Les points positifs :
Les points négatifs :
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La fin de Robin War ce mois ci dans Batman Univers #9, mais aussi la suite de Superheavy et la suite de Batgirl ! Retrouvez ce numéro en kiosque depuis le 4 novembre pour 5 euros 60 !
Numéro précédent : Batman Univers #8 | La suite dans : Batman Univers #10 |
Batman #48
- Scénario : Scott Snyder – Dessins : Greg Capullo – Colorisation : FCO Plascencia
Vous aussi vous en avez un peu ras la casquette de ce Heavy Batman ? Il faut dire ce qui est, mettre quelqu’un d’autre derrière le masque de Batman, on l’a déjà vu, et ça fonctionnait pas mal. Là, je trouve depuis le début que ça aurait presque du revenir à un Battle for the Cowl, or tout le Batmonde s’en tamponnait de la légende. Bruce Wayne aurait pu ne réapparaître que bien plus tard pour peut-être nous laisser l’occasion d’apprécier ce nouveau Batman. Mais non, il est là depuis le début, et on s’attend à ce qu’il revienne sous le masque depuis longtemps. Et ça a assez duré non ? Du coup, ça ressemble plus à une histoire qui aurait pu apparaître n’importe où avec un ex-flic vieillot, qu’on rajeunit, qui devient super-héros brandé. Autant pour l’originalité ça aurait pu le faire autant dans Batman, c’est quand même raté. Il revient quand Batman? Ah oui, le mois prochain.
Le méchant est un anarchiste pseudo écolo qui parle presque comme Poison Ivy, tiens, elle aurait pu apparaître pour le neutraliser en un claquement de doigts. Mais il n’y a pas que de l’ennui dans le long monologue de Bloom, il y a aussi tout le passage de Bruce qui rencontre un individu bizarrement familier qui nous sert un dialogue de sourd lourd de sous-entendus qui pour le coup est bien écrit.
Et pour les dessins, c’est la même chose. Je crois que tout le monde apprécie les traits de Capullo, donc pas de surprise. Mais au niveau du rendu couleur, j’ai particulièrement apprécié celui des passages de Bruce qui dénote avec celui classique des passages de Bloom. Bonne nouvelle, Bruce is back et c’est pas trop tôt. Ah et au fait, pour les allergiques de Snyder (non, je ne pense pas qu’à toi, Corentin), et bien là aussi c’est le début de la fin.….
-James Edge Grayson |
Note : 7,5/10 |
Batgirl #48
- Scénario : Cameron Stewart, Brenden Fletcher – Dessins : Babs Tarr – Colorisation: Serge Lapointe, Lee Loughridge
Cela faisait quelques numéros que cette série traînait et qu’on s’ennuyait. Pour en arriver là! Enfin, l’histoire avance sur les cauchemars de Babs et enfin tout le monde s’inquiète de ses pertes de mémoire. On ajoute à cela des caméos d’un personnage dont la série a été annulé alors il a simplement eu le courage de faire ce que les autres héros n’ont pas fait, il a raccroché. Mais il garde le costume pour impressionner les filles. Tony Stark en gros.
Et le caméo de Black Canary. Parce qu’en fait, ça le fait. Du coup, au lieu de rameuter plein de personnage pas super intéressant, on utilise ceux déjà existants et ça fonctionne. Et ce nouveau gars qui traîne dans l’appart, totalement chelou qui a toujours une bonne excuse pour sniffer les p’tites culottes de Barbara ? Sachant qu’il est là depuis le début de cette histoire de… Vous savez quoi ? lisez et vous verrez. C’est pas si mal compte tenu des épisodes précédents. J’ai même été déçu que ça finisse.
Babs Tarr revient au dessin et ça fait du bien, personnellement. J’aime assez cette dessinatrice que j’ai acheté sa variant cover de Nightwing (et hop, le mec parle de son personnage dans une review où il n’y est pas). Dessinatrice depuis le début avec sa colorisation. Vous avez aimez à l’époque, vous continuerez aujourd’hui. Son style colle à l’ambiance. Elle a peut-être volontairement quitté les épisodes pourris pour revenir durant les bons… Qui sait ? La p’tite enquête entre copine fonctionne bien ce mois-ci..
