Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Est-ce que je porte une cape rouge et ai-je un grand « S » sur le torse ? Je suis Green Lantern ! » – Hal Jordan
- Scénario : Brian Buccellato, Christos Gage – Dessins : Patrick Zircher, Brett Booth, Norm Rapmund, Agustin Padilla, Neil Googe et autres – Couleurs : Will Quintana, Matt Hollingsworth, Taylor Esposito et autres
- Urban Comics – DC Renaissance – Flash Tome 5 : Leçon d’histoire – 4 novembre 2016 – 136 pages – 15 € – Contient: The Flash #26-29, The Flash Annual #2
Avant de passer au run de Robert Venditti, Urban nous publie un tome de transition, qui voit Brian Buccelato oeuvrer sans son acolyte Francis Manapul, afin de nous livrer quelques épisodes de Flash. Après des débuts plutôt convaincants, mais surtout destinés aux novices, le titre semble avoir tendance à s’essouffler, et l’on se demande naturellement si ce petit volume est capable de relever le niveau. Malheureusement, je serais tenté de vous répondre que non, tant il reste anecdotique.
Ne vous attendez pas à de grandes révélations, ce n’est pas dans ce livre que vous verrez le statu quo être totalement transformé, mais si vous appréciez le Barry Allen version New 52, il y a des chances que vous accrochiez aux quelques aventures qui nous sont ici proposées. Rassemblant un Annual, et deux petits arcs (dont un one-shot), le tome fait preuve d’une grande diversité de tons, qui montre le héros sous différentes facettes.
Tour à tour membre d’un duo de « buddy movie » façon années 80, héros grandiloquent et enquêteur du paranormal, Flash montre en effet l’étendue de son potentiel. Ceci dit, ces récits sont extrêmement brefs et reposent sur des intrigues synthétiques, qui ne reposent que sur des trames superficielles. C’est plutôt décevant dans la mesure où l’on trouve des idées intéressantes, comme les utilisations originales des pouvoirs du Scarlet Speedster.
Il est evident que le scénariste cherche avant tout à meubler, puisqu’il est chargé d’écrire des épisodes de transition, qui ne doivent pas trop toucher au statu quo. Ainsi, les personnages secondaires sont vraiment en retrait. Dommage pour Patty qui était appréciable. Cette dernière est reléguée au rang de figurante, seul Henry Allen ayant un minimum d’importance. Il est évident que l’on essaie de laisser à la nouvelle équipe créative toute latitude pour s’approprier le héros. On s’ennuie un peu, même s’il est évident que certains passages sont amusants, notamment avec Green Lantern, le duo fonctionnant plutôt bien.
En ce qui concerne les graphismes, c’est plutôt varié et chacun des styles correspond particulièrement bien au contenu du récit qu’il illustre. On retiendra surtout la prestation de Patrick Zircher, qui illustre le dernier arc,ses planches étant assez impressionnantes, surtout quand on assiste à la démonstration des pouvoirs paranormaux de Deadman.
Sans être exceptionnel,ce tome reste distrayant. On sent qu’il ne s’agit que d’épisodes de transition, mais le travail du scénariste et des artistes est honnête. Il est évident que l’on tient ici un ouvrage anecdotique, que l’on ne peut conseiller qu’aux complétistes.
La suite est mieux sous Venditti ?
Pas vraiment non. Une fois le premier arc sur le Superior Future Flash passé, ça devient une vrai purge où Venditti passe tout son temps à vendre du vide. Et les numéros avec Jensen sont abominables.
Et encore même ce premier arc est trois fois trop long et totalement vain.
Flash New 52, t’arrête au tome 4, tu reprendras à Rebirth, t’auras pas loupé grand chose ! ^^
C’est ce que je compte faire, j’en profite pour me mettre à la VO en plus ;)
Sauf qu’à mon avis je crois qu’Urban a accéléré la publication de Flash en librairie avec le futur tome 6 qui va contenir plus de 10 issues pour vite arriver au numero 52 et publier dans un hippothétique tome 8 ou 9, « DC universe présent ».
Pour l’avoir lu y’a quelques jours, j’ai trouvé que c’était une grande déception ce tôme… (J’ai pourtant adoré les précédents)
Le final de ce tôme est d’ailleurs une des meilleurs blagues que j’ai pu lire dernièrement. :(