DC (Trash) Talk #7 – Et si Gotham était une bonne série ?

Exceptionnellement, ArnoKikoo cède sa place pour cette chronique « hors-sujet ». Gardez en tête que son récit est fictif, il n’y a pas là-haut de Terre idéale sans guerres ni Will Pfeiffer. A des fins de disclaimer, il va sans dire que certains avis exprimés ici sont personnels, et surtout à lire au second degré.

Les Terres alternatives existent, j’en ai eu la preuve récemment. Soutenue par quelques scientifiques farfelus et un ou deux shamans spiritiques, l’idée que notre réalité n’en serait qu’une parmi d’autres est une constante de la sphère comics depuis l’apparition du second Flash et du Silver Age il y a quelques décennies. Or, tout récemment, j’ai été invité à visiter cet ailleurs, sur une planète que nous appellerons logiquement Terre-2. En réalité, celle-ci ressemble pour beaucoup à la Terre-3 de Morrison et de Forever Evil : un miroir déformé de notre réalité, projeté par le reflet de la notre dans une galaxie d’anti-matière, et qui se trouve être l’opposé de tout ce que notre monde représente. Cette galaxie est observable à l’oeil nu, quoi que les scientifiques rejettent encore son existence (ne vous étonnez pas, ils n’ont pas non plus avoué que le Président était un androïde programmé par Danone).

Terre-2 est une planète bien étrange. Les gens y sont heureux, se sourient dans la rue, aiment la nature et la vie en groupe – bref, tout y est très curieux. Leur monde de la bande-dessinée est très éloigné du notre : années 90′ synonymes de Girl Power, des années d’avance sur le thème de la drogue et de l’homosexualité (après qu’un psychologue, dans les années ’50, ait encouragé dans ce sens), Alan Moore a quitté les comics pour écrire dans le cinéma, et un Frank Miller en pleine santé soutient activement la cause écolo, quoi qu’on lui reproche encore un peu d’extrémisme dans le propos. Marvel et DC ne se font plus qu’une concurrence fraternelle et respectueuse, occasionnée par quelques crossovers occasionnels (on a récemment appris la naissance du bébé Green Arrow/Elektra), les reboots ont été abandonnés, Superman est plus lu que Batman, Scott Snyder écrit bien, bref : le monde à l’envers.

Sur cette Terre, on a aussi aboli les concepts d’argent et de religion. OSIRIS, dernière secte terroriste encore en activité, ne détourne plus les avions que pour balancer au dessus de l’occident des cargaisons de fleurs, chocolats et paniers garnis, en remerciement de deux siècles de colonisation humanitaire, où les peuples d’Europe ont amené aux pays du Sud santé, prospérité et alphabétisation, et fait de ce continent et de l’Asie le premier importateur de maïs transgénique bon pour la santé. Les seuls qui travaillent encore sont ceux qui le veulent bien (par passion ou pour s’occuper), la police a été transformé en gigantesque centre d’aide aux personnes en difficulté, les gens roulent en vélib, bref, l’utopie d’une Earth-Two-Good-To-Be-True imaginée par un hippie barbu fan de fleurs et de ballades folks, où les horreurs de type guerres, maladies et Scott Lobdell n’existent plus.

Bien entendu, il demeure une concurrence et des luttes d’ego dans cette société. Parce qu’ils n’ont plus d’intérêt à faire de l’audience (pas d’argent, donc pas de revenu lié aux plages publicitaires), les éditeurs de contenu culturels s’affrontent sur le terrain de la qualité. HBO, rendue gratuite, a il y a deux ans, profité d’une Paris Comic Con sans youtubers ni Renan Luce pour annoncer l’adaptation de Batman Year One par Bryan Fuller, dont la première saison vient tout juste de s’achever. A cette occasion, j’ai été invité par mon homologue local, un certain Torencin (du reste, beau, riche, et intelligent) à visiter la planète et donner mon avis sur cette série TV, pour avoir l’opinion de ce qu’eux appellent « la Reverse-Terre du bizarre ».

