Le kiosque Justice League Rebirth est de retour. Et alors, fera-t-il mieux que le mois précédent? Ou continuera-t-il de rester dans la moyenne?Nous allons tâhcer de répondre à cette question. Mais, spoiler alerte, le kiosque porte mal son nom. Peut-être que Superman Rebirth lui aurait été plus juste.
Disponible depuis le 8 septembre dernier, pour la modique somme de 5,90€. Vous en aurez au moins pour la quantité avec les 8 numéros, c’est déjà ça.
Numéro précédent :Justice League Rebirth #3 | La suite dans : Justice League Rebirth #4 |
Justice League #5-6
- Scénario : Bryan Hitch– Dessins : Tony S. Daniel, Sandu Florea, Matthew Clark, Tom Derenick, Sean Parsons, Trevor Scott – Colorisation : Tomeu Morey, Adriano Lucas
Nous avons ici la fin du premier arc et le début d’un nouveau. Le numéro #5 dessiné par un Tony S Daniel, qu’on a connu plus inspiré, termine cet arc calamiteux sur les machines du chaos. Bryan Hitch fait dans le bourrinage bête et méchant et expédie sa fin à la vitesse de la lumière. En 2 pages, c’est plié, remballez il n’y a plus rien à voir, sitôt lu sitôt oublié comme un mauvais blockbuster estival. On est proche du degré 0 du storytelling et même ce qui avait été légèrement esquissé à savoir l’intégration dans l’équipe du Superman pré Flashpoint est au final bien mal exécutée. En gros c’est pas très beau pour du Tony S Daniel la faute aussi à une colorisation à la ramasse et ça n’a rien à dire.
Le nouvel arc a de quoi effrayer d’ailleurs lors des premières planches avec un retour à la menace alien qui fait peur mais surprend. Dans le sens où l’ennemi est rapidement annihilé et finalement le numéro prend une direction plus intimiste et un peu inattendue. Bryan Hitch s’intéresse enfin à la psyché de ses personnages et cela donne du corps à son récit et une caractérisation correcte. Le flirt entre Barry et Jessica est exploré tout comme l’intimité de Superman et sa famille. On se rend bien compte que quelque chose cloche mais l’exécution est plutôt bonne sauf le cliffhanger un peu facile. Bref quand Bryan Hitch se pose les bonnes questions et installe correctement ses personnages c’est beaucoup mieux. Les dessins de Mathew Clark et Tom Derenick sont, une fois n’est pas coutume avec cette série, plutôt laids. Allez Bryan on espère que ce nouvel arc sera mieux exécuté.
MFW | Note : 5/10 |
Action Comics #963-964
- Scénario : Dan Jurgens – Dessins : Patrick Zircher – Colorisation: Ulises Arreola, Arif Prianto
Après l’épique arc Path to Doom, il est désormais grand temps de se poser et d’explorer les différentes pistes semées. C’est le rôle de cet arc en deux parties, Superman Meets Clark Kent, qui, comme son nom l’indique, voit le Superman pré-New 52 et le nouveau Clark Kent se rencontrer.
Jurgens nous fait entrer dans le vif du sujet dès le départ en nous faisant suivre Clark Kent dans une enquête mouvementée dans l’entreprise Geneticron. En alternant les scènes présent/passé, l’auteur nous explique comment le personnage en est arrivé ici. Ainsi, pendant tout le premier numéro, nous suivons l’histoire du point de vue de Clark, qui subit les doutes de chacun quant à son identité, mais parvient aussi à le semer quant aux actions du défunt Superman. Les différents personnages, tout comme le lecteur, se retrouvent alors confus, un sentiment que l’auteur arrive parfaitement à transmettre, tout en parvenant à nous faire ressentir de l’empathie pour ce Clark qui se retrouve à devoir prouver son identité. Et cela ne s’arrangera pas au second numéro, qui installe une ambiance moins urbaine et plus scientifique si l’on peut dire, puisque c’est au tour de Superman d’être au cœur de la narration. L’espoir de dissiper le brouillard est présent, mais ce mystère semble s’inscrire dans un mystère bien plus grand et profond qu’imaginé. Au-delà de présenter une exploration de ce mystère, Jurgens propose de séparer de manière distincte les deux personnages, les deux pièces d’une même facette, afin d’exercer un échange concret et troublant. Échange qui se conclura d’une très belle manière, Clark ayant été inspiré par ce Superman, une relation ambigüe se tissant entre les deux hommes.
