Review Express VO – Rebirth Semaine #51

Comme chaque semaine, retrouvez sur DC Planet les reviews de l’ensemble des sorties comics de la semaine, que ce soit du côté de DC, de Vertigo et d’ailleurs ! Une semaine marquée par une bonne demi-douzaine de très bonnes lectures, et des titres qui persistent en revanche dans une certaine médiocrité. On vous laisse découvrir ça tout de suite, et on vous invite bien sûr à partager vos propres avis sur vos lectures !

Retrouvez à ce lien les reviews complètes de la semaine : 

Le Coup de Cœur

The Wild Storm #4

Le Top

Green Arrow #23

Le Flop

The Odyssey of the Amazons #5

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


Vertigo

ASTRO CITY #44

review ASTRO CITY #44

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Rick Leonardi

Cette semaine, Astro City, c’était sympathique mais c’est tout. L’auteur nous propose de suivre l’histoire du chat de deux super héroïnes, celui-ci ayant la particularité, en plus de voler grâce à son costume fortement inspiré de Batman, de pouvoir traverser les murs. Enormements de pages s’enchaînent sans aucun dialogue, permettant de voir le félin interagir avec d’autres habitants d’Astro City, mais aussi avec son camarade chien. Ainsi, certains moments sont amusants, mais sans plus. Une sorte de numéro de transition qui n’a que peu à raconter et dont le principal intérêt sera de visiter la ville, sans pour autant être dépaysant comme la série sait si bien le faire. De plus, malheureusement, contrairement à l’accoutumée, la qualité graphique n’est pas au niveau. De base, le style de Rick Leonardi me laisse plus que de marbre et lorsque celui-ci n’est clairement pas à son meilleur, le tout s’avère vraiment décevant graphiquement. Il serait bon à l’avenir d’à nouveau nous en apprendre plus sur la ville. Néanmoins, ne nous affolons pas, le prochain numéro semble enfin apporter de grandes réponses sur un des antagonistes principaux de la série.

– Blue

Note : 5/10

LUCIFER #18

review LUCIFER #18

Scénario : Richard Kadrey Dessins : Lee Garbett

Castagne entre anges et démons, gags stupides et complots pour obtenir le pouvoir sont au rendez-vous dans ce numéro de Lucifer, série qui a le mérite d’exister pour prolonger un peu la survie du label Vertigo, qui n’est plus que l’ombre de lui-même. C’est loin d’être excellent, mais l’on s’amuse à suivre les aventures de cet anti-héros cynique, qui combat ici son propre fils. On regrettera toutefois la forte présence d’action, qui ne colle pas forcément à l’image que l’on se fait du personnage (les épées façon Final Fantasy VII, ça fait un peu hors-sujet, non ?). Toutefois, les dialogues sont assez réussis et l’on ne peut franchement pas détester totalement l’ambiance du titre, même si, comme toujours, les dessins semblent trop “naïfs” pour servir le propos. Lucifer est un titre imparfait, qui possède toutefois son charme, mais je ne peux décemment pas vous conseiller d’y aller les yeux fermés.

– Zeppeli

Note : 5,5/10


BEYOND DC UNIVERSE

  INJUSTICE 2 #6

review INJUSTICE 2 #6

Scénario : Tom Taylor Dessins : Bruno Redondo, Daniel Sampere

Le jeu vidéo tant attendu est maintenant disponible, c’est donc le moment idéal pour se replonger dans cet univers alternatif, qui connaît un véritable renouveau sous la plume de Tom Taylor. On découvre la fin de la confrontation entre Batman et un Superman emprisonné, et l’on voit Harley Quinn se faire un “nouvel” ami dans ce numéro qui fait quelque peu avancer l’intrigue. On notera que Taylor s’approprie parfaitement l’univers et a le mérite de nous proposer un scénario qui diffère de celui du jeu vidéo, en faisant apparaître davantage de personnages. C’est plutôt riche en dialogues intenses, mais l’on manque un peu d’action dans ce numéro, qui sert avant tout à planter le décor et à créer un nouveau statu quo pour les numéros à venir. On appréciera les dessins de Daniel Sempere, très propres et lisibles, qui contribuent à la qualité de l’ensemble, mais les puristes regretteront de voir que le design des personnages ne colle pas vraiment à celui du jeu vidéo, ce qui peut porter à confusion pour les nouveaux lecteurs (mais je chipote). Le cliffhanger est particulièrement efficace et j’ai hâte de découvrir où le scénariste veut en venir, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans l’aventure dès maintenant.

