C’est le premier Showcase de l’année 2016 ! Joie ! Allégresse ! Et en plus c’est le 90ème numéro de cette chronique, qui commence à atteindre un sommet de longévité ! Alors quoi de mieux que de retourner dans un lointain passé, à une époque à laquelle DC Comics publiait une série emplie de mystère, avec un personnage relativement nouveau pour l’époque, j’ai nommé Madame Xanadu… En route pour Doorway To Nightmare #2 (choisi parce qu’on est le 2 janvier. Bah oui. #Logique) !
Après une superbe page de pub avec Batman & Robin pour des biscuits (au moins les pubs donnaient du travail aux artistes à l’époque), nous embrayons sur cette histoire fantastique écrite par le célèbre Gerry Conway et illustrée par Vicente Alcazar. Il faut savoir que le titre change d’équipe créative à chaque numéro, qui raconte des histoires indépendantes dont le seul lien entre elles est la présence de Madame Xanadu, souvent simple témoin, parfois actrice des évènements.
Ici, on se concentre sur un couple qui au détour d’une fête foraine, s’aventure dans la tente de Madame Xanadu. Les protagonistes se nomment Douglas Holt et Melissa Mann. Doug’ (on va l’appeler Doug’) est super amoureux de Melissa (non ne pleure paaaaas, wo-ou-oh-ou-oooooh – et si vous avez compris la référence, dans mes bras !). Melissa elle, est une pure scientifique dans l’âme, ne croit qu’aux faits, aux expériences et à la science, le surnaturel très peu pour moi alors lire l’avenir dans des cartes, n’en parlons pas #ridicule #pourlesteubés.
Mais par amour, elle se prête au jeu, sauf qu’après tirage des cartes, Madame Xanadu lui tient ces termes : « wallah, faut que t’arrêtes ton taff, va pointer à l’ANPE, parce que sinon il va t’arriver que des malheurs ». Du coup Melissa hurle au complot envers Doug, parce qu’elle sait que lui il aime pas trop son activité de scientifique (m’enfin, c’est surtout parce qu’elle fricote beaucoup avec son directeur de labo aussi, hein) et notamment son projet « Doorway » qui vise à ouvrir des portes sur d’autres dimensions, parce que c’est sûr que ça va faire progresser la recherche contre le cancer ou la typhoïde, et vive la science.
Melissa est donc très très fâchée et se casse, laissant seul Doug avec Madame Xanadu, qui ne veut pas se taire et informe ce dernier que seul lui pourra la sauver du malheur qui se prépare. En effet, de retour au laboratoire, Melissa et son patron qui essaye gentiment de se la faire réussissent à ouvrir une porte… qui donne sur les enfers ! La porte du Sheitan ! Et les deux de se retrouver accablés par moult démons horribles, dont Nadine Lalanne, un horrible mélange de Nadine Morano et Francis Lalanne, mais avant que celle-ci n’entame sa chanson « J’ai une amie noire », Doug’ arrive et casse tout dans le labo pour refermer la porte des enfers ; les lecteurs attentifs remarqueront alors l’étrange sourire de Melissa…
Et alors que tout pourrait s’arrêter là, le comportement de cette dernière va changer bizarrement. Au début, Doug’ est plutôt content parce que Melissa d’habitude si prude lui saute littéralement dessus, mais après il déchante vite quand il voit qu’elle va voir plein d’autres garçons en soirée et qu’elle ne rentre pas chez elle. Bien conscient qu’une femme #émancipée en 1978 c’est encore bien trop tôt, il court voir Madame Xanadu qui lui apprend l’horrible vérité : Melissa est possédée par un démon ! Et alors que son patron de labo l’a fait enfermé dans un asile, parce qu’elle est folle, c’est une maladie, seule la science pourra la sauver, vous n’y comprenez rien espèce de péon qui n’a pas fait d’études, Xanadu et Doug débarquent avec leur petit manuel de l’exorciste pour libérer la jeune femme.
Et après une scène remake du film de William Friedkin avec ce que ça implique de vomi (mais pas d’insultes sur les mamans et jésus, on reste dans un comics tout public), le démon sort du corps de Melissa et est éliminé. Mais c’est le patron de cette dernière, qui avait bien trop foi en la science, qui finira par perdre la raison devant cette vision d’horreur qu’il n’a pas su interpréter rationnellement.
Moralité : il ne faut pas essayer d’ouvrir les portes de l’enfer. Le satanisme c’est le mal. Et Jésus est gentil. Mais la science n’explique pas tout. Enfin, je crois que c’est un truc du genre que les auteurs ont voulu dire.