Off My Mind #61 – Sexe et nudité, sujets tabous ?

Le comic-book a ce côté sombre, tout comme la bande dessinée française, de tendre vers un érotisme caché par une histoire, un arc. Sur ce point, Faith change la donne chez Valiant, en proposant un personnage avec une physionomie différente. On a beau être chez DC Planet, il faut reconnaître que ce n’est pas trop tôt pour changer les choses. Vous aurez certainement déjà remarqués par vous même l’image de l’homme et la femme parfaite. Des jolies mannequins en collants, c’est bien ce que nous consommons à travers les comics. Depuis 1938, ces héros et leur monde s’orientent selon les canons de l’époque. A travers des artistes comme J. Scott Campbell sur Danger Girls, Mikel Janin sur Grayson, ou Guillem March dans Gotham Sirens notamment : les héros sont particulièrement sexualisés. Malgré tout, les scènes de sexe ne sont pas montrées. Nul besoin de citer ces exemples extrêmes, il suffit d’analyser nos héros préférés pour y voir un modèle à travers une physionomie type, idéalisée par notre société moderne. Vivre dans le monde des comics est donc vivre dans ce consensus selon lequel le mannequinat est idéal de la beauté.

« Tu les trouves jolies mes fesses ? »

Mais à quoi bon appuyer cette représentation limitée ? Les personnages ultra-sexualisés se sont multipliés dans les années 90, aussi bien dans des séries comme Gen 13 ou Fathom que chez les Big Two. On ne pouvait plus représenter un héros sans dévoiler ses pectoraux, ou lui coller des costumes moulants ses formes, sans oublier l’absence totale de ventre, donnant de bien jolies perles en terme d’horreurs visuelles, qu’il s’agisse de personnages masculins comme féminins. Il faut croire que des dessins de mannequins attiraient un certain public. Encore une fois, le chiffre prévaut sur la recherche, et tant que ça marche, que personne ne se plaint, à quoi bon changer. Pourquoi chercher autre chose puisque les pin-up fonctionnent. Il est bien difficile de dissocier une représentation sexualisée du monde des comics. Puisqu’en dehors de cet aspect marketing, le monde même des comics marche sur cette perception d’un monde idéal. Superman représente l’idéal masculin, par ses valeurs, par son physique, ce qui lui vaut ce statut de mythe. Il représente un idéal calqué sur les canons actuels. Et cela va de même pour les personnages féminins. D’autant plus que DC reste, et ce depuis sa création, le modèle fondamental du comic-book de super-héros le plus classique possible. L’éditeur évoluant le plus lentement, sur des aspects n’entachant pas l’image du super-héros créé par l’éditeur avec Superman.

Derrière cette représentation, qu’on ne peut donc pas décrire comme clichée, l’acte est rarement dévoilé. L’éditeur, bien propre, cache la scène, la suggère tout au plus. Pour la simple et bonne raison qu’il ne faut pas choquer. Ces comic-books sont destinés tant aux adultes qu’aux enfants, et la représentation de ses personnages doit suffire à contenter la vision d’une physionomie conventionnellement parfaite dans un monde utopique – pour ceux qui rêvent de vivre à Metropolis et subir les invasions hebdomadaires de Brainiac. Est-ce pour autant un sujet tabou ? Pas vraiment. Les couples ne sont pas rares, et ceux qui pensent que Superman et Wonder Woman n’ont fait que se tenir la main pendant quatre ans ont l’esprit bien innocent. Le sexe en lui-même est présent dans les comics depuis les années 30 à travers de petits fascicules vendus sous le manteau, aux scénarios limités. Il s’agissait plus d’un comic-book purement pornographique, très loin de l’image que nous avons, nous, de ces comics qu’on pensait innocents. Avec l’apparition du Comics Code Authority, ces produits de l’ombre se sont faits très rares – déjà chassés à l’époque. Ce n’est que dans les années 80 qu’ils refont surface, sous la forme de réels comic-books, ou magazines plus épais, pour un essor jusque dans les années 2000 avant de tomber de nouveau dans l’oubli. Ces comics de l’interdit sont, comme les comics ultra-violents, enfermés dans un extrême dont ils ne peuvent sortir, et donc limités à une simple fonction.