– Zeppeli

Note : 8/10

JUSTICE LEAGUE/POWER RANGERS #4

review JUSTICE LEAGUE/POWER RANGERS #4

Scénario : Tom Taylor Dessins : Stephen Byrne

Le quatrième numéro du crossover entre la Justice League et les Power Rangers arrive enfin après avoir pris pas mal de retard. Tous ces héros vont cette fois-ci trouvé un moyen de voyager jusqu’à Angel Grove pour arrêter Brainiac et Zedd, et même si on appréciera le fait que l’auteur pense à certains détails, comme le fait de garder l’anonymat des Rangers ou le risque d’ouvrir un tel portail sur Terre, ils semblent en fait inutiles, prenant pas mal de place sans que cela développe quoi que ce soit. Autant édulcorée du point de vue de l’écriture que des dessins, ce qui est un peu la marque de fabrique des Power Rangers, il faudra digérer également le mélodrame du Ranger Noir qui se plaint de s’être pris la tête avec ses parents avant de partir. C’est trop facile et sans grande incidence, contrairement à ce que la mini-série nous propose, c’est à dire un crossover enthousiasmant avec une histoire divertissante.

– Sledgy7

Note : 5/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #23

review AQUAMAN #23

Scénario : Dan Abnett Dessins : Scott Eaton

Début d’un nouvel arc pour Aquaman. Dan Abnett a cette fois recours à de grosses ficelles : le pouvoir du roi des atlantes est une fois de plus remis en cause, et il est confronté à de nouvelles forces qui comptent bien prouver qu’il n’est pas à la hauteur de son titre. C’est très classique, et l’on pourrait presque s’y ennuyer si l’auteur n’était pas aussi talentueux. Les dialogues sont bien écrits et la caractérisation du héros et de sa compagne, Mera, est particulièrement réussie. On se sent proches du protagoniste, et l’on ressent une véritable sympathie pour lui. Les graphismes sont toujours très solides, et l’on ne peut qu’attendre la suite avec envie.

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN #23

review BATMAN #23

Scénario : Tom King Dessins : Mitch Gerads

Malgré une fin en queue de poisson, mais à l’intensité émotionnelle très forte, ce one-shot qui voit Batman aider Swamp Thing pour résoudre une enquête sur un meurtre crapuleux est on ne peut plus savoureux. Le Batman de Tom King reste fidèle à lui-même mais se montre moins répétitif qu’à l’habitude. Le discours de Swampy face à la mort de la victime (qu’il connaît personnellement) renvoie le Chevalier Noir à ses propres peurs, et à un certain espoir qui se verra trahi. Malgré le peu de nombre de pages, King arrive à raconter son histoire en minimisant les temps morts, avec des transitions peut-être parfois abruptes, mais qui permettent d’avoir une lecture au rythme soutenu, et qui viendra surprendre le lecteur pourtant habitué au style de l’auteur. Bien entendu, on profite ici de la mise en scène de Mitch Gerads qui fait rudement plaisir à voir, et avec laquelle on se plaît à retrouver des traits caractéristiques. Si ce n’est pour les dernières cases, un peu moins travaillées, on a de nouveau un numéro très fort pour ce Batman, qui montre que le duo créatif n’a pas fini de nous faire rêver. Vivement Mister Miracle, je vous le dis.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATWOMAN #3

review BATWOMAN #3

Scénario : James Tynion IV, Marguerite Bennett Dessins : Steve Epting

C’est joli, c’est rythmé, mais la série manque d’efficacité. Enjeux finalement assez sommaires, la série fait le strict minimum pour vendre un pitch simple : Batwoman fait des trucs d’espionne, et, c’est tout. L’ensemble est cependant mieux exécuté que les boulots habituels de Benett (ou s’agit il de Tynion), avec des dialogues qui vont globalement à l’essentiel et on reconnaît une influence de Snyder ou de King dans ces échanges qui cherchent surtout la confrontation et la rapidité. Choix judicieux puisqu’on passe moins de temps à lire qu’à regarder le dessin, en l’occurrence plutôt très réussi et bien marié à une colo qui fait un très bon taff, exception faite peut-être des scènes de nuit moins abouties. Bref, au début de ce run on comprend l’idée : comme Huntress ou Catwoman auparavant, on isole le personnage féminin fort dans cette tradition du voyage, on creuse le passé et on cherche un effet de genre, une continuité de codes qui fonctionnent relativement bien et rempliront sans doute la soif des fans de Kate Kane (en plus de porter une héroïne qui mérite une existence dans les kiosques), mais on tombe sur les limites du scénario assez vite. À voir comment le titre évoluera, et si tout ça ne risque pas de lasser à terme.

