Grosse semaine de sorties chez DC Comics et nos Review Express VO sont une nouvelle fois là pour vous faire le tour de ce qu’on a lu, aimé ou détesté ! Avec les premiers numéros « anniversaire » #25 qui apportent de belles choses pour la plupart, des crossovers Looney Tunes, encore, et le titre DC’s Young Animal le plus réussi de la ligne, Cave Carson ! A découvrir ci-dessous.
Le Coup de Cœur Aquaman #25 |
Le Top Cave Carson… #9 |
Le Flop Justice League #23 |
N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !
BEYOND DC UNIVERSE
INJUSTICE 2 #11
Injustice 2 colle un peu plus au scénario du jeu vidéo cette semaine, en nous proposant un petit chapitre qui nous présente la backstory de Kara, la future Supergirl. Certes, les scènes entrevues dans le jeu sont un peu plus étoffées, mais ça manque un peu d’originalité. C’est assez réussi et l’on peut prendre du plaisir à découvrir cette version de l’héroïne, même si on commence à la connaître un peu après quelques heures passées à ses côtés, manette en mains. Injustice 2 remplit ici son rôle de comic-book fait pour le cross-media, ce qui reste appréciable pour un projet de ce type. Graphiquement, c’est plutôt joli, et l’ensemble se montre efficace, même si l’on regrettera peut-être la trop grande influence du film Man of Steel sur les costumes militaires kryptoniens.
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LOBO/ROAD RUNNER SPECIAL #1 – One-shot !
Parfois, les crossovers sont très attendus et décoivent. Parfois c’est l’inverse. Ici, je n’en attendais pas grand chose, si ce n’est une lecture fun présentant un mix entre deux histoires et des personnages que j’aime beaucoup. Mais si, souvenez-vous de Ca cartoon, le dimanche soir en clair sur Canal + dans le bon temps. Et bien, l’une de mes histoires préférées, c’était Bip Bip et Coyote. Ici couplé à Lobo. Donc de principe c’est plutôt cool. Et le numéro est plutôt cool aussi à vrai dire. Nous avons droit à une partie qui nous relate les expériences subies par Coyote et Road Runner, puis comment Lobo s’en mêle, puis on a même droit à un peu de Green Lantern. C’est franchement assez marrant et on retrouve bien les éléments typiques du dessin animé, bien qu’ils soient un peu plus violents dans la première partie. Dans la seconde partie, Bugs Bunny s’en mêle pour apporter l’esprit plus cartoon de Warner Bros, et c’est tout aussi drôle. Je dirais même volontiers que tout le numéro aurait pu être travailler de la sorte pour me plaire encore plus. Et même si la présence de Lobo est assez anecdotique puisqu’il reprend juste la mission de Coyote, j’ai passé un très bon moment de lecture.
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WONDER WOMAN/TASMANIAN DEVIL SPECIAL #1 – One-shot !
Il y a parfois des idées qui semblent mort-nées. Comme par exemple une idée de crossover entre Wonder Wonder et Taz avec à l’écriture Tony Bedard aka l’homme que l’on colle sur les projets dont on se fout royalement chez DC. Evidemment il n’y a pas de surprise à la lecture de cette oeuvre qui devrait laisser la plupart des lecteurs avec une sensation d’ennui poli. L’équation semblait de toute façon insoluble. En voulant intégrer ce personnage très spécifique qu’est le Diable de Tasmanie dans l’univers de l’Amazone, l’auteur finit par perdre tout ce qui en fait le sel. C’est d’ailleurs aussi le cas visuellement. Même si ça fait plaisir de retrouver le trop rare Barry Kitson, l’artiste met ici un point d’honneur à s’éloigner de l’aspect cartoonesque de la créature et en fait un monstre lambda. Tout ça au sein d’un scénario qui manque beaucoup trop d’un second degré qui aurait pourtant pu être salutaire. Pour trouver un peu de plaisir de lecture, il faut donc attendre le back-up dans lequel l’artiste Ben Caldwell parvient, lui, à sortir son épingle du jeu. Néanmoins ce n’est pas suffisant, et de toute façon bien trop tard, pour convaincre.
