Review Express VO – Rebirth Semaine #36

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Superman #16
Le Top de la semaine

  • Nightwing #14
Le Flop de la semaine

  • Everafter : From The Pages of Fables #6

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #6

review EVERAFTER : FROM THE PAGES OF FABLES #6

Scénario : Lilah Sturges, David Justus Dessins : Steve Rolston

La note parle d’elle même et il est nécessaire que DC arrête les frais et vite. Ces vingts pages d’une fadeur exceptionnelle pourraient être contenues en deux/trois planches sous la plume d’un réel auteur tellement ce numéro n’a rien à raconter. Un magicien conte l’histoire de sa vie ponctuée de hauts et de bas, celui-ci ayant la fâcheuse tendance à perdre à intervalle réguliers ses pouvoirs, le mettant souvent dans des situations délicates. Jusqu’à présent, la partie graphique assurée par Travis Moore avait au moins le mérite de relever le niveau, mais le changement de dessinateur finit d’enterrer une série qui n’aurait jamais dû voir le jour, au vu de ce qu’elle a proposé depuis sa création. Non pas que le Steve Rolston soit mauvais, mais son trait est peu adapté à un récit onirique et la colorisation terne et sans saveur a pour effet d’enfoncer le clou. Rajoutez à ça une caractérisation du personnage totalement aux fraises et un twist final reposant uniquement sur la révélation peu subtile et même à la limite du malaisant de l’homosexualité du héros et vous aurez le cocktail détonant d’un comics dont on pourrait rire de part sa nullité mais duquel les fans choisiront de pleurer.

– Blue

Note : 0,5/10


BEYOND DC UNIVERSE

INJUSTICE : GROUND ZERO #18

review INJUSTICE : GROUND ZERO #18

Scénario : Chris Sebela Dessins : Tom Derenick

On ne change pas une formule qui marche. C’est à peu près la devise de l’équipe créative de cette série, qui nous propose un épisode construit de la même façon que deux qui précèdent. On suit donc Harley Quinn, qui semble avoir tous les symptômes du syndrome de Stockholm, alors qu’elle suit plus ou moins volontairement le Joker, ainsi que l’équipe de Batman qui fomente ses plans contre le régime de Superman. Rien d’original, tout se déroule comme d’habitude dans une ambiance relativement sombre et violente, c’est Injustice, c’est du grim and gritty qui fait son job et il ne faut rien demander de plus. Les graphismes sont plutôt efficaces et l’on se retrouve, comme à l’accoutumée, avec un produit calibré pour les fans du jeu d’origine, qui seront ravis de se replonger dans cette ambiance. Notons cependant un véritable travail de caractérisation sur le personnage d’Harley Quinn, qui dépasse probablement les maigres attentes du lectorat de cette série, ce qui lui donne une qualité inespérée.

– Zeppeli

Note : 6/10

SUPER POWERS #4

review SUPER POWERS #4

Scénario : Art Baltazar, Franco Dessins : Art Baltazar

Art Baltazar et Franco poursuivent leur mini-série toujours agréable à lire et jouent ici à la fois sur de bonnes références entre la première apparition de la Justice League et la série animée Super-Friends. On apprécie les quelques surprises de ce nouveau numéro tout en continuant à développer ce fil rouge assez intéressant finalement. On en ressort sans grande réponse au cliffhanger du numéro précédent, mais un peu plus intrigué quand à ce mélange étrange de personnages inattendus et à ce qu’ont pu nous concocter les auteurs de la mini-série. Loin d’être une série à suivre à tout prix, elle reste appréciable, et peut être lue par n’importe qui, offrant une introduction à quiconque poserait ses yeux sur ces numéros.

