Review Express VO – Rebirth Semaine #18

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Wonder Woman #7
Le Top de la semaine

  • The Hellblazer #2
Le Flop de la semaine

  • Wacky Raceland #4

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Retrouvez à ces liens les critiques complètes de la semaine : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

ASTRO CITY #39

review ASTRO CITY #39

Scénario : Kurt Busiek Dessins : Carmen Carnero

Depuis plusieurs mois, la série Astro City semble tomber dans la facilité en servant à l’infini une formule que l’on connait par coeur. Jusqu’ici le titre était sauvé par une écriture toujours aussi solide et des personnages intéressants. Seulement voilà, quand l’écriture n’est pas aussi inspirée que d’habitude et que le style, lui, reste le même ça donne Astro City #39. Busiek reprend son concept en le suivant à la lettre, en mettant en avant un personnage assez banal en surface et en le confrontant au fantastique et à la folie de l’univers de la série. Le problème, c’est que le discours humaniste que l’on retrouve généralement sur ce titre peine à convaincre ici et arrivé à la fin de ce numéro, on se demande un peu pourquoi on devrait s’intéresser à ce qui se passe dans cette histoire. Le numéro décolle bien une ou deux fois quand le fantastique s’immisce dans le récit mais ce n’est pas suffisant pour éviter de plonger le lecteur dans un ennui poli. Surtout que ce chapitre se montre bien trop verbeux. De plus, les dessins de Carmen Carnero apparaissent, eux aussi, trop banals. La partie artistique vaut peut-être le coup d’oeil pour ses couleurs, notamment dans la dernière partie du numéro ou pour le découpage des planches de flashbacks mais, trop souvent, le tout semble être du sous-Brent Anderson. Finalement on pourrait résumer le travail de Busiek sur ce numéro par la dernière phrase de son personnage principal : « And my thoughts go around and around and don’t get anywhere ». Oui c’est vrai Kurt, et c’est bien ça le problème.

– n00dle

Note : 5/10


BEYOND DC UNIVERSE

BATMAN ’66 MEETS STEED & MRS. PEEL #9

review BATMAN '66 MEETS STEED & MRS. PEEL #9

Scénario : Ian Edginton Dessins : Matthew Dow Smith

Nouvel épisode de ce crossover, qui semble être proche de sa fin. On se retrouve avec un combat épique entre nos deux duos emblématiques et les vilains qui comptent bien en finir avec eux. Le ton des deux shows est respecté et les dialogues constituent, comme d’habitude, le véritable point fort du titre. On regrettera toutefois le fait que l’intrigue n’avance pas très rapidement et que le rythme ne soit pas très soutenu. Graphiquement, c’est toujours très joli et l’on reconnaît aisément les acteurs. Ce titre sait être efficace et l’on attend la suite de pied ferme.

– Zeppeli

Note : 7/10

WACKY RACELAND #4

review WACKY RACELAND #4

Scénario : Ken Pontac Dessins : Leonardo Manco

Déjà (ou « encore ») un numéro supplémentaire pour Wacky Raceland, une série de course de voitures où les héros ne font pas de course de voitures. Stereotype, te revoilà : après avoir repompé la moindre poussière des déserts de Mad Max, la série reprend son concept de post-civilisation non civilisée. Problème, comme à chaque fois, en voulant trop en faire ou en cherchant à n’imiter que les défauts, rien ne passe bien, du tigre à deux têtes à l’obèse despotique – même le tacle à Donald Trump trébuche devant la facilité débilitante de cette écriture trop pleine de tout, sauf de subtilité. Masse d’exposition, de badass synthétique, trop de héros et de voitures parlantes, bref c’est nul (mais beau), et ça n’a pas raconté grand chose pour l’instant.

