Alors que le film divise les esprits, on reste sur la thématique Suicide Squad cette semaine avec ce nouveau Showcase. On revient cette fois sur Suicide Squad #1 de 2001, et non New 52, et ici, le roster n’a rien à voir avec celui du film. Oui, on s’est dit que Deadshot, Harley, Croc, El Diablo ou Boomerang en prenait déjà assez pour leur grade alors on les laisse un peu tranquille. A la place, on retrouve Clock King (non pas la version Arrow), Major Disaster, Cluemaster, Multi Man et Big Sir.
Ce numéro Suicide Squad #1 – Almost a good idea, a été publié en Novembre 2001, sous la plume de Keith Giffen (le papa de Lobo), avec Paco Medina, Joe Sanchez aux planches et l’excellent John Kalisz aux couleurs. Les éditeurs n’étaient autre que Stephen Wacker et Peter Tomasi.
Le numéro s’ouvre directement dans le feu de l’action avec nos héros qui semblent lourdement parler d’un fameur Bayer, au nom très long. Pendant que l’équipe disserte, on les voit être observés par Mr Bulldozer qui suit leurs faits et gestes et qui parle à une personne non visible pur l’instant. Et franchement, on peut le dire, les dialogues de l’équipe ne volent pas haut du tout. Une petite scène interlude nous montre un interrogatoire de Major Disaster sur le suicide et les nouvelles nano-technologies et Multi man. Pour ensuite retrouver l’équipe au complet en costume sur le terrain.
L’équipe sous les ordres de Mr Bulldozer, se trouve en Islande pour contrer des terroristes, entre des disputes de pacotilles et des réflexions qui ne veulent rien dire. L’équipe de bras cassés et le fiston de Mr Bulldozer se retrouve face à un bâtiment, dont l’examen va encore donner lieu à un dialogue qui vire à la chamaillerie. Avant qu’ils n’arrivent au bâtiment, on les retrouve en interrogatoire dans la prison. Puis, de retour en mission, l’équipe fait une découverte qui poussera Mr Bulldozer à garder le silence. Sur place, l’équipe rencontre un petit Popper qui va tuer l’un d’eux. Sur leur chemin, ils retrouveront une équipe de militaires décimés, ainsi qu’un groupe de Popper, qui finalement réduits ne sont que des petits bouchons qui pop.
Par la suite, c’est l’hécatombe. On découvre ce qu’il se passe dans le bâtiment avec les enfants qui ne sont que des constructions organiques, et le papis dont la « femme » pète complètement les plombs : Eve. Pourquoi hécatombe, car nous ne sommes pas dans un James Bond et que Eve n’aime pas perdre du temps à parler, comme ils le disent, donc, elle extermine.
C’est en fin de numéro que nous découvrons que tout ceci n’est qu’une manipulation pour faire disparaître des cibles précises au sein même de l’équipe, par Mr Bulldozer et son supérieur qui n’est autre que Franklin Rock, alias Sgt. Rock. La Suicide Squad n’est ici qu’une couverture pour exterminer des éléments génant en toute quiétude.