– Corentin

Note : 7/10

CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #8

review CAVE CARSON HAS A CYBERNETIC EYE #8

Scénario : Jon Rivera Dessins : Michael Avon Oeming

Avec son huitième numéro, Cave Carson continue d’explorer son côté science-fiction et fantastique à tous les niveaux en poussant les choses toujours plus loin. C’est d’abord le cas avec l’écriture de Jon Rivera qui embrasse des thèmes chers au genre qu’il investit avec au programme des Terres alternatives et un univers quasi-post apocalyptique. Loin d’être un gros bordel pour autant, l’auteur fait preuve d’assurance pour trouver le bon équilibre entre passages d’expositions et séquences d’action. De plus, l’ensemble passe tout seule grâce aux dialogues qui savent être drôle et/ou badass quand la situation l’oblige et qui sont, surtout, toujours au service des personnages. Si l’écriture est donc extrêmement satisfaisante, c’est encore une fois pour la partie artistique que ce chapitre se révèle indispensable. Michael Avon Oeming est ici au sommet de son art au niveau du trait comme du découpage extrêmement lisible et souvent inventif. Cave Carson… était peut-être la série Young Animal la moins attendue au départ et pourtant en signant le meilleur épisode depuis son lancement, Rivera et Way placent le titre au sommet de ce qui est proposé par le jeune imprint.

– n00dle

Note : 9/10

GREEN ARROW #23

review GREEN ARROW #23

Scénario : Ben Percy Dessins : Juan Ferreyra

Le combat de la Team Arrow contre les Four Horsemen continue de plus belle cette semaine, et nous tenons ici l’un des meilleurs numéros de la série. Tous les personnages ou presque sont séparés et ont leur rôle dans cette histoire de plus en plus prenante et Ben Percy arrive à gérer son rythme avec beaucoup d’efficacité. Nous avons droit à pas mal d’action (Ollie qui se déchaîne, tellement jouissif), mais aussi à du développement de personnage, avec Roy Harper qui se joint à la bataille ou encore l’enlèvement de Henry, et à l’avancée des plans du Ninth Circle, qui prennent toujours plus d’ampleur. En plus de tout cela, c’est toujours Juan Ferreyra aux dessins, et le bougre est en forme car toutes les pages sont magnifiques. Les ambiances changent pour chaque lieu de l’intrigue, le découpage est intelligent et son style se prête très bien à la détresse dans laquelle se trouve Green Arrow et toute son équipe.

– Sledgy7

Note : 9/10

GREEN LANTERNS #23

review GREEN LANTERNS #23

Scénario : Sam Humphries Dessins : Eduardo Pansica

Avec cette interlude dans le Green Lantern Corps Sam Humphries a bien du mal à rendre son histoire intéressante. Chacun des deux Green Lanterns de la Terre est entraîné (Jessica Cruz par Guy Gardner et Simon Baz par Kyle Rainer) et… bah dans n’importe quel film de guerre, ou de sport avec une phase d’entraînement, vous avez vu ça. Empilement de clichés (pas que ce soit lourd forcément, juste vu et déjà vu) qui reposent sur la caractérisation, elle redondante, des personnages principaux. Seule la partie sur Rami/Volthoom qui prépare la suite de cet arc de long terme, relève un peu le niveau – mais purée, qu’est-ce qu’on peut s’ennuyer en seulement vingt pages, c’est une prouesse !