– Corentin

Note : 2,5/10


DC UNIVERSE

ACTION COMICS #964

review ACTION COMICS #964

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Patrick Zircher

Cette semaine, Action Comics revient avec son fameux problème de Clark Kent. En effet, notre Superman favori (le classique) est confronté à un homme qui prétend être le véritable Clark Kent, qui aurait prêté son identité au Superman New 52. On est toujours dans le doute concernant cette affirmation et le numéro vient brouiller les pistes. Ce statu quo se montre assez intéressant et vient intelligemment questionner la place du “nouveau” Superman. Action Comics reste à suivre, ce qui confirme l’idée que les titres Superman estampillés Rebirth font partie des meilleurs titres publiés par DC en ce moment. Graphiquement, c’est très solide et l’on se plaît à parcourir ce comic-book. Je suis fort intrigué par ce nouveau Clark Kent et j’attends la suite.

– Zeppeli

Note : 7,5/10

BATGIRL #3

review BATGIRL #3

Scénario : Hope Larson Dessins : Rafael Albuquerque

Toujours en vadrouille en Asie, Batgirl a décidément bien du mal à convaincre son lectorat. Alors qu’on pouvait se penser enfin débarrassés de Kai, ce pseudo love interest dont tout le monde se fiche, il est toujours au coeur de l’intrigue qui pousse BG (comme elle se surnomme) à pister ces mystérieux assassins masqués – dont le but n’est en fait pas tant expliqué que ça. Avec un ton malgré tout assez léger et une façon de faire le comicbook différente (ne serait-ce, par exemple, que par la façon de faire les bulles de pensées de cette façon), l’ennui est malgré tout présent, et pesant d’ailleurs. Rafael Albuquerque fait ce qu’il peut mais il n’y a au final pas grand chose à dessiner pour lui (ha, ces fonds vides, ces grosses cases) et on sent l’artiste assez peu impliqué dans ce travail. S’il pouvait se remettre à American Vampire, plutôt, je ne dirais pas non.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

DEATHSTROKE #3

review DEATHSTROKE #3

Scénario : Christopher Priest Dessins : Joe Bennett et autres

Après des débuts difficiles, le titre Deathstroke part maintenant dans une bonne direction. Maintenant que Wintergreen est sauvé, le mercenaire part retrouver sa fille « illégitime », Rose, car un contrat sur sa tête a été déposé – mais par qui ? Nul ne le sait. La relation entre Slade et sa fille fonctionne à merveille, Priest nous dépeignant un père intraitable, et se permettant de replacer des éléments d’ancienne continuité qui montrent que l’auteur maîtrise son sujet. La mise en scène pour montrer les capacités de prémonitions de Rose est également excellente, l’orientation thriller pur et dur fonctionne, et même le flashback a ici une vraie utilité. Du côté artistique, Joe Bennett se montrer un remplaçant efficace pour Pagulayan, et ses dessins ne souffrent pas trop d’avoir deux encreurs différents, avec une unité constante sur les planches. Cette semaine, Deathstroke se lit avec un vrai plaisir, vous auriez tort de passer à côté.

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

DETECTIVE COMICS #941 – Night of the Monster Men, partie 3 !

review DETECTIVE COMICS #941

Scénario : Steve Orlando, James Tynion IV Dessins : Andy McDonald

Il y  a un côté « too much » dans ce crossover, mais entre tempête torrentielle, énormes monstres et panique générale, le sentiment d’urgence et de catastrophe dans Gotham City a rarement été aussi jouissif à suivre. Gotham Girl est rentrée dans l’action et va commencer à mettre un joyeux bordel, et Detective Comics #941 vous surprendra d’ailleurs par une scène très gore – mais très fun – dont on avait plus eu l’habitude depuis longtemps. On garde malgré tout un côté « esprit d’équipe » assuré certainement par Tynion IV qui n’en oublie pas ses personnages, avec une Batwoman qui tente de faire mieux comme leader qu’un Batman qui essaie de tout faire sans y parvenir. Attention malgré tout à quelques petites fautes, comme Orphan qui appelle Spoiler par son prénom devant tout le monde, c’est un peu limite. Les dernières planches continuent à fond dans le côté « too much » du crossover, on se demande vraiment comment la situation va se résoudre, mais pour l’instant c’est du vrai fun, avec une partie artistique assurée haut la main (et puis ces monstres, bordel, ces monstres !). Je prends mon pied. Pas vous ?