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DC UNIVERSE
ALL-STAR BATMAN #11
Une fois n’est pas coutume, All Star Batman laisse le lecteur sur un avis très mitigé. Si le rapport entre Alfred et Batman est intéressant, puisque cette relation est souvent réduite à quelques dialogues, et à quelques remarques humoristiques du majordome, Scott Snyder réussit comme à son habitude, à dénicher un bon sujet pour n’en produire qu’une sensation de déjà vu. Un poil moins prétentieux, ce numéro souffre de cette comparaison flagrante avec le Alfred de Batman Earth One, et de scènes de tension trop longues. All Star Batman a depuis le premier numéro cet objectif de mettre le personnage dans des situations critiques. Là où le premier arc avait rempli son contrat, la notion de danger se perd entre cliché du genre du comic-book et ridicule. Le débat sur la vraisemblance dans les comics n’a pas vraiment sa place, mais Bruce Wayne dont le bras est tendu dans la gueule d’un crocodile, est une situation qui me semble aussi ridicule que invraisemblable. De même, Rafael Albuquerque n’impressionne pas autant qu’à son habitude. Certaines planches font mouche, mais celles-ci sont bien rares dans ce numéro. Faute à un manque de décor et d’expressions courant. All Star Batman n’est plus une déception mais une frustration, pour le potentiel remarqué, mais mal exploité.
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AQUAMAN #25
Brique par brique, Abnett retape son mojo. Loin d’être sorti de la sempiternelle rengaine du roi, du trône, du complot et du racisme surfacophobe qui continue de fleurir dans la série depuis des années et d’autres années, c’est dans son Arthur fugitif, laissé pour mort et se découvrant un swag nouveau de figure rebelle et de héros quasi masqué, que le titre trouve une pertinence nouvelle. Débarrassée des saloperies géopolitiques maladroites proposées au départ, et d’une palette d’artistes qui n’a jamais su jusqu’ici dorer un peu le blason. Difficile de redire quoi que ce soit sur le boulot de Sejic, splendide et à propos dans cet atmosphère de noble royauté et d’underground Fantasy des tréfonds de l’Atlantide. Sans annoncer grand chose qu’on ne sache déjà ou qu’on n’ait pas déjà vu, la série se lit enfin avec plaisir – et, bon, mettons qu’il était temps.
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BATMAN #25
C’est le début de la très attendue War of Jokes and Riddles qui démarre dans ce numéro… avec beaucoup d’exposition pour le moment. On se situe dans le passé de Batman et la psychologie de Joker et Riddler sont exposées, avec des propositions plutôt intéressantes pour chacun. Dans le déroulé, on se plaît à suivre les deux criminels (le Chevalier Noir est en vérité très peu présent) et il faut reconnaître à Tom King de savoir jouer avec ces vilains, et le début a le mérite d’être assez prometteur. On ne peut s’empêcher en revanche d’avoir un peu de frustration que l’exposition soit si importante, surtout pour un numéro comprenant plus de pages qu’à l’habitude, et il faudra patienter à la prochaine fois pour voir si les promesses aperçues de King sont tenues. En soi ça reste bien écrit, mais un peu longuet ; heureusement on retrouve Mikel Janin aux dessins et c’est donc fort agréable à regarder, sans atteindre les sommets de I am Suicide… pour l’instant !
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BATWOMAN #4
Fin du cycle d’intro pour cette nouvelle mouture de Batwoman, toujours paumée entre un arc plus ou moins pré-rédigé par la tradition du bat-personnage dans le lointain de Gotham City, un style typique qui ne se perd pas mais manque d’étincelles, et un plagiat super-heroïque de Velvet en moins beau. Que dire. Tout va est assez typique, assez facile et on regrette que DC ne cherche pas autre chose avec ce fan favorite – encore que, les thématiques et les idées sont bonnes, juste pas assez poussées. Et si ça peut paraître mesquin à dire, c’est dommage mais Tynion et Benett montrent assez vite l’étendue de leurs limites dans une série qui sent l’effort et le potentiel, mais aussi le manque d’enjeu et de surprises. Un compromis intéressant au super-héros classique, mais qui reste classique, et où Steve Epting a la flemme, parce que n’est pas JH Williams ou Brubaker qui veut pour motiver à donner le meilleur. Dommage.
