Review Express VO – Semaine #218

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Survivors’ Club #2
Le Top de la semaine

  • Midnighter #6
Le Flop de la semaine

  • JL : Darkseid War: Superman #1

Bonjour à toutes et tous et bienvenue dans votre rubrique des Review Express VO. Comme chaque semaine, cet article vous permet de retrouver les critiques du staff sur les dernières sorties DC Comics et Vertigo. Faites attention, des fois quelques spoilers peuvent se cacher dans nos reviews.

Les reviews complètes de la semaine sont à retrouver ici : 

N’hésitez pas à laisser vos impressions, critiques et avis sur vos lectures de la semaine dans les commentaires ! Bonne lecture, et vive les comics !


VERTIGO

SURVIVORS’ CLUB #2

review SURVIVORS' CLUB #2

Scénario : Lauren Beukes, Dalve Halvorsen Dessins : Ryan Kelly

Après une introduction qui prenait son temps, on commence à rentrer de plus en plus dans le vif du sujet avec ce second numéro de Survivors’ Club, qui nous emmène très loin dans les étrangetés et le bizarre. Il en découle une atmosphère inquiétante, qui provoque une certaine angoisse chez le lecteur alors qu’on se rend compte qu’il n’y a pas un seul personnage que l’on nous montre qui n’ait un problème plus ou moins grave dans sa tête. L’histoire laisse présager des ramifications complexes, on se sent un peu perdu par moments, tout comme les protagonistes pour lesquels on développe une certaine fascination. Et il y a l’Empty Man, annonce d’un croque-mitaine de grande envergure, qui fait une belle entrée dans ce numéro, alors que les dessins de Ryan Kelly sont franchement très bons et servent tout le mystère qui transpire des pages des scénaristes. Je ne m’attendais pas à être autant charmé par cette série !

– ArnoKikoo

Note : 8/10


BEYOND DC YOU

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #37

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #37

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Ig Guara

Il y a une partie intéressante dans ce numéro d’Arkham Knight, c’est cette réunion du dit protagoniste qui donne son nom à ce récit, avec tous les autres super-vilains qui seront rencontrés au cours du jeu. Le moment de l’alliance est venue malgré toute la méfiance que le Knight peut inspirer en tant que nouveau venu. Mais le Knight, malgré sa force de persuasion, va devoir prouver sa valeur. Concernant le reste, le combat contre un Bane rendu fou par la nouvelle toxine de Scarecrow continue de s’éterniser face à un Batman mis en déroute, sauf qu’on s’ennuie malgré tout puisqu’on sait très bien qu’il ne pas vraiment y laisser sa peau. Et c’est un peu dommage de connaître (enfin, deviner) la fin de cet arc avant que le prochain numéro ne soit sorti. Restent des dessins qui ne sont pas en baisse, continuant d’alimenter la série de personnages ni trop moches, ni trop beaux, dans une lignée mainstream des plus plates, on apprécie, sans plus.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

DC COMICS : BOMBSHELLS #15

review DC COMICS : BOMBSHELLS #15

Scénario : Marguerite Bennett Dessins : Bilquis Evely

Retour du côté de Stargirl et Supergirl, nos deux super-héroïnes soviétiques qui vont se soulever contre le dirigeant de leur armée, un certain Anton Arkayn qui a des plans bien sombres et a instrumentalisé les deux jeunes femmes depuis leur débuts. Qui doivent, de par leur situation, retourner vers leur famille pour les protéger ; il y a donc une certaine tension dans ces quelques pages, alors qu’Arkayn se révèle être quelqu’un de bien menaçant, mais c’est surtout l’apparition d’un personnage suprise qui nous ravit, surtout étant donné le contexte ! Le cliffhanger tombe très bien pour nous donner envie de poursuivre la lecture, avec une partie artistique ici ma foi fort réussie, qui continue à assurer à DC Bombshells sa place de petite pépite de l’offre Digital First.

