« It’s my job to be prepared to save the world but I also prepare for a friend in need. » – Batman
- LEGO DC Comics Super Heroes: Justice League Cosmic Clash – 9 février 2016 en copie digitale, le 1er mars 2016 DVD ou DVD BluRay
- Réalisation : Rick Morales – Avec les voix de : Troy Baker (Batman), Nolan North (Superman), Khary Payton (Cyborg), Josh Keaton (Green Lantern), James Arnold Taylor (The Flash), Grey Griffin (Wonder Woman), Phil LaMarr (Brainiac), Jessica DiCicco (Supergirl)
Les super-héros faits de briques sont de retour dans Cosmic Clash, face à un nouveau méchant: Brainiac ! La Justice League LEGO compte parmi ses membres les « six classiques » : Batman, Superman, Wonder Woman, Flash, Green Lantern et Cyborg. D’autres justiciers comme Martian Manhunter et Green Arrow font une brève apparition mais ne font pas partie de la ligue.
Le film commence en beauté avec un générique qui rappelle fortement celui du dessin animé de la Ligue des Justiciers de Paul Dini et Bruce Timm, un beau clin d’oeil à tous les fans qui ont regardé cette série étant enfants (dont moi, vous m’imaginez sourire comme une débile devant mon écran ?). L’histoire commence sur un épisode sympa qui lancera un des thèmes sous-jacents du film : les justiciers de la Ligue qui jouent à cache-cache. Tous, sauf Batman. Cela permet au scénario d’introduire la notion qu’ils se connaissent et se considèrent comme des amis mais que Batman, lui, les estime mais seulement en tant que « collègues de travail ». Très vite, leur discussion est interrompue par l’arrivée du vilain du film : le malfaisant ordinateur androïde Brainiac (personnage créé par Otto Binder et Al Plastino notamment utilisé par Geoff Johns dans son run sur Superman, le film fait d’ailleurs de nombreuses références à son travail sur le héros). Le but de ce dernier était d’établir un catalogue numérique des planètes de l’univers, mais un bug lui fait croire qu’il doit rassembler des échantillons de planètes et les miniaturiser pour créer une collection physique dans son vaisseau.
En combattant l’extra-terrestre, Wonder Woman, Superman et Green Lantern sont envoyés dans le passé et oublient momentanément qui ils sont. C’est à Batman et Flash de les sauver, pendant que Cyborg, recrutant au passage Supergirl, tente de ralentir le méchant. Les épisodes de voyage dans le temps font références à de nombreuses œuvres classiques, comme Flashpoint ou le moment du run de Grant Morrison sur Batman quand ce dernier est perdu dans l’espace-temps. Même si le film est destiné en priorité à un jeune public, tous ces détails font du gringue au connaisseur de comics et c’est vraiment plaisant de s’amuser à dénicher les différentes références. Dans le futur le duo Chevalier Noir–Flash fait la rencontre de Saturn Girl, Lightning Lad et Cosmic Boy, membres de la Légion des Superhéros (aussi créée par Al Plastino et Binder et utilisée par Geoff Johns). J’ai trouvé ça hyper sympa d’inclure cette équipe qui est finalement relativement peu connue mais vraiment sympa et qui fait partie de la mythologie de Superman.
Pour sauver leurs coéquipiers, Batman et Flash devront faire appel à toutes leurs ressources et leur intelligence. Ce voyage dans le temps fera réaliser au Chevalier Noir qu’il n’est finalement pas si solitaire qu’il le pense et que ses « collègues » comptent pour lui. C’est seulement en réalisant que Clark est son ami qu’il parvient à le sauver. Le motif de l’amitié est encore souligné lors du combat final avec Brainiac car la Ligue l’anéantit en unissant littéralement ses forces.
La caractérisation est basique, voire même cliché mais on s’attend difficilement à mieux de la part d’un film pour enfants. Et, en comparaison avec des séries animées qui passent actuellement, ça relèverait presque le niveau. J’ai juste été déçue un peu par la fin qui est un peu facile… À aucun moment on ne s’attend à voir les méchants gagner et les gentils perdre. Mais encore une fois : films pour enfants, toussa. Et puis, il y a vraiment des moments mythiques : une explication de l’origine de Themyscira, Batman qui surfe sur un requin, des pirates, etc.
Ainsi, Lego Justice League : Cosmic Clash est un chouette dessin animé, avec une intrigue simple sans être simpliste, les bonnes blagues traditionnelles des films LEGO (vive le comique de situation) mais aussi une craquée de références à des œuvres « canoniques » comme Flashpoint ou les runs de Johns et Morrison. De cette manière, il plaira à papa/maman/tata geek mais aussi à leur bout de chou.
depuis la fin de Young justice ce doit être le meilleur dessin animé pour enfant ( pks bon Gods & monster c’était pas pour les enfants) et tout ces réfs c’était géniale du début a la fin