Showcase #118 – The Spectre #7

En juillet, ni laine ni corset (ou un truc dans le style). Donc : Zatanna. Si la sorcière de DC n’a pas eu des millions d’occasions de briller en solo’, on la retrouve en revanche le long de pas mal de chemins empruntés par la galerie des personnages sombres, occultes ou mystiques du panthéon, à commencer par le Spectre de Doug Moench à la fin des années 1980. Un numéro qui respire les effluves d’un début de Vertigo, comme la plupart des productions dans le registre du bizarre éditées à l’époque. Avec des crayonnés de Cam Kennedy, une magicienne sexy et une intrigue compliquée, pour faire simple.

Le numéro s’ouvre sur un spectacle de magie pratiquée par la demoiselle au haut de forme. Après quelques tours, celle-ci voit sa main disparaître de son bras. Le public interprète cet étrange événement comme une partie de son numéro, avant de commencer à paniquer quand une série de bizarreries s’enchaîne, que des monstres apparaissent et qu’une sorte de nuage fantomatique s’abat sur la scène. Après avoir rétabli l’ordre, la magicienne part prendre conseil auprès de Madame Xanadu, à qui elle explique que depuis peu, ses membres ont tendance à disparaître de son corps pour revenir différemment. Elle a vu deux créatures s’échapper en tenant son bras entre ses mains avant que celui-ci ne lui revienne, et trouvé son manager et ami est mort, décapité, par un processus du même ordre.

Le numéro change de perspective et nous découvrons un vilain vêtu de rouge avec une barbe de vilain, des cornes de vilain et un air méchant qu’on prête souvent aux gens comme ça. Ce dernier, tenant la tête du manager en main, la brise de colère avant de se pencher sur une table rituelle où le bras de la magicienne traîne nonchalamment. Zatanna continue son explication – il lui semble percevoir une communication de son père, Zatara, mort au moment du crossover Crisis en affrontant le démon qui menaçait l’équilibre du monde.

C’est alors qu’apparaît Jim Corrigan, un roux avec une mèche blanche (généralement premiers concernés par la possession spiritiste), et hôte du Spectre qui, alerté de la menace, part trouver Zatara dans l’outre-monde. Sur place, le Phantom Stranger lui apprend que l’âme de ce dernier n’a jamais atteint le royaume des morts, sans doute interceptée et perdue dans les limbes infinies. Pendant que le Spectre part explorer celles-ci, Corrigan mène l’enquête pour retrouver les monstres que la magicienne a croisé en début de numéro, et celle-ci seule avec Xanadu lui révèle que son buste a à son tour disparu. Tandis qu’elle flotte dans la pièce sans corps entre ses bras, tête et jambes, le flic trouve une piste, et tombe nez-à-nez avec le méchant en rouge, qui semble utiliser les parties du corps de la magicienne comme hôte pour arriver sur Terre.

C’est à peu près tout ce qui se trouve dans ce numéro. La difficulté d’intercepter ce début d’arc sans les numéros précédents faisant que, et l’aspect lourd des numéros m’empêchant de faire trop de blagues superflues, mettons que ce showcase vous invite surtout à sortir couverts quand il fait froid, léger quand il fait chaud, et à ne pas arracher les bras et jambes des filles pour tenter de dominer le monde si l’idée vous tentait pour occuper le weekend. À la semaine prochaine pour d’autres aventures !