Silver Age of Nonsense #3 – Make America Great Again

« Corentin, où en es ta chronique ? ». C’était en ces mots impérieux que le rédac’ chef de DCP me tînt une première relance, il y a quelques semaines (mois ?) de cela. Après une matinée ensoleillée, où je trouvais au pied de mes draps une tête de cheval décapité, avec un mot « pense à ta chronique, s’il te plaît » et un pli postal reçu à mon travail où un expéditeur anonyme d’Alsace m’envoyait sous scellé un surin aiguisé et trois orteils (que j’attribue de visu à ceux d’un membre de ma famille, ou alors c’est plus grave), auquel était joint le message « ça commence à faire long, franchement, tu n’es pas raisonnable », je décidais de reprendre l’écriture de ces papiers historiographiques qui, j’en suis sur, vous passionnent de lire autant qu’il me tarde de vous les livrer.

Après un coup de fil rapide à mes proches pour savoir à qui je devais restituer les petits bouts de chair en question – ils arrivent, cousine, j’attends juste de trouver le bon horaire pour éviter les files d’attentes interminables de la Poste – il me fallut trouver un sujet. Or, quoi que l’actualité brûlante s’y prête, il se trouve que les comics du Silver Age sur la corruption en politique, la manipulation des chiffres en politique ou le peuple qui se plaint d’avoir voté pour le mauvais cheval en politique, sont rares. Pour insister dans l’objectif de se lier au quotidien de vos vies, il m’a donc fallu tricher (et profiter de ce que Nathalie Portman jouera bientôt une femme de président) et statuer, sur le fait de parler politique sans vraiment pouvoir en parler.

Maintenant, ne nous égarons pas, et tandis que j’organise dans ma caisse à outils les nombreuses machettes maculées de sang que m’envoie ce brave Arnaud Cookie par ordre de grandeur (elles sont toutes étiquetées par marque et matériau, parce que les vrais savent), ce même esprit méthodique m’incite à commencer par le début : peut on ou doit on vraiment parler de politique dans les comics DC ? Je m’interroge. En rangeant.


Superman #170 : « Superman’s Mission for President Kennedy », 1964

E. Nelson Bridwell, Al Plastino

6-1

Si dès ses premiers pas au sortir des années ’30, l’Homme d’Acier allait déjà décoller la mâchoire d’un vil sénateur corrompu dans les pages de comics à 15 cents de l’époque, un fléau historique acheva de balayer au premier âge des super-héros toute envie anti-système avec véhémence. Par la mesquinerie d’un petit groupe Austro-Hongrois, qui aurait sévi en Europe vers 1939 si on en croit les manuels d’Histoire et les deux trois péquenauds assez vieux pour s’en souvenir et juré qu’ils n’avaient rien à voir là-dedans (mamie, sérieux, assume, l’eau a coulé sous les ponts), la propagande de Guerre s’est vite emparée des héros en cape. Le soutien aux troupes amorcé, les comics devinrent autant de publicités déguisés pour la vente de bonds au trésor public et d’éducation primordiale sur la nécessité d’aller tuer tout un tas d’inconnus à huit mille bornes de chez nous. Toi aussi, petit, investis ton argent de poche pour bombarder Hiroshima, et on joindra un morceau d’uranium sous plastique dans le double-numéro de juillet. Promis.

Mais, quoi que des héros se soient engagés contre les nazis bien avant l’attaque de la baie de Pearl Harbor, cette empreinte fut entretenue quand dans les années ’50 les auteurs et éditeurs adoptèrent le Comics Code Authority. Déjà malmené par un éditorial ferme et intrusif (qui passa sur Wonder Woman comme le Gamer Gate sur les débats twitter : avec la verve des grands), les comics désormais au su du regard d’une Amérique puritaine bien décidée à ne plus laisser l’art libérer l’esprit malléable de leurs petites têtes blondes, la BD et un DC pris dans l’étau de la juste morale d’un côté et de Mort Weisinger de l’autre, décidèrent que bon, ok, les droits des noirs, de la femme et la Guerre de Corée, c’était quand même bien moins important que de montrer les gosses de Batman et Superman se chamailler pour savoir qui avait le meilleur papa.

