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Les points négatifs:
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« Le noir secret de l’existence, c’est que l’histoire a été anéantie. » – Métron
- Scénario : Geoff Johns – Dessin : Jason Fabok, Kevin MaGuire, Dan Jurgens, Phil Jemenz, Scott Kolins, Jim Lee – Couleur : Brad Anderson, Alex Sinclair
- DC Comics DC RENAISSANCE – Justice League : La Guerre de Darkseid – 1ère Partie – 16 Juin 2016 – 160 pages – Prix 15€ – HC – Collectionne: Justice League #40-44 ; Free Comic Book Day 2015 Divergence #1
Justice League, depuis ses débuts sauvé par Jim Lee, difficile de dire que la série ait été sauvée ou ait été remarquée en bien, en dehors d’un aspect de titre attractif pour son équipe et ambiance de titre d’action simple, mais efficace. Depuis Forever Evil, c’en est presque de la chance que le titre ait tenu le coup si ce n’est grâce à Fabok qui aura impressionné tout le lectorat lors du tome précédent avec le Virus Amazo, qui aura eu, encore, cet avantage d’y adapter un univers apocalyptique simple mais efficace dans ce contexte d’épidémie. Nous nous sommes arrêtés avec une fin ouverte, par le retour de Hal Jordan, qui annonçait sans surprise cet événement qu’est La Guerre de Darkseid. Ce premier tome contient les cinq premiers épisodes et le matériel lié à la Justice League tiré du Free Comic Book Day 2015 : Divergence #1. Vous aurez donc quelques explications supplémentaires quand à un personnage inédit faisant sa première apparition dans ces pages.
Nous y retrouvons l’équipe habituelle qu’est Geoff Johns et Jason Fabok, pour introduire l’événement qui aura duré un sacré bout de temps sans jamais perdre de son intensité. En effet, notre Geoff Johns des familles fait son retour et réussit à utiliser ses compétences de scénariste moderne et rendre le tout plus agréable. On se souviendra de son Forever Evil avec son découpage scénaristique assez haché, où l’on passait d’un personnage à un autre de manière abrupte, sans forcément de rapport, à la manière d’une série télé américaine. C’est aussi ce qui fait que notre cher scénariste a vu sa popularité chuter, et l’on retrouve Geoff Johns avec ce même principe dans cet arc qu’il semble mieux maitriser. Les cliffhanger sont généralement efficaces, l’on est loin d’une simple révélation à chaque numéro, mais l’effet produit est moindre dans cette lecture en album relié. L’impatience n’est plus, les attentes non plus, le délais entre les numéros semble avoir une importance pour apprécier d’avantage cette saga. Un délais entre les numéros qui permet au lecteur de s’interroger sur la suite. Et c’est certainement un élément qui a voulu être comblé par l’éditeur de sortir ce premier album avec uniquement les quelques premiers numéros, pour provoquer cette attente, et dévoiler un minimum de la saga pour garder l’essentiel des révélations pour le second. Le problème reste qu’Urban devra tout de même sortir un volume plus conséquent pour clore la série Justice League, à moins que l’éditeur compte accélérer les sorties librairies de Justice League en y incluant les numéros spéciaux ce qui ne serait pas négligeable, mais pas indispensable pour autant. Toujours est-il que ce soucis du délais présent, nécessaire à la série, reste maitrisé par l’éditeur.
Une impatience certaine, puisque Geoff Johns revient ici dans cet esprit de blockbuster démesuré, à la manière d’un Sinestro Corps War, qu’il maitrise parfaitement dans ce premier volume. Une tension calculée, des interrogations dans tous les sens. Le scénariste a lancé un pavé dans la mare au point d’en provoquer un véritable tsunami. Le premier numéro plutôt introductif, nous représente l’univers DC, et rend ce volume aux allures complexes comme un assez bon point d’entrée au final, même si un néophyte pourrait avoir des difficultés à saisir l’importance de certaines actions dans cet univers comme la mort de certains personnages, ou bien même certaines révélations. En revanche, pour ce qui est divertissement, cette lecture est un véritable comics de destruction massive. Des affrontements colossaux, des ondes de choc à en faire frémir les pages de l’album, Geoff Johns a fait exploser la Ligue et annonce dans ces premiers numéros que La Guerre de Darkseid a commencé, et qu’à travers cet arc, il est capable de tout. La peur est constante, que ce soit pour nos héros, pour leurs proches présents, comme pour d’autres personnages iconiques qui sont tout autant en danger, si ce n’est plus.
