Depuis bientôt un an, vous aurez certainement remarqué la présence de la ligne Hanna-Barbera chez DC Comics. Une multitude de séries fortement inspirées de leurs dessins animés respectifs. Hanna-Barbera c’est un duo de producteurs ayant créé un univers partagé avec des dessins animés à succès le long des années 60’s. Des séries marquantes en France comme les Pierrafeu, Capitaine Caverne ou encore Scooby-Doo. Aux Etats-Unis, même succès, mais les chaînes diffusaient d’autres séries au début des années 60, ce qui n’était pas le cas en France, menant à inscrire d’autres personnages dans la culture populaire de l’autre côté de l’Atlantique. Des séries que nous n’avons pas, ou très peu connus. C’est le cas de Space Ghost, traduit en français par Le Fantôme de l’espace. On peut retrouver ce personnage parmi bien d’autres, dans le titre Future Quest, issus de cartoons qui ont eu un succès aux Etats-Unis et dont le Space Ghost a certainement déjà croisé le chemin bien avant ce titre.
Space Dandy
Le personnage a été créé par Alex Toth, qui est également le créateur de Mightor et Dino Boy. Deux autres personnages qu’on retrouve dans Future Quest. Le rapprochement entre Space Ghost et Dino Boy n’est pas si étrange, et semble même évident puisqu’aux US ces deux cartoons étaient présentés dans un seul et même programme appelé « Space Ghost & Dino Boy« . Peu connu en France, diffusé comme beaucoup de dessins animés Hanna-Barbera dans la seconde moitié 70’s/début 80’s. Arrêtons nous un moment sur Alex Toth. Le créateur de Space Ghost démarre sa carrière en 1944 dans le magazine Heroic Comics. Quelques années après il entre chez DC et se fait une place en tant que dessinateur. Il commence sa carrière aux côtés de John Broome avec All-American Comics #88, où il dessine une aventure de Dr. Mid-Nite. Il passera d’un titre à l’autre et conservera toujours un pied dans le milieu des comics jusqu’en 1985 aux côtés de Jack Kirby. En dehors de DC il a travaillé sur Creepy et Eerie, pour Marvel, Gold Key, ou encore Disney. Il a intégré le Jack Kirby Hall of Fame en 1990, en même temps que Steve Ditko. Un artiste qui a su faire ses preuves le long d’une carrière riche en œuvres diverses et chez chaque éditeur pour qui il a travaillé. Il est chez Hanna-Barbera un grand créateur, et un parfait compromis entre les producteurs et DC pour travailler sur Super Friends en tant que responsable du chara-design.
Space Ghost voit le jour en 1966. Et donc qui est ce personnage ? Un super-héros de l’espace, ayant la capacité grâce à son costume de devenir invisible, et envoie divers rayons grâce à ses bracelets rouges. Rayons frappeurs, rayons givrants, et divers boucliers. Il est accompagné de ses trois sidekicks : Jane, Jace et Blip le singe. Traduits en français par Jeanne et Jacques. Jan et Jace sont frère et sœur, ce qui est assez étrange à première vue puisqu’ils ne semblent pas avoir de parents et on ne les voit pour ainsi dire jamais sur Terre, mais font souvent référence à un quotidien à priori banal. On sent bien cette volonté d’identification du jeune public de la part des producteurs. De même que la plupart des dessins animés des producteurs, on a ici un petit animal poussant des cris étranges, néanmoins sympathique avec Blip, le singe masqué. C’est bien connu, tous les singes de l’espace se doivent de protéger leur identité secrète.