Un retour dans les années 80 réussie par une censure revue et assouplie, permettant, petit à petit aux comics grands publics d’intégrer des scènes plus dénudées, et les premières scènes torrides. La première sera officiellement New Teen Titans #8 en 1985, suivi de la célèbre rencontre entre Bruce et Talia dans Son of the Demon. Une autre scène culte suivra, avec Swamp Thing #76Alec Holland et Abigail Arcane copulent par l’esprit. Si vous trouvez ça étrange, les sous-entendus ne manquaient pas bien avant le Bronze Age. Pour cela je vous laisse avec un dossier de l’ami Riddler, qui a déjà retracé l’évolution de la sexualisation des personnages de comics à travers les âges – avec un étrange intérêt pour la poitrine de Power Girl –  et vous invite à lire World’s Finest #289 qui, dans le thème présent, suppose bien des choses entre Batman et Superman. Dans un Showcase un jour, peut-être.

La présence de ces « comic-books » laisse sous-entendre la possibilité d’intégrer ces dits comics à ceux que nous connaissons. Pour opposer deux visions de la chose, prenons le problème dans le sens inverse. Ce n’est pas parce qu’une œuvre peut avoir une valeur artistique qu’elle est exclue de la pornographie. C’est là tout le débat de L’origine du monde de Courbet, et d’autres œuvres relevant d’une nudité prononcée. Sous cet angle, on peut comprendre qu’une œuvre à caractère érotique, ou mettant en scène des nus, peut, selon le spectateur, lier une œuvre à une forme de caractère pornographique. Le soucis de cette analyse réside dans la définition même de la pornographie et son rôle, dont j’ai déjà donné ma propre vision de la chose. Ces comics à caractère sexuel sont donc autant des comics, des œuvres, que les films X sont des œuvres cinématographiques. Et je laisse là votre esprit juger de la chose avec, pour rappel, qu’une œuvre n’est une œuvre que si vous lui donnez la considération nécessaire pour en être une. Pour revenir entièrement aux comics, ceux dont nous venons de parler ont très peu d’impact sur les comics que nous connaissons, mais ont une existence à ne pas négliger dans le rapport entre le sexe et les comics.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander

L’usage du sexe dans les comics est pourtant varié. Il peut être simplement le résultat de tensions, d’une relation, comme la scène forte de Teen Titans Annual #1 , où Connor (SuperBoy) emmène Cassie (Wonder Girl) dans la grange des Kent, avec cette peur que cela ne soit leur dernière nuit. Sans aucun aspect sale, vulgaire, la scène se veut sobre, ne dévoilant que sur peu de cases les ombres timides. Contraste puissant entre ces deux personnages, représentants symboliquement les enfants des modèles des deux sexes. La scène en elle-même nous impose un statut de voyeurisme neutre. Ce qui pourrait poser problème dans des situations où la scène se prolongerait, et nous imposerait une gêne.

Les souvenirs de lectures passées, en général, mènent vers une utilisation du sexe en tant qu’humour. Des blagues graveleuses de Blue Beetle ou Booster Gold, jusqu’aux aveux de Power Girl sur ses expériences dans Justice Society of America (2009). Power Girl, parlons-en, est certainement le personnage féminin jouant le plus sur ce thème. C’est avec un humour parfois lourd que Jimmy Palmiotti écrit la série solo de Power Girl. Pour plus de détails je vous redirige vers la critique de l’album VF. Une autre fonction ne doit pas être oubliée, celle du drame, à travers le viol. L’exemple le plus probant chez DC (la théorie Killing Joke, ça compte pour du beurre) reste Identity Crisis. La mise en scène est crue et, sans tomber dans une vulgarité ou dans le ridicule, produit l’effet d’un écœurement, d’un dégoût profond et d’un fort sentiment de tristesse. Pour finalement engendrer une haine envers le(s) coupable(s).

