Quatrième numéro pour cette série Bombshells United. L’ambiance est un peu moins épique de la dernière fois mais permet d’instaurer les bases pour la suites des aventures de Wonder Woman, Donna, Cassie et leurs amies. Ce numéro se lit rapidement et Marguerite Bennett parvient même à  nous faire monter un peu de suspens en quelques cases tout en restant fidèle à la trame sympathique et positive du titre.
Par contre, pour ce numéro est illustré par Marcelo DiChiara qui nous rajeunit d’un coup les personnages et j’avoue que le visuel m’a perturbé. Oui il en faut peu vous allez penser, mais pourtant, j’avais l’impression de lire du Bombshell mais pas la même série que les numéros précédents et c’est assez étrange. Maintenant je suis très curieuse de voir le travail effectué suis à l’apparition d’un guest étonnant pour le titre mais pourtant totalement approprié pour la situation dans laquelle se retrouvent nos héroïnes.

Alors que Enchantress continue de faire ses méfaits, Harley Quinn tient ici une idée de génie qui peut sauver tout le monde. Shea Fontana (qui m’accompagne dans beaucoup de lectures ces derniers temps) trouve ici une astuce originale et enfantine pour régler le problème, bien qu’un autre surgisse en fin de numéro. N’allez pas chercher une histoire compliquée quand on peut faire simple et efficace. Un petit coup de stylo pour gommer les ennemis comme l’on aimerait gommer nos ennuis de la vie réelle. Ce numéro donnerait presque envie d’avoir ce stylo magique pour nous simplifier la vie. Ah le pouvoir de l’art et de l’imagination combinés.

Franchement, c’est hyper sympa à lire, hyper sympa à regarder, le genre de lecture top pour un public assez jeune, mais aussi un peu pour les grands.

Gotham City Garage livre ici son troisième numéro qui se lit d’une seule traite. Supergirl doit faire ses preuves face à Barda qui est tout simplement sans coeur. Mais même si c’était prévisible ça reste quand même bien écrit. On ressent avec l’histoire du camion encore plus la touche Mad Max : Fury Road ce qui n’est pas pour me déplaire, avec un petit gang guidé par un autre personnage emblématique du DC Universe (pro tip : pas un casque bleu mais rouge). Bon c’est pas le récit du siècle mais quand même ici je commence à voir un certain intérêt. Du moins un peu plus que dans les précédents numéro.

Par contre, si on pouvait durcir le visage angélique de Supergirl, ça m’arrangerait.

Harley Quinn continue son petit bout de chemin pour aider son amie Poison Ivy. Tout en croisant Catwoman. Tout en croisant Batman et Nightwing. Tout en retrouvant des éléments qui nous ramènent à l’animé sorti il y a quelques semaines. C’est un numéro qui se laisse lire bien tranquillement et la suite promet d’être un peu plus rythmée voire même un peu plus rigolote donc on verra bien pour le quatrième numéro ce que cela va donner. Il n’y a pas grand chose d’autres à dire. Les designs sont respectés et on retrouve l’esthétisme de l’animé, on aurait presque les voix originales qui lisent le numéro dans notre tête.

Alors c’est Batman et Damian qui vont voir un Alfred en fauteuil roulant sous un dôme, et là, il y a Ras qui débarque, puis il y a Blue Beetle qui arrive et canarde la zone et… Non, restez, c’est pas une blague. Pour être un minimum sérieux, cette saison 2 d’Injustice est un très bon cru qui arrive à s’émanciper de son statut d’oeuvre commerciale servant à vendre un jeu, et qui développe un univers à part entière. Le scénario avance, et les retournements de situations sont légion. Le dialogue entre les trois membres de la Bat Family avec Alfred en arbitre sonne juste, et la grosse mêlée générale ainsi que sa conclusion laissent nos héros en fâcheuse posture avec une résolution inattendue. Seul vrai bémol, l’amorce de ce combat est un tantinet ridicule… Un éclat de verre qui tue le chien de Vixen, ils auraient pu trouver mieux tout de même.