– Watchful

Note : 6,5/10

THE FLINTSTONES #8

review THE FLINTSTONES #8

Scénario : Mark Russell Dessins : Steve Pugh

Qui gouverne, qui fait les choix décisifs, qui travaille pour le bien de la société, qui s’approprie les richesses des autres, qui vénère-t-on, pourquoi, et qu’est-ce donc que « l’économie » dans sa définition la plus simple ? Mark Russell continue de nous livrer un portrait virulent et acide de la société occidentale moderne par le prisme des Flintstones et chaque numéro est riche dans le propos à bien des égards, et on ne peut s’empêcher de penser à de nombreuses questions sociétales actuelles à la lecture. Steve Pugh arrive lui aussi à composer avec l’ambiance pré-historique pour qu’on ne perde pas non plus nos marques et redouble d’inventivité (le lave-vaisselle…) pour faire coincider le tout. Si on peut regretter que Prez ne soit plus, on retrouve au moins une partie de ce qui faisait son sel dans ce titre, assurément une très belle réussite du relaunch de l’univers Hanna-Barbera.

– ArnoKikoo

Note : 8/10


DC UNIVERSE

AQUAMAN #16

review AQUAMAN #16

Scénario : Dan Abnett Dessins : Bradley Wakler, Andrew Hennessy

L’épisode de cette semaine est fort intéressant : on traite enfin des conséquences d’une bataille épique, celle qui a eu lieu dans l’arc précédent. La ville terrestre de notre cher ami Arthur Curry est en pleine phase de reconstruction et il faut dire qu’il y a du boulot. Le scénariste profite de cette petite pause dans le récit pour poser les bases de son prochain arc,tout en développant la caractérisation de son couple de protagonistes. C’est toujours bien écrit et l’on s’attache vraiment à Aquaman, qui semble être proche de son entourage atlante tout autant que de ses co-citoyens terrestres. On apprécie la dimension très humaine de ce héros, que l’on aime beaucoup. En ce qui concerne la partie graphique, c’est tout à fait joli et l’on apprécie particulièrement les expressions faciales, qui mettent en valeur les dialogues intimistes de cet épisode.

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN #16

review BATMAN #16

Scénario : Tom King Dessins : David Finch

Nouvel arc et retour de David Finch sur le titre Batman. Le retour de Bane est imminent et malgré une menace lourde Tom King prend son temps pour faire interagir Bruce Wayne avec le reste de ses alliés. On y retrouve ce côté solitaire jusqu’au boutiste que l’auteur a marqué depuis le début de son run, mais les interactions entre les Robins dans cette scène de « repas » sont assez exquises à suivre,et preuve que l’auteur attache une certaine importance à ces personnages. D’autres comme Catwoman ne sont pas en reste et poursuivent un fil de continuité avec les numéros précédents. En revanche, on ne croit absolument pas au shocker en dernière page qui plombe en vérité la tension qui avait été accumulée dès la première scène, et c’est bien dommage. David Finch propose un travail assez correct qui profite d’un encrage assez léger et d’un numéro avare en action, ce qui lui permet de donner des planches qui ne sont pas trop chargées. Ca n’a pas la classe ou la justesse d’un Janin ou d’un Gerads, mais on s’en contentera. Pour le moment.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

CYBORG #9

review CYBORG #9

Scénario : John Semper Jr. Dessins : Paul Pelletier, Tony Kordos

Cyborg combat son ennemi Anomaly dans cet épisode un peu trop classique de la série Cyborg. Le personnage principal est une fois de plus confronté à ses démons habituels :  sa lutte entre son humanité et sa mécanicité. C’est loin d’être original et l’on a l’impression d’avoir lu mille fois cet épisode, même s’il reste lisible et peut sembler intéressant pour ceux qui n’ont pas touché à la version DC You des aventures du personnage. Ce n’est donc pas exceptionnel, mais j’aurais du mal à dire que c’est entièrement mauvais. La partie graphique est tout à fait honnête et le combat est bien mis en valeur avec un découpage réussi, qui contribue à la construction d’une ambiance technologique assez bien ficelée.

