Review VF – Justice League Saga #25

critique justice league saga #25
Review VF - Justice League Saga #25 13
Les points positifs :
  • Justice League continue de tracer son sillon.
  • Justice League United redresse la barre.
  • Wonder Woman ressemble à Megan Fox, grrr…
Les points négatifs :
  • … Mais ce n’est pas ce qu’on lui demande à Wonder Woman !
  • Justice League Dark, il serait temps d’arrêter les frais, non ? !
  • Quand le comics Green Arrow devient un simple spin-off de la série TV

S’il y a quelques mois, la purge du mois revenait au magazine Superman Saga, dernièrement c’est Justice League Saga qui lui a ravi le titre. Est ce que celui ci va amorcer un renouveau ? Réponse tout de suite, notre équipe a analysé le contenu de ce magazine qui vaut 5 euros 60 et se trouve dans toutes les bonnes librairies.

Numéro précédent : Justice League Saga #24 La suite dans : Justice League Saga #26

Justice League  #38

  • Scénario : Geoff Johns – Dessins : Jason Fabok Colorisation: Brad Anderson

Batman est contaminé et développe un pouvoir d’ultrason parce qu’il se pourrait que le virus puise dans la psyché du porteur pour créer le pouvoir. Et ce pouvoir permet d’arrêter le patient zéro. On nous réexplique comment fonctionne le virus pour créer une situation dramatique. D’un côté pourquoi pas, de l’autre, en général on ne prend pas un arc en plein milieu, donc on le savait déjà. On découvre, redécouvre, on se doutait… On savait que Lex mentait et qu’il aurait pu commencer à bosser sur les anticorps de sa première victime, à savoir Superman il y a 4 ans. Mais le virus semble avoir un autre effet transformant tous les contaminés en zombies liés par un esprit de ruches. Et bien, et bien… Captain Cold montre qu’il n’a pas été engagé pour rien et que son « pouvoir », enfin, son pistolet gelant n’est pas rien et fait bien de lui un bon antagoniste à Flash.

Les dessins sont merveilleux, je ne pense pas qu’il soit bien nouveau de le dire. De plus, sur une série de cette envergure, ça me paraît normal. Une bonne petit lecture qui nous montre que le magazine a quelque chose dans le ventre. Malheureusement, c’est la seule série du magazine qui tire son épingle du jeu.

– James Edge Grayson

Note : 9/10

Exposé au virus Amazo, Batman développe des super-pouvoirs qui finalement vont bien aider contre le patient zéro, mais c’est à ce moment là qu’on découvre un effet secondaire plus gênant…

Après un début d’arc un poil poussif on à l’impression qu’il est enfin sur de bon rail et qu’il déroule tranquillement une narration sympathique avec des minis rebondissements pas toujours inattendus mais qui évitent de tomber dans une routine. Cette histoire est servie par les fantastiques dessins de Jason Fabok qui nous défonce les rétines avec ses planches à tomber.

Une bonne série qui nous sauve de la purge absolue que constituerait le magazine sans sa présence !

– Darthfry

Note : 8/10

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Justice League United  #8

  • Scénario : Jeff Lemire – Dessins : Neil Edwards – Colorisation: Jeromy Cox

La série se poursuit, en continuant ce récit interminable consacré à ce petit garçon alien qui risque fort de devenir une incroyable menace intergalactique. On avait laissé nos héros se disputer avec la Légion des Super-Héros au sujet de ce qu’il fallait faire de l’enfant, alors que ce dernier était tombé aux mains de Byth, un méchant déterminé à le faire évoluer de façon néfaste. Cet épisode se concentre sur d’autres personnages issus de la légion, notamment sur Dream Girl, qui est une héroïne plutôt intéressante, mais elle reste malheureusement caractérisée à la louche. Les amateurs de C-Listers seront ravis, alors que les autres n’y verront malheureusement que du remplissage de page.

De même, l’on ne peut pas dire que l’intrigue est originale et l’on se dirige simplement vers une intrigue qui sonne très silver age, avec un combat contre un ersatz de Galactus (et c’est à peine caché, le mec s’appelle quand-même Infinitus) qui s’annonce.

C’est loin d’être pleinement maîtrisé, mais il faut bien avouer que le tout se laisse lire sans trop de problème et ça reste plutôt distrayant. Mais n’attendez rien d’autre qu’une petite lecture “pop-cornesque” (oui, j’aime les néologismes).