La Justice League a rarement été autant exposée à un danger, à une menace de ce genre en dehors d’une Crise, cela impliquant l’intervention d’autres héros, voir d’autres univers. Cela même lors de crossover tels que Légendes ou Invasion, qui restaient propre, ou bien même Forever Evil où pourtant, la ligue avait disparue. Il est bon de voir et ressentir quelque chose d’aussi important, et d’aussi fort à travers une unique série, sans jouer sur la nécessité de Tie-In ou impact secondaire sur d’autres séries comme a pu le faire Throne of Atlantis (oui ça balance). Rares sont les moments calmes, les affrontements ne cessent pas, sans jamais en délaisser une évolution dans l’histoire principale pour autant, et c’est bien ce que j’entendais par blockbuster maitrisé. Une action continue et impressionnante, dont il est difficile de se lasser malgré ce que l’on pourrait imaginer. Geoff Johns réussit à faire de tous ces affrontements quelque chose d’appréciable, là où l’on peut penser à un possible écœurement, un peu comme la succession d’affrontements dans Man Of Steel, face à toute cette destruction. Rares sont les comics qui méritent le titre de véritable guerre, et si l’on est assez loin d’avoir suffisamment d’effectifs pour parler d’une guerre comme dans Sinestro Corps War, La Guerre de Darkseid en a tous les attributs, et en particulier par sa mise en scène que l’on ne peut qualifier d’unique mais, pour revenir à la série Justice League dans son ensemble, d’efficace. Une efficacité dans ce scénario, dirigé par la peur émise du scénariste, mais aussi de sa menace imposante qu’est l’Anti-Monitor.
Comme à son habitude, Jason Fabok livre un travail que l’on pourrait qualifier de parfait. Difficile de trouver une faille dans son dessin. J’aime particulièrement l’encrage qui est apporté à son dessin qui fait de ses planches un équilibre parfait, dans lequel réside toutes les qualités de David Finch et Ivan Reis. Cela est certainement du à une colorisation similaire, et d’une approche encore plus réaliste que ceux auxquels on peut le comparer. Si son travail est vu comme lié au style de David Finch et de cette école de dessinateurs, ses personnages se trouvent plus humain, plus réels par des muscles moins saillants, mais toujours présents. Ses visages moins juvéniles. Il suffira de comparer sa Wonder Woman à celle de Finch pour comprendre ce que nombre de lecteurs préfèrent à Fabok ce que réalise aujourd’hui David Finch, n’en déplaise aux fans de ce dessinateur que j’apprécie moi-même. Fabok reste le choix le plus appréciable, et apprécié pour ce genre de série. En revanche, préparez vous à un sacré choc lorsque Manapul passera sur le titre le temps de quelques numéros dans le prochain tome. Si Manapul est un très bon dessinateur, passer de Fabok à ce dessinateur, lors de ce genre de saga, est assez perturbant.
Pour finir, ce neuvième tome de Justice League est un sacré coup de coeur, que certains trouveront trop « mainstream », trop « classique dans le genre super-héroïque » pour ce qui est d’une menace imposante face à laquelle des héros doivent s’interposer, tant de réactions auxquelles j’ai juste envie de répondre : On se trouve avec Justice League dans une série où l’on doit mettre en scène une équipe de super-héros. Des super-héros puissants, iconiques. Et il est certain que si, pour vous, voir des personnages comme la Trinité, vivre ce genre de saga dans une ambiance bigrement épique, passez votre chemin. En revanche, si vous avez suivi (ou si vous suivez) cette série en librairie, et/ou que vous ayez été déçu par le titre, ce qui est compréhensible, essayez tout de même cette saga si elle vous attire. De plus, elle agit sur le futur de l’univers DC, et si elle n’est pas non plus obligatoire, je ne peux que la conseiller. Puisqu’elle agit pour ce qui est de DC Rebirth, et certainement le futur du prochain titre Justice League. Et pour le mot de la fin, exprimant un ressenti purement personnel, puisque la subjectivité est de mise : « C’est de la bombe, bébé ».