Le viol, chose bien plus sensible, se fait très rare dans le monde des comics. Pour le sujet en lui-même, difficile à écrire, comme d’en parler, mais aussi pour la manière dont il faut l’aborder. Un scénariste, du moins un bon, sait qu’il est lu par des gens aux vies différentes, aux expériences variées qui le dépassent. Ce n’est donc pas en touchant à un sujet sensible qu’un scénariste doit être décrier, mais pour la manière dont il l’intègre à son histoire, le rôle qu’il lui donne. Et sur ce plan, le viol de Sue Dibny, entraînant de ce fait sa mort, réussit à créer à la fois un scandale et un succès. Laissant ce personnage comme témoin et représentant des victimes de ce que beaucoup considèrent comme crimes ordinaires, passés sous silence. Donnant ainsi, à la mini-série, le rôle de dénonciateur via l’acte sexuel. Une fonction que partage, de manière moins forte, Atlantis Chronicles #3Dardanus viole Cora, qui aura un enfant. Cet acte parait, lors de la lecture, entièrement gratuit. Pourtant, un choc est créé par la mise en page (et une direction artistique empruntant une veine à Woodstock). Et se trouve n’être autre que dénonciation d’un silence, d’un acte que la victime tente de banaliser pour oublier sans jamais y parvenir. Difficulté de la vie réelle qu’évite Identity Crisis par le décès.

Si Identity Crisis touche à un élément dramatique fort, le rapport sexuel débridé est lui aussi créateur de scandale. C’est là dessus que toute une polémique c’est créée lors de la sortie de Catwoman #1 en 2011. Le numéro de Judd Winick et Guillem March dévoilait un rapport montré de but en blanc entre l’héroïne et le grand romantique chevalier noir. La scène était réfléchie, à travers sa construction débouchant étrangement à un effet choquant, malgré le fait qu’elle soit incroyablement mal amenée. L’objectif était bien de choquer, de provoquer et exhibant la libido de ces deux personnages à la relation particulière. Deux symboles de Gotham réduits à une caractérisation de personnages issus d’un film X. Car la scène n’est choquante que par son rôle de cliffhanger et une écriture out-of-character d’exception. Les scandales sont multiples. Beaucoup connaissent les réactions autour des couvertures de Manara sur Spider-Woman, et il suffira de jeter un œil à un sketchbook de Art Adams, ou aux travaux de Jim Balent, pour voir à quel point les personnages féminins sont ultra-sexualisés au point d’en devenir ridicule.

Mais à quoi bon se scandaliser ? Pourquoi une scène de sexe dans les comics nous marque plus qu’une scène présente dans les films actuels ? On sait dors et déjà que la dimension et l’attachement au héros joue un rôle important. Nous connaissons ces personnages, nous avons nos attentes, et parmi celles-ci nous en attendons, consciemment ou non, un respect envers celui-ci. Au cinéma, la scène de sexe est un peu le quota pour ménagère. Et sur ce plan là, je salue la réalisatrice Patty Jenkins qui a su trouver un juste milieu pour Wonder Woman en suggérant la scène, plutôt que de la rendre concrète, laissant le choix au spectateur. Dans les comics, une scène comme celle-ci choque.

Après ces pages d’amour violent entre Batman et Catwoman sur les toits de Gotham dans Batman #14 par Tom King, les lecteurs ont majoritairement acclamés le scénariste pour la beauté de la scène. Par la manière dont il l’a menée, où, sans aucune censure, il l’exhibe par de petites cases parsemées, sans aucune vulgarité. Technique très utilisée par le scénariste, mais à l’efficacité probante. Néanmoins, certaines voix négatives se sont faites entendre, clamant l’impossibilité de cet acte. Justement par ce manque de respect aux personnages ressenti. C’est en quelque sorte un mythe du héros asexué idéalisé par le lecteur, afin d’éviter cette gêne d’un personnage évoluant vers une attache autre que l’attache dont lui-même fantasme. A la manière d’une relation amoureuse entre Batman et le Joker, le lecteur entre dans cette folie de vouloir posséder le personnage à travers une vision du personnage qui lui est cher, et qu’il entretient au fil des lectures. Vision qui se doit d’être respecté des scénaristes. Et fort heureusement, le changement opère de temps en temps.