– Zepelli

Note : 6/10

Pas mal de haut et de bas dans les numéros de Justice League United. Apparemment réorientée au fil de sa parution, la série a subi le contrecoup d’un scénariste très occupé (chez d’autres éditeurs), et dont le projet d’ongoing éventuel semble s’être resserré sur la résolution du “problème” Ultra.

Finalement, une fois cette semi-déception passée, reste un numéro plutôt sympa, qui fait la part belle à la Légion et à l’hommage (que JLU avait un peu perdu après un premier arc très référentiel) aux sagas cosmiques de Starlin et Kirby. Sans toucher à la justesse ou à la densité de ces récits du silver age, ce numéro fait un bon job, et donne aux fans du genre ce qu’ils aiment, avec quelques clins d’oeils et une écriture calquée sur des procédés de récits à l’ancienne, en version accélérée. Restant en surface, le scénario évapore les concepts du cosmique pour ne garder que la forme, assez classique dans l’ensemble, d’une équipe de super-héros opposée à une grosse menace.

Sous cet angle, c’est un numéro plutôt bon, bien écrit et bien dessiné (mention à l’encreur : j’aime bien ce que tu fais mec, continue comme ça). On regrette juste que JLU ne soit plus l’ensemble assez génial des débuts, mais passé le deuil du milieu d’arc, on apprécie la lecture et on se refait Infinity Gauntlet dans la foulée (allez, qui me suit ?).

– Corentin

Note : 7,5/10

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 Flash #38

  • Scénario : Robert Venditti, Van JensenDessins : Brett Booth –  Colorisation: Andrew Dalhouse

Futur Flash s’énerve sur une Iris qui veut du scoop au détriment de tout et lui dévoile son côté tueur alors qu’il est en Flash bleu. Patty mène l’enquête sur l’homicide du futur Flash sans savoir que c’est lui et lui cache des informations. Flash, le vrai, apprend que Selkirk a fait des recherches sur la force véloce avant d’y être aspiré. On continue de nous montrer un probable prochain antagoniste et on nous parle d’un tueur du nom de Surcharge. Probablement ce dit antagoniste. Deux autres personnages ont été montrés,venant du XXIIème siècle, je ne pense pas que ce soit anodin sinon, c’est vraiment mauvais. Ça avance vraiment doucement pour une série sur l’homme le plus rapide. Vous me direz, il a perdu ses pouvoirs. Mais ça se lit vite. Un paradoxe?

Ensuite, même le dessin est bâclé, il suffit de voir Iris en arrière plan avec ses cheveux comme un hérisson. Je me permets d’être vache avec le dessin car les artistes nous habituent à tellement mieux. Les couleurs délimitent bien les deux « époques ». Seuls ceux qui s’intéressent à Barry et son avenir trouveront un intérêt.

– James Edge Grayson

Note : 5/10

Sans être vraiment fan de l’écriture de Jensen et Venditti, vu de loin, l’impression est que leur reprise de Flash n’est pas terrible. Après la lecture de ce numéro, ce que j’en retiens est un récit agréable, qui ne manque pas d’idées mais prends son temps, sans trop faire de vagues.

Future Flash, Flash, un relicat de Speed Force matérialisé en une dimension primitive (qui casse un peu le fantasme métaphysique du concept, mais c’est un point de vue, et les scénaristes semblent y tenir), soutenu par des découpages nerveux de Brett Booth, qui s’en sort plutôt bien. Voilà un dilemme : objectivement, ce numéro n’est pas extraordinaire, mais de la part d’un lecteur occasionnel (qui a, oui, j’admets, rattrapé un peu à la dernière minute pour lire ce numéro et y comprendre quelque chose), c’est une surprise plutôt agréable.

L’équipe veut bien faire, même si le récit peine à s’envoler. A savoir si c’est du bon ou du mauvais Flash – je laisse les experts du personnage en débattre, mais dans ce numéro de Justice League Saga, cette série m’apparaît au moins comme une honnête tentative de faire un récit de super-héros classique, et qui a pour lui de creuser la mythologie d’un héros fort intéressant, souvent amené sur des terrains complexes.

Mon seul reproche est ce qui est fait de la Speed Force, que je n’imagine vraiment pas comme une dimension “âge des cavernes” sourcée par les tribus indigènes ou les civilisations pré colonniales. Mais peut-être que j’aime trop les trucs cosmiques pour avoir le droit à un avis.