– ArnoKikoo

Note : 5/10

HARLEY QUINN #20

review HARLEY QUINN #20

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti, Paul Dini Dessins : John Timms et autres

Soyons clairs : ce numéro est une purge totale. C’est quasiment illisible pour ceux qui n’auraient pas suivi toutes les aventures de l’ancienne comparse du Joker, tant les dialogues font références à des événements passés et tant l’univers de la série s’est refermé sur lui-même. On a droit à un affrontement cartoonesque entre Harley et une wannabe-Batgirl totalement cinglée, qui se solde par une résolution façon Looney Tunes. C’est idiot, inutilement bavard et seuls les dessins parviennent à faire un peu illusion. On retiendra uniquement le back-up, qui commence une petite histoire sur le passé d’Harley Quinn et du Joker, écrite par Palmiotti et Paul Dini, et dessinée par un tâcheron qui imite le style de Bruce Timm, quand il dessine bourré sur un coin de table.

– Zeppeli

Note : 3/10

JUSTICE LEAGUE #21

review JUSTICE LEAGUE #21

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Bryan Hitch

On va la faire courte : Bryan Hitch s’en tape. Le scénariste (et artiste) ne fait même plus d’effort pour respecter sa feuille de route scénaristique préférée, et au lieu de se retaper le même arc sur six numéros, on le commence, et puis deux semaines plus tard, oh, la flemme en fait. Résolution éclair pour un foutoir sans conséquences, furieusement accélérée, mais qui garde les qualités/défauts du scénariste, mais si vous avez tenu la série jusqu’ici je ne pense pas utile de les détailler. Le problème c’est surtout : quelle est la logique ? Là où Superman Reborn ou The Button semblent toutes viser un point de mire sur la continuité et l’univers partagé (ou que des séries à droite à gauche font au moins l’effort de voir à moyen terme), que dans les ramifications de Rebirth, il est devenu complètement inutile de lire Justice League. Répercussions et univers partagé mis à part, sauf si on est un fanatique agressif des dessins de Hitch, rien ne justifie le truc. C’est creux. Vraiment.

– Corentin

Note : 3/10

NIGHTWING #21

review NIGHTWING #20

Scénario : Michael McMillian Dessins : Christian Duce

Nous voici dans le numéro surprise, celui qui n’était pas prévu dans les sollicitations et qui fait donc la pause dans le run de Tim SeeleyDu coup, on n’en attendait pas forcément des masses et on a presque eu raison. L’histoire est simple, un voleur utilise une technologie pour faire ses larsins et notre héros va le stopper. A la fin, un ennemi est montré, Tiger Shark qui sera dans les arcs de SeeleyMais là où le récit fait mouche c’est que Dick est rejoint par son meilleur ami Wally. Ce dernier n’a plus vraiment de marque dans ce monde qui l’avait oublié et notre héros va chercher à lui faire passer une bonne soirée. Et leur relation reprend comme s’ils n’avaient jamais été séparés. Dick en fera une réflexion. D’ailleurs, il y a pas mal de répliques dites ou pensées bien trouvées. Sur leurs prénoms par exemple, le fait d’avoir oublié son ami ou tout simplement les vannes lancées.

Les fans des deux héros et de leur amitié qui nous manquait depuis les New 52 vont être ravi. Pas en très grand comics mais un très beau team up d’amis. L’auteur a su à peu près cerner les deux protagonistes. Petit bémol, Dick ne semble pas affecté par sa récente « pause » d’avec Shawn… Les dessins sont pas mal du tout. Ils ont un côté à l’ancienne mais ça marche assez. Il y a quelques effets sympa comme Flash étant plusieurs fois sur la case ou bien l’effet de déplacement différent pour Wally et Dick. Mais quand on y réfléchit, on se dit que Wally doit faire 15 fois le tour des immeubles pour tenir la lenteur de DickBref, sympatoche.

– James Edge Grayson

Note : 7,5/10

SUPERMAN #23

review SUPERMAN #23

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Doug Mahnke

Dans la catégorie numéro marquant et situation complètement inattendue, Superman tend de plus en plus vers les histoires de super-héros moderne. Du personnage issu d’un univers perdu, à l’image du père et ici de la gestion d’une situation très difficile. C’est, avec du recul, une suite directe au sentiment d’oppression du numéro précédent dans cette approche horrifique de l’histoire. Tout comme Action Comics, Superman tient à une référence liée à un personnage de l’univers précédent qu’on ne pensait pas revoir, et pour ainsi dire, qui était plutôt oublié. De son côté Doug Mahnke réalise un travail étrange, par un retour à ce style habituel, et par cette accumulation de traits qu’on lui connaît. Pourtant, malgré des premières pages communes, les scènes importantes sont bien plus soignées. Un numéro bien plus intéressant pour le déroulement de son histoire que pour la beauté de ses planches. Il n’en reste pas moins un grand plaisir tiré de cette lecture.