8-1

Un élan patriotique s’empara de cette décennie chez les héros bannière, et si le lecteur d’aujourd’hui a découvert la satire de Nixon et Reagan dans Watchmen ou Dark Knight Returns, l’un des visages présidentiels que le public des années ’60 connaissait le mieux était celui de John Kennedy. Populaire avant et pendant son mandat, la cote de ce regretté leader du monde libre de l’époque devint exponentielle après son assassinat des mains de la CIA (haha, pardon, oui, non, l’autre là, le fou avec son fusil) en 1963. Deux années seulement après son entrée en fonction et un an après avoir résolu la Crise des Missiles de Cuba, et avoir adressé à l’Allemagne communiste la main tendue « Ich bin ein Berliner ». Certains se souviennent surtout de son aventure avec Marilyn Monroe, ce qui m’oblige à rajouter à cet apostolat sommaire un modeste « nice move, bro ».

Or, dans le flou supposé de la BD Américaine, la date de sa mort ne sera validée qu’en 1965, dans Superman’s Pal Jimmy Olsen #89 (oui, #89, quand on pense qu’All-Star Western New 52 a été annulée après moins de trente numéros, on peut se poser deux trois questions) où le sympathique rouquin voyage dans le futur par le pouvoir de substances illicites, où il y rencontre d’infâmes pirates de l’espace, qui seront arrêtés pour n’avoir pas observé les cinq minutes de silence en commémoration des cent ans de l’assassinat du président Kennedy – ah, à l’époque, on savait rigoler hein.

Le numéro qui nous intéresse aujourd’hui aurait dû être publié avant la mort du JFK, mais suite au deuil de la nation étoilée, a finalement été repoussé à 1964, quoi que son contenu aurait aussi bien pu lui valoir une annulation pure jus, vu qu’en définitive et comme le dicte la sagesse populaire, rigoler avec les morts, en vrai, c’est pas cool. On y retrouve donc un le chef de l’état encore en vie malgré John Edgar, et grand pote au quotidien de Superman, dont il connaît par ailleurs la double identité. Quoi que le choix de cette lecture paraisse opportuniste après l’investiture contestée d’un président Américain moins acclamé des foules (mais qui n’aurait surement pas dit non à Marilyn non plus, quoi que sa tactique d’approche aurait sans doute été un poil moins chevaleresque) ou à la sortie du film Jackie, n’en croyez rien : j’ai juste cherché au hasard et ce numéro m’a fait un peu rigoler. On y va ?


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Le numéro s’ouvre ainsi sur une note introductive, annonçant un hommage à ce brave JFK, retardé par pudeur et respect pour la mort de ce grand homme qui a tant fait pour la carrière de Fidel Castro. Une matinée de soleil et de fondue sur la campagne Suisse, où un éboulement soudain vient troubler la quiétude de promeneurs soudain menacés de danger. Clark Kent, journaliste au Daily Planet, entend à la radio parler de ce péril pour la vie de civils innocents, et décide sans hésiter qu’il s’agit là d’un boulot pour Superman, délaissant son lieu de travail ni une ni deux pour enfiler capes et collants.

« Ciel, Superman ! », s’écrie Loïs avant de se recoiffer. « Un instant et je suis à vous », enchaîne-t-elle, avant que le héros en bleu ne disparaisse car la Suisse n’attend pas. « Malédiction » pense l’héroïne, « me voilà sans doute passée à côté d’un scoop d’envergure » sans imaginer un instant que Lana Lang ait pu par la magie des vols longs courriers, être déjà sur place pour couvrir l’incident. Au mépris du danger et de la cohérence temporelle, la reporter rousse est en effet sur les lieux pour rapporter à une nation stupéfiée comment l’Homme d’Acier a pu empêcher une série de gros cailloux de tomber sur quelques Suisses et surtout, les deux touristes Américains venus dépenser leurs dollars dans cette lointaine contrée sauvage en fromage et divers lingots d’or.

