Review TV – iZombie S02E07 « Abra Cadaver »

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 Les points positifs :

  • Dialogues
  • Humour
  • Ravi
Les points négatifs :
  • CW
  • Procedural
  • Adaptation (?)

« Steph told me how to figure out my porn name. Saddly, it’s Polly Cripplegate » –  Ravi


  • Réalisé par Viet Nguyen  Écrit par Justin Halpern, Patrick Schumacker – 17 novembre 2015

IZombie, série TV, adaptation, blablabla, vous voyez le tableau. Dans la sphère des programmes TV liés de près ou de loin au monde de la BD, iZombie est rarement la première dont on se souvient. Pas la plus mauvaise (peut-être une des plus fauchée ?), ni la meilleure non plus, elle poursuit néanmoins son increvable chemin, à l’image des zombies éclopés qui continuent de ramper au sol même quand vous leur avez tiré dans les genoux. Pendant que Lucifer met un high kick à la rangers cloutée dans le fandom des lecteurs de Neil Gaiman, Rob Thomas sauve l’honneur, avec une série qui se fout pas mal de savoir d’où elle vient, mais qui reste un petit moment sympatoche pour peu qu’on ne soit pas trop regardant.

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Cette semaine, la seconde saison se solidifie autour de nouveaux enjeux, avec des intrigues toujours plus character-driven qui mettent de plus en plus l’accent sur les personnages secondaires. Obnubilée par son besoin hebdomadaire d’appliquer la justice à des crimes qui n’arriveraient jamais dans la vraie vie (ou alors Seattle est vraiment une ville spéciale), il est ici question de rivalités fratricides dans la communauté des magiciens de spectacle. Enthousiasmant. Derrière, la série semble attribuer une place plus importante à ses héros de second plan, dont on digère le lifestyle CW (en gros, leur motivation principale reste l’amour et les relations humaines). Blaine n’est plus le méchant, juste un anti-héros pensé pour s’attirer de la sympathie, Ravi est toujours drôle et hérite des meilleurs dialogues, Peyton prend plus de temps d’écran pour le plaisir du spectateur pubère (ne jamais négliger cette partie ultra fidèle du public !), et Liv et Major continuent leur routine de Ross & Rachel façon Frankenstein – notez l’incohérence de ces deux références bout à bout. Sauf que c’est vraiment ça.

Parce que c’est la CW, et parce qu’il ne suffit pas de dire « c’est pas grave, on sait ce qu’on regarde », la série reste mal filmée, et servie par des interprètes peu inspirés. Prenons Major : il n’est pas monolithique, quelque part, au fond de lui (genre, très loin), on sent l’envie de bien faire et de sonner juste dans les scènes d’émotions. Problème, la direction générale n’est pas exigeante avec les acteurs. Le réalisateur en demande très peu à ses personnages, qui évoluent chacun dans une routine de ce qu’ils s’imaginent être « la bonne façon de faire ». A part Liv et Ravi qui s’accordent souvent assez bien, le ton général est souvent bancal, la plupart ne se répondent pas. Ajouté à des enquêtes sans enjeux, il ne reste que la sympathie des dialogues pour accrocher au concept.

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Maintenant, le bilan n’est encore une fois pas si mauvais si on regarde la série comme un produit de la gamme Goyer, à l’image de pas mal d’adaptations ou de sequels de films en série TV. Dans le carcan du mainstream, avec le pitch d’un comics déjà assez teenager et propice aux love-storys (et tout plein d’autres anglicismes), iZombie n’est pas un plantage, juste une série formatée qui arrive à faire sourire et reste assez honnête avec ses personnages. Le problème général, qu’on le veuille ou non, est que cette adaptation a été faite par des codes de chaîne et de production, pour occuper une case vide sur la grille des programmes d’une part, et ramener un peu de biff’ à la branche Vertigo de l’autre. Si les négociations se sont résumées à : « Mike, on t’a produit ta série, alors t’es gentil, Art Ops ce sera pour nous et pas chez McFarlane », je veux bien encore endurer trois saisons supplémentaires.

Voilà, bilan à froid d’iZombie, saison 2 épisode 7, la copie d’une copie d’une copie d’un modèle, vaguement embrumé dans les bonnes idées de Chris Roberson et l’humour d’un ou plusieurs scénaristes un peu second degré. Reste un problème de chaîne, et un problème de structure artistique, quand une BD edgy avec des monstres de film d’horreur aboutit à un procédural avec des intrigues amoureuses en fil rouge, on entend les rouages du broyeur culturel qui crissent, tout en comprenant que la version finie n’est pas forcément à vomir non plus. 

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Corentin

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