– ArnoKikoo

Note : 8/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #47

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Scénario : Matt Sturges, Dave Justus Dessins : Travis Moore

L’enquête est à présent terminée et les coupables clairement identifiés. Le seul à responsable à être toujours en vie est le fameux Crooked Man, qui se trouve maintenant entre les mains de Bigby et des autres habitants de Fabletown. Ce nouvel arc s’intéresse au “procès” de cet antagoniste, qui devra répondre de ses actes. C’est donc sur les dialogues que tout le numéro va se concentrer et il faut avouer que Sturges excelle dans ce domaine. C’est bien écrit et l’on se plaît à découvrir le point de vue des différents personnage sur cette affaire, qu’ils s’agisse de celui de la Bête ou de Barbe Bleue, et j’en passe. De même, l’on a droit à un flashback, comme d’habitude, qui est cette fois consacré au Crooked Man à l’époque où il était encore dans le monde des Fables. Ce dernier est franchement réussi et repose sur une ambiance malsaine et quasi-horrifique. Le vilain gagne donc encore davantage d’épaisseur psychologique dans cet épisode, qui parvient à maintenir la tension alors que la fin est proche. C’est donc une bonne pioche que ce numéro, qui prouve que l’on peut maintenir la qualité d’un polar, même quand l’enquête principale est terminée.

– Zeppeli

Note : 8/10

TEEN TITANS GO! #25

review TEEN TITANS GO! #25

Scénario : Sholly Fisch Dessins : Jeremy Hawson

Les enfants, les bonbons, les dents abimées, le dentiste, les dents bioniques… Tels sont les sujets abordés dans ce nouveau numéro. Mais cependant, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, et seulement un titan fera les frais de souci dentaires alors que les autres se coinfrent de cochonneries. Il s’agit bien sûr de Robin. Par peur du dentiste, il lui arrivera quelques petites péripéties suite à un cadeau par Cyborg. C’est sympathique, mais ce n’est pas tellement la grande éclate. Il n’y a pas vraiment la réflexion qui fait mouche, ou le ton bête qui nous prête à sourire d’ordinaire, c’est assez dommage. Bon après, pour les jeunes ça reste toujours accessible et les planches sont jolies et colorées, mais il manque la touche qui fait que Teen Titans GO! est Teen Titans GO!

– Harley

Note : 5/10


DC YOU

BAT-MITE #6 – Dernier numéro !

review BAT-MITE #6

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Corin Howell

Commencée en gros n’importe quoi, cette mini-série se termine également en gros n’importe quoi. Banni sur Terre, il a voulu changer nos héros, s’est confronté à un vilain dont la conclusion de l’affrontement reste assez sommaire, puis se faire rattraper par ses actes, mais Bat-Mite n’en reste pas un spécimen très particulier. Bien qu’il y ait eu des numéros meilleurs que les autres au fil des derniers mois, cette conclusion a le mérite de nous rendre le sourire des premiers numéros en ses fins de pages. Par contre, le reste est assez plat et décevant. Je m’attendais à un dénouement plus recherché pour cette histoire de pilote et de vilain. Mais rien que pour les dernières pages complètement inattendues, je vous avoue que la lecture de ce numéro vaut le détour. Et puis Bat-Mite est tellement mignon malgré ses gaffes à répétition qu’on pourrait presque tout lui pardonner non ?

– Harley

Note : 7/10

BATMAN & ROBIN ETERNAL #5

review BATMAN & ROBIN ETERNAL #5

Scénario : Scott Snyder et autres Dessins : Scot Eaton et autres

Il faut reconnaître que l’intrigue suit toujours un cours assez soutenu, à mesure que des tensions commencent à se créer – c’était inévitable – entre différents membres de la Bat-Family. Le rapprochement entre Grayson et Batman (toujours aussi absent, à l’exception d’un flashback qui continue d’être assez cryptique) se fait sentir, et nous rappelle à une certaine époque du run de Morrison, mais si l’accent est ici mis sur la relation entre ce dernier et Tim Drake, une scène d’action vient un peu gâcher le tout pour le peu qu’elle apporte. De même, s’il est toujours plaisant de suivre Cassandra Cain sans qu’on ne sache ce qu’elle veule, ça commence à être embêtant de continuer à se poser trop de questions sans avoir de réponses. Malgré tout, l’accroche est bien présente et on reviendra donc sans déplaisir à la lecture la semaine prochaine. Artistiquement parlant, malgré la ribambelle d’artistes présents, le ton reste très uni du début à la fin, avec un style mainstream très propre sur lui (et du coup, sans âme) qui fait le job qu’on lui demande. On s’en satisfera pour l’instant.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