-James Edge Grayson |
Note : 7,5/10 |
Robin: Son Of Batman #7
- Scénario : Patrik Gleason, Ray Fawkes – Dessins : Scott McDaniel- Colorisation: Chris Sotomayor
Suite de la Robin War dans cet épisode de Son Of Batman. Les Robin, officiels ou autoproclamés, se retrouvent face à face avec les ergots de la Cour Des Hiboux. S’ensuit une bataille rangée qui dure tout le long du numéro parallèlement à l’affrontement de Grayson et du dirigeant actuel de la Cour. tout cela nous mène à un cliff de fin sans grande saveur… Attaquons tout de suite avec le gros défaut du numéro, les dessin assez honteux de Scott McDaniel, aucun visage réussi et d’autres franchement déformés. A tel point que lors de l’apparition du dirigeant de la cour, on se demande si il est raté ou si il ressemble à un Bizarro…
Du coté scénario, on se retrouve avec des scènes d’action remplies de bavardages un peu vain. C’est pas terrible et Patrick Gleason ne semble super inspiré, ni même très impliqué par le crossover. Le job est fait, mais sans grand génie..
Le crossover Robin War semble finalement se diriger vers quelque chose d’assez décevant, malgré une promesse bien supérieure au début. Le cliff de fin de numéro semble un peu incohérent et pas vraiment sans surprise. C’est moyen et le crossover s’enlise un peu, espéront que le dénouement va sortir l’histoire de l’ornière !
-Darthfry |
Note : 5/10 |
Robin War #2
- Scénario : Tom King– Dessins : Khary Randolph, Alvaro Martinez, Paul Fernandez, Carmine Di Giandomenico, Steve Pugh, Scott McDaniel, Andy Owen– Colorisation : Chris Sotomayor, Emilio Lopez, Mat Lopes
Je suis Robin, je ne suis pas Robin, ok les gars décidez vous et arrêtez de nous gonfler avec ça ! En gros je viens de vous résumer les dialogues de ce numéro, c’est très confus, avec notamment un Damian qui semble piégé par la Cour et qui en l’espace de deux cases assez floues dans le contenu s’en affranchit avec facilité. Le tout nous mène à un dénouement qui fait écho au précédent numéro, et qui nous laisse un peu froid.
Confirmation donc, d’un crossover qui promettait pas mal, et qui est tombé dans le brainless et la facilité. Je pense qu’il y avait mieux à faire de cette bande de Robin hors la loi, qu’un affrontement avec un ennemi décidément très exploité depuis son invention récente… Au niveau graphique c’est plutôt réussi et assez cohérent, malgré une première page pas très belle et six équipes qui interviennent sur les 37 pages. Bref une conclusion plutôt moyenne pour un event parti sur les chapeaux de roues mais qui s’est essoufflée sur la longueur. C’est fort dommage car l’équipe de We Are Robin méritait clairement mieux…
-Darthfry |
Note : 4/10 |
Robin: Son Of Batman #8
- Scénario : Ray Fawkes – Dessins : Ramon Bachs- Colorisation: Mat Lopes
Petit moment entre majordome et Damian, de retour suite à l’arc de Gleason et aux événements de Robin War. Damian raconte une aventure qui nous est inconnue liée à ce mystérieux périple du rite qu’il avait accompli. Ray Fawkes poursuit l’introduction qu’avait réalisé Gleason, c’en est presque dommage, même s’il s’agit d’une simple histoire courte. D’autant plus que cette histoire reflète la nature de Damian à laquelle celui-ci fait face durant l’aventure contée. L’évolution du personnage est rapide, et se conclut sur une véritable transformation pouvant annoncer un changement complet de personnalité chez le personnage. Plus qu’une simple histoire, j’espère bien qu’il s’agisse d’un épilogue. La conclusion de l’univers passé du Robin actuel pour se concentrer vers le rôle de Robin à travers Damian, en faisant cette fois-ci abstraction de l’enfant assassin.
Il serait temps que la notion de “Fils” revienne associée cette fois-ci avec les changements opérés par Gleason. Dans la réalisation, Ray Fawkes ne tape pas dans l’originalité. Les ennemis sont cliché. Le scénariste ne livre cependant pas une histoire déplaisante, puisqu’il réussit tout de même à créer une dimension amusante. Une sorte d’épisode bonus d’une série d’aventure.
Ramon Bachs est un dessinateur au style un peu brouillon. Le design un peu enfantin associé à un trait et un encrage épais et à l’aspect violent accentué par les traits successifs pour les zones d’ombre créé un contraste capable de repousser le lecteur, ou de donner une impression de travail rapide. Ce qui est certainement le cas, puisqu’il s’agit d’un épisode de pause pour Patrick Gleason. Passé les premières pages, notre regard s’adapte au style du dessinateur. Au final, cet épisode n’est nullement nécessaire, mais clos de manière très agréable ce magazine, annonçant le retour à Gotham du fils de Gotham. Ray Fawkes remplit le contrat.
-Watchful |
Note : 7/10 |
Robin War c’est juste un prétexte pour son final…
Sinon, un Robin joue à Arkham Knight avec Nightwing new 52