Cette saga est géniale malgré les retards qu’elle avait accumulé
Un tome grandiose et épique, j’ai vraiment adoré, c’est du blockbuster, mais bien maîtrisé et très digeste. Vivement le dernier tome ! (Et je suis curieux de voir ce que va donner Manapul du coup)
Excellent tome ! Je l’ai dévoré.
Il faut lire le tome 8 pour comprendre ou on peut le sauter ? J’ai lu jusqu’à la fin de forever evil mais je sais pas si je peux zapper le bouquin entre les deux events…
Oui tu peux ^^
Le tome 8 présente l’insertion de Luthor au sein de la Justice League après Forever Evil. Tu peux lire le tome 9 et tout comprendre sans problème ;P
Tant que tu as lu Forever Evil alors ça roule
Donc si tu n’as pas lu Forever Evil c’est compliquer à lire ?
Pour ce qui est de la première partie, tu peux la lire sans avoir lu Forever Evil.
M’enfin si l’on a pas lu Forever Evil, on ne sait pas trop pourquoi Luthor fait parti de la Ligue.
Oui tout de même. Surtout pour la deuxième partie comme l’a dit Mocassin. Et comme il l’a également dit, c’est un bon tome, très beau et intéressant présentant une belle aventure avec Batman, Superman et Luthor :)
Merci bien !
Tu peux le sauter, mais ça serait dommage, c’est un très bon tome !
Je vais y songer alors :)
Dévoré aussi en un week-end. Et le fan de Mr Miracle que je suis est aux anges, grâce au traitement exemplaire de Johns sur le personnage. Vivement le prochain album.
La Darkseid War se déroule avant la série Earth-2 non ? Steppenwolf est toujours présent ^^’
Earth 2 est une univers alternatif et non le futur de notre univers :P
Les New Gods sont les mêmes dans tous les univers il me semble ^^ donc il n’y a aucune raison que si tonton Steppenwolf se fasse buter sur Earth 2, il soit toujours vivant sur Earth Prime.
Ah ouais ? Pinaise je savais pas :O Et pourtant j’adore Earth 2 !
Donc enfaite Darkseid a réussi son coup sur Earth 2 mais a échoué sur Earth 1. Le bordel :s
Précisément, il n’y a qu’une seule Apokolips dans le multivers, donc un seul Darkseid et un seul Steppenwolf ^^
On pourrait croire que ça se passe avant pour ce point là, mais la fin de l arc ne soutient pas vraiment cette idée. J ai plutôt l impression que c était un merdier et que Johns n a pas eu envie de se creuser les méninges niveau continuité (j ai cru comprendre qu il y avait un soucis aussi à situer ça par rapport au Batman de Snyder, c est le cas avec le GL de Venditti aussi).
Sinon oui, le Fourth World est à part (Apo et Neogenesis) donc en exemplaire unique mais je me suis peut être planté dans la compréhension du multivers
En fait ce récit est aussi un beau bordel éditorial. La temporalité de l’event à changé plusieurs fois. C’est du post-convergence, mais du coup on se retrouve avec quelques incohérences comme le cas Steppenwolf. Mais franchement ça vaut le coup.
Cela ce passe donc avant Convergence même si c’est sortie après ?
Sa se passe après convergence(j’en suis sur a 99,9988 %)
La solution pour ne pas se prendre la tête : Ne pas lire Convergence :D
C’est le bordel cette chronologie New 52, content qu’ils remettent de l’ordre avec Rebirth.
Et c’est quoi qui montrer que ça se passe après Convergeance ? Car la présence de Steppenwolf prouve tout le contraire.
En fait cela se passe pendant/après Convergence, la présence de steppenwolf est un beau raté éditorial!!
C est moins évident pour la VF car les parutions sont exaustives et pas dans le même ordre que la VO, mais les événements qui auront lieu dans le tome 10 font que ça se passe obligatoirement apres Convergence et les séries Earth2, même si le point Steppenwolf démontre qu ils se sont foirés sur certains points de continuité. En général, publié après un événement = se passe après l événement en question, même si la Urban publie Darkseid War avant Convergence
J’ai juste lu le début. Le première épisode et le FCBD special, c’est juste énorme !
pour steppenwolf c’est facile autant ce dire que c’est un clone!!!!!moi c’est plutôt pour mister miracle que ca me fait bizarre on dirait que c’est pas le meme perso que dans earth 2..
je suis sur que c’est un clone.