C’est aujourd’hui. Aujourd’hui que commence réellement l’event de Scott Snyder et Greg Capullo, Dark Nights: Metal. Après les deux one-shots The Casting et The Forge, il est désormais temps de plonger au cœur de l’événement tant et tant teasé depuis des mois. Pour la sortie de ce premier numéro, Snyder et Capullo s’expriment sur ce qui nous attend. Petite synthèse.
Le Dark Multiverse
Parlons tout d’abord de ce nouvel univers mis en avant dans cet événement : le Dark Multiverse. Scott Snyder le décrit comme une couche subconsciente réactive, tourbillonnante et presque océanique du multiverse. Dans cet univers, tous les espoirs et les peurs deviennent matériel, toutes les histoires auxquelles nous pensons quand le moral est plus bas prennent vie, sans aucune échappatoire. Les cauchemars de Batman sont ici personnifiés à travers les Evil Batmen, sur lesquels Snyder et Capullo ont travaillés longtemps, et qui seront mis à l’honneur chacun dans un one-shot racontant leur histoire. Capullo espère d’ailleurs que les lecteurs en auront eux-même des cauchemars, ce qui promet des personnages particulièrement marquants.
Un récit auto-suffisant
Même si cet événement se voit accompagné d’un bon nombre de ties-in, Snyder rappelle que l’histoire principale se situe dans les numéros suivants : Metal #1, #2, #3, Batman: Lost, #4, #5 et #6. Si les numéros Metal narrent la quête du Nth Metal par la Justice League pour stopper l’invasion du Dark Multiverse, le numéro Batman: Lost présente notre Batman, perdu dans cet univers à travers une histoire confrontant ce dernier à ses peurs, qui auront désormais pries vie. Snyder décrit cet endroit comme très Mad-Maxien, et ce récit comme une quasi-méditation.
Selon lui, le choix de lecture est libre au lecteur. Celui-ci peut décider de lire Metal pour avoir une grosse déchaîne estivale, découvrir les héros dans des coins encore inexplorés du Multiverse, et se remémorer l’époque des événements comme Final Crisis, Infinite Crisis ou Crisis on Infinite Earths. Ou alors il peut décider de tout lire et de découvrir cet énorme et riche univers dans son intégralité.
Une ode aux possibilités des comics
A la manière de Tom King et Mitch Gerads sur Mister Miracle, Snyder exprime son souhait commun avec Capullo de célébrer cet art. En effet, ici, le but est de mettre l’accent sur le fun, sur toutes les possibilités qu’offrent les comics, d’utiliser au maximum les jouets du DCU pour livrer une histoire complètement originale. Cette approche est donc différente de ce que l’auteur avait l’habitude de faire sur son run New 52, comme il le dit lui-même, où il tentait de développer une idée précise sérieusement, d’exprimer ses propres conflits. Il veut ici s’éloigner des mauvaises nouvelles, de la politique, du quotidien qui fatigue, et au contraire, rappeler à quel point les comics peuvent être exubérant. Le fond n’est pas pour autant oublié, Snyder souligne que cette histoire est aussi personnelle que toute autre qu’il ait écrit, mais cet aspect n’est pas en surface, ce récit est ici pour ramener la joie des comics, une ambiance à la Super Friends. Cette aventure, finalement, c’est une sorte d’exutoire.
J’ai pas encore terminé le run de Snyder tant décrié sur Batman (les critiques récurrentes me font toujours me dire « plus tard » et finalement, je prends jamais).
Ceci dit, j’espère que ca sera bien parce que j’aime bien les bons comics et que y a quand même eu un gros gros teasing, ça serait dommage que ça bide.
Le fun dans sa forme la plus intellectualisée possible, alors. Entre ce que semble chercher Snyder -selon ses dires – et ce qu’il fait depuis 5 ans, il y a un énorme fossé. Autant je pouvais chercher à le défendre, autant ses déclarations deviennent énervantes. Pour un scénariste qui dit tantôt vouloir faire quelque chose de recherché, d’intelligent, pour au final dire qu’il recherche le « fun », les incohérences ne sont plus que dans ses conclusions.
S’il se voulait rassurant, c’est loupé.
C’était tellement fun quand Batman explique ce qu’est le fulcum au milieu d’une bagarre.
J’ai aimé. J’avais Le trailer de Justice League en tête pendant plusieurs minutes après ça.
Ah J étais persuadé que Batman Lost était un one shot. Putain la cash machine
C’est bien un one-shot, j’avais fait une erreur, mais j’ai corrigé ça depuis.
Ok Je comprends mieux ce passage
Je suis assez perplexe sur tout ce que je lis concernant Metal. Autant les Evil Batmen donnent envie de s’intéresser à tout l’event, autant je reste circonspect par ces déclarations. Je trouverais la réponse sur papier (ou presque).
Par contre, son envie que les lecteurs fassent des cauchemars… Hmmm… Mouais je suis pas convaincue du tout de sa « puissance horrifique »
Du point de vue de Snyder, tout ce qu’il fait est génial de toute façon, à tel point qu’il s’en fiche de la continuité et du travail des autres auteurs.
Marrant de voir que cette interview rend tout le monde perplexe, alors que c’est la première qui me donne vraiment envie de m’y mettre :’)
Je ne te comprendrai jamais la pantoufle.
Tu te rappelles d’un ancien mec qui mettait 10/10 à tout ? :p
Oh merde, je vais pas me faire licencier quand même ? :(
Mocagino ?
Y’a un café qui s’appelle Moccacino, mais rien à voir en fait…
L’idée d’un « dark-multiverse » me parait etre bien conne quand on sait ce qu’est le multivers, la il s’agit plus d’une sorte de dimension cauchemardesque, loin de l’importance du multivers et de l’univers d’anti-matiere qui composent le dcverse, on dirait que snyder veut juste montrer qu’il peut creer des gros truc comme morrison ou wolfman, mais io a pas compris qu’io faut dabord du talent
Et la je me rends compte que je gueule encore sur l’ego de snyder encore une fois, ce mec est vraiment chiant decidement !
Vous êtes violents avec Snyder je trouve. Et personne ne parle du travail formidable que Capullo peut fournir.
Chuis Chaud !