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« Kill him. » – David Mazouz
- Gotham Saison 02 – Episode 13 – Titre : A Dead Man Feel No Cold
- Réalisé par : Eagle Egilsson – Écrit par : Seth Botson – 7 mars 2016
Comme prévu, l’épisode de cette semaine était en dessous des attentes soulevées par le précédent. Reste pas mal de qualités, mais cette fois ajoutés aux tics habituels de la série, se retrouve un compromis hasardeux entre le sympathique effort louable et le super débile – à l’image de toute cette saison 2. Pensé en jumping point, le dernier épisode avait mérité un peu plus de travail (sans doute par le même processus que les pilotes de série qui n’ont ensuite plus rien à voir avec le reste de la saison), et ici on reprend les fils rouges déployés plus tôt : la recherche du meurtre des parents de Wayne, la relation conflictuelle des futurs parents Gordon, l’éviction du Pingouin, et, en continuité, les aventures de Freeze qui a subitement monté d’un cran dans la balance vilainique du mal.
Côté qualités, on appréciera la mise en scène qui entoure le Pingouin et ses médecins bien intentionnés. La folie et l’ambiance de pression dérangeante posée par le staff médical d’Arkham est présente, la folie commence à passer à l’écran (c’est pas l’Echelle de Jacob non plus, évidemment), et Hugo Strange reste un vilain sympathique. Il entretient au fil de l’épisode une complicité avec Freeze, quoi que ce-dernier soit davantage à classer au rang des tares, l’acteur étant relativement mal dirigé et – au risque de vous spoiler, oui, Victor Fries devient à un moment donné Mr Freeze dans la série (de toutes façons la promo’ vous aurait gâché la surprise – son apparence est aux portes du grotesque. A mi-chemin entre un boys band suédois et un plagiat assez assumé de la Killer Frost de Flash (c’est vraiment tout sauf une bonne idée), son apparence est proprement risible dans une série avec les moyens de Gotham.
En soi, l’épisode a aussi pour lui un travail de focus et un peu de narration au sein de l’asile et de la progression de Freeze vers sa femme. De l’autre côté, ces instants sont interrompus par la force maléfique convoquée à nouveau par les producteurs, puisque David Mazouz revient de Suisse, plus décidé que jamais à se venger du meurtre de ses parents en tuant leur assassin. Maintenant, je ne vais pas revenir sur pourquoi un Batman qui caresserait seulement l’envie de tuer est à l’encontre de tout ce que le personnage représente (vous vous en foutez sûrement vu toutes les débilités que la série a réussi à vous faire avaler), mais même en dehors de cette petite controverse philosophique, je ne sais pas comment vous dire… Voilà : ce gamin ne sait pas jouer en fait. Vraiment pas du tout. Et ce n’est même pas une question de direction, vu la cohorte de réalisateurs et de scénaristes qui se sont enchaînés dessus depuis la première saison. On est ici en face d’un cas organique de nullité, qui défie les lois de la science, ni plus ni moins.
La série ne gagne pas non plus à se faire connaître pour son abus d’idées absurdes, telles que (spoiler alert, sautez au paragraphe d’après) la résurrection d’un personnage mort récemment, par exemple. Comment ? Mais… Le clonage, enfin. Evidemment. Vous deviez vraiment me poser la question ? Étonnamment, j’ai tendance à apprécier l’acteur James Frain en général, mais dans Gotham il semble rentrer dans la catégorie des acteurs qui ne prennent pas les productions adaptées de comics au sérieux (il n’a pas tort, en ce qui concerne les séries TV). Un peu comme Wentworth Miller sans le côté sympa, l’acteur s’applique à exagérer son jeu et se laisser aller en roue libre un épisode sur deux. Autant vous dire que cette version revenue d’entre les morts/Azrael ne me fait que moyennement envie.
Côté technique, le bilan habituel, une bonne direction artistique (enfin, les filtres et les éclairages sont bons, quoi, les coiffeurs c’est pas trop ça), une réalisation plan plan et un montage qui jure affreusement entre le dynamisme et le mouvement des scènes avec Freeze et les plans statiques de Bruce assis chez lui à recevoir ses doléances (tel un roi, le roi des gros nuls, avec son valet qui n’attend que la prochaine occasion de lui mettre une race). La musique est générique, d’ailleurs Gotham est peut-être la seule production Batman à ne pas avoir de thème vraiment identifiable (tatatanaam… ?), et la série se sera d’ailleurs refusé à utiliser la boîte à musique ou la boule à neige de Freeze, ce qui est bien dommage.