DETECTIVE COMICS #46

review DETECTIVE COMICS #46

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Marcio Takara

Rien de bouleversant ce mois-ci dans Detective Comics. Premier numéro d’introduction, quelques portes ouvertes, immédiatement refermées, avant l’incursion dans Robin War le mois prochain. Il aurait été plus sage de proposer cette nouvelle équipe après le crossover, pour laisser à l’auteur le droit de raconter sa propre histoire. Mais : non. Donc, voilà. Le résultat est un two-parters anecdotique et moche, inconséquent et qui ne fera en plus pas plaisir aux fans de l’aspect enquête de cette série, savamment orchestré par Brian Buccelato, et qui revient ici à quelques pages de “détection” avant un bon deux tiers d’action. De mon point de vue, ça ne sert à rien. Mais, hé, je suis peut-être juste allergique aux chauve-souris robots.

– Corentin

Note : 4,5/10

GREEN ARROW #46

review GREEN ARROW #46

Scénario : Ben Percy Dessins : Patrick Zircher

Quelques jours après Halloween, Green Arrow #46 nous permet de rester un peu dans l’ambiance en nous plongeant en plein « Día de los Muertos ». Rien de révolutionnaire au programme donc, mais une histoire à l’ambiance assumée jusqu’au bout, notamment grâce à des dialogues bien ciselés. Alors d’accord, on a parfois du mal à reconnaître Green Arrow tant l’auteur place le personnage au service de son thriller teinté d’horreur. Malgré tout, pour ceux qui sauront faire la part des choses, ça fonctionne grâce à une mécanique de narration bien huilée, qui permet de faire monter la tension au fil des pages. Le tout se complaît quand même dans un rythme plutôt lent et le récit met alors du temps à se mettre en place. Lorsque l’ensemble s’emballe, par contre, Ben Percy fait preuve d’un vrai savoir-faire pour faire entrer le lecteur dans son oeuvre. Ce dernier est bien aidé, il est vrai, par son duo d’artiste. Le travail de Patrick Zircher est carré et précis et même s’il n’y a pas forcément de quoi sauter au plafond à chaque page, l’artiste sait créer une réelle ambiance qui va parfaitement avec le scénario de Percy. De son côté, Fabrizio Fiorentino peine un peu plus à convaincre avec un coup de crayon pas toujours assuré, mais l’imagerie assez iconique développée par les deux artistes est suffisante pour faire le job.

– n00dle

Note : 7/10

GREEN LANTERN #46

review GREEN LANTERN #46

Scénario : Robert Venditti Dessins : Billy Tan

Green Lantern continue sur sa lancée. On termine cet arc comprenant Black Hand et Relic. Bof tout se termine bien, un peu trop rapidement quand même. Ce Green Lantern #46 n’a rien de spécial et c’est dommage. Le fait que Jordan soit un renégat c’est un super potentiel pour la série mais malheureusement on a l’impression que Robert Venditti pense qu’il doit garder le monde de Green Lantern alors que non. Et si on était resté un long moment sur un Jordan réellement chasseur de primes et sans y mettre des personnages de l’univers Green Lantern. Attendre avant de remettre Jordan dans le monde des Lanterns ! Suivre des chasses avec son équipage puis une confrontation entre l’équipage et je ne sais pas, un groupe de Lanterns, cet affrontement passé/présent en somme.

Certes c’est très beau, Billy Tan et Mark Irwin ont fait un super travail. Mais il manque ces enjeux qui étaient tellement présents précédemment et avec du poids, qui comprenaient Sinestro et les Corps. Attention je ne dis pas qu’il faut mettre ces personnages, mais trouver quelque chose d’aussi puissant dans le scénario. Ça reste excellent, mais on oublie vite tellement ce n’est pas transcendant. Que c’est dommage, ça aurait pu être énorme un Jordan réellement renégat … La hype du début n’est plus présente et les prochains numéros avec Jordan de retour sur Terre, je sens que le Jordan renégat sera vite oublié …

– Capugino

Note : 7/10

HARLEY QUINN & POWER GIRL #5

review HARLEY QUINN & POWER GIRL #5

Scénario : Amanda Conner, Justin Gray, Jimmy Palmiotti Dessins : Stephane Roux

Après la réunion avec Vartox le séducteur, voilà que Harley Quinn et Power Girl doivent affronter une tête géante. Bien entendu, Harley n’en fera qu’à sa tête, et la tête deviendra une autre tête pendant qu’Harley partira complètement dans la démence. Vous ne me suivez pas ? C’est pas grave car ce numéro n’a ni queue mais une tête. HA HA. Pardon.