Chaque épisode de cette première série dure environ six minutes, d’où cette association avec Dino Boy aux Etats-Unis. La série est diffusée en France sur Antenne 2 en 1976, et sera rediffusée pour la dernière fois sur cette même chaîne en 1980. Le fait que ce personnage n’ait marqué personne en France ou si peu, n’a donc rien d’étonnant. Chaque épisode présente une histoire dans un schéma simple en trois actes. Problème ou ennemi détecté, le Fantôme ou ses sidekicks se font prendre au piège ou est/sont en difficulté(s), résolution du problème. La série conserve un certain charme lié aux années 60 et à cette représentation classique de la science-fiction. On a donc droit à du contrôle mental et des personnages avides de devenir maîtres de l’univers à foison. Au fil des épisodes, Space Ghost se construit toute une liste d’ennemis rencontrés et réutilisables. Il vient à les rencontrer de nouveaux, et on remarque aisément la réutilisation de scènes. Principe très en vogue à l’époque, et encore utilisé de nos jours.
« Rentre à la niche et fais dodo médor ! »
Un petit point sur le doublage, et je commencerai avec le doublage français, qui comme beaucoup de séries de l’époque est assez risible. Étrangement, le doublage français semble fidèle aux quelques défauts du doublage original, axé particulièrement sur le doublage des ennemis ayant pour la plupart des accents d’Europe de l’Est. A croire qu’il existait un cahier des charges où un scientifique se devait d’avoir un accent allemand, et un ennemi avide de pouvoir devait avoir un accent Russe. Au delà du fait de représenter la vision classique de la science-fiction et du super-héros, Space Ghost manifestait également un statut géo-politique tendu associant l’ennemi fictif à ce qui était pour le pays à cette époque assurément un adversaire. Ce contexte n’influe sur rien d’autre et en dehors de ces accents présents chez certains ennemis, n’apportant peut-être rien d’autre qu’une forme d’exotisme à cette notion de races extra-terrestres diverses. Du côté des voix des héros elles sont tout comme ce dessin animé, en version originale, représentative des productions de l’époque. C’est à dire avec un accent et une intonation particulière, une éloquence spectaculaire qu’on associerait à un narrateur plutôt qu’au personnage principal. Il n’y a rien de vraiment étonnant puisqu’il a auparavant travaillé pour diverses radios. Toujours est-il que la voix de Gary Owens donne à la série ce charme qu’elle n’aurait pu avoir sans lui. A noter qu’il a prêté sa voix au personnage de Batman dans l’épisode Legends of the Dark Knights dans The New Batman Adventures.
The Return of The Space Cow-Boy
Avec cette série de lancée, l’univers Hanna-Barbera est en route. Et les producteurs ne perdent pas de temps pour créer des crossover entre leurs séries. Rapidement, Dino Boy et Ugh apparaissent à plusieurs reprises dans Space Ghost. Mais d’autres productions feront leur apparition comme Mightor dans un épisode spécial de douze minutes, suivi d’un autre épisode de six minutes dévoilant la suite des plans de cette conspiration de l’ensemble des ennemis de Space Ghost où cette fois-ci Moby Dick lui viendra en aide. C’est à partir de cet épisode spécial que la série va trouver une forme de fil rouge liant un épisode à un autre tout en conservant ce schéma initial en trois actes. Les producteurs avaient les droits du récit de Herman Melville et en ont fait un dessin animé. Comme on peut s’en douter, les producteurs cherchent à créer des produits dérivés et dans cette optique, publier des comics à l’effigie de leur boîte.
Ils trouvent un accord avec City Magazines Ltd. où Space Ghost fera sa première apparition dans Huckleberry Hound Weekly #297 en 1967, puis avec Western Publishing et sort la même année un numéro . Toujours en 1967, les droits de publications finissent chez Gold Key (dont les grosses licences seront rachetées par Valliant en 1990) qui publiera un numéro uniquement dédié à Space Ghost, avant de dédier un magazine à l’ensemble des licences de la compagnie, l’année suivante, avec Hanna-Barbera Super TV Heroes pour quelques numéros. Gold Key relance la licence avec Hanna-Barbera TV Fun Favorites en 1968, qui sont des histoires sous un label de rééditions de Gold Key appelé Golden Comics Digest. On se trouve dans une situation inverse de celles que l’on connait aujourd’hui, où le héros est ici adapté en comics depuis l’univers du dessin animé. Space Ghost dans ces recueils est l’adaptation la plus parfaite de la série télévisée. Les pages lui étant consacrées ont plus l’air de scénario n’ayant pas été retenu pour la série animée. L’esprit est conservé, le découpage scénaristique. On est une sur une retranscription d’un épisode case par case plutôt que sur une histoire originale. Tout ceci avant que Marvel ne récupère les droits et sorte en 1978 TV Stars, 9 ans après la dernière apparition du personnage.