Maintenant, la routine peut reprendre pour la série, qui réussit déjà à saborder le bon cliffhanger posé en fin d’épisode dans la première moitié de saison (souvenez vous, celui avec Bane et le Man-Bat) en appliquant déjà des idées beaucoup trop stupides pour être prises au sérieux, et un design de super-vilain difficilement tolérable dès qu’on va un peu plus près de ce sous-sol à Arkham. Dans l’ensemble, des qualités à sauver contrebalancées par une avalanche de défauts, et suffisamment des deux côtés pour que les fans restent fans et les déçus restent déçus. Dommage. Je pense que le leitmotiv de la série depuis le début aura été « il avait mieux à faire », en définitive les producteurs ont décidé d’en faire un genre de tagline officielle.
Globalement c’est un bon épisode, l’histoire commencée la semaine dernière trouve une conclusion plutôt satisfaisante, les acteurs sont bons, Hugo Strange en particulier. On sent également bien la bienveillance au fond de Fries, et c’est jouissif de voir le Pingouin n’avoir aucun contrôle sur la situation, avec à côté Strange qui lui arrive à tirer son épingle du jeu au bout du compte.
Pour Bruce qui veut tuer le meurtrier de ses parents, faut pas oublier que c’est un gosse, c’est pas Batman, dans la saison 1 on lui reprochait de trop vouloir se la jouer adulte et trop Batman avant l’heure, et maintenant on lui reproche de penser comme un gosse qui a vu ses parents mourir devant ses yeux et pas comme Batman ? Vouloir la justice pour ses parents c’est normal, même si c’est extrême comme justice, c’est humain, je ne connais personne qui ne serait pas tenté de tuer le meurtrier de ses parents. C’est pas logique de reprocher à un Bruce qui à même pas 15 ans de ne pas agir comme Batman. L’idée de Batman n’a même pas encore germée dans son esprit.
Et pour finir,
SPOILER
Je suis le seul à avoir spotté un ptit roux derrière Galavan dans les tubes ?
oui je l’ai vu aussi tkt ^^moi j’ai trouvé que c’était un épisode très bien qui mérite 4 étoiles
Tout à fait d’accord pour Bruce c’est complètement normal comme réaction, la même chose est faite dans Batman Begins. Maintenant c’est vrai que Mazouz voilà quoi (c’est du même niveau qu’un acteur de Arrow pour tout dire)
« C’est pas logique de reprocher à un Bruce qui n’a même pas quinze ans blabla »
Oui, ok très bien. Et évidemment, il ne tuera pas « Matches Malone » (on l’appelle Joe Chill chez les fans de BD), c’est un développement scénaristique pour exemplifier que Bruce est tenté de tuer mais ne le fera pas, et apprendra ainsi la valeur de la vie.
Sauf que… Batman ne tue pas. Ni hier, ni avant-hier, ni à 6 ans, ni à neuf ni à dix. Il est traumatisé par le meurtre de ses parents avec une arme à feu. Cette série choisit de mettre Bruce Wayne en avant, sauf qu’il n’y a pas 150 histoires à raconter sur le jeune Bruce Wayne. Donc on se jette dans ce genre de pré supposés. Ce qui est idiot, désacrélisant, et devrait poser problème (à ceux qui aiment le comics pour ce qu’il est, à savoir les qualités propres d’un personnage, et pas la souplesse qu’on accorde à une pseudo-adaptation).
Je maintiens en attendant que cet épisode est mauvais, et le qualifier de bon ne rend pas service au medium, ni à l’exigence des séries TV. Parce que si ça, c’est bon, je suis vraiment triste de dire qu’on se contente de peu. Et David Mazouz est un mauvais acteur, point, ce n’est pas un jugement subjectif, c’est juste un fait. Il est monolithique, exprime une seule émotion, et un simple collage de différents moments de la série suffit à constater qu’il opère sur une palette d’émotion qu’il applique à des situations différentes, où il devrait savoir s’adapter. Bref, en des mots simples, il ne sait pas jouer. Je ne sais pas comment le dire, honnêtement. Ce n’est même plus drôle en définitive, enfin, je sais pas… A ce moment là, ok, tout est bon, parce que : j’ai décidé. Si vous avez une exigence critique qui se plie juste à ce que vous avez envie d’aimer (sans raisons), à ce moment là les séries ABC sont géniales, Plus Belle la Vie c’est top et Miley Cyrus est une chanteuse merveilleuse. Non, je sais pas, dites moi, je sens que je suis perdu.