– Zeppeli

Note : 5/10

DEATH OF HAWKMAN #5

review DEATH OF HAWKMAN #5

Scénario : Marc Andreyko Dessins : Aaron Lopresti

Cette mini-série continue de décevoir, malgré ses quelques corrections. Je ne parle pas du retour de l’ancien costume de Adam Strange justifié d’un simple “On n’a que ça dans notre base de données”. Comprenez : “J’ai accepté de ramener ce costume mais je n’ai plus le temps”. On nous évite grâcieusement les flashbacks, mais plus on avance dans le récit, plus les personnages relèvent de stupidité, plus le scénario perd son sens. On atteint ce point ou le lecteur se résout à en avoir pitié et à se répéter qu’il ne s’agit là que d’une série B. Mais cette stupidité est incroyable tant elle touche chaque personnage présent dans ce numéro. Entre Adam Strange et Hawkman qui se veulent bad-ass à chaque instant avec des dialogues déjà vus, Despero qui est méchant et tue des gens tout simplement parce qu’il est méchant. La meilleure reste Alanna Strange. Certes elle est manipulée par Despero, mais entre sa nouvelle obsession de tuer son mari qu’elle traîne depuis quelques numéros déjà, personne ne s’est demandé depuis ce qui lui prend, sans parler de ses mouvements et postures dignes de notre M.Bison des familles. Qui dit avant dernier numéro dit arrivée des héros face au méchant principal. Marc Andreyko réalise alors que Despero est un boss un poil trop fort pour le duo et sort un magnifique deus ex machina de dernière minute histoire de rendre la conclusion (déjà prévisible) un peu plus crédible. Une solution facile, et qui saute aux yeux tant les outils scénaristiques sont visibles, mais un élément intéressant quand à sa possible réutilisation dans d’autres titres, ce qui reste toutefois, très peu probable. Du point de vu graphique c’est toujours plus ou moins correct, Lopresti est ici aidé de Buchemi. Classique, sans grandes qualités et parsemé de petits défauts rendant le tout acceptable, mais rien de ce qui nous est présenté ici ne mérite l’achat du numéro et encore moins du recueil. Si Hawkman vient à mourir, il pourra revenir sans aucune explication tant ce récit n’aura marqué personne.

– Watchful

Note : 2/10

GREEN ARROW #16

review GREEN ARROW #16

Scénario : Ben Percy Dessins : Otto Schmidt

Emiko revient sur le devant de la scène dans ce seizième numéro de Green Arrow en reprenant le pseudo de Red Arrow, et elle ne manquera pas de vous le rappeler d’ailleurs. Si elle n’en fera qu’à sa tête sur le terrain, son retour fait plaisir et on sent que le lien qui l’unit à son grand frère est fort, ce qui fait définitivement d’Ollie l’un des héros les plus sympathiques de DC actuellement. L’équipe va devoir en terminer avec la Vice Squad, composée d’anciens flics devenus trop expéditifs et proposant deux bon discours. Le premier parle du fait que l’on peut inspirer de mauvaises personnes en faisant le justicier, même s’il n’est ici qu’effleuré, et le second que certains policiers peuvent être violents, mais que d’autres comme le Chef Westberg font vraiment leur travail de protecteur. Au final, ce numéro est très centré sur l’espoir à un point presque niais, Green Arrow regagne la confiance de la police (qui a pour une fois le bon rôle) et des habitants de Seattle (c’est d’ailleurs amusant de voir Aquaman faire de même dans son ongoing) et il combat un maire radical, tout en lui offrant à lui aussi une chance de se racheter. Au final, tout le monde semble finir par être gentil et toute la famille est réunie, mais heureusement (la joie, c’est pas mon truc) la dernière page vient gâcher la fête et relance le récit. En définitive, Green Arrow reste dans les bonnes lectures de cette semaine, même si cette conclusion passionne moins que les précédentes.