– ArnoKikoo

Note : 8/10

HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #5

review HAL JORDAN & THE GREEN LANTERN CORPS #5

Scénario : Robert Venditti Dessins : Ethan Van Sciver

Avec ce cinquième numéro de Hal Jordan & The GLC, Robert Venditti retombe dans ses mauvaises habitudes avec une narration qui prend son temps, sans chercher à réellement faire avancer les enjeux de l’histoire. C’est notamment le cas pour la première moitié du numéro qui se contente d’enchaîner des dialogues qui n’ont d’autres buts que de résumer la situation. Tout est alors remis à plat sans qu’aucun des personnages importants ici (Sinestro, Hal Jordan, Soranik) n’évolue réellement dans l’histoire avant la fin de l’épisode. Il est d’autant plus difficile d’adhérer à l’écriture de l’auteur qu’elle manque clairement de finesse. Que ce soit pour la caractérisation des personnages ou dans les dialogues, Venditti ne parvient jamais à aller au-delà de ce qui est en surface. Un manque de finesse d’ailleurs aussi réel dans la partie artistique. Le style de Van Sciver fait toujours son petit effet quand l’artiste dépeint des environnements épiques, en injectant même un petit côté S-F old school dans l’identité visuel du titre. Cependant, l’ensemble est inégal graphiquement et le coup de crayon de l’artiste ne convainc pas toujours dans les moments plus intimistes. Hal Jordan & The Green Lantern Corps #5 a donc tout du numéro mettant en page le calme avant la tempête. Forcément décevant, pris séparément du reste de la saga de Venditti, il n’y a donc plus qu’à espérer que la tempête, elle, soit mémorable.

– n00dle

Note : 6/10

HARLEY QUINN & HER GANG OF HARLEY’S #6 – Dernier numéro !

review HARLEY QUINN & HER GANG OF HARLEY'S #6

Scénario : Frank Tieri, Jimmy Palmiotti Dessins : Mauricet

Dernier numéro pour cette mini-série, qui nous propose l’affrontement final entre Harley Quinn et Harley Sinn, toutes deux accompagnées de leurs équipes respectives. C’est convenu et il ne se passe absolument rien d’original. Les rares tentatives d’humour tombent totalement à plat et l’on peine à prendre plaisir à suivre les personnages dont on n’a pas grand chose à faire. Cette mini-série n’aura pas eu grand intérêt, si ce n’est de nous proposer d’assez belles planches signées Mauricet, bien que cet épisode soit assez loin d’être le plus joli… je ne peux que vous conseiller de fuir la chose à toutes jambes et de ne pas vous procurer le tpb qui ne devrait pas tarder à sortir…

– Zeppeli

Note : 3/10

SIXPACK AND DOGWELDER : HARD-TRAVELIN HEROZ #2

review SIXPACK AND DOGWELDER : HARD-TRAVELIN HEROZ #2

Scénario : Garth Ennis Dessins : Russel Braun

Encore un surplus à peu près dispensable pour tonton Ennis qui réussit tous les mois à payer son loyer. Qu’on se mette d’accord : ce n’est pas mauvais, ce n’est pas renversant. Certaines blagues sont géniales, et la caractérisation du Spectre en est le meilleur exemple (« fuck doctor fate »), le numéro ne repose vraiment que sur un ressort comique et n’a rien de plus à proposer. Jusque là, la série a cet aspect post-post-génial qu’on repère facilement dans l’abus de franchise : Hitman, c’était top. Puis Section 8 c’était sympa. Ici, la suite d’un spin-off d’une série déjà marginale en soi, on s’est tellement éloigné de la base qu’en définitive, à part de la private joke entre deux ressorts bien sentis, on s’en fout et Ennis fait le strict minimum pour nous prouver que lui, ça l’intéresse. Sale temps pour les légendes, et si lui ou DC avaient deux ronds à gaspiller, ramener un Monaghan canonique dans le DC Rebirth ou une mini nostalgique façon DK3 aurait dix fois plus de sens que cette énième élucubration d’un alcoolo en fin de carrière. Bref, amertume, même si, le Spectre est quand même bien fendard.

