à du grandiose, mais le tout s’avérera assez intéressant à découvrir. Bon, par contre, pour la subtilité des dessins de Jim Balent, personne n’a rien pu faire. Merci à ceux qui ont réussi à arriver jusqu’au bout.

Lisez des comics, lisez du Vampirella, surtout la période Harris Comics, et à une prochaine fois !

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- Sale gosse - Électron libre - Voyageur dimensionnel en compagnie de Billy - Relation conflictuelle avec Joanie Jordan
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