– Sledgy7

Note : 7/10

GREEN LANTERNS #16

review GREEN LANTERNS #16

Scénario : Sam Humphries Dessins : Neil Edwards

Le titre Green Lanterns souffre depuis ses débuts d’une écriture poussive et ce n’est pas aujourd’hui que cela va cesser. Nos deux héros sont invités à Gotham pour aider le Chevalier Noir sur une série de crimes. A la surprise de la dernière page, qui fera écho à une divergence d’opinion de milieu de numéro, vient se heurter la caractérisation, aux fraises, des personnages. Non pas qu’elle ne soit pas juste, mais le tout manque tellement de subtilité, c’en est navrant. On passe plusieurs planches à argumenter sur le flingue de Simon Baz – chose assez curieuse d’ailleurs qu’il soit remis en avant à ce point, il me semblait qu’il avait pu s’en affranchir – et le côté « amateur » des Lanterns notamment par rapport à leur approche vers Batman les fait vraiment passer pour des gosses. Au final on n’arrive pas du tout à accrocher avec les héros et il est très difficile de s’intéresser à leur histoire – alors que le mélange des deux univers proposé n’est pas si inintéressant. Aux dessins, Neil Edwards fait ce qu’il peut mais son trait est franchement quelconque et n’insuffle rien de neuf dans le paysage mainstream de DC, ni du côté cosmique des Green Lanterns, ni du côté gothique de Gotham City. En bref, vous pouvez aisément passer votre chemin.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

HARLEY QUINN #13

review HARLEY QUINN #13

Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti Dessins : John Timms

On se fout totalement de notre gueule dans ce numéro d’Harley Quinn qui repose sur un twist tout pourri, que l’on sentait venir mais qu’on espérait ne pas rencontrer. Je ne vous spoile rien, mais sachez que c’est vraiment mal amené et que ça vient foutre en l’air tout le plaisir que l’on a pu prendre à la lecture du numéro précédent. C’est franchement triste d’en arriver là, mais j’en suis à peine surpris. J’imagine que ce n’est pourtant pas trop mal écrit et que ça reste lisible, mais je ne me risquerai pas à vous le conseiller. Restent des dessins sympathiques, qui relèvent un peu le niveau, mais rien ne saura enlever le goût amer qui vous restera dans la bouche.

– Zeppeli

Note : 3/10

JUSTICE LEAGUE #14

review JUSTICE LEAGUE #14

Scénario : Bryan Hitch Dessins : Bryan Hitch

Bryan Hitch revient aux commandes de la Justice League pour un numéro one-shot sur lequel il officie à nouveau aux dessins… Et on voit qu’il a eu plus de temps cette fois-ci car l’ensemble est somme toute assez correct, en tout cas bien mieux que ce qu’il a pu nous faire par le passé. Par contre au niveau de l’histoire… Un énorme vaisseau attaque la Terre et y fait d’ENORMES dégâts, et c’est assez dingue parce que Hitch ne nous a JAMAIS servi ça de tout Rebirth ! Bordel, si vous ne comprenez pas mon ironie, laissez moi expliciter la chose : c’est du vu, revu et déjà vu par le même auteur, genre 5 fois la même histoire en boucle maintenant. Pas trop d’action (parce que : pas de place) mais une longue discussion sur les rapports de confiance entre les membres de la Ligue, qui reprend des éléments classiques (Batman méfiant envers et contre tous) que seuls les nouveaux venus pourraient apprécier, pour le reste c’est de l’ennui total et de la redite à chaque page, et il est une nouvelle fois désespérant de voir le titre phare (enfin, censé l’être) de DC Comics crapahuter au ras des paquerettes. Comme je le disais avant, au moins les dessins ne sont pas affreux. Mais merde, quoi.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