Rebirth a réussi à contenter tous les fans de super-héroïsme grâce à son catalogue majoritairement de qualité. Alors que certains parleront pendant des heures de leur amour pour diverses séries, personnellement, je n’ai qu’un seul véritable péché mignon : Scooby Apocalypse. Si vous aimez Scooby-Doo, lisez -de toute façon, si vous n’aimez pas, vous êtes possédés par le diable-. Si vous aimez les récits intelligents avec des personnages bien écrits, lisez. Si vous aimez les bons gros délires bien barrés et les films de monstres un peu nanardesques… vous avez compris. Ce numéro se concentre sur le passé de Daphne, mais aussi sa relation avec Fred. Les dialogues font mouche, et les personnages sont véritablement développés comme il se doit, éloignant progressivement les héros des stéréotypes pour lesquels ils sont connus. La rouquine s’avère attachante, et les divers flashbacks permettent de mieux comprendre sa personnalité, en particulier au regard de sa relation avec son père. Quant aux dessins, Dale Eaglesham donne tout ce qu’il a, et signe une troisième planche m’ayant donné le vertige. De plus, un je ne sais quoi dans son trait et l’encrage me rappelle Fables – et comme tout le monde le sait, Fables, c’est la vie.  Bref, pas la peine de s’étendre, lisez ça.

Nouveau numéro pour Teen Titans GO!. On reste toujours sur le travail d’équipe, la relation conflictuelle entre les membres et leur incapacité à travailler ensemble à partir de natation synchronisée et twister intergalactique qui par en sucette. C’est sympa, Starfire donne une petite leçon à ses amis. Le fun est légèrement présent, et peut prêter à sourire, mais on est loin des rires francs qu’ont pu me procurer des numéros précédents.
Mais soyons honnêtes, ça reste mignon et sympa à lire sans enjeu, sans prétention, et en fin de semaine ça fait du bien. Surtout après quelques lectures bien plus lourdes que celle-ci.

Pour ce mois-ci, les sœurs Benson nous offrent une histoire légère en un seul numéro où Black Canary et Huntress partent en excursion scolaire pendant que Batgirl reste à Gotham à faire son travail de justicière. C’est sans prétention et dispensable, mais certains apprécieront justement cet aspect du récit, qui aurait eu sa place comme épisode dans une série animée. Puisque la série vise un public jeune (ça se voit d’ailleurs un peu trop par moment), on peut dire que c’est un numéro plutôt réussi, et ce n’est pas les dessins de Marcio Takara qui viendront le contredire. Le changement d’artiste apporte en effet un vent d’air frais, même si l’artiste a un style assez simpliste. Finalement, ce numéro de Batgirl and the Birds of Prey se consume sans mal, mais reste très anecdotique, ce qui l’empêche d’avoir une meilleure note.

Alors que la première partie de cette interlude m’avait laissé sur ma faim, ce second numéro se révèle bien meilleur en accordant une bonne partie de son récit sur Clayface. Une scène qui accentue une fois de plus le côté tragique du personnage et permet de nouer des liens avec Cassandra Cain ; l’apport de Sebela aux dialogues sonne assez juste et l’on sent que les auteurs profitent du numéro pour faire évoluer les relations des personnages habituellement mis en retrait. Quant à l’intrigue avec Spoiler, elle trouve un tournant plus ou moins attendu mais là aussi, le dénouement permet d’amener enfin des réponses à l’une des questions posées depuis le début de Detective Comics façon Rebirth – et on peut dire sans crainte qu’il y a maintenant de forts enjeux pour les semaines arrivants. Un récit assez agréable sans trop sortir des sentiers battus, et qui est servi par Carmen Carnero qui se débrouille vraiment bien sur ses planches, en comptant sur une belle mise en valeur par les couleurs d’Ulises Arreola qui sont d’un très bel effet, notamment sur Clayface.