Non, mais je suis globalement d’accord avec ta review je n’ai pas dit le contraire (je ne regarde pas les étoiles pour information). Mais dans mon cas, ce passage m’a surpris en premier lieu, puis ça m’a semblé logique qu’un gamin de 12 ans veuille faire subir les pires atrocités à celui qui lui a pris toute son enfance. Après pour le flingue ça m’a fait tiqué parce que tu as raison: Bruce devrait être dégoûté des armes selon moi.
J’aime bien l’idée de faire un personnage perfectible et je ne parle pas de la série mais de Batman en général, après dans Gotham ce n’est pas aussi subtil qu’il le faudrait.
Pour la série en elle-même je regarde pas mal de séries et je me rends bien compte que Gotham c’est pas Fargo ou Broadchurch, mais ce n’est pas une daube complète non plus. Niveau réalisation y a certains champ-contrechamps que j’ai trouvé mal faits mais c’est plutôt bon dans l’ensemble. Et je ne suis pas aveugle aux défauts de cette série mais il y a une volonté louable de vouloir progresser et apprendre de ses erreurs même si ce n’est pas toujours réussi.
Pour Smallville bien sûr que la relation je t’aime moi non plus entre Clark et Lana et gerbante car elle verse dans l’excès. Néanmoins c’est un ado et un ado a des réactions d’ados qu’il soit empreint à devenir Superman, Green Lantern ou n’importe qui du moment qu’il vive dans une société trouvant ce genre de comportement normal. C’est d’ailleurs pour cela que Wonder Woman est différente par rapport à cela. Dans le run de Johns, Superman n’était pas non plus déterminé à sauver l’univers à 12 ans, il était en proie aux doute et à ses contradictions.
Ce qui veut peut-être juste dire que la série devrait arrêter de montrer Bruce dans le flou de sa décennie et demie à se préparer pour devenir Batman. D’une ça désacralise le héros, de deux ça n’amène rien à ce qui est intéressant autour du personnage.
Ce qui peut être intéressant sur Bruce, ça va être ce qu’il a appris dans son voyage autour du monde, le techniques qu’il a pu apprendre, le paysage qu’il a rencontré, où il a pu chopper l’idée folle de se déguiser en chauve-souris (la série ignore complètement la problématique de la folie, pourtant essentielle chez le personnage).
Gotham ne fait que nous donner ce qu’on a déjà. Oui, Bruce ne tue pas, pourquoi devoir le rejustifier ? Je te le donne en mille : il attrape Matches Malone, a l’occasion de le tuer, puis se ravise. Bilan ? Batman ne tue pas. Ok, super, et qu’est ce que tu as accompli en rappelant un fait valable depuis 75 ans ? La vie au jour le jour de Bruce ne sert à rien, servie par un acteur catastrophique qui amène des moments génants plus qu’un quelconque apport scénaristique.
Le héros de la série, c’est Jim Gordon, mais à l’inverse de bonnes idées comme on a pu en voir dans GCPD ou Gotham by Midnight, la série se sent obligée de tout ramener à Bruce parce que, dans l’inconscient collectif, Gotham = Batman, et chaque spectateur doit être rattrapé par l’idée que Batman reste au centre des préoccupations. C’est un choix stupide, rien dans la série jusqu’ici n’a justifié la présence de Bruce. Point, terminé ^^
Accessoirement, Gotham se perd dans une formule. La réalisation de cet épisode est plutôt plate et sans envie, la direction d’acteur pêche. Si tu regardes Fargo, tu dois voir comment une série peut créer de la tension avec juste quelques angles et close up bien placés (le niveau d’acting n’est pas le même évidemment). Le niveau reste quand même assez bas pour une série avec des moyens sérieux, ne serait ce que sur le décor ou le taff de reconstitution. Après, à savoir si tout le budget par là-dedans, je ne sais pas.
