Les points positifs:
Les points négatifs:
|
« Tu pourras même me faire une gâterie. »
- Scénario :Spencer Si – Dessin : Sean Murphy – Couleur :
- VERTIGO CLASSIQUES – Les dossiers d’Hellblazer Tome 1: Mauvais Sang – 24 Février 2012 – 128 pages – 14 €
Les dossiers d’Hellblazer Tome 1 : Mauvais sang publié par Urban Comcics correspond aux numéros 1 à 5 de la série Hellblazer: City of demons. En début d’ouvrage nous découvrons une présentation sur le personnage principal qui s’intitule : John Constantine, L’enfer est en lui. Cette présentation retrace les grandes époques du personnage de ses débuts à l’histoire la plus récente présentée dans les numéros qui suivent. En fin de tome nous retrouvons une petite galerie de couvertures par Sean Murphy.
John Constantine est un homme particulier, il aime la magie, noire de préférence, et possède du sang mi-démon mi-humain. Cet homme est désinvolte, vulgaire, associal, et veut juste boire sa pinte tranquille, et en vrai c’est pour ça que toutes les filles en sont dingues. Mais attention, ce personnage est vraiment bien travaillé ce qui laisse place à de la familiarité qui pourrait tenir du vulgaire et quelques scènes pas spécialement adaptées pour les âmes sensibles.
Dès les premières pages de l’histoire, la personnalité de Constantine vous crèvera les yeux. Alors qu’il veut boire sa pinte tranquille, il sort fumer, et se retrouve confronté à deux voyous de seconde zone. Mais ils ne savent pas qui ils ont en face d’eux. Constantine prendra alors un malin plaisir à leur faire comprendre. En fin d’affrontement ce dernier se fait heurter par une voiture. Et se retrouve à l’hôpital. Nous suivons donc l’âme de Constantine qui erre alors que le corps médical tente de le réanimer. Il rencontrera alors d’autres âmes errantes, mais cherche surtout le sbire de Nergal (ancien démon qu’il a affronter).
A son réveil, il découvre avec plaisir l’infirmière qui s’occupe de lui : Marie. 3 mois à l’hôpital, que Constantine voit comme 3 mois de répit loin de l’Enfer. Cependant, le département de la recherche de l’hôpital a étudié le sang de Constantine et compte bien infecter des innocents pour en faire des sbires de son espèce. Nous suivons donc également la vie de ces innocents infectés en parallèle. Lorsqu’ils découvrent ce qui se passe, Constantine et Marie partiront en guerre contre ses hybrides et les scientifiques Monsieur Yorke et Monsieur Young.
Constantine se retrouve donc avec une armée de pseudo-enfants avides de sang et de violence qui l’appellent ‘Papa’. Constantine pour libérer ses hybrides devra plonger au plus profond de son âme et utiliser les capacités de son sang de démon. Pour un affrontement surprenant, et sadique, que l’on aime tant chez Constantine.
Le scénario de Si Spencer est tout simplement idéal pour ce personnage. Il travaille vraiment les traits de caractère de John Constantine. Traits de caractère parfaitement illustrés par les traits de crayon de Sean Murphy. L’étoile montante de Vertigo propose ici un travail quasiment parfait. Non, juste parfait en fait. Le côté violent et antipathique du personage ressort au premier coup d’oeil. Et qu’est ce qu’on aime ses dessins qui collent parfaitement à l’histoire. La colorisation de Dave Stewart colle également à merveille avec les dessins de Sean Murphy et le scénario de Si Spencer. On se retrouve projeté dans un univers particulier, mais qu’on ne veut plus vraiment quitter.
Les dossiers d’Hellblazer Tome 1 : Mauvais Sang c’est juste de la bombe. L’un des plus gros coup de coeur de mes lectures Vertigo , avec l’excellent American Vampire Legacy : Sélection Naturelle, les deux illustrés par Sean Murphy étrangement, oui quand on a affaire à un génie. John Constantine est juste une merveille d’anti-héros auquel on s’attache d’entrée. On en veut plus, ce numéro est vraiment trop court.
Pwaaah, un achat en plus! merci pour la review, elle toppleguichette!
ça veut dire quoi « toppleguichette »? ^^
aaaah c’est privé le sens de Toppleguiché et ses déclinaisons ;)
Simplement jouissif!
Je pense l’essayer, j’avoue que je n’ai pas été complètement transcendé par american vampire legacy, peut-être lors d’une relecture… J’ai aimé, mais il y a mieux.
Les « nez » de murphy sont très caractéristiques, en général c’est le genre de détails qui m’interpellent négativement, enfin en général ne veut pas dire toujours… Car le grand Otomo a le même tique concernant ses « nez », donc tout n’était pas perdu.
Surtout qu’il y a d’énormes atouts dans son dessin.
Enfin je m’étale un peu, mais quoiqu’il en soit, je ne reste pas sur ma première impression, et, j’avoue que j’adhère à présent totalement à son travail. Bien aidé par les avis de la fan absolue harley huntress (enfin j’en ai bien l’impression). Et du coup j’ai hâte de pouvoir mettre la main sur ses autres oeuvres, Punk Rock Jesus en tête.
Je sors à l’instant la tête de Joe, l’aventure intérieur, qui vaut très largement 5 étoiles, selon moi. C’est pourquoi un tel enthousiasme de ma part, au sujet de Murphy, Il a pris d’un coup, pas mal de grandeur à mes yeux (je ne le connais que depuis peu). Et j’en regrette d’autant plus mon absence à la paris comics expo…
Je n’ai pas trouvé la review, alors je poste là, puisque c’est le même artiste…
Effectivement, les traits de Murphy sont particuliers, surtout les nez. Mais ça donne plus de caractère aux personnages par rapport aux dessins trop lisses ou trop parfaits qu’on peut voir dans les grosses séries.
J’aime bien ton expression de fan absolue ^^ car c’est vrai que j’adore son travail (et bizarrement il travaille sur des histoires que j’aime en plus).
Punk Rock Jesus ça envoie du lourd, du très très lourd. Là oui je suis fan absolue (serait ce parce qu’il est à la fois au scénario et au dessin et qu’il joue avec beaucoup de sujets qui m’interpellent)
Je n’ai pas lu Joe encore car je suis en pleine lecture d’un autre pavé pour le moment humhum mais j’ai hâte de le lire :)
Merci en tous cas pour ton commentaire !
Mais de rien, et même, merci à vous de contribuer à l’agrandissement de ma collection. :)
Joe est un véritable petit chef-d’oeuvre, le dessin est magique et d’une précision maniaque. Murphy est très très fort. Quand à Morrison, on ne le présente plus. Plongé dans les pages de ce magnifique compte, on ne voit pas le temps passer. A la fin, on en ressort avec pleins de souvenirs d’enfance ravivés. Somptueux et marquant.
Par contre, le choix du titre à la traduction n’est pas des plus judicieux. Il n’offre plus vraiment le choix au lecteur d’imaginer ou de distinguer le réel de l’imaginaire…