Il m’a présenté à l’équipe de DCPlanet sur place. J’ai ainsi rencontré une sympathique et agréable troupe : ArnoKissKool, le rédacteur en chef (marié et père des deux enfants de mon moi local), Goodfry, BatgirlSpoiler, r4m3n, Watchless, Nesgafé, John Edge Nightwing, Leppezi (un hipster hirsute toujours de bonne humeur), et la division Suisse, TheQuestion, SaneAsAJoker, Xerxes et AudyBofBof. Ils m’ont accueilli chaleureusement. Après une blague sur le pseudo d’Arno, TheQuestion m’a proposé du chocolat Suisse, et Leppezi m’a donné une vive et fraternelle tape dans le dos, secouant sa belle chevelure tressée avant de me hurler dans l’oreille de son accent ch’ti « Ah ! Morrison, il est comment sur ton autre planète, hein ? Nul à chier, comme chez nous ? »

DC Comics Essentials - Batman- Year One - Special Edition 001-011

C’est donc entouré de l’équipe (sauf Goodfry qui était aux toilettes) que j’ai regardé l’entièreté de cette première saison de Gotham : A Batman Story. Présentons cette série (à laquelle vous n’aurez jamais droit) et ses intervenants. Nous sommes en 1979, à Gotham City. James Gordon, vétéran de la Guerre du Vietnam, est muté dans une ville où la criminalité, orchestrée par Carmine Falcone et Sal Maroni, bat son plein. L’inspecteur est marié, père d’une fille de onze ans et bientôt de son premier fils, et met pour la première fois les pieds dans une ville où loi et morale ont désertées les rues. Le GCPD est corrompu, à l’exception de quelques inspecteurs, et Gordon reçoit une pression du commissaire Gillian Loeb et de son bras droit, Arnold Flass, pour rentrer dans le rang. Il se lie d’amitié avec quelques flics déterminés, Sarah Essen et un inspecteur nommé Merkel, et slalome entre son rêve de policier incorruptible et inflexible, et les règles d’une Gotham sans lois.

D’un autre côté, la venue de Gordon à Gotham coïncide avec le retour du fils prodigue. Bruce Wayne, dernier héritier d’une des plus anciennes familles de Gotham City, s’en revient après des années de voyage autour du monde. Bruce a alors vingt-huit ans. Traumatisé par le meurtre de ses parents, et l’héritage d’une lignée de grands hommes, il va prendre sur lui de rétablir la justice dans sa ville. Alors qu’il fraye, déguisé, dans le quartier des prostituées, il rencontre une jeune femme des rues autoritaire, avec qui il enchaîne quelques coups, avant qu’une patrouille ne s’arrête, et terrasse d’un coup de feu assassin le jeune homme. Échappé de la voiture de police, rentré chez lui brisé physiquement, Bruce, en délire, implore dans le grand salon d’un manoir dans la pénombre le souvenir de son père de lui venir en aide. Une chauve-souris fait voler en éclat l’une des fenêtres. Elle vole dans la pièce comme le présage d’un destin en devenir. Yes father. I shall become a Bat.

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La saison maintient un rythme à peu près équivalent à celui du comics, avec quelques ajouts venus ponctuer l’écran. Gordon reste plus présent que Wayne, dont les scènes sont moins dialoguées et explicites – le personnage est suivi d’assez loin, et le spectateur observe sans prendre part à sa lutte sa transformation. Très vite, passé l’entrée de la chauve-souris, Wayne disparaît presque pour ne laisser au dessus de la cité que l’ombre du justicier en costume, jusqu’à la grande scène de l’immeuble qui intervient dès le milieu de saison. C’est là que Gordon embrasse symboliquement la cause du Batman, et l’accepte comme la réponse de justice à la ville de Gotham City. Les épisodes six à huit concluent le pan essentiel de Batman Year One, la prise d’otage de Barbara (mère) et la naissance de James Jr. Deux épisodes de conclusions servent ensuite à teaser l’apparition du Joker, et à présenter Bruce derrière le masque lors de sa première sortie mondaine, où il rencontre Julie Maddison. Le jeune Bruce gagne ensuite un temps d’écran plus conséquent, se préparant à une seconde saison qui verra intervenir l’arc The Monster Men, Fuller a d’ores et déjà précisé que cet arc et celui du Mad Monk occuperaient la seconde saison, avant une troisième dédiée au Man Who Laughs et à The Long Halloween (les spécialistes pensent ensuite à Dark Victory, mais rien n’est encore joué).