Eyes Wide Shut

Sortons un peu de cet aspect proche d’une certaine pornographie, concordant aussi avec les canons actuels. La bande dessinée est un art, et la nudité, tout comme le sexe, ont un rôle et une symbolique dans l’art. Comme pour bien d’autres thématiques, la bande dessinée n’exprime que très peu d’éléments par rapport à l’art pictural. Car bien plus jeune, reconnu assez tard comme une forme d’art, et s’appuyant sur l’écriture comme le dessin. Néanmoins, le genre super-héroïque en lui-même trouve quelques rapprochements avec ce genre – qui n’est pas vraiment un genre – du nu. On ne fait plus le rapprochement entre les héros emblématiques comme Superman et les dieux de la mythologie, et donc avec l’Antiquité. On trouve un nouveau lien entre Superman et l’Antiquité avec ce rapport à la nudité, suggérée par un costume moulant. On verra jusqu’à l’arrivée de ces fameux New 52, les abdominaux saillants du kryptonien, et ses muscles exagérés, dans des poses et des plans le mettant plus encore à son avantage. Une mise en valeur du personnage qui dégage une aura, qu’on pourrait qualifier d’unique aujourd’hui, mais semblable à celle des représentations des dieux olympiens ou des héros grecs. Symbolisant des valeurs telles que le courage, la force, et autres valeurs associées à l’athlète (Flash) comme au guerrier (Batman).

Sur un autre plan, le sexe, ou plutôt la jouissance, a sa place sur le plan de la création. Et plutôt que de développer, il sera plus simple de vous fournir une citation, transposable avec le rôle joué par le scénariste, créateur d’univers fictifs et de personnages emblématiques :  

« La jouissance d’un tel pouvoir – celui d’être créateur – n’est indiciblement belle et pleine que parce qu’elle est riche de l’héritage d’engendrements et d’enfantements de millions d’êtres. En une seule pensée créatrice revient mille nuits d’amour oubliées qui en font la grandeur et le sublime. » – Rainer-Maria Rilke in Lettres à un Jeune Poète

Le sexe et la nudité, comme dans tout art, trouve sa place ici de manière bien moins approfondie. Le sexe a une place aussi importante que dans l’idéal social qui vise à cacher la chose, d’où une place restreinte. Seul quelques exceptions échappent à la règle. La nudité est bien plus remarquée ici, en France, à travers des bande-dessinées, reconnues comme une forme d’art à part entière et non comme un unique produit consommé. De plus, la bande-dessinée française est généralement destinée à un public adulte, l’enfant ayant des titres lui étant destinés. Ce qui n’est pas le cas des comics américains, qui n’ont que de rares titres destinés aux jeunes enfants. Déjà par ce soucis de plaire à public large, le sexe et la nudité s’effacent dans un décor, à travers des costumes, et diverses suggestions ne faisant pas réagir l’esprit de l’enfant.

Une sexualisation pourtant marquée de l’homme comme de la femme, à travers des stéréotypes, dont le plus courant est celui de la femme en détresse. Des situations de plus en plus rares, voir inexistantes, contre balancées par une sexualité chez les super-héros de plus en plus marquée. Devenus mythes, le public semble s’intéresser de plus en plus à leur intimité, leur rapport avec la vie ordinaire. Et qu’y a-t-il de plus ordinaire qu’une vie sexuelle plus ou moins épanouie, si ce n’est les potins de la tour de guet ?

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Watchful

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Rédacteur depuis 2015, j'écris dans le but de partager ma passion pour les comics et entretenir ce sentiment de découverte. Bercé par Batman, mon cœur se dirige toujours vers l'éditeur aux deux lettres capitales.
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Blue
6 années il y a

Il a dit sexe… hihihihi ^^ Bon sinon les enfants, lisez Sunstone pour voir Stjepan Sejic qui se lache x)

Overlord
6 années il y a
Répondre à  Blue

J’approuve ce message un milliard de fois. Marions-nous.

(Plus sérieusement, bravo pour l’article.)

Blue
6 années il y a
Répondre à  Overlord

Si tu m’aides à sauver Emily Kaldwin, c’est négociable.