C’est plutôt gênant de devoir écrire sur ce numéro car j’ai du mal à me prononcer dessus. Je ne sais pas si c’est bien ou pas, si j’ai aimé ou pas. Toujours est-il qu’on a droit à des clins d’oeil, ou clichés selon le lecteur, quelques touches d’humour et des planches parfois aux visages étranges. On continue dans la bêtise de l’histoire principale avec même un cliffhanger qui peut nous faire espérer le pire comme le meilleur. Oui, étrange.

– Harley

Note : 5,5/10

JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : SUPERMAN #1

review JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : SUPERMAN #1

Scénario : Francis Manapul Dessins : Bong Davo

Le dernier numéro de Justice League a montré beaucoup de changements de statut pour nos héros. Sans réelle explication, chacun était resté sur sa faim. Personne ne savait vraiment le pourquoi du comment chacun avait ces pouvoirs. Sauf Superman on sait que ça provient d’un puit d’Apokolips, mais il faut quand même des réponses. En quoi ça fait de lui un Dieu ? Pourquoi il a perdu la tête avec Luthor ? Il est temps de voir ce que ça donne un Superman digne d’un Dieu.

Honnêtement, c’est quoi cette merde ? DC est super doué dans le genre « on fait un event qui tombe rapidement à l’eau » mais Darkseid War est excellent ! Alors pourquoi faire un numéro aussi pourri et vide ?! Concrètement, Superman fait sa crise d’ado, Jimmy arrive avec le pouvoir de l’amour et Superman sauve la ville. Y’avait pas mieux à faire avec ce Superman ? Dans le dernier Justice League, Superman était terrifiant, on le sentait arrogant et surpuissant. Ici c’est un Superman pathétique, sans cervelle qui est présenté. Avec un event comme Darkseid War et la qualité de Justice League, tu ne peux pas présenter un truc comme ça ! Aussi détaché, aussi puérile, vide car oui ce numéro n’apporte strictement rien ! Francis Manapul a merdé ! On attendait tellement de ce numéro, des explications ou un vrai God-Superman. « Je veux ma tarte aux pommes ! » bah tu vas voir où je vais te la mettre ! Oser faire ça c’est honteux ! Pouvoir de l’amour dans ton cul et montrez nous un vrai Dieu de la force !

– Capugino

Note : 3/10

JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : THE FLASH #1

review JUSTICE LEAGUE : DARKSEID WAR : THE FLASH #1

Scénario : Rob Williams Dessins : Jesus Merino

Autant le dire tout de suite pour ceux qui s’intéresse uniquement à Darkseid War par le prisme de son histoire principale, ce numéro consacré au Flash n’apporte pas réellement de nouveaux éléments à l’intrigue. L’intérêt, ici, apparait dans le traitement que fait Rob Williams du personnage et de son rapport à la mort. Néanmoins, en étant pressé par le temps (vingt pages ça va vite…), l’auteur n’a pas forcément de quoi vraiment développer l’état émotionnel de son personnage principal. Ainsi, il ne faut pas s’attendre à trouver ici un modèle de finesse et de caractérisation. On trouve régulièrement de grosses ficelles avec un auteur allant au plus direct. Malgré tout, cela fonctionne plutôt bien à condition, bien sûr, d’avoir quelques affinités avec le bolide écarlate et son univers. D’autant plus que Rob Williams semble comprendre le personnage qu’il a entre les mains et forcément, ça fait toute la différence. Aux dessins, c’est Jesus Merino qui s’y colle et même si ce dernier n’est certainement pas à la hauteur de Francis Manapul, qui signe encore une couverture magnifique, il parvient à apporter assez d’énergie à ses planches pour assurer l’essentiel. Au final, ce numéro Darkseid War version Flash ne se révèle pas être une lecture immanquable mais il faut avouer que voir le personnage loin des mains de Venditti et Van Jensen, de temps en temps, ça fait quand même du bien.