– Corentin

Note : 5,5/10

SUICIDE SQUAD #3

review SUICIDE SQUAD #3

Scénario : Rob Williams Dessins : Jim Lee et Philip Tan

Le véritable problème de Suicide Squad depuis ses débuts est le découpage bâtard de l’histoire (à cause de Jim Lee) qui empêche Rob Williams de raconter son histoire correctement. Du coup, l’équipe a à peine le temps de faire connaissance avec un Zod enragé au possible (ce n’est qu’une brute épaisse) que l’action s’amoncelle jusqu’à nous présenter un autre groupe de vilains. De l’action, de l’action, de l’action, si c’est ce que vous recherchez du coup, ce sera suffisant ; il faut bien reconnaître que c’est bas du front, mais le dessin de Jim Lee reste assez appréciable, bien qu’il ne soit pas à son meilleur niveau. Pour l’autre partie, on appréciera d’autant plus la partie graphique avec un Philip Tan assez inspiré. Rob Williams nous fait un bref rappel de l’origine de Katana, toujours dans les mêmes procédés qu’utilisés dans les premiers numéros. Ce sera bien pour ceux qui ne connaissent pas le personnage, pour les autres ce n’est que de la redite. Vivement que Jim Lee s’en aille pour qu’on puisse avoir un vrai comicbook Suicide Squad.

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

THE FLASH #7

review THE FLASH #7

Scénario : Joshua Williamson Dessins : Carmine Di Giandomenico

Si The Flash #7 ne vient pas totalement faire perdre tout l’élan offert par le numéro précédent, l’écriture de Joshua Williamson pose souvent problème, tant on peut y voir toutes les ficelles qui tiennent son récit et ses personnages. Que ce soit dans la construction narrative de l’oeuvre, dans les dialogues ou la caractérisation des personnages, chaque scène semble s’imbriquer et se conclure un peu trop facilement pour servir la suivante. En ce sens, le traitement de Godspeed est symptomatique de ce fait. Certes, l’envie affichée de vouloir approfondir le personnage pour en faire plus qu’un vilain lambda est une bonne idée. Une idée qui fonctionne d’ailleurs a plusieurs reprises. Seulement, le personnage donne l’impression d’avancer dans l’intrigue avec un switch on/off en ce qui concerne le degré de violence qu’il est prêt à utiliser en fonction de la situation, sans que cela ne soit forcément très naturel. On peut ajouter à ça des problèmes sur quelques dialogues qui apparaissent forcés (celui entre Flash et Wally par exemple). Malgré tout, ce numéro tient toujours la route car, passée les maladresses d’écriture, Williamson fait preuve de beaucoup de générosité pour développer une intrigue sans temps morts et qui tient ses promesses en matière de divertissement pur. Tout ça avec, en plus, un Carmine Di Giandomenico très à l’aise dans son rôle et qui crée des planches pleines de dynamisme, qui viennent appuyer le rythme soutenu de la narration.

– n00dle

Note : 6,5/10

THE HELLBLAZER #2

review THE HELLBLAZER #2

Scénario : Simon Oliver Dessins : Moritat

Après une entrée en matière trop traditionnelle, Oliver accélère sur Constantine et trouve une énergie plutôt très agréable dans ce quatrième numéro, une sorte de qualité atypique que la plupart des scénaristes de ces dernières années ne trouvaient pas en ne se contentant que de reproduire la surface du héros. Ici, en gros, c’est mieux : au-delà de l’éternelle question de « qui est Constantine », de ces vilains démoniaques en éminences grises du monde souterrain et de l’éternel portrait de l’ordure en imper’, Oliver plie sa narration et la manière de poser des ambiances aux exigences de son héros. Le récit est bon, efficace et bien structuré, plus anglais qu’americain et dans l’exigence bizarre ou nuancée que ça implique – de son côté, Moritat marche sur l’eau avec un trait de plus en plus soigné et quelques idées de découpage bien exécutées. C’est beau, c’est bien, et il y a Swamp Thing, la plante stylée qui parle – à quoi se résument les bonnes choses, en définitive ?