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« Fascinant décalage culturel ! » s’emporte Lana sous le regard attentif de Ruth Elkrief. « Regardez : la populace Suisse ne s’émeut pas du danger qu’ils ont couru. Les voilà déjà repartis à leurs activités, comme si de rien n’était. D’un autre côté, les touristes Américains sont chamboulés, épuisés – sérieusement, Ruth, serions nous devenus une nation de chiffes molles ? » conclut-elle avant de rendre l’antenne aux résultats des olympiques de volley. Drame aux Etats-Unis, découvrant avec effroi la douleur de se faire bolosser par la nation Helvète sur un autre domaine que le salaire minimum ou la rigueur du système bancaire. Au Daily Planet, Loïs enrage de n’avoir pas pu couvrir un sujet aussi fondamental et révélateur sur l’état du monde, tandis qu’à Saïgon un moine s’isole par le feu et qu’un ouragan tue 7000 personnes à Cuba.

A la Maison Blanche, le reportage de Lana Lang interrompt un meeting dans le bureau ovale sur des questions sans importance (« la bombe H : peut on faire encore mieux ? »). Bondissant de sa chaise et envoyant valser ses dossiers superflus, le président Kennedy est au bord de l’abîme. « Sacrebleu ! Arrêtez tout, Johnson. Contactez Superman immédiatement à l’aide du bouton bleu sur la mallette présidentielle. Ne vous gourez pas avec le bouton rouge ce coup ci, vous savez que Khrouchtchev a fait la gueule la dernière fois ». Tandis que le vice-président s’exécute, une silhouette familière toute de bleu vêtue entre par la fenêtre de la demeure du chef de l’état. Superman ! Mince, ce serait vraiment facile pour vous d’assassiner le président, en fait, on y avait peut-être pas pensé avant.

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« Mon ami, l’heure est grave. Il nous faut remettre l’Amérique sur de bons rails, exceller comme ces grands hommes qui furent nos pères fondateurs. Souvenez vous, ceux qui ont massacré les Indiens et arraché à l’Afrique une quantité astronomique d’innocents pour s’occuper des cultures et ramasser le coton ». Acquiesçant aux dires du premier citoyen de la nation, Superman accepte cette mission périlleuse, et prend immédiatement le chemin des terrains d’entraînement relever le niveau du biceps Américain. Après avoir motivé cinq gosses à la course à pied (et les avoir félicité d’un autographe et d’une tape sur les fesses), le héros en bleu part ensuite défaire à mains nues le fléau d’une nation déjà gangrenée par les prix fracassés et la sauce délicieuse des Big Macs et des Quarter Pounder : la malédiction du surpoids.

Dans un camp de torture pour jeunes obèses, il use de malice et d’absurdité scénaristique pour faire littéralement fondre la graisse de deux bambins, en creusant un geyser de vapeur depuis la croûte terrestre, dont la chaleur brûle les cellules graisseuses d’un millier de petits-déjeuner Kellog’s déraisonnables. « Ca a marché, Superman ! » (ah bon ?), hurlent de joie les deux enfants désormais sveltes comme de petits éthiopiens affamés. « Nous voilà minces et prompt à faire du sport ! Nous ne compenserons plus le manque d’affection que ne nous ont pas donné nos parents par la boulimie, c’est promis ! ». « Très bien, les enfants », leur répond le Kryptonien dans un grand sourire de tendresse et fierté. « Mais n’oubliez pas de continuer à donner votre argent aux chaînes de fast foods, dont les impôts faramineux serviront à financer la réélection de notre bien aimé leader dans deux ans ! ». Après ce sermon empli d’optimisme, le héros s’envole booster la volonté d’autres gymnases et divers terrains de jeux.