MIDNIGHTER & APOLLO #5

review MIDNIGHTER & APOLLO #5

Scénario : Steve Orlando Dessins : Fernando Blanco

Midnighter fait enfin face au tout-puissant Néron avec comme seuls armes ses poings tâchés de sang démoniaque, ses punchlines et un petit bonus bien utile. Plus désinvolte que jamais, notre sauveur aura effectivement droit à un coup de main angélique pour ce duel de grosses patates dans la bouche où la finesse n’a pas lieu d’être. Cet avant-dernier numéro propose donc moins d’intelligence dans son propos et servira surtout de grand défouloir après quatre numéros de build-up. Ceci dit, il garde toutes les qualités propres au titre, c’est à dire de très beaux dessins avec une ambiance infernale réussie, une mise en scène ingénieuse et des dialogues marquants. La mini-série nous promet un beau final avec un Apollo enfin prêt à voler la vedette à son amant, même si l’intérêt se dissipe très légèrement maintenant que le troisième acte est entamé.

– Sledgy7

Note : 8/10

NIGHTWING #14

review NIGHTWING #14

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marcus To

Et voilà la conclusion de l’arc Bludhaven. Et c’est une bonne conclusion, ou plutôt le genre de conclusion à laquelle on s’attend. Nightwing est venu dans cette ville pour une raison et il a trouvé ce qu’il cherchait. Normalement, comme à la fin d’une aventure, le héros en ressort grandi par ce qu’il a appris  en particulier sur lui-même. Ainsi, Dick Grayson est désormais pleinement lui-même. Prêt à affronter un nouvelle ennemi qui surgit  de l’ombre. Ou bien le connaissons-nous? Pout ma part, j’ai une idée que les sollicitations ont probablement fait émerger. On en reparlera au prochain épisode ou bien celui d’après. En effet, Dick trouve bien plus que lui-même à Bludhaven… il trouve une raison de rester et l’épisode prochain semble vouloir parler de ça au lendemain de la saint Valentin.

Et les artistes dans tout ça? Fidèles à ce que nous voulions. Une écriture et des dialogues soignés. Un arc pas trop long et une conclusion efficace avec le petit cliffhanger qui démontre encore que Tim Seeley sait où il va et qu’il a des plans précis. Des personnages haut en couleur avec notamment Svoboda, une Harvey Bullock au féminin. Cette ville promet, c’est sûr. Des dessins toujours de la même trempe. Marcus To se montre toujours aussi efficace sur les décors et les fonds que sur les personnages et les détails. Fans de Nightwing, vous êtes au bon endroit. Les autres, vous êtes sur du bon comics de super héros.

– James Edge Grayson

Note : 8,5/10

SHADE, THE CHANGING GIRL #5

review SHADE, THE CHANGING GIRL #5

Scénario : Cecil Castellucci Dessins : Marley Zarcone

Déjà le cinquième numéro pour Shade, The Changing Girl et ce qui apparaissait comme une série surprenante au début ne peut plus cacher le fait qu’elle tourne déjà en rond. La faute à un auteur qui se repose une nouvelle fois sur les mêmes ressorts et métaphores pour parler des affres de l’adolescence. En forçant trop le trait, son personnage principal devient, hélas, légèrement insupportable. Heureusement l’univers psychédélique du titre est toujours très agréable et Cecil Castellucci propose enfin une évolution dans la trame principale qui faisait du surplace jusque-là. De ce côté, on peut quand même regretter des problèmes de rythmes pour mettre en avant la « B story », ce qui pousse l’ensemble à devenir trop fragmenté. De plus, à trop vouloir maquiller son propos avec une écriture qui se veut poétique et profonde, la série tombe parfois dans la pose intello simpliste. L’ensemble est sauvé par une partie graphique sans faille. Chaque planche de Marley Zarcone est un plaisir pour les yeux et les couleurs explosent littéralement des pages. Finalement, Shade demeure un titre intéressant sur bien des aspects mais gagnerait beaucoup à voir Castellucci se recentrer pleinement sur l’essentiel.

