On commence très fort cette semaine avec cet épisode ! Comme toujours, le pitch est simple : la ligue de justice a perdu la mémoire, et il appartient à Firestorm de la leur faire retrouver. Cela donne lieu, comme on peut s’y attendre, à des scènes très drôles, notamment avec Superman et Batman (et c’est là qu’on peut d’autant plus apprécier le doublage d’Adrien Antoine). C’est vraiment dans ce genre d’exercice que la série est à son meilleur.

En voilà un épisode frustrant ! Le concept est quelque part classique mais pas moins intéressant : une compétition de Q.I entre les cinq plus grand cerveaux de la Terre. Cependant, les épreuves proposées n’ont rien d’intellectuelles et ne se résument qu’à de l’action. Le pire étant quand même la partie d’échec où la règle de base n’est même pas respectée. Avec un format plus long et une cible plus avancée en âge, l’épisode aurait pu être excellent. Dommage.

Ah, là c’est mieux ! Cet épisode a une ambiance qui m’a rappelé le temps de Batman TAS, ce qui est bien entendu une qualité. Ici, Batman a été kidnappé par le Joker, et s’ensuit une série d’énigmes à travers Gotham pour le retrouver. Pour cela, Wonder Woman et Green Arrow se font accompagner par l’Homme-Mystère, ce qui livre un duel entre ce dernier et le Joker, un War of Jokes and Riddles version Justice League Action. De par son mouvement constant et ses personnages, l’épisode n’est pas ennuyant une seconde, et même si la caractérisation du Joker peut faire douter tant il apparaît logique, tout prend sens à la fin. Un régal.

Un épisode assez inhabituel ici dans le sens où l’on ne suit pas vraiment nos héros, mais des versions robotiques d’eux. L’idée est bonne et l’exécution assez amusante (surtout grâce à Booster Gold qui se surpasse ici), mais encore une fois, le format empêche d’utiliser le concept au maximum, malheureusement. Il en ressort tout de même un épisode bien plaisant qui met bien en avant l’héroïsme de la ligue, qui fait surface qu’importe l’enveloppe physique.

L’épisode a beau être écrit par Paul Dini, il n’en reste pas moins très moyen. Tout d’abord, Gorilla Grodd est ici bien trop caricatural à mon goût, et ne sert aucun propos, au contraire. Ensuite, l’épisode se repose sur le personnage d’Harley Quinn, et même si son écriture est tout à fait correcte (l’inverse serait un comble), sa version édulcorée lui fait perdre de sa saveur. Finalement, ici, l’humour est vraiment enfantin, plus qu’à l’ordinaire, malgré la blague du papa Kent qui est simple, mais fonctionne d’autant plus.