Sur le point de vue de l’écriture, les scénaristes en charge de la série, surveillés de près par un showrunner exigeant, ont été puisés dans le genre du film noir et du polar moderne pour les dialogues et le ton général de la série. Un genre de James Ellroy actualisé, où transparaissent quelques dialogues de Miller, à travers des moments proches du case par case (notamment les apparitions de Bruce Wayne). Les passages sur Gordon prennent quelques libertés avec les comics, ajoutant des scènes absentes de Year One : arrestations sans lendemain, relation avec son épouse moins évanescente, et quelques pans supplémentaires avec Selina Kyle qui s’inspirent du travail de Loeb et Brubaker, pour construire son background de prostituée. Le tout est évidemment très noir, emprunt de pulp et de films de gangster avec quelques hommages au cinéma de Scorsese et Coppola.

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Au casting, HBO a placé quelques uns de ses habitués, entourés d’acteurs d’autres séries à succès. L’idée était de ne pas proposer un second Boardwalk Empire, ou une annexe super-héros des SopranosToby Kebbell incarne Bruce Wayne – ses quelques bribes d’accent anglais sont vite pardonnés par le parcours d’un Bruce qui a jusqu’ici beaucoup voyagé, et élevé par un majordome britannique dont le phrasé a inconsciemment déteint. Son personnage oscille entre le jeune homme et l’adulte, pas encore forgé par des années à combattre le crime. Musculeux, mais athlétique, la forme physique de l’acteur correspond à l’image d’un Batman débutant, encore enclin à quelques maladresses. Dirigé par Bryan Fuller, l’acteur profite de l’expérience de ce-dernier dans la dualité morale de ses héros (acquise, entre autres, sur la série Hannibal).

James Gordon est, pour sa part, incarné à l’écran par l’acteur Jon Hamm. « Encore cette ségrégation des roux ? », me demandez vous ? J’ai dit que Terre-2 était une terre sympatoche, mais faut pas trop en demander. Plus sérieusement, Hamm présente toutes les qualités pour le rôle : un talent certain, l’expérience d’avoir déjà joué un ancien soldat (dans Mad Men), un aspect attachant typique du commissaire, et le côté sérieux et déterminé d’un Gordon qui doit osciller entre sa femme, sa maîtresse et une hiérarchie difficile. Habitué aux séries se déroulant dans le passé, Hamm a pour lui l’apparence d’un homme expérimenté, qui évoque les acteurs de films noirs, en plus d’être l’un des plus gros fumeurs de la télévision. Oui, sur les Terres alternatives, Jim Gordon fume aussi à l’écran.

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Du côté des personnages féminins, HBO a choisi Keri Russel pour incarner Sarah Essen. Une actrice dont le talent et le sex-appeal indéniable traduisent le personnage des comics, partenaire complice de Gordon dans sa lutte contre le crime et femme forte de laquelle l’inspecteur tombera peu à peu amoureux. En ce qui concerne Selina, la chaîne s’est tournée vers Nathalie Emmanuel, Missandei de la série Game of Thrones, qui correspond à la Selina de Frank Miller, tout en gardant l’aspect sexy propre au personnage. Dans cette version, Selina est ouvertement bisexuelle, la série (Rated M, cela va sans dire) la présentant d’emblée comme une femme indépendante, et ne tombe jamais dans l’idée d’une relation amoureuse avec Bruce. Enfin, du coté des méchants, HBO puise chez Boardwalk son Sal Maroni, en la personne de Bobby Canavale, et n’introduit pas encore la figure du Romain. Bryan Cranston est évidemment choisi pour incarner Hugo Strange, et le reste du casting parmi les habitués de la chaîne.