Mocassin | Note : 8/10 |
Flash #7-8
- Scénario : Joshua Williamson – Dessins : Carmine Di Giandomenico – Colorisation: Ivan Plasciencia
Qui est GodSpeed et comment l’arrêter sont les deux questions auxquelles les deux épisodes vont répondre. Alors oui, nous savions déjà qui est GodSpeed, mais ici, on va nous apprendre comment August est devenu GodSpeed et quelles sont ses motivations. Et ça pousserait presque à avoir de l’empathie pour lui, s’il n’était pas un meurtrier un peu fou. Si au début tout part d’un accident, ses motivations deviennent bien claires. On se retrouvera donc avec le même dilemme qu’avec Batman, Flash serait peut-être plus tranquille s’il tuait ses ennemis. La morale sera au cœur des échanges entre les deux personnages.
Ensuite, il faut l’arrêter, et la solution paraitra assez évidente surtout avec les commentaires de Barry. Au final, c’est la naissance d’un autre héros à laquelle nous allons assister, Wally. Et franchement, les doubles Wally, ça devient limite c**. C’est la caractérisation même de la confusion au sein de l’univers DC.
Et comme d’habitude avec ce titre, pas de véritable fin, le méchant n’est qu’un tas de poupées russes. Et toujours une ouverture qui donne envie surtout à ceux qui ont apprécié les épisodes précédents.
Graphiquement, on revient sur un seul dessinateur, mais c’est pas toujours de son plus haut niveau, surtout sur le deuxième épisode. C’est dommage. Même moi qui apprécie son trait, je me suis dit que c’était pas top. Un peu bâclé.
James Edge Grayson | Note : 7/10 |
Hal Jordan & The Green Lantern Corps #5-6
- Scénario : Robert Venditti – Dessins : Rafa Sandoval, Jordi Tarragona, Ethan Van Sciver – Colorisation: Tomeu Morey, Jason Wright
Guy continue d’en baver, Hal est soigné, John se prépare une armée pour affronter le corps de Sinestro.. Et ce dernier va faire une démonstration de tout son pouvoir. Mais au fait, Hal aussi a pris des vitamines verte. Ca promet un affrontement explosif. Déjà que le plus grand des Green Lanterns met des baffes aux villains pas beaux tout jaunes.
On apréciera de suivre le Corps, surtout si on aime les Lanternes, on s’inquiétera quand même pour Guy qui malgré son humour ( et sa drague de beauf) prend cher. Il ne se passe pas grand chose non plus, c’est assez creux. On a même le temps de voir Sinestro se taper Lyssa. Du coup, on se retrouve quand même avec une caractérisation précise des personnages. Même si Sinestro était plus ambigu avant. On revient aux origines de ce qui avait été fait sur lui. Calqué sur Hitler.
Graphiquement, le patron est dans la place. Je ne sais pas pourquoi Ethan Van Sciver ne fait que quelques épisodes sur cette série mais c’est avec plaisir qu’on le retrouve dessiner des personnages qu’il connaît bien. Son suppléant s’en sort pas trop mal, moins précise mais cohérent. La lecture est donc plaisante. J’ai quand même espoir d’un gros pétage de tête entre les deux gros calibres des deux Corps.
James Edge Grayson | Note : 6/10 |
comment ça se fait que barry ne se souvienne pas que wally est aussi un speedster ?
Parce qu’il ne l’a pas su. C’est son double du futur qui le savait. C’est un problème spatio-temporel.
c’est confus pour moi du coup, il faudra que je relise cette partie là.
merci pour l’explication