– Watchful

Note : 7,5/10

SUPER SONS #4

review SUPER SONS #4

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Jorge Jimenez

Une autre série très plaisante, Super Sons impressionne encore. Qu’il s’agisse de Jorge Jemenez et ses mises en page dynamiques, ou ses plans surprenants. Cet artiste a un talent incroyable concernant la représentation du mouvement d’un objet. L’histoire se poursuit, et se conclut dans une forme de duel entre l’enfance et l’adolescence aux pouvoirs hors norme. La relation entre les deux héros ne cesse de surprendre et les situations dans lesquelles ils se retrouvent tendent à les maintenir ensemble de manière vraisemblable. On peut très bien y voir une histoire de jeunes super héros parmi d’autres, puisqu’il s’agit d’une forme de mouvement pullulant, néanmoins, le titre reste l’un des meilleurs dans sa catégorie tout éditeur confondu.

– Watchful

Note : 8,5/10

TEEN TITANS #8 – The Lazarus Contract, partie 2

review TEEN TITANS #8

Scénario : Ben Percy et autres Dessins : Khoi Pham et autres

Deuxième numéro de ce mini event qu’est Lazarus Contract, Teen Titans s’avère cette semaine assez sympathique,  même si une lourdeur de voir une énième fois le même schéma narratif typique du crossover se fait ressentir, le fameux : « Nos deux équipes ont les mêmes problèmes mais s’affrontent, pour ensuite s’allier contre un ennemi commun ». Néanmoins, cela étant dit, le numéro s’avère plutôt bien maitrisé. Deathstroke enlève  Kid Flash ainsi que le Barry Allen des Titans afin de modifier le passer et réécrire les pans d’histoire disparus dans le but de sauver sa famille. Ses  motivations permettent de nuancer la personnalité du tueur et  il ressort du numéro, hormis à la fin, un Deathstroke presque attachant. Il est aussi bon de voir que le rapport de force entre les deux équipes est correctement géré, empêchant que l’un prenne le dessus sur l’autre.  Ainsi, chacun trouve son équivalent/rival dans l’autre groupe, quoi que le conflit se cristallise majoritairement autour du duo d’anciens Robins, le fils de Batman étant intraitable et Nightwing plus dans le compromis, ce dernier essayant de jouer le rôle de mentor sans pour autant y arriver –comme à la bonne vieille époque. Par ailleurs, il est possible de regretter un léger manque d’action, d’autant que Wade Von Grawbadger et Khoi Pham arrivent bien à rendre le dynamisme des affrontements.  Néanmoins, qu’on se le dise, les deux prochains numéros risquent bien d’en être remplis. En effet, sans trop en révéler, le cliffhanger final  fait de Deathstroke un ennemi encore plus dangereux qu’à l’accoutumée, un peu trop peut-être…

– Blue

Note : 7/10

THE ODYSSEY OF THE AMAZONS #5

review THE ODYSSEY OF THE AMAZONS #5

Scénario : Kevin Grevioux Dessins : Ryan Benjamin

Alors, j’aimerais devant tout le monde féliciter le petit Celestin, qui entre aujourd’hui en CE1, pour nous avoir offert ce scénario et cette série ! Comment ça c’est un adulte ? Non, désolé, je refuse de le croire. C’est mauvais, c’est nul, c’est zéro, même la transition avec le numéro précédent n’est pas assurée. Pour résumer, la méchante fait des rituels à coté d’un volcan pour invoquer un Balrog éco+ tout en décapitant ses sous fifres en guise de sacrifice. Ensuite, la gentille qui était revenue à la vie au Vahalla débarque avec son crew d’amazones grecques pour se battre tandis que la sorcière n’arrive pas à contrôler la créature qui vient de sortir des flammes.  Heureusement, ou pas puisque tout le monde se moque que les gentils gagnent au final, la méchante arrive à affaiblir le monstre en lui lançant des gros Kamehaméa des familles. Il y aussi une nouvelle faction qui sort de nulle part et un de leur héros réussit définitivement à défaire le démon avec une épée qui tire des lasers. Ah oui, il y aussi les amazones prisonnières du camp qui s’échappent, l’une meurt – bon débarras – et une de ses sœurs se met à hurler à la mort sans que cela ne donne l’alerte. Sinon, les dessins sont plutôt de bonne qualité et il faudrait affecter Ryan Benjamin à un poste où il pourra réellement s’épanouir.