– Corentin

Note : 7/10

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Green Arrow  #37

  • Scénario : Andrew Kreisberg, Ben Sokolowski – Dessins : Daniel Sampere – Colorisation: Gabe Eltaeb

Je me suis souvent demandé “est-ce qu’autant de gens accrocheraient à la série Arrow si elle n’était qu’un comics de plus ?”. En théorie, oui. On y retrouve les mêmes personnages, une écriture similaire (étalée sur un plus court laps de temps), les mêmes échanges de répliques ratées, et en général, un ton qui va dans le même sens.

Problème, une fois débarrassée des “avantages” de l’adaptation, il ne reste plus qu’une mauvaise histoire, finalement. Ce qui est d’autant plus fort (!) réside d’ailleurs dans la capacité à rendre détestable Green Arrow en continuant tout ce qu’avait pu faire Ann Nocenti sur le personnage quelques années plus tôt. Une nullité en continuité. Qui a dit que le modern âge n’était pas propice aux nouvelles idées ? On ne pourra en tout cas pas reprocher à Kreisberg d’amener un style personnel à l’ensemble, en marchant sur l’avis des fans de comics, souvent critiques du personnage de Felicity, en n’oubliant pas de la caractériser à l’identique de son homologue télévisuel.

Si bien qu’après avoir gâché une série TV qui partait bien, le personnage devient une sorte de métastase cancéreuse, où chaque seconde de temps d’écran est le symptome d’une grave maladie dégénérescente (aussi appelée “médiocrité” dans le milieu médical). Un mot sur les dessins : “bof”. Voilà. Juste un mot. C’aurait pu être “fainéantise” ou “réutilisation”, mais au delà d’une syllabe, l’esprit humain commence à décrocher.

– Corentin

Note : 2/10

Où l’on comprend l’expression « du passé faisons table basse » ou rase je ne sait plus bien. Oubliant complètement tout ce qui a été fait pendant toute la carrière de l’archer, le duo infernal déjà à l’origine de la série télé, continuent le rapprochement avec leur autre bébé, notamment avec une Arrow Cave (mais pourquoi pas le carquois ?) qui donne une forte impression de déjà vu et même la caractérisation de Katana semble oublier les clans pour se rapprocher du show tv… A part ça, Arrow et son équipe (Diggle, Felicity) sont aux trousses d’un certain Roi qui semble avoir des sujet inféodés et fidèles partout dans la société, ce qui ne facilite pas leur tâche, loin s’en faut.

Les dessins de Daniel Sampere sont corrects mais sans plus, comme toujours avec lui, avec des visages que je n’aime pas beaucoup. A part ça, on peut saluer une fin qui rend hommage aux belles heures de Arrow est qui conclut ce numéro honorable.

– Darthfry

Note : 6,5/10

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Justice League Dark  #37

  • Scénario : Jean-Marc Dematteis – Dessins : Andres Guinaldo – Colorisation: Chris Sotomayor

Le dessin, c’est sans plus. Ni bon ni mauvais et on n’oublie vite. A croire que les têtes pensantes avaient dans l’idée que la série ne durera pas ou qu’ils s’en cognent. La lecture par contre, c’était difficile, pourtant je me suis forcé mais en me disant qu’il y avait tellement d’élément que quelque chose allait en sortir. Mais non. C’est brouillon, compliqué pour ne rien dire, bizarre, et ça n’avance pas. Je ne saurais comment dire ce qu’il se passe tellement c’est perché. On retrouve Xanadu, Deadman et Orchidée Noire dans un lieu bizarre où tout est. Xanadu nous fait du Zatanna amoureuse et… catastrophe. D’ailleurs, Zatanna est là, pour nous rappeler qu’il y a un lien avec tout ce qu’on a lu jusque là. Mais on s’en fout et on comprend rien pour l’instant. Et si vous ne m’avez pas suivi, et bien, je ne fais que retranscrire.

Seuls Deadman et Orchidée cherchent un peu d’action, mais sans plus. Normalement, après autant de numéros dans un arc, on cherche à donner quelques indices. Là, je ne comprends pas qu’on laisse faire les scénaristes. Ça s’arrête bientôt?

– James Edge Grayson

Note : 3/10

Honnêtement, je suis franchement attristé d’avoir perdu environ cinq minutes de ma vie à lire cette chose. L’épisode est totalement évitable et repose sur une intrigue mal ficelée, qui ne risque pas d’intéresser grand monde.