– n00dle

Note : 7/10

LOBO #12

review LOBO #12

Scénario : Cullen Bunn, Frank Barbière Dessins : Robson Rocha

Enough ! J’aurais même presque envie de le crier tellement cette nouvelle série Lobo n’a pas de sens. Cullen Bunn est ici accompagné par Frank Barbiere et ils font, je ne sais pas ce qu’ils font mais on retombe une nouvelle fois dans une histoire pas vraiment intéressante. On retrouve notre bonnne femme verte avec ses araignées, une histoire de drogue, Lobo qui perd la tête et se rebelle. Alors franchement, on a presque envie de se dire tout ça pour ça ? Nous livrer l’évolution d’un petit toutou qui cherche à se convaincre qu’il n’en n’est plus un jusqu’au point où pris par la drogue il décide de le montrer au monde entier. Mais au secours, il a fallu vivre pas mal d’épopées avant d’arriver à ce stade là. C’est compliqué car sur les dernières pages on pourrait retrouver le caractère de l’ancien Lobo, mais on se demande alors, pourquoi avoir tué l’ancien si c’est pour rendre le nouveau de la même sorte ? C’est un serpent qui se mange la queue cette série, et franchement c’est pénible. En plus, le fait de changer d’équipe artistique ne permet pas la cohésion nécessaire pour rendre le récit plus facile à lire.

– Harley

Note : 4,5/10

MIDNIGHTER #6

review MIDNIGHTER #6

Scénario : Steve Orlando Dessins : Aco

Midnighter, c’est de la balle. Une belle balle ronde à trajectoire incurvée, tirée d’un building à trois cent mètres en prenant en compte la vitesse du vent. Violent, intelligemment écrit, beau, rythmé, et quoi que l’histoire soit autant sur l’amour et l’espionnage que le super-héros, pas une ligne de Steve Orlando ne paraît gonflante ou surfaite dans ces échanges très humains. Un cousin au premier degré de Grayson, avec un surplus de polarité casse-gueule. Tous les codes y sont : récits elliptiques, numéros denses, sous-entendus sexuels constants, mais à chacun de ces éléments le scénariste ajoute une note plus froide et ferme, en n’oubliant pas une seconde l’empathie pour ses héros. Je vous ai parlé d’Aco ? Le dessinateur qui a lancé la série, et s’est montré depuis très intermittent. C’est le seul reproche que l’on puisse faire à son trait si particulier, qui enchaîne des compos de pages incroyables ou un découpage de cases ultra-graphique donne à chaque scène d’action toute la valeur d’une BD, où chaque case dans la case est un cadrage et chaque scène une symbiose rare de l’art et du texte. Pour résumer, à l’image de son héros, le dessin t’en balance une sans te laisser respirer. J’aime le Midnighter (parce que The Authority, parce que Garth Ennis), et après la débandade de la ligne dark, la crainte était de voir le héros réduit à un pastiche sans aspérité, typique du DC proper. Ce héros là est en fait un compromis, qui cherche à faire un héros attachant d’un psychopathe meurtrier. Loin du cliché hardcore des années ‘90, la série Midnighter présente un “M” nouveau, violent, précis, qui s’attache la sympathie par sa sensibilité et un côté plus terre-à-terre. Donc lisez ça et arrêtez de vous compliquer la vie, sérieux, vous avez envie que ce soit annulé après douze numéros ?

– Corentin

Note : 9/10

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ArnoKikoo

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4 Commentaires
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Herbefol
8 années il y a