Winterwing
6 années il y a

Très bon article, bravo ! Perso’, je conseille le volume 2 de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires d’Alan Moore. À côté, Identity Crisis c’est les Teletubbies.

urbanvspanini10
urbanvspanini10
6 années il y a
Répondre à  Winterwing

J’espère qu’on pense pas a la même scène de sexe pour GE de Moore.

Sinon très bon article.

knightwing
6 années il y a

Vachement bien ce Off My Mind. Mais, j’aimerais bien savoir, comment l’idée de faire cet article est venue ?

Overlord
6 années il y a
Répondre à  Watchful

(j’ai cliqué à cause de la vignette. Mais c’était sympa.)

Amesephis
Invité
Amesephis
6 années il y a
Répondre à  Watchful

Je suis bien content que la mode des 90 soit passé, Mickeal Turner ou je fais des boobies pour vendre (bizarrement ma compagne adore ce dessinateur)… Gen 13 l’était aussi mais son coté peu sérieux rattrapait un peu. Bon je garde quand même Darkness même si tout les clichés sont présent… Puis bon… Darkness quoi.
Et pourquoi pute a click ? C’est pas le forum de jeuxvideo.com section 12/25 ^^

Amesephis
Invité
Amesephis
6 années il y a
Répondre à  Watchful

Clairement pour Darkness, bnien que les Darkling arrivent souvent a lui piquer la vedette :p
Et je te conseil pour le manque de sérieux de Gen 13 le hors série qui parodie les films d’action que j’ai trouvé juste énorme

Harley
Éditeur
6 années il y a
Répondre à  Amesephis

Sans regarder Darkness, tu as Witchblade ou même un peu dans le même style Crimson (fin 90’s début 200’s). Et pourtant ça se lit bien, il faut juste se replacer dans l’époque où c’était écrit en fait.

Honnêtement malgré l’hypersexualisation, le récit prend le pas et le physique n’est pas la chose la plus importante de ces oeuvres donc c’est plutôt agréable.

Harley
Éditeur
6 années il y a
Répondre à  Watchful

« Mais ce ne sont pas des personnes qui vont se plaindre de la sexploitation d’un Momoa torse nu la moitié du film Justice League » Hein quoi ?

setois3
6 années il y a
Répondre à  Harley

Je pense qu’il parle des personnes se plaignant de l’image de la femme dans les comics

« selon quoi les comics ne représentent que des modèles physiques, qu’il s’agit d’une forme de misogynie (féministes extrêmes) »

Alors que quand un Momoa est sexualisé, la y’a plus personne.

SI on veut rester cohérent, il faut dénoncer toutes les formes de sexualisation

Adam
Invité
Adam
6 années il y a
Répondre à  Harley

Que quelqu`un essuie le filet de salive qui degouline sur le menton de la redactrice !

Adam
Invité
Adam
6 années il y a

En faite ce qui me marque dans la sexualite des super heros de comics ‘mainstream’, c est pas vraiment quils puissent avoir des relations vu que certains d entre eux ont meme des enfants (cf huntress , Cable , Trunks...); mais que parfois elle a l air quasiment absente.
J ai l impression que quasiment aucun d entre eux ne remarque un de ses collegues qui a pourtant un phisyque de dieu grec ou qui est tres court vetu dans le cas des persos feminins.

Ok il y a bien Flash et GL qui crient 'preums' en rencontrant WW pour la 1ere fois dans les new 52 mais ca ne va pas plus loin a croire que c la norme.
meme dans le film de Patty Jenkins, il n y a aucun soldat allemand qui ne crie
TIREZ SUR LA FEMME A POILA mon souvenir il n y a qu une seule fois ou un perso de marvel ou DC a reagit 'normalement' cad sans exageration. Je me rappelle dun passage du tome 4 de Black Panther (marvel monster): le heros est un flic amene a replacer Tchalla dans le costume. Il rencontre une des concubines du heros, flash sur elle tellemment elle est magnifique mais ne tente aucune approche car il est conscient d etre en couple et pere de surcroit. Ca m avait frappe a l`epoque

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