« Batman ne tue pas. Ni hier, ni avant-hier, ni à 6 ans, ni à neuf ni à dix. Il est traumatisé par le meurtre de ses parents avec une arme à feu. »
Ceci est une vision de Bruce Wayne, elle est valide, mais elle n’est pas la Vision, la seule Vision valide, Batman est un personnage fictif, l’auteur qui écrit une histoire sur lui peut en faire ce qu’il veut (pour info c’est un auteur de comics qui a dis ça, tu connais sûrement, Stan Lee ? Qui aime probablement les comics autant que toi, étant donné qu’il a passé plus de 75 ans de sa vie dans ce domaine), sa vision est aussi valide que celle des autres, si il veut écrire que Bruce Wayne de 15 ans ait tellement la rage que sa vie ait été détruite et que ses parents lui aient été enlevés à jamais qu’il est prêt à tuer le responsable (et ça veut pas dire qu’il le fera), alors c’est son droit le plus pur, personne n’a le droit de juger que la vision de tel ou tel auteur désacralise le personnage qu’il s’est approprié ou qu’il adapte.
Une logique avec laquelle tu peux tout justifier. Batman tue ? Vision de l’auteur. Batman devient zoophile ? Vision de l’auteur. Batman découvre la cokaÏne ? Hé, mais tu peux pas juger, c’est la vision d’auteur. Stan Lee a dit qu’on avait le droit, tu peux rien dire, c’est tout.
A part ça, y a des trucs qu’on appelle la caractérisation et les fondamentaux. Après, je ne sais pas quel est l’avis de Stan Lee sur la question, donc cet avis a surement peu d’intérêt.
Dans ce cas là des œuvres comme The Doom that came to Gotham ou le run de Morrison n’ont pas à exister puisque l’on voit Batman y tenir une arme. Je ne sais plus si c’est Zeppeli, Watchful ou toi qui l’a dit dans le podcast sur l’horreur, mais si des personnages comme Batman ont une telle longévité c’est notamment grâce à la diversité de leur caractérisation. Je pense que n’importe quelle version peut exister et c’est aux lecteurs de faire vivre la vision du personnage qui leur semble la plus juste. Un exemple : je suis fan de Spider-Man depuis mes 6-7 ans (près de 14 ans donc) et je déteste Spider-Man 2099 mais je serai déçu si elle venait à disparaître car elle fait partie intégrante du personnage maintenant.
Oui mais vois-tu il y a une différence entre Batman qui devient zoophile (image curieuse) et Bruce Wayne (pas Batman, Bruce Wayne) ado qui veut venger la mort de ses parents parce que son monde s’est écroulé, qu’il est en colère, qu’il n’est qu’un humain, qu’il n’est qu’un enfant, un enfant obsédé par le meurtre de ses parents. Est-ce si aberrent qu’au lieu d’avoir une aversion pour les armes à feu, il ait soif de vengeance ? Qu’un auteur ait changé un détail qui peut être important pour certains par sa propre vision mais que les 2 mèneront au même résultat ? Ou peut-être que maintenant toute excuse est bonne pour critiquer la série, ou plus précisément leur Bruce Wayne parce que ça devient redondant de mentionner son manque de talent ou la pauvreté de ses storyline (2 point auxquels que j’ai toujours souligné) ?
L’avis de Stan Lee a peut être peu d’intérêt, mais il n’est pas moins pertinent que celui d’un fan qui aime pas qu’on touche aux éléments qu’il estime être fondamentaux pour la caractérisation d’un personnage.
@The Bat : rien à voir. The Doom that came to gotham est un elseworld qui tient de l’effet de style, et ne s’est jamais donné pour « ambition » de raconter autre chose qu’une version alternée qui mélange Batman et Lovecraft. Là, c’est une série qui essaye (les indices ne manquent pas) de repenser le fondement même de cette mythologie.
Ce qui n’est pas pertinent. Bruce est mal écrit, sa montée vers Batman relativement grotesque, et le personnage lui même tellement mauvais que ce serait plus triste qu’autre chose de le voir arriver au stade du célèbre super-héros.
