Dans ce nouvel épisode, on se concentre sur les aliens et leur position sur Terre face aux humains, un peu comme l’épisode précédent, avec toutefois un focus sur J’onn J’onzz ainsi que la nouvelle apparue de la série qui n’est autre que Miss Martian. Les martiens sont fidèles à eux-mêmes, avec un Martian Manhunter droit et plein d’empathie et une M’gann qui cache sa vraie nature de martienne blanche en plus de ses autres défauts soit être un peu plus immature et plus violente que son aîné. On y retrouve donc les traits de caractère qui font que j’apprécie (ou non si on parle de Miss Martian) les personnages.

D’un autre côté, on voit un peu plus Mon-el, l’autre alien nouvellement arrivé dans la série, sans pour autant en apprendre énormément sur lui mais qui sera probablement plus développé dans les épisodes à venir. Malheureusement, pour le quota de surjeu des acteurs, on suit toujours la progression de Kara en tant que reporter avec son patron éternel insatisfait qui peine à convaincre tant il est extrême et les réactions de la jeune fille à son égard qui sont toujours plutôt ridicules et font lever au ciel. Cependant la série amène un peu plus d’action et diversifie ses personnages, ce qui rafraîchit un peu l’ambiance.

Gotham conclut avec ce septième épisode le premier grand arc de cette saison (c’est logique, on arrive à un tiers) et fait un sort à Jervis Tetch et ses acolytes, mais se perd également dans ses sous-intrigues (une scène pour Bruce, qui fait euh… du gâteau au chocolat. Et c’est tout, on en reparle plus jamais) qui vont du gênant (triangles amoureux éternels de Gordon), au répétitif (le discours de Barnes à Gordon sur la police) au franchement navrant (Penguin qui essaie de saper l’aventure amoureuse de Nygma). En outre, on bénéficie d’une longue, trèèèèès longue séquence d’hallucination pour Gordon qui n’apporte pas grand chose, si ce n’est des scènes moches dans lesquelles le surjeu et la médiocrité de la série s’en donnent à coeur joie, et un petit élément pour amorcer la suite de l’intrigue. Des dialogues au niveau tout juste acceptable, des acteurs qui continuent parce que, je suppose qu’il faut bien toucher sa paie ? Sans être le pire épisode qu’on ait pu voir, cette semaine Gotham se complait dans une médiocrité crasse, le genre d’épisode qui pourrait nous faire dire « allez, c’est bon, j’arrête les frais ». Heureusement que la passion permet d’aller au dessus de ça.

Pour le plus grand plaisir de tous, Flash revient ici avec une hausse en qualité. L’épisode réussit en effet à se rendre intéressant, et ce sans faire un cliffhanger putassier ni même faire avancer l’intrigue principale (et vous savez à quel point je déteste quand une série temporise). Plusieurs éléments bien vus nous permettent d’apprécier l’épisode. Premièrement, le méchant, qui est cette fois-ci très éloigné du freak of the week habituel. Là, c’est juste un collégien (hum pardon : lycéen. Désolé, je pense pas toujours à faire la traduction suisse-français), un peu gros, qui veut juste se faire remarquer avec un hologramme. Exit le baron de la drogue qui tue ses hommes de main, exit le chauffeur de taxis qui veut se venger, ici on a droit à quelqu’un d’un type qu’on a encore jamais vu. Ce n’est même pas un méta-humains, en plus. Même si sa fonction dans l’histoire (faire changer le point de vue de Julian sur les méta) est plutôt voyante, on arrive à l’apprécier un peu plus que les autres freak of the week sans âme.

Deuxièmement, Snow. Le scénario a visiblement mis en pause l’intrigue principale, et décide de se rattraper en instaurant un nouveau fil rouge, ce qui n’est pas un échec total. Caitlin Snow se rend compte que ses pouvoirs sont en train de dégénérer, et que tôt ou tard ça va finir par péter (si j’en crois IMDB, ça arrivera dans l’épisode… nan, je préfère vous garder la surprise). Espérons que cela suffira à nous faire patienter avant le retour d’Alchemy. Enfin, troisième point : Wells. Il est par moment très chiant, mais il suscite tout de même un intérêt particulier. Le personnage n’est pas devenu spécialement intéressant, mais il est à surveiller de près pour la suite, en espérant un retournement de situation. Pour Flash, ce n’est donc pas le moment de décrocher.

Encore une fois, Arrow nous propose un épisode sympathique. Les side-kicks trouvent leur place doucement pendant qu’Oliver apprend à former une équipe avec eux. J’aime beaucoup le fait de retrouver Diggle, sa force tranquille et sa morale. J’ai trouvé l’intrigue, enfin la suite, avec Church assez chouette même si c’est assez vite expédié par moment. Les combats se font plus précis et l’on peut remarquer un travail un peu plus détaillé sur certaines scènes en évitant de tomber dans les coupures à la va-vite.

Cependant, nous avons toujours droit aux cachotteries, qui finissent par des “c’est fini on se dit tout maintenant” sauf qu’on sait que ça va recommencer. En fait, cette épisode sert de fin au premier arc de la saison tout en connectant les intrigues des flash-backs et du présent. J’aimerais avoir droit à un peu plus de nouveautés pour éviter le schéma habituel, mais en somme ça reste un épisode tout à fait correct.

On retrouve l’équipe des Legends sous la direction de Sarah Lance car Arthur chéri est parti depuis quelques épisodes déjà. Cette semaine, leur destination est moins exotique que la dernière puisqu’ils se retrouvent en pleine guerre de sécession dans le Mississippi (à savoir en 1863). Après avoir découvert un message secret laissé par Barry Allen à Rip Hunter (avec l’interdiction d’en parler à son équipage, bien entendu… je vous laisse deviner la petite controverse qui s’en suit) et avoir intercepté le signal d’un voyageur temporel échoué à cette époque, l’équipe décide de s’y rendre. Ils se retrouvent alors face à une double menace : le voyageur a apporté du futur, un virus qui transforme les gens en zombies et un personnage clé de l’Histoire meurt à cause de cela. Les Legends ont ainsi un double fardeau : trouver un moyen d’annihiler les zombies et de réparer les dommages causés à l’Histoire.

Vous me direz, la partie zombies, c’est facile : Mick n’a qu’à les cramer, et pis c’est fini. Sauf que le pauvre Heatwave se fait mordre et se transforme en zombie lui aussi… c’est ballot. C’est alors à Sarah et Nate d’aller prévenir les Confédérés que leurs troupes sont en dangers et à Jefferson et Amaya d’aller voler les informations vitales qui permettront de restaurer l’équilibre des évènements historiques. Avec Ray qui est toujours “inutile” sans son armure, et Stein qui – séparé de Jefferson et tétanisé à cause de sa peur irrationnelle des zombies (ce que je comprends parfaitement, j’avais un oeil fermé la moitié du temps) – ne sert pas non plus à grand chose. L’épisode se laisse regarder, même si on reste toujours dans des gros clichés scénaristiques, etc. Il se veut certainement progressiste car on parle de l’esclavage et du racisme, ainsi que de la misogynie, sans finesse, toutefois. Ce quatrième épisode ne casse pas des briques mais il reste un divertissement relativement agréable à regarder, du moins d’un oeil.