– n00dle

Note : 6/10

SUPERMAN #16

review SUPERMAN #16

Scénario : Peter J. Tomasi, Patrick Gleason Dessins : Tony S. Daniel, Clay Mann

Multiplicity voit déjà sa conclusion, ce qui n’est pas plus mal. Non pas que l’arc soit mauvais, loin de là, mais que ce qui aurait très bien pu être un événement de par les enjeux et la dimension cosmique du récit. Tomasi et Gleason auront parfaitement su mener la barque le temps de ces trois numéros, livrant un ennemi nécessitant l’intervention de cette équipe de Supermen. On évite cette action massive et les dialogues ridicules dont a pu être capable Tomasi par le passé. Cependant, notre cher ennemi révèle ses véritables intentions, mais aucun Superman ne l’écoute. Ce qui donne lieu à une scène assez ridicule puisqu’on a ici un point culminant entre l’arc qu’on vient de lire et le prochain event. La rencontre entre Clark et Kenan est donc inévitable et ne se limite pas à une simple poignée de mains. Tout se déroule dans cet esprit du bon Clark Kent du Kansas. Le numéro se termine sur un cliffhanger qui saura chatouiller la curiosité des lecteurs et intéressés du projet de Geoff Johns. La tension est forte, l’univers de Morrison est tenu en respect, même si certains pourront reprocher à l’arc de les lier à une série écrite par un autre scénariste que Morrison, mais fort est à parier que le grand maître, tant respecté au sein de la rédaction, a supervisé le projet. Le numéro est ici illustré par Tony Daniel et Clay Mann qui rendent un travail déséquilibré. On peut tout aussi bien en prendre pleins les mirettes avec les premières pages par Tony Daniel, et tomber quelques pages plus tards sur des cases aux visages absents. Un concept que je pensais réservé aux premiers épisodes de Dragon Ball Super. Malgré ces quelques légers désagréments, ce numéro clos parfaitement ce qui est un très bon arc ayant su maîtriser son sujet et ne jamais tomber dans le cliché. Faisant de Superman un titre fortement recommandé.

– Watchful

Note : 8/10

THE FALL AND RISE OF CAPTAIN ATOM #2

review THE FALL AND RISE OF CAPTAIN ATOM #2

Scénario : Cary Bates, Greg Weisman Dessins : Will Conrad

Après l’incident du premier numéro, Captain Atom fut renvoyé dans ce paradis que sont les années 90, mais il se rend compte qu’il est démuni de ses pouvoirs et que les super-héros n’existent apparemment pas. À partir de là, nous suivrons la vie quotidienne de notre héros, utilisant sa connaissance du futur pour gagner de l’argent et commençant même une relation durable, tout cela en étudiant son voyage dans le temps et les conséquences de ses actes dans le passé avec l’aide d’un professeur de Keystone City. Seulement, tout cela n’est vraiment pas intéressant et les textes n’ont aucune saveur. Nate a une vie paisible, sans se soucier de l’effet papillon, lui préférant le destin qui se fera réalisera coûte que coûte et on sait d’avance que c’est en fin de numéro que le statu quo va être bouleversé et que nous pourrons constater les modifications apportées au monde de 2017. Si les dessins sont honnêtes, l’histoire ne brille donc pas vraiment et cela n’aide pas à s’intéresser à un personnage aussi secondaire

– Sledgy7

Note : 5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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6 Commentaires
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marqvix
marqvix
7 années il y a

Jason Baz ! Humphries n’a peut-être pas assez insisté sur ses personnages et leurs complexes finalement !
_m

Lerhak
Lerhak
7 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Je pense qu’il dit ça par rapport au fait que tu aies écrit Jason Baz, alors que le prénom du perso est Simon ^^

marqvix
marqvix
7 années il y a
Répondre à  marqvix

ArnoKikoo : tout à fait !
lerhak : tout à fait !
m_

LPU
LPU
7 années il y a

Salut. Vous avez remarqué l’énorme coquille de DC sur la cover de Green Arrow #16 ?? Y’a marqué Percy/Ferreyra alors que c’est Schmidt qui a signé le numéro !
C’est chaud quand même !

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