« HELLO DARLING. »
- Scénario : Scott Snyder , James T Tynion IV – Dessin : Greg Capullo , Jock – Couleur : Jonathan Glapion
Alors que normalement nous travaillons les reviews de numéros indiviuels (singles) en express. Il y a des numéros sur lesquels trop de choses sont à souligner. Batman #14 en fait partie.
*** Passez votre chemin si vous ne voulez pas vous faire spoiler. ***
Nous voilà bien ancrés dans l’arc Death of the Family qui a commencé au numéro précédent. Le Joker est de retour, pour jouer de mauvais tours (ça fait un peu Pokémon je sais) à Batman, mais aussi la Batfamily ! Dans ce numéro, les premières pages sont la suite directe du numéro #13. Harley Quinn a piégée Batman dans une cuve chimique sur les ordres du Joker, si désemparée soit-elle (pour comprendre son comportement il faut lire Suicide Squad #14). Comme vous vous en doutez Batman s’en sort, normal c’est Batman, mais il lui reste encore de mauvaises surprises à affronter à son retour au manoir.
Il envoie donc un message d’alerte à ses petites troupes, puis une fois au manoir il s’adresse à Alfred comme d’habitude. Cependant il n’obtient pas de réponse, et part à sa recherche. Il tombe alors sur une cassette dans un emballage violet avec un nœud vert (on se demande de qui dis donc). Nous lecteurs savions déjà qu’Alfred était entre les mains du Joker. Les réactions de Bruce ne se font pas attendre et sont très bien exprimées dans les dessins de Greg Capullo.
Batman partira donc prévenir le commissaire Gordon, car il comprend que le Joker compte s’en prendre à toutes les personnes qui l’entourent. Or, Gordon sera affecté également par le Joker je ne casserai rien, je ne vous dirai pas comment. Mais visuellement c’est très très bien travaillé, on pourrait presque se passer des dialogues dans certaines cases. S’en suit un long, loooong discours avec Nightwing. Ce discours ralentit considérablement le numéro, et nous donnerait presque envie de squeezer quelques bulles au passage. Mais Nightwing dans son discours réussit à faire descendre Batman de son piédestal et lui faire comprendre que le Joker n’est pas un fardeau qu’il doit affronter seul.
Au final Batman rencontrera le Joker, et les retrouvailles sont assez rudes. Cependant pardonnez moi, mais j’ai quand même bien ri car le Joker est tellement bien travaillé. Un physique atrocement réaliste pour un malade mental clownesque. Lors de la lecture on l’entend raillé la chauve souris, on le vois s’animer entre les cases comme si on y était. On retrouve le vilain qu’on aime tant. Et puis, si le Joker en a autant après Batman, c’est qu’après un an d’absence il a observé et étudié toute cette petite famille. Il a bien fait son travail, car il fera des révélations qui ne laisseront pas notre Batou de marbre!
Ce Batman #14 est donc une bonne suite à l’excellent Batman #13. On veut la suite. Cet arc était annoncé comme monstrueux, et il va l’être. Le duo Snyder / Capullo a vraiment trouvé son style, son rythme et puis y mêler le Joker relève de la perfection.
Un avis de plus c’est bien aussi!
Scott Snyder et Greg Capullo livrent sur Batman #14 tous les critères qui me font apprécier la lecture d’un comics. De par l’excellent dessin d’un Capullo en forme et d’une colorisation totalement mortelle c’est un régal de tourner chaque page de ce single. Mis à part un rythme plutôt lent mais nécessaire en plein milieu de l’histoire (avec notre Oiseau Rouge de Gotham) et un back-up très mou (mais les planches de JOCK restent excellentes) le numéro reste très appréciable. On ne peut qu’aimer l’idée de ne pas s’être fait rouler dans la farine avec toute la promo qui tournait autour du retour du Joker. Scott Snyder amène ces deux premiers numéros de Batman dans des hauteurs assez folles, on espère sincèrement que le niveau sera aussi bon sur l’ensemble des numéros de cet arc de Death of the Family.
note : 4/5
– Edge