Maintenant, vu que j’en ai officiellement ras la casquette d’avoir ce débat (et honnêtement, de me voir ressortir les mêmes arguments en boucle), je vais le dire une fois pour toutes : non, ce n’est pas « pardonnable » ou « compréhensible » qu’une adaptation joue avec le feu. Une adaptation, si elle se donne pour pari d’être un minimum cohérente avec les BD, ne peut pas juste tout balancer par la fenêtre de ce qui fait qu’un personnage est personnage. Le débat a souvent lieu, et personnellement, je ne prends pas toujours partie (je me fous un peu que le Clark de Man of Steel tue, par exemple), sauf que cette série n’a pas suffisamment de qualités pour se permettre une réinvention osée – d’ailleurs ça n’a rien d’osé. On sait très bien que Bruce ne tuera pas Malone ici, c’est juste une vague maneoeuvre scénaristique pour occuper « l’espace Bruce » avec un faible enjeu scénaristique cousu de fil blanc. Dans les faits, Gotham est juste une série moyenne qui n’a même pas pour elle d’adapter fidèlement l’essence de la BD. Donc, non, la vision de l’auteur, on s’en tape un peu, surtout que j’aimerais savoir qui est l’auteur en question. Après une saison de freak of the week, la série passe sur un arc de long terme, ce qui a au moins le mérite de montrer son absence totale de vision ou de prise de parti artistique.
@rhyfael : Blablabla. Voilà, tout ce que je retiens de ce blabla qu’on me sort à chaque fois que je critique le moindre choix déviant ou mal justifié. Depuis le début de la série, Bruce ne sert à rien, désacralise le héros derrière le personnage, le symbole, la caractérisation, tout est desservi dans cette énorme trahison qu’est la série. Est-ce que je me plains de voir un Riddler médecin légiste ? Non, car je trouve ça bien amené. La vision de l’auteur, ok, mais il y a des auteurs de merdes, des visions pourries, et des ratages complets. Ce Bruce Wayne qui n’en a que le nom est une insulte, je ne m’explique pas qu’on puisse le pardonner derrière ce genre de lieux communs.
En l’occurrence, non seulement l’acteur est mauvais mais le personnage est mal écrit, il n’apporte rien aux intrigues de fond, amène un niveau de cohérence difficilement justifiable, bref c’est juste n’importe quoi. Je ne vais pas me justifier à chaque review d’aimer les comics, le Bruce Wayne des comics et le Batman des comics pour excuser d’avoir une opinion qui ne colle pas à ce que le fandom attend. Honnêtement, il y a des sites qui sont faits pour ça. Et même à l’échelle d’une série TV lambda, Gotham est tout au mieux moyenne avec des choix de scénarios parfois douteux. Bref, non, je suis vraiment désolé, mais le problème est le même depuis la saison un, un personnage mal écrit, mal servi, et qui déssert le plus grand héros de BD de l’histoire. S’il n’y a qu’à moi que ça pose problème, je vous prie sincèrement de m’excuser. Genre, sincèrement.
Ah mais crois moi si tu trouves que le personnage de Bruce Wayne est mal écrit, je le trouve très mal écrit. Son intrigue n’a aucune autre utilité que de ralentir le(s) intrigue(s) principale(s) et Mazouz oscille entre l’affreux et le désastreux. C’est juste que je trouvais assez normal qu’il veuille se venger (mais c’est quand même mal amené). Après sur la qualité de la série je suis pas aveugle je vois très bien ses défauts et je ne remets en cause ni ton amour pour les comics ni ta connaissance des comics. Peut-être que tu m’as mal compris…
Pas de soucis @The Bat, l’habitude de répondre aux commentaires de mécontents, à force la défensive prend le dessus. ^^
Normal tu es qu’un hater!!! ^^
J’avoue^^
J’ai arrêté toutes les séries CW (pour mon plus grand bien) mais cette série me satisfait. J’y trouve pleins de défaut, mais en tant que non fanboy de comics je passe un agréable moment.
Certes le look de Mr Freeze est catastrophique mais vu qu’il y a des sortes de clones ça peut encore changer.
Bref de toute façon j ‘aime cette série depuis le début et de plus en plus. Ca dépasssera jamais les « vrais séries » (Banshee lui met la patée c’est clair même Daredevil de loin) mais pour une série tirée de comics je me plains pas (surtout si elle dure quelques années pour vraiment recréer la mythologie Batman)..