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CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #9
Avec son neuvième numéro, Cave Carson continue sur sa lancée en restant la série la plus tarée chez Young Animal, ce qui n’est pas peu dire. Jon Rivera ne s’impose toujours aucune limite dans le mélange des genres et met en avant aussi bien des éléments de science-fiction, de post-apo, de body horror que de l’action badass et décomplexée ou de la comédie. Le tout au sein d’une histoire qui ne peut fonctionner que sous la forme d’un comics et qui se permet d’ailleurs un méta-commentaire sur la nature de ce médium sans pour autant faire perdre pied à son intrigue. En effet, toutes les idées géniales que l’on retrouve, partout, tout le temps, dans ce numéro font parfaitement sens au sein du récit et l’auteur ne délaisse jamais ses personnages et ses enjeux. L’univers fascinant du titre s’en retrouve alors encore approfondi dans cet épisode qui est, encore une fois, servi par un Michael Avon Oeming qui réalise le meilleur travail de sa carrière. Aussi bien dans le découpage que dans la façon dont l’artiste met en page les concepts les plus fous, graphiquement l’ensemble fonctionne et surprend en permanence. Au final, Cave Carson était déjà la meilleure série Young Animal mais avec un chapitre comme celui-là, elle devient même un peu plus que ça.
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GREEN ARROW #25
C’est l’heure du numéro anniversaire pour Green Arrow, que Ben Percy utilise judicieusement comme checkpoint entre l’arc qui voyait l’archer tenter de sauver Seattle et le prochain, où il va devoir voyager à travers les USA, rencontrant (enfin !) les autres super-héros de DC. L’auteur profite donc de cette transition pour faire le point sur tous les personnages qui ont rejoint le combat d’Ollie depuis le Rebirth, et même sur John Diggle que l’on avait plus revu depuis un certain temps. Pas mal de réexplications des événements font que le numéro n’est pas exceptionnel, mais il ne manque pas pour autant de moments importants, notamment le départ émouvant de notre héros et la révélation en toute fin de numéro qui vous fera réagir (pas forcément positivement). Pour les dessins, Ferreyra laisse place à Otto Schmidt, et s’il ne nous propose pas son meilleur numéro, ça reste très joli et dynamique. Bref, j’ai hâte de lire la suite de Green Arrow.
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GREEN LANTERNS #25
Un peu d’amélioration dans ce numéro anniversaire qui fait enfin véritablement avancer l’intrigue de Volthoom. En brassant l’histoire des Green Lanterns, Humphries essaie d’apporter lui aussi sa contribution à l’élaboration et l’expansion du GL-verse sans pour autant réussir à égaler ce que Johns a pu faire, loin s’en faut. Certains flashbacks placés pour replacer certains personnages et leur donner un background font d’ailleurs presque office de remplissage pour masquer que l’auteur n’a peut-être pas tellement de choses à raconter… ? La première confrontation ne manque pas de piquant et permet à Jessica Cruz d’être bien mise en avant et de voir que le personnage a décidément bien évolué depuis ses débuts en Power Ring. Le côté humain des Green Lanterns est également exploité afin qu’on ait un numéro qui dans l’ensemble, est plutôt équilibré, mais n’est pas non plus bien palpitant. En revanche on comptera sur une partie artistique très solide, les traits de Robson Rocha étant sublimés par le travail de colorisation, qui nous permet d’avoir un numéro très agréable à l’oeil. Pas une lecture indispensable, mais Green Lanterns garde quelque chose d’un peu plaisant, et c’est déjà ça.
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HARLEY QUINN #22
Attention, immense suspens : comme à chacune de ses prestations sur des années qui semblent de plus en plus nombreuses ou de plus en plus longues, Harley Quinn lasse, fatigue et ne divertit plus. Pour lancer un débat que personne n’a envie d’avoir, on peut se demander si ce projet n’est pas la trace d’une vieille blessure symbolique du DC des New 52, à ce point en panne sèche d’inspi sur ses héros principaux qu’ils ont monté en égérie une héroïne secondaire, quitte à la flinguer au passage en la surexploitant parce qu’une poignée de lecteurs se sont fait avoir. Honnêtement, c’est de plus en plus dur de critiquer ces numéros – parce que c’est toujours pareil, scénario, humour, dessin, dialogues au stupide accent de Brooklyn, incrustes malhonnêtes de Deadpool et bêtises accumulées en route (de super vilains fantoches au fameux Harley Quinn Gang), un seul et même schéma répété dans différents contextes. Comme si l’idée n’était plus de raconter un truc différent mais juste d’écrire l’acte narratif d’après, façon « Harley va à la plage », « Harley fait des crêpes », « Harley a un rencard » et compagnie, avec le même déroulé de création en aval. À la rigueur, qu’on aime, j’ai envie de dire pourquoi pas ? Mais à la longue, la série a usé la dernière corde de patience et d’utilité moderne, dans un monde qui commence à en avoir ras la gueule de la voir employée par DC à toutes les sauces pour colmater un déficit de lecteurs casuals. La Trinité est remise sur pattes, il serait peut être temps de laisser les solutions du passé au passé. S’il vous plaît. En fait. Allez.