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Le tournage se fait en partenariat avec les villes de Chicago et New-York. Fuller n’hésite pas à tourner de jour, ne respectant pas le diktat d’une Gotham nocturne, et se dépossède de la photographie épurée et morbide d’Hannibal : cette ville est âgée, sale, et s’y mêle une ambiance de vieille ville aux allures de ghetto. Respectueux du travail des nombreux artistes ayant opéré sur les comics, le showrunner a nommé plusieurs « artisans » de la Gotham classique consultants aux décors et à la photographie : Mazuchelli, Bermejo, Timm (« Greg Capullo » ? Non, non). La plupart de font qu’amener des idées, et quoi que cette cité n’ait pas de ciel rouge, elle reste plus colorée que la vision proposée par Christopher Nolan. La caméra ne quitte que très rarement les personnages, fidèle au street level du genre, et n’offre qu’un ou deux plans aériens (où se glissent quelques dirigeables de police). Les couleurs évitent le mauvais goût du flashy, ou de l’envie de cité réaliste à la Earth One, dans un compromis entre le cinéma de gangsters et de ville fictive presque étouffante.

La manière de filmer de Fuller a toujours été très particulière : il fait de son Batman une ombre, sans expliquer les yeux blancs autrement que par un effet de style (on imagine alors que Bruce porte des lentilles qui dissimulent ses pupilles, et participent à la protection de son identité). Ce Batman est quasi-muet, à l’exception de quelques répliques, sans le cliché de la voix caverneuse. Tout le monde reconnaîtra un homme dans ce costume, qui profite d’un aspect fantomatique par une cape légère et très ample : Batman redevient le héros street que sa popularité en comics l’a amené à quitter. Le héros profite au passage de combats plus souples et moins guindés – après des décennies, il réapprend enfin à tourner la tête. Ses voyages ont forgé une solide expérience martiale, les combats sont millimétrés et chorégraphiés, toujours rapides mais visuellement surprenants. Pour les besoins de la série, le héros est évidemment doté de son arsenal, mais ne dispose pas d’une panoplie illimitée de batarangs ou autres chausse-trapes : ses armes sont d’abord la dissimulation et le combat, bien que Fuller n’ait pas résisté à l’envie du Bat-Plane classique dans un des épisodes. Catwoman s’éloigne en partie du costume « à moustaches », mais garde l’aspect fait-main de sa première apparition. Costume félin et élégant dans lequel elle évolue avec aisance, évitant le cuir et la ressemblance avec les précédentes incarnations de l’héroïne.

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Dans de nombreuses interviews, il a par ailleurs évoqué le besoin de voir à long terme, et de ne pas rester en permanence dans l’éternel flottement des origines. Après avoir adapté les arcs principaux, et donné à la relation Bruce/Gordon une place suffisante, la série fera un saut temporel de quelques années et consacrera une saison entière au recrutement du premier Robin et de Batgirl : le monde de Gotham aura alors alors évolué, un Batman plus expérimenté et musculeux ayant assaini la ville, dont le crime ne survivra que par les vilains costumés que sa croisade a inspiré. Les discours du showrunner laissent à penser que Sophie Turner pourrait incarner une jeune Barbara bibliothécaire de 19 ans, aux côtés d’un Dick Grayson de quinze ou seize ans fascinée par la beauté de la demoiselle, probablement incarné par David Mazouz (il précise cependant que rien n’est gravé dans le marbre).

Sur le long terme, Fuller n’évoque pas encore un quelconque univers partagé. Tel que je le vois, Batman est en marge. Ouvrir cette voie serait la première pierre d’un monde qui le dépasse, où les spectateurs se demanderaient perpétuellement ‘pourquoi Superman ne vient pas l’aider ?’. C’est pour cette raison que j’ai refusé l’offre de Warner d’adapter la suite en films : il y a déjà eu assez de films Batman, et les héros DC ont plus à apporter. A l’heure où nous regardions, mes camarades m’évoquaient les projets de films The Question, Swamp Thing, et une adaptation en trois parties du Quatrième Monde de Kirby. Sans oublier Booster Gold 6 avec Michael Keaton, le héros étant particulièrement populaire chez eux depuis les années ’90.