Space Ghost revient en 1981 avec 22 épisodes inédits de 6 minutes dans Space Stars. Un show d’une heure de séries animées signées Hanna-Barbera. Si on peut considérer ces épisodes comme une suite directe à la première série, celle-ci donne un ton légèrement plus sérieux à l’univers du personnage lui offrant un background plus officiel et attaché au personnage. Mais aussi une sacrée qualité d’animation pour l’époque et donne un sacré recul sur la différence entre la première et seconde série. Malgré cette évolution technique, Space Ghost conserve son univers et le ton qui lui était déjà octroyé quinze ans auparavant. Cette série n’est cependant pas sans nouveauté. On remarque ici la première apparition de Space Spectre, son nemesis.
Celui-ci venu tout droit d’une autre dimension, dite négative. Son but est évidemment de détruire Space Ghost, en tant que tout némésis classique qui se respecte, et n’est rattaché au personnage que par sa représentation inverse et ce jeu d’opposition entre le bien et le mal, sans aucune nuance possible. Tout comme la première série, Space Ghost croisera au fil de ses aventures plusieurs personnages de l’univers comme les Herculoids, qui tenaient aussi une place au sein de Space Stars, ou encore Teen Force (on notera même une petite romance présente entre Jan et Kid Comet). Une sorte d’adaptation de la série en fonction des héros rencontrés, une manière de démontrer que Space Ghost a cette capacité que n’ont pas les autres séries, de traverser les générations et de rester le même héros spatial.
En 1987 chez Comico, Space Ghost trouve un numéro spécial tentant de relancer le héros qui se perd, après quelques années d’absence sur les écrans. Ecrit par Mark Evanier et Steve Rude, dessiné de même par Steve Rude et Willie Blyberg, ce comics s’offre une équipe artistique . Mark Evanier n’est pas à son coup d’essai sur le personnage, il a déjà écrit sur la titre Hanna-Barbera TV Stars aux côtés d’Alex Toth lui-même. Passionné par le personnage, Mark Evanier va jusqu’à inclure dans ce numéro un article de cinq pages décrivant la conception de la série animée de 1966. Cependant, ce comic-book est très difficile à trouver, et je ne peux malheureusement pas vous en décrire le contenu, même s’il semble être très riche en détails concernant la création du personnage. Il ne s’agit pas avec ce numéro de relancer le personnage, mais bien de lui rendre hommage une dernière fois. Un album à la taille prestigieuse qui semble avoir été destiné aussi bien aux enfants ayant vu le personnage quelques années plus tôt, comme pour les jeunes parents dans un moment de double nostalgie. Celle du super-héros de leur enfance, et le format comics qu’ils ont certainement du quitter pour une partie d’entre eux.
All That Jazz !
Retour du personnage en 1994-1999 sur Cartoon Network, qui a acquis les droits sur plusieurs personnages de l’univers Hanna-Barbera comme Birdman, qui aura par la suite sa propre série sur CN. La série comique est en réalité un talk-show créé par Mike Lazzo. Jay Leno inspire le concept de Tonight Show, alors que Michael Lazzo pensait au personnage de Space Ghost. D’autres rumeurs prétendent qu’il s’agissait d’un jeu pour trouver ce qui rimait avec « Ghost » dans l’optique de produire quelque chose de très différent et qui pourrait attirer tout aussi bien les adultes que les enfants. Cette série est sans rapport avec le ton des séries précédentes à la seule exception des personnages utilisés. On pourra trouver Moltar à la régi, et Zorak en tant que musicien et comique. Des personnalités sont interviewées auparavant dans les studios. Cette émission a pu voir diverses personnalités comme Denziel Washington, qui a été le premier a participer à l’émission pour la promo du film Malcolm X, Jim Carrey, Conan O’Brien, Charles Russell et beaucoup, beaucoup d’autres. Elle sera par la suite diffusée sur Adult Swim de 2001 à 2004. et enfin sur GameTap de 2006 à 2008 avant de s’arrêter définitivement. La série a eu un succès si grand que la NASA, après la mission de Pathfinder en 1997, a nommé quatre extraits de roche venus de Mars, Space Ghost, Zorak, Brak et Moltar.