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JUSTICE LEAGUE #23
Et chaque mois, ça recommence ! Ça recommence même deux fois par mois, on en oublierait presque qu’un film est dans les cartons. D’ailleurs, on ne pourra pas reprocher à DC d’appliquer la méthode “Marvel” de mise en avant d’un film en amont par les sorties papier, tant tout le monde dans les bureaux semble n’en avoir plus rien à foutre de Justice League depuis Darkseid War. Ça occupe, ça vend du papier, ça fait du boulot et des grilles excel de remplies. À part ça ? Une seconde histoire mega anecdotique, sur un personnage qui peine à galvaniser l’intérêt. Le même postulat de fill-in, avec un vilain de fill-in, une résolution de fill-in sans aucun enjeu, une écriture pauvre et des dessins qui sentent le mainstream alimentaire interchangeable. C’est triste, mais en 2017, la Justice League est devenue une série de back catalog. Du coup, si pour une fois, le coup de projo’ donné par une adaptation pouvait amener enfin un peu d’ambition, je dis pas non. Et ceux qui continuent de lire non plus.
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NIGHTWING #23
Le nouveau Blockbuster est expliqué à l’image de ses origines connues des anciens lecteurs. Pas de surprises. Et il offre à Nightwing un partenariat contre Tiger Shark. Notre héros se demande alors s’il doit lui faire confiance. Et visiblement, la confiance est quelque chose qu’on accorde mal à Bludhaven. Le detective Svoboda ne fait absolument pas confiance à Nightwing et ne compte pas prendre en considération ce qu’il apporte mais simplement s’en servir au besoin. Dick a ensuite une discussion avec sa petite-amie qui pourrait bien lui cacher aussi des choses. Et le tout finit avec Nightwing qui va pouvoir vérifier s’il doit croire ou pas Blockbuster… Tim Seeley joue avec ses cartes. Quand on a l’impression que tout est simple dans la vie de Dick, il complique tout. Je persiste encore à dire que si on lit entre les lignes des dialogues de Dick sur sa relation parfaite, il décrit clairement sa vie avec Barbara. Mais ce n’est que mon avis légèrement fantasmé. Néanmoins, Seeley a prouvé qu’il fallait faire attention aux détails alors je vois peut-être pas ce qu’il faut, mais il y a clairement quelque chose à déviner. Son Roland Desmond est juste, une force brute dotée d’un cerveau, un ennemi coriace. Sera-t-il de nouveau la Nemesis de Nightwing ? Ajoutons à cela la relation avec la Bullock-like de service qui est plus que tendue, tout comme avec Shawn. Bref, Nightwing va devoir être meilleur que Batman, c’est sûr. Néanmoins, bien que cela soit bien écrit, je déniche toujours un gros parallèle avec la série originale de Nightwing à Bludhaven. A l’époque aussi les rapports avec la police était difficile, même lorsqu’il faisait parti des forces de l’ordre. J’espère que Seeley veut nous faire croire à de la facilité pour mieux nous duper derrière. On retrouve aux dessins Minkyu Jung, artiste que j’affectionne particulièrement. Ici un tout petit peu moins en force sur quelques cases mais se rattrape tellement sur l’action et d’autres belles planches comme Dick et ses pensées ou la double page presque finale.
