SDCC 2016 – Récap panel DC All Access : No Boundaries

Pour ce second panel de la SDCC 2016, Jason Inman a reçu quelques créateurs des différents titres du DC Rebirth à venir, afin de nous donner davantage d’informations sur le futur de vos personnages préférés. Sont présents les auteurs John Semper Jr (Cyborg), Steve Orlando (Supergirl et Midnighter & Apollo), Hope Larson (Batgirl) et Amanda Conner (Harley Quinn), ainsi que l’artiste Bernard Chang (Batman Beyond).

John Semper Jr ouvre le bal, lui qui reprend le titre solo de Cyborg. Quand il a lu le dernier run, Semper s’est rendu compte qu’il ne connaissait pas grand chose du personnage et a commencé à se poser beaucoup de questions sur sa personnalité ou ses hobbies. Il souhaite vraiment connaître Cyborg, il va pour cela ralentir les choses et creuser Victor Stone, en plus d’ajouter un peu d’humour au titre, sans en dire davantage. Quand il a produit Spider-Man: TAS il y a plusieurs années, il répétait que c’était le show de Peter Parker et pas Spider-Man. Cyborg subira donc le même traitement, s’intéressant à sa vie avant qu’il soit un super-héros, qui sont ses fréquentations en dehors de S.T.A.R. Labs, comment se relaxe-t-il, en bref son côté humain. Il précise que Paul Pelletier ne devait être l’artiste pour Cyborg, mais qu’il aurait demandé à l’être après avoir lu son script. Enfin, il déclare que Cyborg n’aura pas d’ennemis, Semper préférant d’autre moyens d’explorer l’histoire du personnage et d’étendre son univers, en l’occurrence par le biais de personnes extérieures à S.T.A.R. Labs.

Amanda Conner prend à son tour le micro pour parler de Harley Quinn, déclarant que le personnage n’allait pas changer, toujours à faire des folies, se trouvant juste de nouveaux hobbies, comme devenir une super-héroïne, avoir une mohawk ou affronter des zombies. Elle compte faire apparaître plus d’alliés et d’ennemis du DC Universe. D’ailleurs, elle rencontre bientôt Lobo dans Harley’s Little Black Book où Harley et lui partagent une relation amour/haine à cause de leurs similarités.

Chang prend la parole, habillé d’un t-shirt de son personnage, Batman Beyond. Tout d’abord, il fait les louanges de son partenaire sur le titre, Dan Jurgens, avec qui il a l’impression de travailler avec un autre artiste et qu’ils parlent le même langage, Jurgens lui laissant d’ailleurs beaucoup de liberté créative dans ses descriptions. Concernant les couvertures, que Chang fait lui-même, l’artiste pense qu’elles font partie de celles orientées sur le design, plutôt que celles centrées sur l’histoire du comics.

Hope Larson vient ensuite parler de Batgirl, qui, selon elle, ne réinventera pas le personnage, gardant tout de la Batgirl de Burnside. Cependant, la super-héroïne part pour l’Asie pendant un petit temps, ce sera donc un récit de voyages, allant du Japon à Singapour ou Séoul – des endroits où l’auteure aurait voulu aller. Elle précise que son comics se déroule avant les événements de Batgirl and the Birds of Prey.

Steve Orlando parle désormais de Supergirl. Cela fait un petit moment que l’héroïne n’a pas eu droit à son titre solo. L’auteur a trouvé intéressant de réunir les impressions que les gens ont de ce personnage qui existe depuis bien longtemps. Il a révélé qu’il ferait revenir un personnage absent depuis 1979 lors de son premier arc, un loup-garou kryptonien. Pour Orlando, Supergirl signifie bien plus que des balles rebondissant sur elle. Alors que beaucoup ne feraient que capturer le méchant et l’envoyer en prison, Kara ira le voir en prison deux semaines plus tard. Sa force est également sa compassion. Contrairement à Superman, son expérience lui semble plus réelle, puisque Kara a vécu une bonne partie de sa vie sur Krypton, où elle avait des amis, des professeurs, et ce que cela suffit pour que l’on comprenne sa perspective. Orlando creusera un peu Cyborg Superman également. Il a révélé que Kara ne sait toujours pas qu’il est Zor-El et que malgré le fait qu’il soit un robot tueur, il est très relationnel et il est prêt à tout pour protéger sa fille. Il pense que son run sera sans doute un bon point de départ pour les nouveaux lecteurs. Il finit en déclarant que Supergirl est à propos de l’espoir et de la compassion, et que le show l’a compris.

Il a également parlé de sa mini-série Midnighter and Apollo, qui était à la base pour lui une histoire d’action et de romance. Quelques mois plus tard, c’est toujours le cas, mais il a le potentiel d’être bien plus, comme croire en soi-même, ce qu’il trouve fort. Il ajoute qu’il allait ajouter un personnage qu’il ne pensait jamais passer auprès de la rédaction. Pour résumer son titre, c’est de l’action électrisante, mais c’est totalement différent de Midnighter. Il a également précisé que la série est la suite directe de Midnighter et qu’ils ne sont pas mariés dans cette continuité, mais qu’ils seront définitivement ensemble.

Dans l’habituelle session de questions/réponses, un fan demande aux personnes présentes de caster leur personnage principal. Steve Orlando a toujours voulu Luke Evans pour son Midnighter, alors qu’Amanda Conner veut voir Kaley Cuoco pour sa Power Girl. Semper Jr ne se prononce pas, Cyborg ayant déjà été casté et il pense qu’il fera un travail formidable. Hope Larson ne sort pas de nom mais chercherait quelqu’un avec une expérience comique parce que Barbara Gordon est bordélique dans sa vie personnelle. Quant à Bernard Chang, il aimerait voir «le mec qui joue le Black Ranger» dans Power Rangers pour incarner Terry McGinnis.

Un autre fan leur demande si les adaptations à l’écran de leur personnage ont influencé leurs travaux. Semper avoue qu’il garde souvent l’adaptation de Cyborg à l’esprit, le personnage étant voué à avoir un rôle important. Ce n’est pas du tout le cas de Hope Larson pour sa Batgirl (et heureusement). Conner déclare qu’ils sont un peu influencés par le film Suicide Squad, changeant les cheveux de Harley Quinn pour ressembler à sa version filmique, mais ils restent plus influencés par les folies du monde réel. Steve Orlando aurait bien voulu être influencé par un film Midnighter & Apollo, et quant à Chang, il s’inspire plus des problèmes du vrai monde plutôt qu’à un film.

Quelqu’un d’autre demanda si la Batgirl du DC Rebirth embrassera les versions originales et des New 52. Larson répond alors qu’elle écrit le personnage de la même manière que les deux derniers arcs de Batgirl, avec un ton un peu plus sombre. Voilà ce second panel du premier jour de la SDCC terminé, où l’on a pu recueillir quelques informations sur la direction de titres dans l’ombre des blockbusters, mais non moins prometteurs.