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Les résultats ne tardent pas à se faire attendre et Kennedy est ravi : enfin, le mal profond de cette nation de femmelettes est résolu. Reprenant son costume civil, Clark retourne à son lieu de travail, où personne ne s’est aperçu de son absence, pour découvrir les nouvelles normes d’entreprise. « Les Japonais, Kent. Voilà des gens qui ont tout compris », lui annonce le sympathique mais ventripotent Perry White à son retour, en annonçant à tous que la gymnastique quotidienne fera désormais partie du quotidien des employés. L’ascenseur est de son côté condamné pour inciter les collègues à emprunter l’escalier, le pain interdit aux repas et une session de 50 pompes obligatoire après la pause de midi. « Et ce week-end, excursion en montagne ! » ajoute Perry, en tétant un cigare sans filtre probablement pas inclus dans les nouvelles normes d’amélioration du ministère de la santé.

Voilà ainsi l’équipe du Daily Planet en promenade dans les rocheuses, heureuse de sentir sur son visage collectif le vent frais d’une vie nouvelle basée sur le sport et la performance physique. Tout à coup, incident ! Voici que, à l’image des collines Suisses pourtant réputées plates, la falaise Américaine s’effondre sur notre équipe de journalistes, menaçant leurs vies et leur plan de départ en retraite anticipée. Tout à coup, Clark soulève un rocher pensant que personne ne le voit – mais l’oeil alerte de Loïs et de Perry l’apercevant accomplir cet exploit Herculéen s’émerveille tout à coup. « Ca alors, Clark ! Voilà la preuve que nous sommes meilleurs que les Suisses, si même une brêle dans ton genre peut porter un caillou de deux cent kilos, ces mangeurs de saucisses peuvent ranger leurs horloges à coucou et retourner chanter du yodel dans le chalet de pépé-mémé ».

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Rassuré de ne pas avoir été découvert, quoi que légèrement tristoune d’apprendre ce que ses collègues pensent de lui, Clark peut alors souffler. Le lendemain, une grande marche est organisée à travers l’Amérique pour célébrer l’efficacité du programme de fitness présidentiel, pendant que le héros en bleu se demande s’il ne serait pas temps maintenant de s’attaquer à leur intellect défaillant, parce que sérieux, là, pour ne pas avoir grillé que c’était Superman, faut vraiment commencer à manger du poisson. « Bravo, Sup, old chap », le félicite Kennedy d’une grande tape dans le dos qui lui disloque deux phalanges au passage. « Vous avez encore sauvé le pays d’un péril mortel ».

« Comme quoi, c’est quand même pratique quand un immigré fait le boulot à notre place », ajoute-t-il à l’oreille de son conseiller, remettant en question le projet secret d’un mur de séparation entre la Terre et la frontière Kryptonienne. Dans un coin de la case, le scénariste inscrit en grosses lettres les mots « The End », se demandant au passage si cet encart désigne la fin de ce récit épique et laborieux, ou bien si lui même n’a pas conscience d’avoir tué le bon sens et l’exigence narrative en rendant sa copie.


Au sortir de ces quelques pages, le constat est éloquent : faites du sport et mangez moins, c’est le président qui l’a dit. Avec la figure de JFK, les comics du Silver Age illustrent ainsi la naïveté d’une ère où les Etats-Unis fantasmés selon un modèle quasi utopique se voyaient eux mêmes, forgés selon les codes du tout public et de la bonne morale. Des moeurs qui n’interdisent pas de se faire occasionnellement plaisir, mais dont la mission divertissante s’adjoignait à une envie d’éduquer par l’absurde, parfois sur des conclusions curieuses ou d’étonnantes valeurs dont on a du mal à ne pas rire aujourd’hui.