Il fait son retour dans les comics avec un numéro spécial Cartoon Network Presents Space Ghost, un one-shot publié chez Archie Comics en début 1997, un numéro étrange puisqu’il retrouve le ton de la série d’origine et non pas celui du talk-show chez CN. Alors qu’en 1994, un comics uniquement dédié à l’émission avait son apparition publié par la Warner Bros. même. On le retrouve parmi les titre de la chaîne publiés par DC Comics avec dans l’ordre chronologique Cartoon Network Presents en 1997, Cartoon Network Starring en 1999, puis Cartoon Cartoons en 2001. Space Ghost est, dans ces titres, présent dans des histoires très similaires au ton de la série plus ou moins dans ce contexte de talk-show. Cet amas de séries et de comics tirés de celles-ci ont le mérite de rendre Space Ghost populaire. L’emmener vers ce ton très décalé était pourtant risqué, surtout avec cette ambition de faire un talk-show animé. Le personnage risquait cependant d’être bien plus connu pour cette émission, et cette place de super-héros sous la bannière de la parodie, que pour la représentation classique chez Hanna-Barbera.
Entre temps, Space Ghost a rejoint DC Comics le temps d’une mini-série écrite par Joe Kelly et dessinée par Ariel Olivetti dont je vous ai écrit une review complète en complément de cet article. Cette mini-série marque le personnage dans son histoire, tout simplement parce qu’elle prend une tout autre direction. Pour rappel, nous nous trouvons en 2005, Space Ghost Coast to Coast vient de s’arrêter sur Adult Swim et sera repris l’année suivante sur GameTap. Joe Kelly reste fidèle au personnage, et fait de sa mini-série ses origines officielles répondant aux questions, et à la transformation subie par le personnage lié à un ton dramatique remarqué dès le premier numéro. Une première dans l’histoire de Space Ghost. Le scénariste s’ajoute une difficulté supplémentaire, celle-ci étant de lui attribuer une identité, une difficulté avec laquelle Joe Kelly saura traiter et se sortir donnant au final une fin ouverte vers la série de 1966 tout à fait crédible. Puis Cost to Coast reprend jusqu’en 2008.
Le Phantom Cruiser arrive chez DC
Gary Owens reprend du service en 2011 pour l’épisode Bold Beginnings !, neuvième épisode de la troisième saison de The Brave and The Bold, où Space Ghost fait son retour dans l’introduction de l’épisode. Une introduction de six minutes, un hommage parmi bien d’autres au sein de cette série. Ici, Space Ghost fait équipe avec Batman pour aller porter secours à Jace, Jane et Blip, poursuivis par le Roi des Monstres. Une série de référence, qu’il s’agisse des images d’introduction et de fin de la série originale, ou l’affrontement avec la créateur de lave apparue dans le premier épisode de 1966. Ce court instant apparaît comme le plus bel hommage possible à la série animée. Après quelques années, Space Ghost surgit de nulle part par des rumeurs parlant d’un film en préparation pour 2016 mais rien n’a abouti. Il est possible que l’idée ait été évoqué, mais rien de concret n’en est sorti.