En gros, une partie de l’équipe se retrouve piégée dans une sorte de dimension parallèle en dehors du temps et de l’espace et l’auteur tente de nous raconter une histoire complexe, pédante et mal fichue. N’est pas Neil Gaiman qui veut, et c’est à ses dépends que le scénariste risque de l’apprendre. C’est incroyablement pédant alors que l’on sent simplement une tentative de faire compliqué avec une intrigue simpliste et bourrée de clichés surannés. Madame Xanadu se perd dans une histoire d’amour façon CW, Deadman et Black Orchid se battent pour rien, parce qu’il faut bien remplir le cahier des charges avec un peu d’action et le tout baigne dans une ambiance ésotérique qui reste toutefois très propre, façon “PG-13”.

Graphiquement, c’est regardable mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Certains visages sont assez ratés et le niveau est inégal. Le tout donne l’impression d’avoir été bâclé, et s’il faut éviter la lecture d’un épisode dans le magazine, c’est bien de celui-ci (et pourtant, il y a de la concurrence…). 

– Zeppeli

Note : 1/10

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 Wonder Woman #38

  • Scénario : Meredith Finch – Dessins David Finch Colorisation: Sonia Oback

Un numéro de plus à ajouter à un run déjà controversé. Les dialogues exposent une série de personnages sans relief (on va redéfinir “archétype” pour que tout le monde suive bien), un scénario basique, sans imagination. Vous voulez savoir ? Un collégien aurait pu écrire ce comics. A son âge, on l’aurait félicité, et peut-être qu’ensuite, il aurait essayé de faire mieux.

Une fois ce constat posé, il reste les dessins, et oui, c’est effectivement joli. École image, dessin “années 90”, souvenez vous d’Aphrodite IX ou de Savage Dragon (d’ailleurs, est ce que vous vous en souvenez, vraiment ?), un style comme un autre et dont la qualité dépendra de vos goûts. Vu que c’est ici mon avis que je donne, mettons que certaines planches sont très réussies, mais que l’ensemble manque d’âme et ne rend pas justice à l’imaginaire de Wonder Woman. Les personnages ont tous la même tête (copyrightée Megan Fox), les couleurs ne sont pas superbes, bref, je vais arrêter de vous faire perdre votre temps, vous avez déjà du gaspiller cinq minutes de votre vie pour lire ce numéro, restons en là. Si Urban Comics lit ces lignes, j’en profite pour demander : pourquoi ?

– Corentin

Note : 3/10

Si j’étais cynique et désabusé, je me contenterais de vous dire ceci: cet épisode est mauvais. Mais je ne le suis pas (pour une fois) et je vais un peu nuancer mes propos. La reprise du titre Wonder Woman par le titre Finch est décevante à plusieurs niveaux.

Premièrement, cet épisode témoigne de la tendance de cette nouvelle équipe créative à faire dans le cliché qui tache, notamment à travers une scène de cauchemar mal ficelée, ou de réutilisation maladroite de personnages liés à la série. Deuxièmement, la Diana qui nous est proposée ici n’est pas celle que l’on trouve dans d’autres titres, ni celle d’Azzarello. C’est donc parfaitement incohérent et l’on se demande pourquoi notre héroïne a régressé à ce point, pour devenir une sorte d’adolescente perdue dans un monde qui la dépasse, ne parvenant pas à concilier son rôle de déesse de la guerre et son appartenance à la Justice League. Troisièmement, l’arc repose sur une nouvelle version (la 758 893 ème) des origines de Donna Troy, et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est totalement raté.

Ajoutez à tout cela un style graphique très années 90 et une représentation façon bimbo teen de la protagoniste, et vous obtenez ce petit numéro fort représentatif de la nouvelle direction de Wonder Woman, qui figure désormais dans la liste (trop chargée) des titres à fuir comme la peste chaque mois…

– Zeppeli

Note : 3/10

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Red(Tornado)son
Red(Tornado)son
8 années il y a

Ouch ! Quand je voit ça je me dit vivement JLA et la nouvelle équipe créative sur Arro… humpf Green Arrow

Corentin
8 années il y a

Ami correcteur : Image Comics est un imprint. Ecole Image, ça veut dire « dessiné comme dans les années 90 », c’est pas un nom commun, faut laisser la majuscule.

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