Il y a deux choses à prendre dans cet épisode stand alone qu’on peut regarder sans vraiment suivre la série auparavant. Histoire classique, on met au début une légère opposition dans les façons de faire entre Supergirl et Maggie, puis on enlève celle que toutes les deux aiment (pas de la même façon), Alex, pour les pousser à collaborer et à être trop kikou amies, avec force bons sentiments et amour. C’est un scénario on ne peut plus fainéant, avec tout ce que ça comporte de clichés et de « retournements de situation » très attendus – du moins si vous avez compris comment Supergirl fonctionne. Mais, car il y a un mais, il y a toujours quelque chose d’assez touchant dans la relation entre Maggie et Alex (leurs retrouvailles à la fin sont véritablement émouvantes) et dans la symbolique aussi quelque chose de fort de dépeindre un couple homosexuel sur une chaîne grand public ; les leçons d’optimisme de Supergirl, les valeurs positives qui sont transmises sont aussi une chose qu’on ne peut pas reprocher au milieu de nombreux dramas très sombres (dont le public est aussi friand). En soi, il faudrait juste que les scénaristes (et la réal, qui n’a rien de remarquable) se sortent les doigts pour allier le propos au scénario. Peut-être pour la saison 3 ?

Alors que la semaine passée nous découvrions comment The Riddler gérait la situation après avoir tué le Pingouin, cette semaine nous découvrons comment le Pingouin… n’est pas mort en réalité. Alors que sa mort était impossible à croire dans l’épisode 14, pour un personnage aussi populaire dans la série, nous suivons son retour à la vie grâce à Ivy. On suit aussi deux autres intrigues, l’une avec Bruce Wayne et son nouveau mentor, l’autre avec Gordon et la Cour des Hiboux (qui devrait plutôt s’appeler la Cour des Strigiformes, qui inclut les hiboux, les chouettes, et les chouettes effraies à l’effigie desquelles nous retrouvons les masques des membres, mais c’est pas très vendeur la Cour des Strigiformes). On retrouve un bonne quantité de défauts inhérents à la série, comme beaucoup de surjeu dans la galerie des vilains qui a pour conséquence de montrer des ennemis avec tous la même personnalité et le même rire face aux scènes de violence.

On peut quand même remarquer que l’intrigue de fond commence à avancer un peu plus, et pas simplement des petites intrigues temporaires. La Cour des Hiboux est de plus en plus impliquée dans la série, Bruce commence un vrai entraînement pour devenir Batman. On espère simplement que le résultat de ces intrigues sera satisfaisant.

Épisode décisif cette semaine, dans lequel on découvre, après tant de suspense, la vraie identité de Savitar (pour tous ceux qui me suivent sur Twitter… I was right !). La Team Flash va chercher la physicienne Tracy Brand pour les aider à piéger Savitar et ceci – ainsi que les affaires de coeur de Joe et Cecile – occupe la majeure partie de l’épisode. Il y a aussi une discussion presque émouvante entre Cisco et Julian à propos de Caitlin qui revient en leitmotiv.

L’épisode est relativement bon, en soi, même si selon moi, les moments entre Joe  et Cecil prennent un peu trop de place (ça fait beaucoup de discussions sur le statut d’un couple en une journée)… mais le personnage de Tracy est chouette (et il a une forme de résonance psychologique avec ma carrière académique stagnante… bref) et j’aime bien le début de relation qui s’esquisse avec H. R. – qui est par ailleurs un comics relief apprécié dans ces épisodes de fin de saison toujours plus denses et tendus… Il en reste encore trois seulement et on a hâte de savoir ce que la fin de saison nous apportera.

Cette semaine, l’épisode de la série renoue avec une communauté parmi les spectateurs amateurs du Olicity. Il y a de cela déjà un bon moment que n’avait pas été évoquée les liens entre Oliver et Felicity dans la série après leur séparation. Mais les producteurs de la série, sachant pertinemment que les faire parler de leur relation et faire apparaître une soudaine proximité entre les personnages sans l’avoir introduit dans les épisodes précédents serait étrange, tentent une petite astuce en incluant des flashbacks autour des deux tourtereaux. Mais nous ne sommes pas dupes.

L’intrigue principale est alors mise en pause pour créer une situation qui force l’Archer Vert et Felicity à interagir tout au long de l’épisode. On y ajoute une intrigue secondaire, qui pour le coup n’apporte vraiment rien, avec un désaccord entre Diggle et Lyla qui s’achèvera comme si la querelle n’avait jamais vraiment existé à la fin de l’épisode. Les amateurs de romances sauce CW seront donc ravis par cet épisode tout comme les spectateurs fatigués par l’intrigue autour de Chase. Malheureusement, l’introduction abrupte des rapports olicitiens se fait malgré les flashbacks, la relation apparaissant alors un peu comme un cheveu dans la soupe.