Il faudra attendre Future Quest en 2016 avec le lancement de la gamme Hanna-Barbera chez DC Comics pour retrouver Space Ghost au cœur de ce gigantesque crossover de personnages tirés de séries animées. Le tout dirigé par Jeff Parker et dessiné par Doc Shaner avec quelques interventions de Steve Rude. Un titre extraordinaire pour tout fan de l’univers où Space Ghost tient un rôle à la fois majeur et secondaire. Le scénariste lui permet une avancée progressive vers la lumière des projecteurs au fil des numéros et inverse les rôles, laissant les sidekicks partir à la recherche de leur mentor. Ceci n’étant qu’une infime partie de ce récit cosmique. La madeleine de la gamme. On peut bien s’attendre à voir de nouveaux ennemis s’impliquer, mais même si ce titre ne tourne pas autour du fantôme, il reste une figure rayonnante parmi tout ces personnages.
Notre super-héros de l’espace ne s’est pas limité à un titre puisqu’il est apparu, en Novembre et Décembre 2016 dans Scooby-Doo Team Up #39-40. Une apparition anecdotique au sein de la série qui a vu passer bon nombre de personnages. Une apparition néanmoins amusante puisqu’on retrouve l’association de deux licences Hanna-Barbera jouant sur les clichés de chacune des séries animées avec par exemple Jace et Jan avouant se faire très souvent capturer par les ennemis, et à traduire les cris de Blip essayant désespérément de se faire entendre et reconnaître comme le cerveau de l’équipe. Ces numéros prennent plus la forme d’une aventure de Space Ghost, avec deux ennemis comme Zorak et Moltar. 50 ans plus tard, Space Ghost conserve son univers sur tous les plans et les mêmes caractéristiques qui ont fait son succès aux Etats-Unis dans ce Team-Up.
The Final Encounter
Au final, Space Ghost est l’un de ces rares super-héros à avoir su traverser le temps sans jamais avoir du changer de costume ou vivre tel ou tel événement ayant « bouleversé sa continuité » qu’il n’a d’ailleurs pas. Il est donc triste de s’apercevoir que ce héros n’aura pas la réputation qu’il mérite ici, certainement par le manque de contenu à traduire ici, ou parce qu’il est assez vite placé parmi les personnages auquel on doit s’attacher étant enfant. Une pensée ridicule puisque, enfant comme adulte, Space Ghost reste un super-héros à la fois classique et passionnant de par son parcours mais aussi de par le potentiel qu’il renvoie. Contrairement à des héros qu’on peut lire aujourd’hui, Space Ghost conserve son esprit des années 60, mais peut cependant s’adapter à toute époque et peut être le lieu de nouvelles créations. Et voir dans les sollicitations un numéro spécial entre lui et Green Lantern signé Ariel Olivetti, c’est une opportunité de découvrir le personnage et de prendre une grande bouffé de nostalgie. En espérant que bon nombre des lecteurs découvrent le personnage et comprennent que contrairement aux personnages populaires, l’univers de Space Ghost est un ensemble d’outils posés sur une page vierge où n’importe quel artiste du milieu a la capacité de réaliser un récit agréable. Space Ghost n’est rien de plus qu’un super-héros voyageur en quête d’aventure. Un chevalier de l’espace.
Ah, le fameux dossier Space Ghost ! GG well played ^^
Très bon Off My Mind, qui permet bien de cerner tout le personnage de Space Ghost que je ne connaissais que grâce à son apparition dans Batman the Brave and the Bold (j’ai dû voir aussi un ou deux épisodes mais mon savoir s’arrête là). Ce dossier permet donc d’en apprendre plus et pousse à lire ses aventures les plus récentes. Je prendrai prochainement la série Future Quest du renouveau Hanna-Barbera prochainement du coup.
Concernant l’absence de parents de Jane et Jace je pense que l’on peut expliquer cela par le peu d’intérêt qu’ils peuvent provoquer pour les spectateurs. C’est comparable à ce que disait Hergé par rapport à ses personnages de Jo et Zette mais écrire les géniteurs de personnages enfants se limite à les voir se lamenter chez eux en espérant qu’il n’arrive rien à leur progéniture. C’est assez lourd de façon répétitif et peu intéressant pour le plot de chaque épisode.
Excellente rétrospective d’un personnage de mes cartoons préférés des années 60