On retrouve Hal Jordan dans un nouveau numéro du titre éponyme, où le Green Lantern devra mettre sa volonté à l’épreuve pour tenter de rattraper Lightray. Venditti nous offre une narration assez originale, puisque l’on ne quitte pas le cockpit du héros, se concentrant sur son introspection, prenant la forme d’un fantôme de son passé. Même si je n’adhère pas vraiment à cette façon de faire, ce récit reste touchant et a beaucoup de potentiel, malheureusement assez peu exploité de par son manque de véritable message et de par sa finalité exagérée. Cela dit, ce numéro plaira à tous les adeptes de l’esprit shônen bien abusé et les dessins sont bons, pour le peu qu’il y a à montrer. Bref, Hal Jordan and the Green Lantern Corps #28 est une belle tentative d’originalité gâchée par le manque de fond et c’est bien dommage, mais il n’a rien de catastrophique.

La recherche de Atom continue, et c’est à croire qu’aucune histoire autour de la recherche du personnage n’aboutira à un résultat satisfaisant. Orlando présente un micro-verse terriblement vaste, et pourtant on se contente de décors vides, de victimes d’un monde en colère, et d’une sorte de dieu, responsable de cette colère, mais en réalité non. Au final, ce petit périple que nous suivons depuis trois numéros n’a plus aucun sens, mais débouche sur un cliffhanger qui nous permet de renouer avec l’objectif de l’arc. Ce numéro est insuffisant. On passe d’une cause à une conséquence, et ainsi de suite, sans aucun lien, sans aucun sens. Le fait est là, et Orlando le réutilise pour reprendre ce schéma cyclique. Et ce n’est pas les quelques répliques de Lobo ou les quelques cases, qui feront peut-être sourire les fans de Medievil, qui rattraperont le numéro. On peut tout de même compter sur Ivan Reis pour satisfaire le lecteur, avec un travail appréciable. Très loin de ce qu’il a pu réaliser auparavant. Le tout manque d’effet, et surtout d’originalité.

Cette série continue à montrer un très grand potentiel. Après un premier numéro brillant adoptant une écriture et une narration très originale c’est cette fois-ci un modèle plus classique qui est choisi. Cela n’empêche pas King et Gerads d’être en parfaite osmose une fois de plus tant ce modèle des 9 cases par page est réussi comme toute la partie graphique. On tient peut être un des plus beaux comics de l’année ne serait-ce qu’au niveau créatif. Quand il le faut c’est très riche en détails, par moment plus épuré mais le tout est toujours juste et sert le propos de King à merveille. On tient aussi avec cette série le plus bel hommage que DC pouvait rendre à Kirby, son style, et la mythologie mise en place avec le quatrième monde. Sur Apokolips le couple Scott Free/Big Barda participe à l’effort de guerre au service de New Genesis. Mais tout ne semble pas si clair et tout n’est peut être qu’un grand jeu de dupes. King introduit avec brio Metron, Granny Goodness. Les révélations et un potentiel jeu de dupes se mettent en place notamment sur le sort d’Highfather. Il y a aussi de beaux moments d’humour qui humanisent comme rarement auparavant Scott et Barda. Si le niveau reste de cet acabit on tient peut être LA minie série de l’année. Darkseid is.

Et c’est très intéressant ce qui est en train de se passer dans New-Superman : les personnages ont connaissance des événements de l’intrigue à l’avance, mais ne brisent pas le quatrième mur pour autant. Je m’explique. Comme tout le monde le sait, fans comme profanes, dans la continuité, Superman, le classique, découvre ses pouvoirs, une ligue se forme autour de lui, puis l’homme d’acier finit par mourir face à Doomsday. Ainsi, lors de la rencontre avec la Suicide Squad dans ce numéro, les vilains ont, comme le lecteur, connaissance de cette suite d’événements. De ce fait, c’est tout naturellement qu’afin de tuer Superman, ces derniers pensent à créer un Doomsday chinois, et par conséquent, il est aussi tout aussi logique que les deux s’entre-tuent. Et cela est très étrange comme procédé narratif de faire évoluer et de développer un personnage appartenant à la continuité comme s’il était un doppleganger d’une Terre parallèle. Voilà ce que j’aime dans cette série. Là où il aurait été logique de crier à la facilité scénaristique, le comics n’ayant que d’original son postulat de base et le scénario étant déjà prévu à l’avance, un je ne sais quoi fait que le tout fonctionne ici. Il aurait été préférable que les dessins soient de meilleure qualité, ces derniers étant clivants, mais le tout reste agréable à l’oeil. La suite s’annonce prometteuse.