DC Comics Essentials - Batman- Year One - Special Edition 001-003

L’expérience que je garde après ces dix épisodes a été très positive. Je vous en aurai volontiers ramené quelques uns, malheureusement le format de stockage n’existe pas sur Terre-2, depuis que Netflix a racheté la plupart des chaînes de TV, le format classique rendue caduc par la disparition des pubs. Si vous avez un VPN capable de se connecter à d’autres dimensions, celle-ci est disponible en 4k dans vingt-six langues, y compris le maori pour sourds et malentendants. J’ai conclu avec l’équipe que tout ça était vraiment excellent. Eux m’ont avoué avoir trouvé la série sans surprise – à force de ne côtoyer que l’excellence, la nullité leur manque, et j’avoue que je les comprends.

C’est donc après cet intense binge-watching que j’ai tendu à Torencin une clé USB d’un terra, contenant les deux premières saisons de Gotham, les séries CW et Constantine (assorti de quelques épisodes de Birds of Prey et du film Catwoman), en 244p sous-titré Russe, et leur ai présenté quelques épisodes à titre de comparaison. Quelle ne fut pas leur bonheur devant tant de médiocrité : des triangles amoureux de partout, une écriture sans lendemain, du freak of the week, Felicity, des effets spéciaux qui peinent, des enjeux d’ados où les acteurs font du catch à leurs heures perdues, et tellement peu de fidélité aux qualités du matériau d’origine ! Me remerciant de cet inestimable sésame, TheQuestion m’a encore proposé du chocolat, avant que Goodfry ne revienne des toilettes en nous demandant « quoi ? Quoi ? J’ai manqué quoi ? ». Saluant l’équipe avant d’embarquer en Mother Box pour rentrer chez moi, j’emportais quelques exemplaires de Teen Titans #1 par Rick Remender et Wes Crang, histoire de faire plaisir à n00dle, fan de Will Pfeiffer devant l’éternel.

Rentré sur notre bonne Terre à nous, je retrouve donc avec plaisir tout ce qui m’avait manqué chez ces hippies de là-haut : pollution, terrorisme, job à mi-temps et agressions de manifestants anti-Cop21, mais surtout, les prochains épisodes de Gotham et Arrow sans lesquels je pourrais, moi aussi, être pleinement heureux. Mes amis de là-bas m’ont promis un voyage futur pour comparer nos deux versions de Batman V Superman, l’une fidèle à DKR et réalisé par George Miller, et celle que nous aurons chez nous – finalement, je pense que je vais me laisser tenter.

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Corentin

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spectra
spectra
8 années il y a

Yep bien joué, un trash talk très bien écrit et qui m’arracherait presque une larme en pensant à ce que l’on ne verra jamais… En tout cas merci Corentin !!

spectra
spectra
8 années il y a
Répondre à  Corentin

Oui d’ailleurs tu m’as donné envie de replonger dans year one. Et de rien pour l’idée, mais je me suis dit en postant mon com’ « je suis certain qu’il le fera »^^ en tout cas encore une fois bravo à toi c’est vraiment un bel article. Perso jen’aurais pas été contre un fassbender en Gordon.

Moriarty
8 années il y a

Agréable moment de lecture. On se plaît à imaginer la culture comics de cette Terre alternative bien différente de la notre et où Booster Gold est un personnage populaire ayant eu droit à six adaptations cinématographiques. Rien que pour ça, je ferais volontiers le voyage. Mention spéciale aux nouveaux pseudos des rédacteurs de DCP. Un très bon article. Merci Corentin !!

Moriarty
8 années il y a

Personnellement, j’imaginais que sur cette Terre alternative les adaptations cinématographiques de DC seraient produites par la société Bisneyss et qu’un certain Pradd Bitt aurait endossé le rôle de Booster Gold à l’instar d’un Johnny Depp en Jack Sparrow dans nos contrées. Alors oui, effectivement, on ne rate sans doute pas grand chose.

Billy Batson
8 années il y a

Un seul mot pour décrire cet article : magique.
Magique de par son écriture, magique de par ses idées. Excellent Trash Talk, Corentin, vraiment très plaisant à lire, merci à toi.

urbanvspanini10
urbanvspanini10
8 années il y a

« Batman V Superman, l’une fidèle à DKR et réalisé par George Miller »OH mon dieu!Quelle cauchemar!!

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