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SUPERMAN #25
Tension à son comble pour une douche finale bien froide. Tout semblait bien plus profond, les auteurs nous avaient habitué à une écriture plus sérieuse, et ce numéro brise pourtant tout ce qui a pu rendre vivant cet arc. Les rebondissements n’ont pas eu lieu d’être malgré une construction intelligente de l’arc, ce final est une déception pour une conséquence bien moindre comparé à ce qui a été vu. Pour ceux qui espéraient une part d’originalité dans cette dernière partie, passez votre tour, cet affrontement est des plus classiques. La partie graphique est, malgré les artistes présents, très moyenne. Doug Mahnke réalise un travail en dents de scie, tout comme Patrick Gleason. Ce partage du numéro n’aide pas tellement les artistes qui semblent tous deux débordés et certaines pages en souffrent. Une sacrée déception en somme, il aura suffi d’un numéro.
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SUPER SONS #5
Sorte d’épilogue à l’arc contre Kid Amazo, Peter Tomasi fait le point sur la relation entre les deux jeunes héros. Il reste dores et déjà une impression de déjà vu, et dans cette promesse d’affrontement une forme de satisfaction que ce numéro se concentre bien plus sur le parallèle entre les enfants et les parents. Le problème majeur est que ce numéro n’a aucune, ou alors très peu, d’importance. Il sous entend une évolution qui se fait attendre. Et cet affrontement semble plus faire passer le temps plutôt que d’agir sur la relation entre eux. Néanmoins certains facteurs inédits sont à prendre en compte. Alison Borges arrive au poste de dessinateur, et l’artiste brésilien tend tête à son prédécesseur en maîtrisant assez bien les personnages présents et en transmettant les émotions visées. Ce numéro est au final un fill-in efficace et divertissant, mais un fill-in reste un numéro passable.
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THE ODYSSEY OF THE AMAZONS #6 – Dernier numéro !
– C’est de la merde.
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THE WILD STORM #5
Nouvel épisode de ce titre signé Warren Ellis, qui a la lourde tâche de réinventer l’univers Wildstorm. On suit la logique du début de la série, et l’on se trouve face à un comic-book résolument moderne, qui déconstruit un peu l’image du super-héros, pour se focaliser sur la part d’humanité de chacun des personnages ici présents, qu’il s’agisse de Zealot ou encore de Voodoo. Le scénariste semble maîtriser son sujet et nous propose un récit solide, avec des personnages bien caractérisés. Il est évident que l’on ne peut qu’aimer ce travail de maître, bien mis en valeur par son style graphique racé et épuré, qui dépoussière clairement l’univers Wildstorm, qui renaît de ses cendres.
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TRINITY #10
Autant le dire tout de suite, ce numéro est un bon cru. Manapul maîtrise assez son récit et ses dessins pour créer à chaque nouvelle page un sentiment de découverte et de dépaysement. Cette semaine, la Trinité continue de se battre contre des Aliens venus coloniser la Terre façon contrôle mental et xenomorphe entourant le visage, le tout dans un bon condensé d’action. Malgré toutes ses qualités -les créatures aliennes roses étant assez intrigantes du fait que le lecteur, tout comme les héros, ne sache pas si elles sont hostiles ou non- c’est au niveau de la SF que le numéro pêche un peu. En effet, le vaisseau, les aliens qui prennent le contrôle des héros et forcent ces derniers à attaquer leurs pairs ou devenir eux-même des aliens, tout ça on connaît. Par conséquent, le tout a tendance a avoir un goût de déjà vu dont on ne sait si il est une simple redite d’une même histoire lue mainte fois ou un bel hommage. Par ailleurs, Manapul réussit à concilier avec brio des couleurs pastels assez vives avec une ambiance claustrophobique, sans avoir à assombrir son style chatoyant. A voir où la piste des Aliens Roses va nous mener, à suivre !
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J’espère que les retours mitigés sur le Batman de Tom King n’empêcheront pas Mikel Janin de rester au premier plan, c’est un de mes dessinateurs favoris chez DC.
Je trouve Watchful très dur envers Superman, certes ce n’est pas incroyable et c’est une fin d’arc assez anecdotique, mais de là à mériter 4,5/10 ?
Et, même si Marvel nous a déjà fait le coup une fois, la conclusion de l’affrontement est loin d’être si peu original que ça ^^
« Il reste dors et déjà une impression de déjà vu » d’ores et déjà*. Désolé je ne suis pas un grammar nazi mais elle pique