Ouhhhhh que c’est laid… Superman change de tête deux fois par planche, sans le costume, il a presque la même tête que Jason Todd, et Starfire a bouffé trop de Big Mac. Et ça, c’est juste quelques défauts relevés par-ci par-là. Le problème du numéro est qu’il ne devient véritablement intéressant, que ce soit au niveau de l’histoire et des dessins, qu’à partir des cinq dernières planches. Du coup, ça fait peu à dire. On sent chez Lobdell la volonté de débuter un nouvel arc, mais l’auteur patine comme jamais pour y arriver. Tout n’est pas à jeter non plus, avec quelques bonne idées sympathiques, comme Jason qui se la joue Han Solo à la Cantina, mais avec l’homme d’acier à la place de Greedo, quelques bons traits d’esprits de Roy, et une planche intéressante sur la mort de Mme Todd, mais pour le reste, c’est vraiment pas fameux. Ah, et il y a du sexe un peu, et Jason sourit. Voilà, voilà…

Nous y sommes. La conclusion (si l’on peut dire) de toute cette histoire avec The People et avec une fin d’une absurdité la plus totale. Bien que Waller soit ici mise en grande difficulté, elle finira par montrer qui elle est et montrer qu’elle a le pouvoir. Finalement, cette série c’est un peu Bruce tout puissant mais version Waller toute puissante et c’est pesant. On découvre encore un plan fourré de sa part, encore une équipe qui ne fonctionne pas sauf pour taper. Seule Harley Quinn revisitée un peu à la Tank Girl arrive ici à sortir son épingle du jeu, mais bien sûr, maintenant qu’elle reprend sa personnalité et sa force, il va falloir qu’on revienne tout anéantir avec ce prologue qui met l’accent sur un personnage qui peut tout changer.
Heureusement, avant de retomber dans les histoires propres à la Suicide Squad et les querelles à gogo, nous aurons droit à un tie-in Dark Nights : Metal qui je l’espère saura apporter une réelle horreur et un réel défi pour les personnages. Par contre, j’ai beaucoup aimé les planches de Giuseppe Cafaro qui teasait déjà pas mal le numéro sur les réseaux sociaux et qui me bottaient bien en aperçu.

“Attends, je n’ai lu que 20 pages là ?” Voilà avec quel sentiment vous ressortirez de la lecture du numéro 13 de Supergirl. Car oui, il s’en passe des choses du côté de la kryptonienne dans cette fin d’arc. Les méchants sont défaits, un père énervé reprend ses esprits, une nouvelle menace apparaît, et l’héroïne se permet même un petit monologue sur l’espoir qu’elle place en l’humanité – “It’s not an S”, vous connaissez la chanson. Bien que la narration adopte la progression d’un combat de boss – on élimine le premier, on se fait battre, on élimine le deuxième – le tout, malgré son classicisme, reste de bonne facture. Les dessins sont aussi de qualités, mais la composition un poil brouillonne des planches ainsi qu’une colorisation un peu trop criarde à mon goût desservent l’ensemble. Dans un combat, une couleur dominante à chaque planche est un peu gênant. Pour le reste, le lecteur aura même droit à un mini-teasing de Mr Oz totalement anecdotique, mais pouvant donner de bonnes pistes scénaristiques pour la suite.

Bon, c’était pas terrible. Le numéro adopte la structure habituelle des crossovers – Do you know C for Crossover ? – en commençant par faire affronter les deux héroïnes, dans le cas présent Supergirl et Superwoman, puis les faire s’allier contre un ennemi commun. Le problème ici est qu’en plus de passer les trois quarts du numéro à voir des femmes encapées se taper dessus de façon pas bien finaude, le reste est introduit par des ellipses assez grossières. Tout va trop vite, la dynamique de groupe ne prend donc pas le temps de se développer, que ce soit entre les deux Supers ou avec Maxima, et le récit en pâtit. La partie graphique ne remonte pas non plus le niveau, avec certains visages étranges et bâclés, et des corps parfois trop rigides. Seule la superbe variant cover de Renato Guedes sera là pour nous consoler.