Reste que dans l’ensemble, il aurait été intéressant de voir si DC aurait fait le même portrait enjolivé des dirigeants d’après, dans ce pays où il fait toujours beau et où les héros n’ont décidément qu’assez peu de jugeote. Imaginez le 11 septembre vu par le Silver Age, ou la présidence Bush en général. Le scandale Clinton, huit années de Barack Obama ou la passation de pouvoir actuelle, avec un Trump jovial et compétent grand copain d’un Superman prêt à l’épauler dans sa mission de diriger le pays. Franchement, il y a là matière à écrire de splendides fan fictions, vous ne trouvez pas ?

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Corentin

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darthfry
7 années il y a

Mais où trouve-t-il toutes ces tête de chevaux ? Je nourris mon chat exclusivement avec celle que m’envoie Arno….

The Bat
7 années il y a

Attendez… C’est pas le Comédien qui tua JFK ???

DarkChap
DarkChap
7 années il y a

Je suis pas forcément convaincu par la conclusion : « les comics du Silver Age illustrent ainsi la naïveté d’une ère où les Etats-Unis fantasmés selon un modèle quasi utopique se voyaient eux mêmes, forgés selon les codes du tout public et de la bonne morale ».
Ce qu’on peut surtout en tirer comme leçon, c’est qu’au Silver, les comics DC étaient exclusivement écrits à destination des enfants de 6-12 ans. La comm’ gouvernementale à destination des enfants est pas moins niaise aujourd’hui qu’hier (« Manger-Bouger »), c’est pas pour autant qu’il faut en tirer pour conséquence qu’en 1964, les auteurs DC en charge de Superman se croyaient dans une utopie. Tu ne montres juste pas la même chose dans tes récits selon l’âge de ton lectorat.
Ce n’est qu’au Bronze Age que DC commence à rechercher le lectorat ado, chéri par Marvel depuis une décennie, et à traiter de sujets de société avec un regard critique.

Par ailleurs, le traitement est certes moins enjoué qu’ici mais, sauf erreur de ma part, depuis JFK, tous les présidents américains sont apparus dans les comics DC de leur époque d’une manière ou d’une autre.
En dehors de cela, Obama a même eu droit à un traitement de faveur vu que Morrison a spécifiquement créé Calvin Ellis, Superman afro-américain et président des Etats-Unis d’une Terre parallèle pour célébrer son élection en 2008, dans les pages du Final Crisis #7.

DarkChap
DarkChap
7 années il y a
Répondre à  Corentin

Inutile de t’exprimer avec ce genre de commentaire passif-agressif parce qu’on ose commenter ton article en exprimant un désaccord ou des remarques sur son exactitude.
Et le pire, c’est que je n’ai pas souligné le quart de tes erreurs comme par exemple nous sortir que les comics DC étaient d’une quelconque façon limités par le Comics Code quand c’est au contraire eux qui en contrôlaient le contenu et qu’ils l’ont changé dès que l’envie de discuter drogues leur en a pris ou de nous parler de Super-Sons pendant la Guerre de Corée alors que c’est une création du Bronze sortie plus de 20 ans plus tard. Le Bronze, c’est au contraire la période où on a commencé à traiter de sujets de société chez DC…

Jo Ker
Jo Ker
7 années il y a
Répondre à  Corentin

C’est beau l’amour !!!

DarkChap
DarkChap
7 années il y a
Répondre à  Corentin

Ne me remercie pas. C’est toujours un plaisir d’éduquer les newbies. Dis-toi qu’on a tous commencé à un moment et qu’un jour peut-être tu comprendras les comics…
Je ne m’en fais pas. Ca te viendra sans doute. ;)

Jo Ker
Jo Ker
7 années il y a

Excellent cet article, j’ai bien ri (et appris des choses).
Il faut combien de têtes de chevaux pour avoir un article comme ça ? Non parce qu’il y a un haras dans le coin.

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