– Survivor’s Club. Je prends goût à cette série. On découvre petit à petit le passé et les secrets de chacun des protagonistes et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a des squelettes dans les placards. J’espère que Beukes va arriver à bien développer son univers et que les ventes seront suffisantes pour que la série dure un moment.
– Bat-Mite. Cette mini-série commençait un peu à me lasser mais ce dernier numéro conclu assez bien les choses. On laisse certes quelques trucs en plans, mais la fin est assez inattendue et conclu bien l’ensemble.
– Batman & Robin Eternal. Je trouve ce volume un peu en dessous des précédents. La baston ça va bien deux minutes mais si ça ne sert pas le récit, on peut s’en passer. J’espère que la suite va enfin faire avancer sérieusement les choses.
– Detective Comics. Un petit encas en attendant la suite. L’idée n’est pas mauvaise, mais il manque quelque chose pour rendre tout ça vraiment emballant. Et sur le plan graphique, je n’adhère pas des masses au style.
– Green Arrow. Bon, en résumant beaucoup c’est Oliver est à la recherche de son chien. Mais c’est assez bien fichu, tant dans l’histoire et les personnages que sur le plan graphique. Pas du top, mais un niveau correct et honnête et j’attends maintenant de voir si Oliver retrouvera ou pas son meilleur ami. :p
– Justice League – Darkseid War – Superman. Si ça n’est pas la preuve que les gens doués peuvent aussi se rater, je ne sais pas ce que c’est. Manapul nous a quand même habitués à beaucoup mieux qu’un Superman ronchon parce qu’il veut pouvoir manger son bout de tarte peinard. A coté du numéro consacré à Batman, ça fait vraiment pâle figure. Vivement le retour à la série principale.
– Midnighter. Toujours aussi violent et toujours aussi plaisant à lire. Avec son lot de petits surprises pour entretenir le suspense, vivement le prochain numéro. :-)

urbanvspanini10
urbanvspanini10
8 années il y a

alors l’avis de la semaine:
-green lantern: cette épisode est pas mal même si pour résoudre le problème c’est assez spécial avec un cliffangher que j’ai pas compris
-Lobo: j’ai l’impression que l’auteur veut nous le rapprocher de l’ancien Lobo grâce a la drroooguueeee ,et sinon le numéro est intéressante, je me demande ce que le dernier numéro donnera
-justice league superman:j’ai pas trouvé ce numero caricatural c’est plutôt le contraire le déroulement de l’histoire est plutôt logique et pour flash je trouve l’histoire assez sympa(la décision de flash par exemple) et c’est a propos de ce numéro que je voudrais savoir black racer renferme l’entité de la mort dans corps??

Capugino
8 années il y a
Répondre à  urbanvspanini10

Déroulement logique ? Faire un caca nerveux pour une part de tarte ? Le pouvoir de l’amour ou l’amitié qui fait que Superman aide Métropolis. Nah j’ai trouvé ça mal fait et pas digne de cet event.

Flycatcher
Flycatcher
8 années il y a

D’accord avec la critique sur Survivor’s Club. Ce deuxième numéro corrige les défauts du premier et son côté un brin brouillon. Les différentes pistes se marient avec beaucoup d’efficacité et créent une véritable tension au fil des pages, en plus de créer un intérêt certain pour les six personnages caractérisés à travers leurs peurs et les monstres inquiétants qui les hantent. Mention spéciale à Alice en particulier à qui l’auteur accorde beaucoup de place. J’ai adoré.
9/10
Green Lantern -> j’ai apprécié cet arc. Très classique mais efficace grâce à une petite galerie de personnages réussis entourant Hal et un Black Hand qui assure le show. Ce dernier numéro est quand même assez rushé à mon goût et s’accompagne d’une résolution un brin facile. Et plutôt content pour ma part de revoir Hal poser pied après des années passées à lire des aventures cosmiques de grande aventure. Hâte de retrouver Green Lantern dans des histoires plus terre à terre.
6/10
Green Arrow -> je m’accorde à un point soulevé par n00dle, l’ambiance « thriller teintée d’horreur » du comics est ce qui fait le sel de la série, et ce qui en fait l’une de mes préférés du DCYou malgré quelques aspects assez déstabilisants. La narration est franchement chelou. Tantôt lente lors des phases de mise en situation comme ce fut le cas lors du numéro précédent, tantôt précipité dans l’action et la conclusion des intrigues comme c’est ici le cas. Ca reste tout de même très prenant.
7/10
Midnighter -> une leçon en terme de storytelling.
9/10
Bat-Mite -> une mini que j’ai beaucoup apprécié dans sa globalité. Le dénouement méta à l’affaire Gridlock est fun, et la conclusion apporte une petite touche émouvante. C’est qu’on s’attache facilement à ce petit lutin facétieux ! J’espère une prochaine mini-série l’année prochaine.
7/10
Batman & Robin -> euuuuh… ?!
0/10 ?!

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