– Corentin

Note : 9/10

TITANS #3

review TITANS #3

Scénario : Dan Abnett Dessins : Brett Booth, Norm Rapmund

Les Titans unis plus que jamais après que Garth se soit pris une baffe de Kadabra. C’est contre toute logique que ce dernier prend peur et s’échappe alors qu’il avait le dessus sur nos héros. Le pouvoir de l’amour et de l’amitié récente entre les membres a du lui faire peur. Nous sommes au troisième numéro et ma mauvaise-foi indique que le titre est perdu. Après cette introduction mettant fin à l’affrontement du mois dernier, le numéro se focalise sur Wally et Linda. Dan Abnett réussit à créer cet amour perdu chez Wally et la difficulté à l’accepter tout en relançant chez le lecteur des sursauts d’espoir. Le cliffhanger est pour cette fois très bien amené, logique et créé un sacré retournement de situation. Cependant, le scénariste n’excelle pas dans toutes les relations entre les personnages. Donna attrape Roy pour discuter, et ce dialogue est terriblement vide. Aucune progression, et une dernière case se foutant presque du lecteur. Le plus désagréable dans ce titre est le découpage des scènes à la manière d’une série télé lambda. Dan Abnett cherche à approfondir la personnalité de certains de ses personnages. Mais le fait couple après couple. On pourrait sélectionner une série de pages et y mettre un titre avec les personnages visés. L’aspect schématique est assez dérangeant, même si on peut ne pas le remarquer de suite. Autre surprise, Brett Booth. Son style est toujours sans âme, sans personnalité, mais force est d’avouer qu’une progression est à noter au niveau de la mise en page. Quand on voit ce dont il est capable sur les premières pages, en terme de détails (même si Kadabra a un front particulièrement proéminent), sa mise en page lors de la rencontre Wally/Linda est simple mais efficace. Si Titans n’est toujours pas la série phare de Rebirth, ce numéro tend vers une amélioration, et on peut espérer un meilleur traitement de l’équipe dans les jours à venir.

– Watchful

Note : 5/10

WONDER WOMAN #7

review WONDER WOMAN #7

Scénario : Greg Rucka Dessins : Liam Sharp

Wonder Woman #7 est la preuve qu’il n’est pas si compliqué d’écrire une bonne histoire de Wonder Woman. Enfin, entendons nous bien, avoir un scénariste brillant sur le titre, qui a totalement cerné le personnage principal et ce qu’il représente, ça aide. Pendant qu’on y est, avoir un artiste en pleine forme et dont le style correspond parfaitement au genre d’histoire que l’on met en place, c’est pas mal non plus. Quand tous ces éléments sont réunis, on obtient Wonder Woman #7. Un numéro bien rythmé, qui offre un joli crescendo jusqu’à la conclusion, mais aussi bien écrit. Chaque fois que Diana parle, on a d’ailleurs l’impression de voir la représentation ultime de ce personnage. Le tout en jouant brillamment avec l’imagerie pulp, et en la détournant puisqu’ici la « Damsel in Distress » n’est autre que Steve Trevor. Tout ça pour offrir un récit d’aventure assez classique, finalement, mais qui fait la différence grâce au travail sur les personnages. Ainsi Rucka parvient à refaire de Cheetah un personnage tragique et intéressant, tandis que la relation Wonder Woman / Steve Trevor est plutôt touchante, bien que ce dernier étant légèrement en retrait. Liam Sharp, lui, enchaîne les planches pleines de personnalité. Ses créatures en imposent tandis qu’il fait preuve de beaucoup d’idées dans son découpage. Le premier des deux arcs de Greg Rucka se termine donc avec classe cette semaine et le plus dingue dans tout ça, c’est qu’il ne s’agit peut-être pas du meilleur des deux.

– n00dle

Note : 9/10

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ArnoKikoo

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The Bat
7 années il y a

Une excellente semaine encore ! Action Comics, Detective Comics, Hellblazer, Deathstroke, Batman Beyond et surtout Wonder Woman ont tous été reussis. J’aime DC en ce moment !
Il ne me reste plus que Frostbite et je sens que je vais adorer également.

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