Autant être clair tout de suite : Est-ce que ce numéro apporte quelque chose à l’intrigue Metal ? Non. Est-ce que le numéro est dispensable ? Totalement. Néanmoins, malgré ces constatations peu glorieuses pour le titre, force est de constater que ce dernier s’avère assez sympathique à lire dans l’ensemble. Le Joker sado-maso du nouvel event de DC contacte The Riddler afin qu’il s’en prenne à nos héros, et les Teen Titans vont devoir mener un nouveau combat pour sauver leur peau. Adoptant une forme très classique dans sa narration, le tout se laisse lire, aidé par une partie graphique de très bonne qualité. Les dialogues s’enchaînent avec fluidité, et le team-up Damian/Green Arrow fonctionne. Pour le reste, à vous de voir à quel point vous accrochez de base au gros délire de Snyder, entre le robot Riddler et les Robins tenus en laisse. Le design du piège du Riddler, inspiré de l’escalier de Penrose et déjà vu dans de nombreuses oeuvres de fiction, rend plutôt bien, et il est malheureusement dommage que le numéro soit si court, les héros s’en sortant un tantinet trop rapidement à mon goût.  

Dans ce nouveau numéro de Flash, nous allons enfin découvrir le nouveau super-vilain nommé Bloodwork qui se cachait derrière le vol de preuves au sein du CCPD, mais il ne faudra pas s’attendre à une révélation tonitruante. Ce bad guy n’a pas une backstory très développée, mais reprend un peu le schéma de la création des Rogues à l’époque de Broome et Infantino, se concentrant sur un thème précis (qui au passage donne à Bloodwork des pouvoirs complètement pétés). Williamson continue d’explorer les effets de la Negative Speed Force sur Barry, ce qui est toujours aussi intrigant. Cependant, on a plus l’impression qu’elle rend tout bêtement méchant, même si l’auteur explique qu’elle accentue juste les émotions, et même ce phénomène encore trop manichéen ne semble pas légitime. Enfin, il va juste falloir faire avec, d’autant plus que ça ne gâche pas tant que ça le plaisir de cette lecture, aussi sympathique pour son scénario que pour les dessins de Neil Googe, qui fait son job correctement.

Encore une fois, les intentions sont bonnes, l’histoire pouvait donner quelque chose d’intéressant, mais tout est prévisible. Du double-twist, au cliffhanger, la première page nous permet de deviner tout le contenu du numéro. Et ce, sans parler de la qualité des dialogues, des expressions exagérées à l’extrême signées Brett Booth. A qui, on peut uniquement accorder la qualité de la mise en page des scènes d’action. Du pathos pour du pathos, Titans creuse encore pour faire pleurer. Seulement, Dan Abnett semble oublier depuis quinze numéros que ce n’est pas parce que tu répètes que l’équipe est soudée par une amitié que tu le ressens. Et que souligner un bouleversement total de l’équipe n’y change rien.

Vous est-il déjà arrivé de lire un numéro en espérant trouver toujours du mieux pour au final ne pas avoir la lecture espérée ? Nous avons la un numéro de Shea Fontana hyper bavard, Wonder Woman qui se répète toujours la même chose et c’est lassant. Un numéro fait de répétitions et d’incohérences, deux choses qui ont le don de m’agacer en pleine lecture. Et puis ce final complètement prévisible ? On a l’impression que Shea Fontana prend le cerveau des pour une vilaine nouille trop cuite et facile à tripoter. Ce n’est pas mon cas et je n’adhère ni à l’histoire, ni au final.

On pourrait du coup peut être se consoler avec les planches, mais je suis absolument hermétique au style de David Messina même si les couleurs sont plutôt assez réussies. Je n’aime pas sa Wonder Woman au visage absolument douteux, je n’aime pas les cases manquant cruellement de détails “parce que les visages sont plus petits que pour le reste”. Enfin bref, vivement la suite quoi.