PS : Cette review a bien eu un effet cathartique sur votre rédacteur si vous vous posiez la question.

– Blue

Note : 0,5/10

THE WILD STORM #4

review THE WILD STORM #4

Scénario : Warren Ellis Dessins : Jon Davis-Hunt

Nouvel épisode pour cette série signée Warren Ellis, qui a la lourde tâche de nous présenter des personnages emblématiques de l’ancien univers Wildstorm dans cette nouvelle version. Cette semaine, c’est Grifter et Henry Bendix, le Weatherman du run du même scénariste sur Stormwatch, qui sont sous les feux de la rampe. Ellis nous livre un numéro fort efficace, très ancré dans le réel, à la manière d’un véritable thriller d’anticipation. On sent une volonté de moderniser l’écriture des récits de super-héros, et de développer la caractérisation des personnages afin qu’ils soient crédibles, voire quasiment tangibles. On y croirait, et c’est à le but affiché de l’auteur. Les dessins servent parfaitement le ton de l’intrigue et l’on apprécie de voir un tel soin apporté aux expressions des personnages. The Wild Storm est clairement un indispensable, à conseiller à tout le monde.

– Zeppeli

Note : 9/10

TRINITY #9

review TRINITY #9

Scénario : Francis Manapul Dessins : Francis Manapul

Woaw, quelle claque pour les yeux ! Manapul est enfin véritablement de retour aux commandes de sa série et met les petits plats dans les grands  pour servir une partie visuelle splendide. Pour ce qui est du scénario, ce neuvième numéro entame enfin sérieusement le deuxième arc de la série. Fini le monde des rêves, bienvenue dans la réalité, une réalité qui met nos héros et la Justice League face à la destruction de la Watchtower par une mystérieuse menace. Le lecteur suit l’exploration de la tour en même temps que la Trinité et va de découvertes en découvertes sans pour autant que le scénario ne le laisse démuni, Flash servant de source d’information afin d’expliquer les événements ayant suivi la catastrophe –à noter que la double page d’apparition du personnage est assez impressionnante. Comme d’habitude, tous les héros sont correctement caractérisés  et il est bon d’enfin apercevoir d’autres membres de la ligue permettant de faire ressentir la puissance de la menace –le dernier arc se déroulait juste dans une simple ferme. Pour ce qui est de l’ennemi, bien que si cela en reste là, le lavage de cerveau et contrôle des héros par des aliens soit peu original, force est de constater que la tension ici crée fonctionne bien et donne envie de voir ce que Manapul va en faire.

– Blue

Note : 8,5/10

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ArnoKikoo

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3 Commentaires
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mavhoc
6 années il y a

Totalement d’accord avec la review du numéro de Justice League/Power Rangers, trop de détails inutiles qui ralentissent l’histoire et qui fait de cet issue un numéro assez sans intérêt, un gros ralentissement de rythme après un début sympatoche pour cette mini-série.
A la différence de JEG je trouve Nightwing un peu mou cette semaine, même si lea team-up fonctionne bien, l’affrontement prend trop de place sans être intéressant (bizarre je ne me rappelle pas d’une vraie pause avec sa copine, pour moi c’était juste un peu de tranquillité pour la soirée, pas un break).
Je trouve aussi très bons les numéros de Superman et Supersons, même si la fin d’arc fonctionne moins pour ce second titre.

briciius
briciius
6 années il y a

merci pour votre review et le travail fourni ! ça me permet de faire le tri dans les séries rebirth que je vais suivre OU PAS

Flycatcher
Flycatcher
6 années il y a

Assez d’accord sur Justice League. Après un arc qui relevait le niveau malgré la persistance de gros défauts, une petite histoire totalement osef, chiante à en crever. La seule élément qui ressort du run de Hitch, outre la volonté de refaire du Authority, le talent de Ellis en moins, et qui demeure intéressante selon moi, c’est cette intrigue qui patauge et concerne une nouvelle itération assez Wildstorm dans l’idée d’Infinity Inc.
Si Bryan pouvait arrêter d’emmerder son monde avec ses cataclysmes à répétition et se focaliser là-dessus.

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