Review VF – Justice League Univers #9

Les points positifs : Percy et Zircher au top sur Green Arrow ! Darkseid War qui déroule Flash qui plait Les points négatifs : Justice League Of America ne décolle pas… Wonder Woman c’est toujours pas ça…

C’est parti pour le deuxième kiosque décortiqué par la rédaction. C’est donc au tour de Justice League Univers #9 d’être reviewé. Retrouvez le chez tous les marchands de journaux pour la somme de 5,60€.

Justice League : Darkseid War Special #1

• Scénario : Geoff Johns – Dessins : Ivan Reis, Joe Prado, Oscar Jimenes, Paul Pelletier, Tony Kordos – Couleurs : Alex Sinclair

On fait une pause dans la Darkseid War en s’éloignant du champ de bataille, malheureusement. Alors, c’est une pause intéressante car elle nous permet de se rappeler qui est Graal et nous raconter son histoire. En parallèle, Jessica tente d’échapper à Volthoom et on en apprend un petit peu sur l’avenir de Steve Trevor, le premier homme à avoir mis les pieds sur Themyscira… ou bien n’est-ce pas lui ? Donc, on avance un peu sur quelques personnages, mais vraiment pas beaucoup. La majorité étant sur l’enfance de Graal. Assez classique avec un parallèle entre son éducation et ses gènes. Etre la fille de Darkseid, ça rend méchant. J’aurais préféré un traitement plus recherché quitte à faire un épisode sur elle, autant y aller à fond.

Aux dessins, plusieurs excellents artistes se succèdent sans trop perturber notre lecture, sans non plus faire leur meilleure intervention qu’on peut leur connaître à tous. Ça se lit vite et bien. Encore une fois, ça nous remet en mémoire qui est Graal, mais à la limite, ne pouvait-on pas simplement relire nos anciens numéros ? On fait vraiment une pause ici, qui malheureusement va continuer dans au moins le prochain tome...

 Justice League Of America   #8

• Scénario et dessins : Brian Hitch – Couleurs : Alex Sinclair

Justice League Of America, vous le savez, ou pas, alors dans ce cas là tant pis, c’est pas réellement ma tasse de thé ! Et cet arc mettant en scène Rao a fini de me gonfler il y quelques numéros déjà. Alors le voir arriver enfin à son terme, me remplit de joie. Néanmoins je suis pas sûr d’avoir tout compris, ou alors je l’ai tellement lu à reculon, que je n’ai pas vu où l’histoire mettait les pieds (vous suivez toujours ? Moi non plus…). Après avoir fait se crasher le super vaisseau de Rao en (lisez bien mesdames et mesdames) volant (oui, c’est ça pourquoi personne n’y avait pensé !), Superman défonce sa tête au pseudo dieu qui a plutôt tout du parasite. Tiens d’ailleurs il revient celui là. Le Parasite s’entend, va falloir suivre !

Si vous vouliez des réponses au milliers de questions qui ont parsemé l’arc, oubliez. En effet le tout est plié en deux coups de cuiller à pot sans fournir la moindre once d’un début de réponse aux Supermen morts, la présence du Parasite au début ou encore le pourquoi des voyages des divers protagonistes. Je pense que l’éditeur en avait autant marre que nous de cet arc et a  sifflé la fin de la récré ! Coté dessin, c’est plutôt vilain, même la colorisation d’habitude excellente d’Alex Sinclair est assez vilaine. Bref c’est pas beau. S’ensuit en plus un cliff pourri, qui utilise un truc vieux comme le comics, franchement JLA c’est pas terrible depuis que ça a recommencé !

Flash #48

• Scénario : Robert Venditti, Van Jensen– Dessins : Philippe Briones–  Colorisation: Guy Major

Déjà que Barry Allen devait faire équipe avec les Lascars dans une équipe spéciale de la police dont la mission principale est d’arrêter Flash, il doit en plus identifier le sang de Flash et trouver une solution pour annuler les pouvoirs de Flash. Les siens. En plus de cela, des drones patrouillent la ville à la recherche de déclenchement de force véloce. Mais cela ne risque-t-il pas de mettre Wally en danger ? Je trouve le concept de cet arc très intéressant. Obligeant à faire que Barry réfléchisse avant d’agir car chaque utilisation de force véloce le met en danger. Et retourner la situation en le mettant ennemi de la ville alors que ses ennemis deviennent la police. En plus, on peut suivre Wally qui découvre apeuré ses pouvoirs à l’image d’un jeune tisseur de la concurrence. Ajoutons à cela un ennemi dans l’ombre et un cliffhanger assez classique mais qui laisse Barry en fâcheuse posture. Le scénariste s’en sort vraiment pas mal.

Aux dessins, pas de Brett Booth, et finalement, ce n’est peut être pas plus mal. Je ne connais pas ce dessinateur qui offre un trait assez classique mais aussi plutôt attendu dans une série de chez DC Comics. Peut-être revoir la couleur ou l’encrage pour donner un peu plus de caractère. Je ne sais pas si l’artiste n’a pas juste remplacé au pied levé mais ça aurait pu être plus appliqué. Pour l’instant, un bon circuit pour le bolide mais attention aux dérapages incontrôlés...

 Green Arrow #48

• Scénario : Benjamin Percy – Dessins : Patrick Zircher –  Colorisation: Gabe Eltaeb

Les suites de l’Annual. Green Arrow ressent les premiers effets de la morsure contractée dans le numéro précité. D’ailleurs le sentiment de force et de toute puissance qui l’accompagne lui plait plutôt. Mais la venue d’un être qui a subit les affres de la transformation complète va bouleverser totalement son point de vue sur la question. Encore une fois, le scénario de Benjamin Percy est vraiment juste et intéressant, mais ne semble toujours pas vraiment coller au héros dont la série porte le nom. Je vois plus Green Arrow comme un justicier social et urbain, pas vraiment comme le protagoniste d’une histoire fantastique. Néanmoins c’est infiniment supérieur à ce que faisait l’équipe créative précédente.

En tout cas, le lieu très reculé ou ce passe l’action permet à Patrick Zircher d’exprimer tout son talent et de nous donner des grandes scènes de natures sauvage. Certes les paysages blancs dus à la neige aident à se concentrer sur le reste, mais c’est d’une grande beauté. C’est bon mais est ce vraiment adapté au support ?

Wonder Woman #49

Scénario : Meredith Finch – Dessins : David Finch – Colorisation: Brad Anderson

C’est bientôt la fin du run des Finch sur Wonder Woman alors on fait encore quelques efforts pour supporter la publication des numéros restant dans le kiosque Urban Comics, avec ici une nouvelle quête de Diana pour guérir l’enfant Zeke d’un étrange sommeil dont il ne sort pas.

Meredith Finch s’est maintenant ralliée au run de Brian Azzarello mais faire intervenir les divinités grecques (on regrette le design de Poseidon ou Hades, ici tout le monde est “normal”) ne suffit pas à rendre l’ensemble intéressant. Diana se voit affublée d’une quête qui fait très “quête lambda de NPC dans un RPG” et surtout, l’omniprésence des cases de pensée rend le tout très lourd à lire. Parce qu’entre les interrogations redondantes et les rappels de toutes les actions passées, on a l’impression que Finch écrit aussi pour ne pas perdre elle-même le fil de son histoire.

Aux dessins, le mari s’en sort assez bien. Je ne fais pas partie de ceux qui sont allergiques à son style, et si on reconnaîtra une présence assez importante dans l’encrage, l’ensemble est objectivement très convenable. Encore faudrait-il que les dessins soient au service d’une vraie histoire.

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